Turpitudes et contre-turpitudes cléricales ;

Suite du journal de marche…

 

Les visiteurs intéressés par ces péripéties pourront consulter ci-dessous 3 articles récemment mis en ligne dans Golias News :

1. Après l’affaire  Ballesteros : la question du droit social dans l’Eglise  ou les Enfants du Silence :

Isabelle Ballesteros (Diocèse de Perpignan) avait attendu quarante ans avant que son père, prêtre en exercice, ne la reconnaisse officiellement dans son testament

 Les prêtres, religieux et religieuses, laïcs en mission ecclésiale sont confrontés aux réalités financières des diocèses ou des congrégations… qui préservent avant tout leurs intérêts. Les enfants de prêtres rejoignent la liste de celles et ceux qui entendent faire valoir leurs droits, comme en témoigne un reportage récent de « Golias Hebdo » (n° 780). Une vision d’ensemble pourrait appuyer la réflexion et apporter des réponses respectueuses des personnes.

 

Document 1 .  Fichier joint

URL : https://www.golias-editions.fr/2023/09/01/apres-laffaire-ballesteros-la-question-du-droit-social-dans-leglise/

 2. Alerte sur le nouvel évêque auxiliaire de Reims ; lettre ouverte d’un prêtre ancien à un nouvel évêque

Le 26 juin dernier, la nomination par le pape François, comme évêque auxiliaire de Reims, de mon confrère le R.P. Étienne Vetö, membre en vue de la Communauté cinquantenaire du Chemin Neuf, a été rendue publique. Le jeune, en comparaison avec moi, Étienne Vetö (prononcer véteu), est ainsi devenu un personnage public dans l’Eglise. C’est à ce titre que je m’adresse à lui ouvertement. Comme nous vivons dans une période où les esprits s’enflamment promptement, Étienne et tous ceux qui l’apprécient voudront bien ne pas voir dans ces lignes une attaque personnelle à son encontre ni même une polémique d’ordre général. Étienne Vetö a lui-même déclaré, dans son mot aux diocésains de Reims, avoir « vivement conscience » « de l’aide de tous ». C’est cette aide concrète qu’un prêtre de quarante-trois ans d’ordination désire lui apporter.

Document 2. : fichier joint

URL : https://www.golias-editions.fr/2023/09/05/alerte-sur-le-nouvel-eveque-auxiliaire-de-reims-lettre-ouverte-dun-pretre-ancien-a-un-nouvel-eveque/

 

3.Vatican:espionnage à tous les étages

Le « procès Becciu » (Cf ;      https://www.golias-editions.fr/2021/08/27/vatican-le-proces-becciule-clan-des-mafieux/) dont la dernière phase est en cours (plaidoiries des avocats de la défense et verdict), se veut la vitrine du « grand nettoyage » opéré au Vatican (cf. dossier Golias Hebdo n° 780). Mis en cause dans l’affaire de l’achat d’un immeuble à Londres, Angelo Becciu, qui a dû quitter sa fonction de substitut à la secrétairerie d’Etat en 2018, encourt une peine de sept ans et trois mois de prison. Le procès met en lumière une véritable culture de l’espionnage au sein de la Curie romaine, tristement illustrée depuis des décennies par des scandales de corruption… 

 

 

Document 3Dossier joint

URL : https://www.golias-editions.fr/2023/09/08/vatican-espionnage-a-tous-les-etages/

Que Christian Terras ,rédacteur en chef de Golias, soit remercié de nous permettre ces nouveaux emprunts.

De la simple chemise des canuts, à l’abaya en passant par le kimono et la soutane:

Faire respecter sans faiblesse  la laïcité 
au sein de
 l’Ecole publique de la République
Les visiteurs intéressés par la question du port de l’abaya à l’Ecole publique (et ailleurs)  et de ses prolongements  vers l’urgence qu’il y a de   réparer notre Education nationale ,en revenant sans faiblesse à ses fondamentaux, pourront consulter  le fichier joint   en cliquant sur document 1 ci-dessous :
 
 Document 1.    » De la simple chemise des canuts à l’abaya... (pdf) 

Une note de service du 31 08 2023 qui fera date

(B.O.E.N.J.S  n°32)

Principe de laïcité à l’École

Respect des valeurs de la République

NOR : MENG2323654N

Note de service du 31-8-2023

MENJ – SG

Texte adressé aux cheffes et chefs d’établissement ; aux inspecteurs et inspectrices de l’éducation nationale ; aux directeurs et directrices d’établissement

 

 URL :https://www.education.gouv.fr/bo/2023/Hebdo32/MENG2323654N

 

Les visiteurs de ce site ont été tenus informés des développements récents et des polémiques suscitées par l’interdiction du port de l’abaya et des quamis à l’Ecole publique de la République (Ecoles élémentaires,  Collèges et Lycées)  (Cf. https://asvpnf.com/index.php/2023/09/01/a-bas-labayaabracadabra/)Une circulaire de cadrage ou une note de service du Ministre de l’Education Nationale de la Jeunesse et des Sports était attendue à ce propos. Les visiteurs pourront en prendre connaissance en cliquant ICI (Document 1).

 

On soulignera qu’au-delà de la notification stricte des modalités d’application de la loi en la matière, le ministre rappelle que :

« Outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l’École de faire partager aux élèves les valeurs de la République. Le service public de l’éducation fait acquérir à tous les élèves le respect de l’égale dignité des êtres humains, de la liberté de conscience et de la laïcité. »

Il était bon  que ces principes fondateurs de notre Ecole publique républicaine soient rappelés en pareilles circonstances.

Document 1 .  Note de service du 31 août 2023

Contre-turpitudes ecclésiales

(Eté 2023)

Ce site ayant vocation à pourfendre les menées cléricales incessantes de toutes les églises-séparées de l’Etat depuis le vote de la loi de  1905-avait ouvert une rubrique spéciale dévolue à la mise en lumière des  exactions  associées aux totalitarismes ecclésiaux. Cette rubrique reste ouverte…

Cependant et dans l’attente de  nouveaux éléments  relatifs notamment à l’effondrement du catholicisme et à la survie de l’Eglise  confrontée à la « gestion » des abus  perpétrés en  son sein par des prêtres faisant fi de la justice des Hommes il paraît nécessaire, pour rester impartial, d’accuellir dans les actualités de ce site des contributions tendant à rendre compte  d’initiatives constructives dans le domaine spirituel. Elles semblent de nature à exercer des effets bénéfiques sur la vie publique de notre société.

Auparavant et par respect pour les victimes on rappellera leurs droits à réparation  ( ?) tel que souligné le 8 août dernier par Thomas Poupeau dans Le Parisien :

 

«  Abus sexuels dans l’Église : l’enveloppe de 20 millions d’euros destinée aux victimes sera bientôt vide »

Cet auteur précise : « En un an et demi, 1 261 victimes de prêtres pédocriminels ont saisi l’Inirr, l’instance chargée de leur verser une réparation financière. Au total, 13 millions d’euros ont déjà été engagés. D’ici la fin de l’année, les caisses seront à sec. Mais il restera de nombreux plaignants à indemniser » écrit-il. On devine ici encore l’ampleur et la gravité du scandale et en notant qu’il ne s’agit ici que de réparations financières. Et les autres dommages ? Que sont devenus les prêtres pédocriminels  et leurs associés ?

Ceci étant posé on  soulignera que,  dès le 28 octobre  2021 ,Golias titrait :

Pourquoi l’Eglise peut payer ?

URL : https://www.golias-editions.fr/2021/10/28/pourquoi-leglise-de-france-peut-payer/

On relevait déjà que  : « Invité sur les ondes de France Inter le 6 octobre, le président de l’épiscopat, Eric de Moulins-Beaufort estime que les difficultés pour indemniser les victimes sont quasiment insurmontables. L’argumentaire du président de la Conférence des évêques de France est limité au « denier de l’Église ». Il le tient comme seule ressource et le considère comme obligatoirement affecté aux traitements des prêtres et aux salaires des laïcs, du fait de la loi 1905. A notre avis, c’est un peu court pour justifier une incapacité de réparer ».

Nous avions nous-même suggéré aux autorités concernées de se contraindre- pour le bien public- à quelques ponctions dans les ressources énormes  disponibles-entre autres-dans le patrimoine immobilier de l’enseignement confessionnel diocésain !  C’était également un peu court. Il s’agissait d’un autre combat que nous poursuivons, lui-aussi, inlassablement.

Au total si nombre de medias  ont la propension présente   de rester silencieux au prétexte de troubles politiques, sociaux et caniculaires récents, il nous revient cependant  de rester vigilants ; c’est ainsi que nous n’avons pas manqué de noter :

1.  Les projets de dissolution de CIVITAS . On verra à ce propos l’article de Gilles Herlédan dans Golias du 18 août 2023 :

Civitas :une dissolution assez à droite

  Selon cet auteur, « M. Darmanin va mettre en œuvre une procédure de dissolution du mouvement catholique d’extrême droite Civitas. Ce n’est pas l’hostilité patente de ce groupe, à la République et à la laïcité, qui le dérange, mais son antisémitisme dont jusqu’à présent il n’avait pas fait le constat. Cette découverte soudaine aurait-elle déclenché quelque ferme choix au service de la liberté et de la dignité de tous ? À moins qu’elle ne serve – comme tout le jeu complaisamment entretenu par bien des gouvernements depuis des années avec l’extrême droite, désormais en plein essor – les intérêts du pouvoir soucieux de se blanchir de toute incrimination de racisme avant d’avancer sa loi anti-migrants ? »

Cf. https://www.golias-editions.fr/2023/08/18/civitas-une-dissolution-assez-a-droite/

A l’instar de Gilles Herledan on soulignera : « Civitas est un des étendards de ceux qui mettent en cause depuis longtemps la légitimité de la République et les valeurs relatives aux Droits de l’homme. Ce groupe entend revenir sur la laïcité en imposant à tous une croyance religieuse comme principe de gouvernement, »

On pourra compléter son information relative à Civitas en se rendant à l’adresse :

https://www.golias-editions.fr/2023/08/08/civitas-les-nouveaux-fous-de-dieu-en-croisade-2/

2. Le discours ignoré du pape à Lisbonne (Golias, 18 août 2023)

La capitale portugaise accueillait les Journées mondiales de la jeunesse entre le 1er et le 6 août. Une impressionnante manifestation de masse, marquée par le déni de la presse portugaise de la critique du modèle socio-économique exprimée par le pape François. (Sao José Almeida – Golias en partenariat avec Publico du 5 août 2023, trahttps://www.golias-editions.fr/2023/08/18/le-discours-ignore-du-pape-a-lisbonne/duction Jean-François Vallette

Cf . https://www.golias-editions.fr/2023/08/18/le-discours-ignore-du-pape-a-lisbonne/

 

3. L’article  intitulé «  Dietrich Bonhoeffer : une piste pour l’Eglise de notre temps »

par    Boutros Hallaq (Golias, 18 août 2023)

« Résistant résolu au régime nazi exécuté à trente-neuf ans une semaine avant la chute du Reich, théologien à la fois admiré et contesté par les églises allemandes, le pasteur luthérien Dietrich Bonhoeffer reste peu connu par le public ; jusqu’à ces deux dernières décennies, il n’a fait l’objet que de quelques publications en Allemagne et de rares ouvrages de présentation en France. Avec la publication de ses lettres de prison, sa pensée connaît un véritable regain d’intérêt. Sans doute, sa vision comme sa pratique de la foi et de l’église, radicales et lucides à la fois, semblent apporter quelque éclairage sur les problématiques de foi de notre temps. »

Cf . https://www.golias-editions.fr/2023/08/01/dietrich-bonhoeffer-une-piste-pour-leglise-de-notre-temps/

 

4. Le succès des JMJ cache la crise du catholicisme  (  Golias,18 juillet 2023)

« Si le pape François s’est entretenu avec des victimes de violences sexuelles, six mois après la publication d’un rapport accablant, son voyage a surtout été marqué par la rencontre avec des jeunes catholiques qui se sont déplacés en masse. Un million de pèlerins issus des cinq continents étaient attendus par les organisateurs. Qui sont-ils ? »

Christian Terras était interrogé à ce propos par le quotidien belge « Le Soir ».

 

Cf. https://www.golias-editions.fr/2023/08/18/le-succes-des-jmj-cache-la-crise-du-catholicisme/

 

 Que Christian  Terras, Rédacteur en chef de Golias soit remercié de nous avoir autorisé  les emprunts représentés dans cette mise en ligne.

Maux et mystères sous les auspices protecteurs de la République…

Pour répondre aux nécessités de la mise en ligne on a regroupé ici  deux articles  parus récemment dans Telos. Ce media nous a explicitement autorisé à les reproduire pour les représenter sur asvpnf.com .   Qu’il en soit vivement remercié .

Il ne s’agissait   pas seulement de répondre à une exigence  éditoriale  ayant vocation à porter  un regard attentif sur les  violences  qui ont eu cours ces dernières semaines en France. On se proposait aussi  de rechercher leur signification en se référant aux données chiffrées les concernant . Celles-ci, de nature  à mettre en évidence leur  tolérance dans la vie publique ,  leurs  interactions  avec la police et les problèmes sociologiques  afférents, ont été publiées dans Telos par Olivier Galland, sociologue au CNRS.     

Cette approche  peut alors conduire insensiblement aux  « mystères français » évoqués par  Dominique Schnapper  et notamment ceux  liés aux   «  difficultés et  ambiguïtés de notre histoire nationale » en matière  d’intégration sociale ainsi qu’elles furent observées par Steven Philip Krame,r   auteur  américain étranger à nos institutions, sans doute capable de les examiner d’un regard impartial.

 Sans prétendre extrapoler les résultats aux motivations des jeunes émeutiers en question on peut ici contribuer à faire connaître une sorte de typologie de leurs origines socio-culturelles en évitant les pièges de la politique  politicienne.

 Les visiteurs pourront consulter les deux articles mentionnés en cliquant successivement  sur document 1 et document 2 : 

            Document 1.   Les jeunes sont-ils violents ?( Olivier Galland)

           Document 2.   Les mystères français (Dominique Schnapper)

Turpitudes et contre-turpitudes ecclésiales et cléricales

(Point d’étape estival 2023)

 

Sur ce site , en ne  retenant que   le vocabulaire et les propos des medias catholiques de progrès,on a  depuis la publication du rapport accablant de la Ciase(le 5 octobre 2021)  tenu informé les visiteurs,   autant que faire se peut,  sur  ce qu’on pouvait désigner par un cataclysme ou par un tsunami  d’une telle violence que l’on  pouvait entrevoir  l’effondrement du catholiscisme. Celui-ci de fait se développait  depuis belle lurette sous la férule d’un totalitarisme ecclésial   inacceptable  pour les pratiquants de bonne foi (toutes options confondues), les  citoyens moyens émancipés  et la société où ils se trouvent réunis pour le meilleur et pour le pire !

  Cependant  tout en parlant d’une « Eglise sous emprise » on commençait à évoquer « des pistes pour une refondation » tout en   pointant la « tentation de tourner la page après la publication du rapport Sauvé » après s’être interrogé sur « ce qui restait  dudit rapport ».  Pour certains il s’agissait de répondre  à la question posée, en toute logique cartésienne (et probité intellectuelle) par René Poujol dans son  site Cath’lib le 12avril 2023 :

                           Quitter l’Eglise catholique ou y rester
 
 Selon cet auteur, « rarement la question aura été aussi présente dans les conversations privées ou les échanges sur les réseaux sociaux. Il y a eu le tsunami du rapport Sauvé puis le doute grandissant sur la capacité de l’Eglise à se réformer elle-même ; il y a eu les deux rapports sur les frères Philippe, Jean Vanier et les complaisances institutionnelles qui ont entouré leurs dérives ; il y a eu la mise en cause d‘évêques français dans des affaires d’abus… Pour certains ces épisodes ont été déterminants dans leur décision de rompre avec l’Eglise ou de prendre du champ. On sait aussi que le confinement lié au Covid19 a durablement éloigné des fidèles de la messe dominicale. Enfin, il suffit de lire ce qui s’exprime et se débat de plus en plus librement, pour comprendre que la crise de confiance est profonde, radicale. Elle touche tout à la fois à la gouvernance, à la pastorale, à la doctrine voire pour certains au contenu même de la foi. Et les critiques de Rome sur le chemin synodal allemand font craindre ici ou là que le synode en cours, convoqué par le pape François, ne soit pas à la hauteur de l’ébranlement qui secoue l’Eglise. Dès lors la tentation est forte, pour telles ou tels, de partir au désert… »Cf. https://www.renepoujol.fr/quitter-leglise-catholique-ou-y-rester/.

 

En parallèle on relève chez Golias  des assertions aussi explicites que :

– Où est le tendon d’Achille de l’Eglise ?

– Synode entre ambitions et réserves,

– Magnificat :les femmes sauveront-elles un bateau qui coule ?

– Plaidoyer pour une Eglise vulnérable,

– Dérives sectaires ;quelles dépendances pour les cellules d’écoute ?

 

On y devine des pistes incertaines, voire lointaines de refondation alors que le naufrage est en cours avec ses péripéties nombreuses et variées et les résistances.  Pour s’en convaincre il suffit de consulter l’interminable litanire de la rubrique tenue par le quotidien La Croix intitulée : «   L’Eglise face à la pédophilie et aux abus sexuels ».   C’est ainsi que pour la période allant du10 mai 2023 au 17 juillet 2023 on  y relève  47 d’articles. Les visiteurs de ce site pourront  en  consulter les titres  en cliquant ici . Il s’agit à l’évidence d’une  liste de pièces à conviction .  Est-elle exhaustive ?

 

 Le  terme naufrage  pour désigner le séisme en cours semble désormais avéré . Ainsi  on relève  dans :  

1. Tribune chrétienne  du 28 juin 2023 « Le naufrage de l’église allemande »  où selon  Marie Delorme :l’évêque Stefan Oster de Passau a qualifié les chiffres de « terrifiants ». « L’Église catholique en Allemagne est confrontée à une crise sans précédent, avec plus d’un demi-million de catholiques baptisés ayant quitté l’Église en 2022, selon des chiffres publiés par la Conférence des évêques allemands le 28 juin… » (URL : https://tribunechretienne.com/le-naufrage-de-leglise-allemande/)

 2.  Slate.fr du 20 juin 2023  titre « Naufrage de l’Eglise en France : au tour des évêques  ». Dans ce media Gino Hoel observe que l’institution ne parvient pas à régler la crise des abus en tout genre qui la mine (URL : https://www.slate.fr/story/248605/naufrage-eglise-catholique-france-eveques-missions-etrangeres-paris-agressions-sexuelles)

3. Esprit du 11 novembre 2021 sous la plume de Jean-Louis Schlegel parlait  du « naufrage moral de l’Église » rappelant notamment : «  le nombre impressionnant de victimes mineures d’agressions sexuelles commises par des prêtres, diacres, religieux ou religieuses : 216 000 personnes sur la période de référence, 330 000 si on élargit ce chiffre aux victimes de laïcs en lien avec l’Église (dans les écoles catholiques, les paroisses, les mouvements, les activités de loisir… » (URL : Le naufrage moral de l’Église   )

Après les violences urbaines de 2023, répliques de celles de 2005 : Pourrait-on enfin rechercher et trouver la volonté et le courage d’éduquer notre jeunesse ?

Si l’heure du bilan de ce qui a pu relever de véritables émeutes ou d’expéditions punitives contre  les biens publics, les institutions de la République et notamment l’Ecole a sonné, il ne s’agit pas pour autant de s’exonérer de la nécessité  d’identifier les facteurs explicatifs de tels évènements de façon à y remédier sans tarder.

Selon diverses sources d’informations 553 communes de France, 400 bureaux de tabac, 400 agences bancaires, 105 mairies, 168 écoles, 269 commissariats et poste de police, des centaines de petits commerces ont été touchés. Pour mettre un terme à ces violences, il aura fallu mobiliser 40% des effectifs actifs des forces de l’ordre, soit 45 000 hommes . Selon  France  Assureurs  le montant des sinistres déclarés au 11 juillet 2023  atteignait  650 millions d’euros…La facture totale pourrait dépasser le milliards d’euros !

Dans  le Monde du 7 juillet 2023 , on se préoccupe de la répartition   des violences dans le territoire (voir l’URL .https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/07/la-cartographie-d-une-semaine-d-emeutes-en-france_6180894_3224.html ) faisant apparaître que : « Contrairement aux violences urbaines de 2005, les émeutes que vient de vivre le pays à la suite de la mort de Nahel M.  ont essaimé sur tout le territoire, des centres-villes de grandes agglomérations aux communes plus petites. C’est « une géographie nouvelle, dont on n’a pas l’habitude », notait, mardi 4 juillet, le ministre de la cohésion des territoires. Selon lui, 553 communes ont été touchées en huit jours d’émeutes sur tout le territoire français et parmi celles-ci 170 n’avaient pas de quartiers « politique de la ville », appellation administrative des quartiers autrefois dits « sensibles », « populaires » ou « prioritaires ».Si la France n’en est pas à sa première vague de violences urbaines, celles-ci n’avaient jamais été aussi étendues ni généralisées sur le territoire, des plus grands centres urbains aux plus petites agglomérations »

  Selon la Dépêche.fr  du 3 juillet  2023 : « Il y a eu au total 3164 interpellations de personnes majeures et 700 membres des forces de l’ordre blessés.Par ailleurs  6025 véhicules ont été incendiés, 1000 bâtiments brûlés ou dégradés, 250 gendarmeries ou commissariats attaqués, et l’on recense une dizaine de milliers de feux de poubelles ».  Par ailleurs, selon le ministère de l’Économie, au moins 250 agences bancaires, 250 bureaux de tabac et 200 centres commerciaux ont été détruits.En six nuits et autant de journées de violences, ce bilan a dépassé en gravité, de l’avis de plusieurs sources du Monde, celui des émeutes de l’automne 2005 qui avaient duré trois semaines. »

 

S’agissant des Ecoles, Collèges et Lycées le Ministre de l’Education nationale a fait savoir  le 4 juillet 2023 qu’ en ce qui concerne les écoles et les établissements, nous en comptons 243 qui ont subi des dégradations, parmi lesquelles une soixantaine ont subi des dégâts importants, relativement importants, avec par exemple des débuts d’incendies ». Et d’ajouter : « sur ces 60 établissements, une dizaine ont été détruits ou partiellement détruits.  (cf.https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/emeutes-combien-d-ecoles-attaquees-et-brulees-pap-ndiaye-donne-un-premier-bilan-lourd_220128.html)

Il n’y a pas lieu et nous n’en avons pas les moyens de rechercher l’exhaustivité en  matière  de bilan des dégâts commis  par les « émeutiers » . Nous retiendrons qu’il s’agit  sur le plan matériel d’un véritable désastre et nous n’oublierons pas les particuliers qui ont déclaré 7500 dégradations

 

 Rappelant à différents égards les émeutes urbaines de 2005 (faisant suite- elles-aussi-  à  la mort de deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, le 27 octobre 2005, électrocutés dans l’enceinte d’un poste électrique alors qu’ils cherchaient à échapper à un contrôle de police) celles de 2023 ont donné lieu  à un article de la philosophe Catherine Kintzler qui renvoie ses lecteurs au texte de l’article qu’elle écrivit suite aux violences de 2005, texte enrichi des commentaires suscités par les  violences de 2023. La gravité de la situation  et son devenir non maîtrisé la conduisent à pointer le fait qu’ en novembre 2005 : « j’ouvrais le blog « Mezetulle » en pleine période de violences urbaines. Je republie ci-dessous l’article qui leur était consacré. Dix-huit ans plus tard, et alors que les violences n’ont fait que croître en intensité et en extension territoriale, qu’elles s’inscrivent dans une série d’exactions criminelles et d’attentats séparatistes revendiquant la haine de la France et des institutions républicaines, je le juge encore trop « bisounours », émaillé de bienpensances et de génuflexions. J’y ai inséré plusieurs notes, datées, qui signalent quelques décalages avec le moment présent.Aujourd’hui il apparaît clairement que les causes générales1 et profondes des graves désordres – dont certains s’apparentent à des actes de guerre2 – ont un faible rapport avec un dénuement social3. Aujourd’hui plus que jamais il est clair que nous avons affaire à des casseurs de haute intensité qui n’ont rien de « populaire ». L’abandon dont sont « victimes » les jeunes voyous assoiffés de satisfactions immédiates est celui de l’interdit civilisateur que ni leurs aînés ni l’école n’ont été capables de leur imposer quand ils y étaient encore accessibles ».

 

 Les visiteurs de ce site ne manqueront pas de consulter son article  en cliquant ici . Il a paru dans son Blog  revue Mezetulle le 5   juillet 2023.

 

  Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous permettre ce nouvel emprunt .

Football féminin et laïcité :

S’habiller ou se rhabiller correctement pour  pratiquer ce sport !

Le port du hijab dans le football féminin reste interdit, a décidé jeudi 29 juin 2023 le Conseil d’État, contre l’avis de son rapporteur public qui avait préconisé le retrait de cette interdiction, déclenchant une levée de boucliers dans la classe politique et les medias…
 
Les visiteurs de ce site pourront en connaître davantage en consultant  le fichier joint en cliquant ici (Clic gauche ).

Chronique estivale des turpitudes ciblées contre la laïcité,de la gestion calamiteuse du Fonds Marianne et des démêlés de l’Eglise face à la pédophilie et aux abus sexuels.

L’actualité ne cesse d’être alimentée en la matière et les évènements y afférents  se succèdent  à  un rythme  tellement  soutenu qu’il empêche  les visiteurs  de ce site de rester informés et de témoigner de leur indignation  lorsque  les faits le justifient. C’est la raison pour laquelle sont juxtaposés dans cette parution des articles qui, même s’ils proviennent d’horizons  très éloignés convergent pour souligner la gravité de la crise  dont souffre  notre société et  la République  qui la porte.

 

Les visiteurs de ce site pourront consulter  ci-dessous :

 

Deux articles relatifs au port de l’abaya par certaines élèves de nos établissements  publics d’enseignement :

            

       1. Abayas à l’école : Qu’en dit la Vigie de la Laïcité ?

 

Le communiqué de cette association en date  du 13 juin 2023 est accessible à l’URL :

https://vigie-laicite.fr/abayas-a-lecole-qu-en-dit-la-vigie-de-la-laicite/

On pourra aussi se reporter au texte lui-même en cliquant ici (Document 1)

 

 

          2. Sous l’abaya, le chancre islamiste…

 

Sous l’abaya, longue robe de tradition musulmane qui couvre le corps et la tête, rien d’affriolant mais seulement une idéologie religieuse lamentable saisissant toute occasion de faire de la femme une recluse.

Article de François Braize paru dans Decodanages ……Je Suis Charlie du  15 juin  2023 à  consulter à l’URL : https://francoisbraize.wordpress.com/2023/06/15/sous-labaya-le-chancre-islamiste/  ou en cliquant ici (Document 2)

Deux  articles ayant trait à la gestion du   Fonds Marianne

Ce fonds fut  créé, au niveau gouvernemental,  pour soutenir des acteurs de la lutte contre la radicalisation notamment en ligne , lutter contre les séparatismes et conforter la laïcité de nos institutions ?

                1. Le premier est intitulé :

 

Communiqué sur la subvention ministérielle à l’association Ilaïc

Il  fut publié le 02/04/2023 par Vigie de la Laïcité.

A consulter à l’URL : https://vigie-laicite.fr/communique-sur-la-subvention-ministerielle-a-lassociation-ilaic/ ou en cliquant ici (Document 3 )

On relèvera ici  que ladite association dirigée par M. Sifaoui et  qui se trouve derrière le compte Twitter « ilaïc » aurait donc reçu 355 KE du « fonds Marianne » géré par le Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation (CIDPR) pour « défendre les valeurs de la République » … et on ne manquera pas de souligner  que  le fait d’accorder  à un compte  twitter ou à une Association l’intitulé « Ilaïc »  constitue pour les citoyens laïques de France –il en reste encore quelques uns – une provocation inacceptable . On sait selon Samuel Laurent dans Le Monde du 13 juin 2023 que :   « Fonds Marianne : les domiciles de  Christian Gravel et Mohamed Sifaoui perquisitionnés ». Le premier, préfet, pilotait le fonds créé en 2021. Le second, essayiste, avait été bénéficiaire, avec son association, de la plus importante subvention. Ce dernier n’a pu se rendre devant la commission d’enquête sénatoriale qui devait l’entendre mardi matin, du fait de la perquisition en cours. Les policiers se sont, par ailleurs, rendus aux domiciles de deux autres acteurs de l’affaire.

 

                      2.Le second  est intitulé :

 Fonds Marianne : les enjeux et les rebondissements de l’affaire qui met en cause Marlène Schiappa.

La commission d’enquête au Sénat, qui a auditionné, mercredi, la secrétaire d’Etat et jeudi, Mohamed Sifaoui, responsable d’une des associations bénéficiaires (Union des sociétés d’éducation physique et de préparation au service militaire (USEPPM) (Association inconnue au bataillon ! Ndlr)      doit rendre son rapport début juillet.

Selon Assma Maad  (Le Monde, 16 juin 202), la commission d’enquête au Sénat chargée de faire « toute la lumière sur les modalités de fonctionnement » du fonds Marianne a achevé ses auditions, jeudi 15 juin, après avoir interrogé les principaux acteurs du dossier, dont la secrétaire d’Etat à l’économie sociale et solidaire et à la vie associative, Marlène Schiappa. A ce stade, aucune autre audition n’est prévue, a confirmé le Sénat au Monde. Les conclusions des sénateurs sont attendues avant la mi-juillet.

En parallèle de l’enquête sénatoriale, la justice a mené des perquisitions au domicile de plusieurs protagonistes de l’affaire, dont celui du préfet démissionnaire Christian Gravel, responsable de la gestion du fonds, et celui de l’essayiste Mohamed Sifaoui, coresponsable de la principale association bénéficiaire, également auditionné au Sénat

 

         Et enfin deux articles dévolus  aux dysfonctionnements majeurs ayant cours au sein de l’Eglise catholique :

                1. Le premier  est  intitulé :

L’ennéagramme, une affaire pas très catholique …

par Golias, 16 juin 2023

 

L’ennéagramme fait son chemin aujourd’hui dans le monde catholique… On a un certain mal à comprendre les raisons d’un pareil engouement pour cet outil de « connaissance de soi », à l’épistémologie plus que fumeuse et qui tient davantage de la Gnose que d’une démarche spirituelle un peu sérieuse. Ce qui donne tout son intérêt au dernier livre d’Anne Lécu : « L’ennéagramme n’est ni catho, ni casher  (éd. Cerf Paris, avril 2023) qui tente d’analyser ce phénomène et d’en comprendre autant les ressorts que l’attirance qu’il peut exercer sur un certain milieu qui bricole goulument un christianisme mâtiné de New Age. Ce livre, exhaustif, précis, sans complaisance mais sans volonté de polémique, fait notamment le portrait de celui qui est à l’origine de l’ennéagramme, Georges Gurdjieff qui, en son temps, utilise l’hypnose, en l’associant à des narcotiques ou autres substances. Il dira d’ailleurs de ses patients : « J’avais besoin de rats pour mes expériences »

 On pourra lire la suite de l’article de Philippe Ardent à l’URL :  https://www.golias-editions.fr/2023/06/16/lenneagramme-une-affaire-pas-tres-catholique/*t

  Cet auteur conclut  sur une note sarcastique : «Longtemps on a nourri les croyants avec de la soupe à la guimauve, maintenant on leur fait digérer de l’arsenic. Il faut avoir l’estomac solide pour être chrétien aujourd’hui !!! ».

                       2 . Le second  s’intitule :

La mise en cause de Mgr Georges Colomb : un dossier délicat pour le Vatican.

Son auteur est RenéPujol. Il est publié dans son blog Cathlib le 15 juin 2023. Il y est   posé  une question forte  qui reste encore sans réponse :  « Jusqu’à quand l’institution pourra-t-elle nier les impasses qui menacent l‘Eglise d’implosion ? «  R. Pujol indique d’emblée  : » Mardi 13 juin, trois journaux catholiques français : La Croix, la Vie et Famille Chrétienne publient  simultanément des articles documentés à propos des Missions Etrangères de Paris (MEP). Ils font état de l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris à l’encontre de Mgr Georges Colomb, actuel évêque de La Rochelle et Saintes pour « tentative de viol ». Les faits remonteraient à l’année 2013, époque où il était supérieur général des MEP. Il est également fait état de deux cas d’agression sexuelle impliquant deux prêtres leur appartenant. Des dossiers où le rôle de Mgr Gilles Reithinger, évêque auxiliaire de Strasbourg, lui-même ancien responsable des MEP est fortement questionné. De ces affaires surgissent d’autres révélations portant sur des faits non délictueux de pratiques homosexuelles qui ajoutent à la confusion, à moins qu’à l’inverse elles ne servent de révélateur. Le dossier est d’autant plus délicat qu’il est loin d’être clos et que la prestigieuses société missionnaire est placée sous l’autorité hiérarchique directe… du Vatican « 

 On accèdera à l’article en allant à l’URL : https://www.renepoujol.fr/la-mise-en-cause-de-mgr-georges-colomb-un-dossier-delicat-pour-le-vatican/#more-7716

 
 
Puisse la révélation de ces nouveaux dysfonctionnements-révélateurs de l’effondrement d’institutions à bout de souffle- constituer la prémice d’un renouveau de  la fraternité laïque et du progrès social !

Que les dirigeants   de Vigie de la LaïcitéChristian Terras  Rédacteur en Chef de Golias et René Pujol, soient remerciés de nous autoriser à reproduire leurs articles respectifs  et à les reproduire sur ce site.

Pourquoi les islamistes s’en prennent à l’Ecole publique de la République ?

Selon   Florence Bergeaud-Blackler, auteure d’un article  paru dans  La Revue des deux Mondes du 2 novembre 2020 suite à l’assassinat de Samuel Paty ( le 16 octobre 2020) et dévolu  à  la  réponse à la question posée ci-dessus il apparaît que : «  Si la France est particulièrement touchée par les attaques des slamistes c’est que, au nom de son histoire, elle revendique plus haut et plus fort que les autres pays  l’humanisme et l’universalité des valeurs démocratiques. Les islamistes détestent l’école de la République car elle tient à l’universel et, contrairement aux idéologies relativistes venues en particulier des pays anglo-saxons, elle contrevient à leur stratégie. »

Cet article entendait : «  faire état non des mobiles précis de cet assassinat politique, ni de ceux qui l’ont précédé, mais des circonstances historiques et idéologiques qui l’ont rendu possible. » Les visiteurs pourront y accéder à l’adresse : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/pourquoi-les-islamistes-sen-prennent-a-lecole-de-la-republique-la-strategie-de-lisesco/

 « Les attaques contre l’école et contre les valeurs qu’elle porte ne prennent pas toujours, bien heureusement, cette forme extrême. Mais elles sont quotidiennes. Chaque jour remontent au ministère de l’Éducation nationale des signalements d’élèves ne souhaitant pas suivre certains cours, refusant certains enseignements au nom de leur religion, et en particulier de l’islam. Ces refus de plus en plus nombreux ne sont pas fortuits. Il sont à mettre en lien avec une stratégie assumée, destinée à soustraire les enfants musulmans de l’enseignement public pour « édifier la personnalité de l’être musulman », pour inciter chaque musulman à s’engager « à respecter les commandements d’Allah, ses prohibitions, se parer de l’éthique islamique généreuse et tolérante, fondée sur le bien, le droit, l’équité, le devoir, à agir dans le cadre de la charia qui repose sur deux principes: ordonner le bien, prohiber le blâmable ». Une stratégie qui doit prodiguer une protection contre « l’invasion et l’aliénation culturelles », « garantir la sécurité culturelle et l’immunité nécessaire au développement de la personnalité du musulman ». Ces extraits que  F. Bergeaud-Blackler vient de citer proviennent d’un très officiel document de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco), l’équivalent de l’Unesco pour l’Organisation de la coopération islamique (la version panislamique de l’ONU). »

  Prolongeant sa réflexion et son propos sur cette question  F. Bergeaud-Blackler vient de publier (2023) chez « Odile  Jacob » un ouvrage  intitulé : «  Le Frérisme et ses réseaux , l’enquête »  dont la recension indique : «   Ce livre présente le mouvement islamiste issu de l’internationalisation du mouvement des Frères musulmans, tel qu’il s’est développé en Europe : Florence Bergeaud-Blackler le nomme frérisme. Elle explore ici, de façon factuelle et documentée, l’origine du mouvement, son fondement doctrinal, son organisation et ses modes opératoires, ainsi que ses méthodes de recrutement et d’endoctrinement. Elle montre comment il étend son emprise au cœur même des sociétés européennes en s’appuyant sur leurs institutions, en subvertissant les valeurs des droits de l’homme ou en « islamisant » la connaissance.Ni réquisitoire ni dénonciation complotiste ou militante, c’est le résultat d’une enquête de fond étayée et référencée, menée selon les méthodes des sciences humaines, et qui cerne précisément un objet, l’islamisme frériste, qui construit un système-islam décliné dans trois directions : une vision, une identité, un plan. Le propos ne vise ni une religion ni une communauté de croyants, mais décrit un mouvement qui cherche à se servir d’eux pour imposer une stratégie d’islamisation des pays non musulmans dans toutes sortes de domaines, de l’économie à l’écologie, de l’école à l’université. »Cf.l’URL https://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences-humaines/questions-de-societe/frerisme-et-ses-reseaux_9782415003555.php

Le  visiteur  constatera ainsi que ce n’est pas seulement l’Ecole qui est concernée même si l’emprise qui y est exercée    est sans doute plus documentée et plus forte  que  dans d’autres institutions de la République. On pourra à ce propos consulter l’article de Samia Langar(2019) :

L’islam dans l’Ecole : une frontière invisible ?

où il apparaît que : « La loi française prohibant le port de signes ostentatoires dans l’enceinte scolaire semble avoir mis fin aux « affaires du voile ». Toutefois, une scène quotidienne s’observe désormais devant les portes des établissements scolaires accueillant des élèves français de culture et de confession musulmanes : des jeunes filles venues voilées ôtent leur voile avant de pénétrer dans l’espace scolaire et s’en revêtent dès qu’elles le quittent. Ces gestes effectués sur le seuil de l’école tracent symboliquement des lignes de passage qui sont aussi des lignes de partage : entre espace scolaire et espace public, entre régimes de visibilité, entre particularisme et universalisme, entre inclusion et exclusion. Plus généralement, ces lignes de partage ébranlent et réinterrogent la laïcité elle-même et l’universel dont elle se réclame. » .

Voir le détail à : http://journals.openedition.org/ree/983  ; DOI : https://doi.org/10.4000/ree.983

Dans un tel contexte, on ne peut donc s’étonner de voir titrer l’hebdomadaire Marianne du 3 février 2023,  sous la plume de Etienne Campion :

« Les Frères musulmans veulent transformer la société européenne pour la rendre charia-compatible »

On y indique  que « cette espèce particulière d’islamisme qui s’est déployée à partir des pays non musulmans dès les années 1960 et qui cherche, non pas uniquement à conquérir le pouvoir par le politique, mais aussi et surtout par l’économie et la culture. » Cf. https://www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/les-freres-musulmans-veulent-transformer-la-societe-europeenne-pour-la-rendre-charia-compatible.

Les visiteurs de ce site  ne manqueront pas  de s’indigner en découvrant les risques que font encourir pareilles démarches non seulement à la vocation de  notre école publique laïque mais aussi à la stabilité  des  autres institutions de la République.