Cabinet des curiosités normaliennes

Aux anciens lauréats du Concours d’entrée à l’EN ! La procédure de nomination des évêques ou comment être sur le podium de la terna alors que le discatère concerné se féminise ?

Lorsqu’un évêque doit être nommé, le nonce mène une enquête sur les besoins du diocèse et les candidats possibles. Ensuite, le nonce apostolique envoie à la Congrégation des évêques un rapport reprenant les éléments de son enquête et une liste de trois candidats possibles, la terna. Mais la procédure est longue, complexe et d’une transparence limitée . Selon ALETEIA  « Les procédures de nomination des évêques peuvent varier, mais seuls des évêques peuvent ordonner des évêques, en les inscrivant dans la succession des apôtres. Un évêque est « catholique », s’il accepte la mission qui lui est confiée et qu’il est en communion avec le successeur de Pierre. Seul le pape a autorité pour nommer librement les évêques   ou confirmer ceux qui ont été légitimementdésignés. Cf.https://fr.aleteia.org/2020/05/28/comment-sont-choisis-et-nommes-les-eveques/

 Pour le détail on pourra consulter Wikipedia particulièrement documenté sur ce point : « Au moins tous les trois ans, les évêques d’une province ecclésiastique établissent une liste de prêtres qu’ils jugent aptes à l’épiscopat. Cette liste est transmise au nonce apostolique. Lorsqu’un évêque doit être nommé, le nonce mène une enquête sur les besoins du diocèse et les candidats possibles. Ensuite, le nonce envoie à la Congrégation des évêques un rapport reprenant les éléments de son enquête et une liste de trois candidats possibles, la terna. Les membres de la Congrégation pour les évêques reçoivent le rapport du nonce concernant le poste à pourvoir deux semaines avant la réunion de la congrégation. À chaque réunion, deux jeudis par mois d’octobre à juin, les cardinaux ont à examiner quatre à cinq dossiers. Ils donnent leur avis sur le dossier qui est présenté par un cardinal choisi par le sous-secrétaire de la Congrégation pour présenter le dossier, ce cardinal est nommé ponente. Enfin, le préfet de la Congrégation présente ses propres recommandations, le rapport de la réunion de la Congrégation pour les évêques et le rapport du nonce au pape, au cours d’une audience qui se tient généralement le samedi. C’est le pape qui choisit finalement le candidat retenu parmi les trois présentés dans la terna.

 

Douze critères ont été proposés pour sélectionner un évêque par  l’abbé Paul A. McGavin, prêtre australien et aumônier de l’Université de Canberra, On ne sait s’ils ont été retenus !…  

 

Selon ce théologien, ces critères  doivent porter essentiellement sur les qualités humaines et sur la manière dont la » grâce » peut se manifester dans ces qualités humaines. Cf.https://www.riposte-catholique.fr/archives/112163). 

 On retiendra que :

 1. Il faut choisir un homme viril ; un homme qui ait confiance en lui-même et qui soit bien assuré dans sa masculinité ; un homme qui ait un mode de vie concrètement physique et qui soit fort au point de vue mental mais également au point de vue physique…

2. La cohérence est d’une très grande importance. L’évêque est un homme qui, avec prudence, dit en quoi il croit et met en œuvre ce qu’il dit…

3. Les principes sont  aussi d’une très grande importance. L’évêque est un homme qui insiste pour que les procès soient justes et que la justice (divine ?) soit correcte; un homme qui s’efforce d’agir canoniquement plutôt qu’arbitrairement …

4. La crainte de Dieu est fondamentale. Saint Jean (nous) enseigne que “le parfait amour bannit la crainte” (1 Jn 4, 18). Il y a peu de gens qui sont parfaits en amour ; une vive crainte de Dieu nous empêche de faire ce que l’amour parfait ne ferait pas et nous pousse à faire ce que l’amour parfait ferait. Un homme est ordonné évêque non pas pour lui-même, mais pour Dieu et pour son Église…

5. L’inclusivité est un critère essentiel. En tant que prêtre et pasteur, l’évêque doit agir de manière à construire une communauté dans laquelle les personnes les plus diverses puissent trouver une place et être accueillies …

6. La prière est d’une très grande importance. Un évêque est, bien entendu, tenu de célébrer régulièrement la sainte eucharistie et de réciter l’office divin. Mais ce qui est encore plus important, c’est d’écouter, dans la mesure où la prière n’est pas “action” mais écoute…

7.L’humilité est aussi à prendre en considération. Bien souvent les gens comprennent mal ce qu’est l’humilité et ils se trompent lorsqu’il s’agit de la discerner. La véritable humilité est fondamentalement de l’objectivité : qui suis-je devant Dieu ? Qui suis-je par rapport aux autres, hommes et femmes, garçons et filles ?…

8. L’amour de la beauté est d’une très grande importance. Les gens peuvent frémir à l’idée d’un évêque esthète, mais lorsqu’un évêque fait preuve de goûts peu raffinés, l’Église en souffre considérablement. Le dommage qui a été infligé à la vie catholique par une liturgie minimaliste est énorme. ..

9. L’exercice intellectuel est d’une très grande importance. À cet égard, notre pape actuel constitue un cas intéressant : ce n’est pas un intellectuel au sens strict, mais il a un esprit théologique ouvert à la recherche et il défie puissamment l’Église dans les domaines où elle a fait preuve d’une pensée conventionnelle et non pas d’une recherche attentive et d’une défense de la foi…

10. La capacité de mise en œuvre concrète est d’une importance cruciale. Le “métier” d’évêque dépasse les capacités d’un homme seul. Cela signifie qu’un évêque doit être aidé dans sa mission. Cette aide provient en premier lieu de ses collaborateurs les plus proches, ses prêtres et ses diacres…

11. Décider de ce que l’on ne va pas faire est déterminant. Il existe un type d’homme qui se croit capable de tout faire et de tout gérer et qui finit, au contraire, par ne rien gérer du tout. Il existe un type d’homme qui travaille inlassablement et qui réalise peu de choses, qui est inefficace, parce qu’il n’a pas su établir une distinction entre ce qu’il peut faire et ce qu’il ne peut pas faire

12. “Montrez-vous mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ” . Ces fortes paroles sont de l’apôtre Paul. En plusieurs décennies, je n’ai pas pu les appliquer facilement à tous les évêques que j’ai connus peu ou prou. Trop souvent on a affaire à des hommes qui font ce qui leur plaît et qui ne favorisent que les gens qui peuvent les aider à s’occuper de “leurs affaires”. Une ressemblance profonde et enracinée avec le Christ est difficile à trouver, même parmi les hommes qui seraient des combattants du Christ.

 Et pour conclure le théologien souligne que  « tout cela est difficile à discerner. Mais ce sont ces discernements qui sont nécessaires dans le processus de sélection des candidats à l’épiscopat.” (Cf.https://www.riposte-catholique.fr/archives/112163). 
 
Sans compter désormais  les nominations « cache-sexe « (i.e. mauvaise dissimulation de ce que l’on voudrait taire ; ndlr)  au département en charge des propositions au Vatican, c’est à dire  celles de femmes exclues elles-mêmes de l’accès aux fonctions et responsabilités d’évêques en raison de leur sexe!!!

 

C’est cette situation paradoxale qui se trouve stigmatisée dans le bref article d’Alexandre Ballario paru dans Golias News du 5 août 2022. Il est intitulé :

 

                                    Des nominations « cache-sexe »

 

Les visiteurs intéressés pourront le consulter soit en cliquant ici, soit en se rendant à l’adresse : https://www.golias-editions.fr/2022/08/05/des-nominations-cache-sexe/

 Que Christian Terras, Rédacteur en chef de Golias soit remercié de nous autoriser ce nouvel emprunt.

La Lettre de Pierre Guervinic à Monica

Pierre  Guervinic , membre  actif de notre Association et  ancien normalien quimpérois de la Promotion EN AVANT (1942-1945),nous a autorisé  à reproduire et à représenter sur ce site la lettre personnelle qu’il a adressée récemment à Monica, la jeune épouse d’origine étrangère de son petit-fils. Il l’accueille  affectueusement dans la  famille dont il est le doyen.
Tout en  rappelant   ses origines paysannes et la stabilité “incertaine“ de sa langue maternelle , il lui fait découvrir le bonheur qui fut le sien de recevoir l’enseignement  de l’école publique laïque et  de bénéficier des bienfaits de la langue française. Il  l’invite à découvrir toute  sa richesse , tous  ses secrets…

Les visiteurs pourront consulter cette Lettre  en cliquant ici.

 Que Pierre Guervinic  soit assuré de toute notre amitié et remercié de nous avoir confié ce document singulier.   

Quand on mettait la lumière sous cloche à Plogastel-Saint-Germain (F-29710)

L’histoire locale de cette commune est accablante lorsqu’on découvre qu’en  1866,  son école n’a ni plancher, ni cour, ni jardin et seulement « un recoin servant de lieu d’aisance au public et laissant pénétrer dans la classe une odeur qui doit être, en été, insupportable » écrit l’Inspecteur d’académie.
Le 14 juillet 1888, jour de la Fête nationale, le maire de Plogastel-Saint-Germain envoie ce télégramme au Préfet du Finistère : « Impossible sonner les cloches curé prend revolver ». En réalité l’ordre moral, politique conservatrice et cléricale mise en oeuvre par le duc de Broglie  à la suite de la chute de Thiers et de l’élection de Mac-Mahon en 1873, continua de sévir dans la campagne bigoudenne. Il  se proposait une lutte sans concession contre le radicalisme républicain en prenant appui sur l’Eglise catholique et en préparant les esprits à la restauration monarchique… On admet qu’il ne prit fin qu’aux élections législatives de 1876 d’où les républicains sortirent victorieux (Cf.https://fr.wikipedia.org/wiki/Plogastel-Saint-Germain

)

Cette situation  laissa la voie libre à un jeune curé,  récemment nommé  à Plogastel-Saint-Germain, pour lancer l’édification  de ce qui pouvait s’apparenter  à une véritable cathédrale  en remplacement d’une modeste église  fraîchement restaurée mais qui  ne pouvait satisfaire ses fantasmes de  grandeur.  C’est en 1880 que la presse locale  alertée de cette extravagance et de ses conséquences financières consacra  un nombre limité d’articles sous l’intitulé captieux : « Une queue administrative de l’ordre moral« … à Plogastel-Saint-Germain. Une queue qui coûta cher pendant près de 100 ans aux contribuables plogastellois !  

  Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos ,  en cliquant sur  :

 Document 1  dévolu  à cette « queue administrative »  (deux coupures ) et comportant de plus  :   

         –  Les résultats au fameux Certificat d’études primaires au centre d’examen de Plogastel-Saint-Germain en juin 1885 témoignant du rôle émancipateur de l’école publique laïque de la 3è République ,

           –  Les nouvelles difficultés de l’école publique de Plogastel-Saint-Germain dans l’entre-deux-guerres  (1934).

 Document 2   inopinément  intitulé   l’impasse de l’Eglise à Plogastel-Saint-Germain où l’on  découvre  (en 2022) dans l’enclos paroissial un monument aux morts dont la facture  fait fi de la Loi de Séparation de 1905.
 
 Cet article est dédié au Doyen de notre Association, particulièrement attaché à Plogastel-Saint-Germain  et à son école publique, ancien normalien quimpérois de la Promotion En Avant ( 1942-1945). 

A notre Ecole orpheline et à ceux qui riches d’idéal lui donnèrent une âme ! Tribulations électorales du printemps 2022

Un ancien élève-maître bretonnant, lauréat du  concours d’entrée de 1954, malencontreusement expatrié  en Haute Bretagne,  a vu apparaître récemment des Lycanthropes (sous-espèce sauvage de Canis lupus ) dans certaines contrées brétiliennes qui lui sont  devenues familières au fil des ans. En bon accord avec l’avis autorisé d’éminents  zoologues universitaires, il les croyait disparus à jamais.  Cependant  une Thèse de doctorat en Histoire, dévolue au loup-garou  soutenue récemment  à l’Université de Rennes 2 (Julie Trévily,2019); voir à l’ URL https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02084034/file/2019theseTrevilyJ.pdf ), témoigne aussi d’un regain d’intérêt  pour les Lycanthropes, intérêt probablement associé à la réapparition du Loup gris ( Canis lupus lupus ) en Bretagne.

Et pourtant ceux qui ont été à l’origine de  cet article  ne hurlaient pas à la lune et  limitaient leurs interventions  à des propos électoralistes, au demeurant parfois agressifs. Quoi qu’il en soit  ils demeuraient impressionnants et les gallèsants locaux le faisaient savoir dans les media.

En réalité les Lycanthropes en question, observés dans leurs biotopes favoris, ressemblaient étrangement   à ces malheureux qui ,selon  nos ancêtres,  se croyaient changés en animaux sans perdre pour cela la forme humaine.  Des études récentes ont révélé que le (ou la) Lycanthrope est une  personne  atteinte  de lycanthropie (cqfd) c’est-à-dire qui se prend pour un Loup .

Ceci est relativement gênant,  d’autant que l’on a découvert que « les lycanthropes ou loups-garous étaient victimes d’une maladie héréditaire appelée porphyrie, maladie du métabolisme qui peut de nos jours être traitée.C’est une affection caractérisée par la présence, dans l’organisme, de quantités massives de porphyrines, molécules précurseurs de l’hème (partie non protéique de l’hémoglobine). Elle est provoquée par un trouble du métabolisme des dérivés pyrroliques. Le signe commun des porphyries est la présence de porphyrines dans l’urine (porphyrinurie) et dans les fèces(Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Porphyrie). Chez les Lycanthropes  ce signe  signifiait  la présence  du sang des victimes…

 Au total on retiendra que  les investigations universitaires  bien menées ont montré plus généralement que' » les Lycanthropes étaient somme toute des créatures humanoïdes ayant la capacité de se transformer  en animal ou en homme-animal. Ainsi  le Lycanthrope est l’homme loup, ou sachant se faire Loup; et, pour mieux dire, ce nom vulgaire caractérise l’homme qui peut, à son gré, changer de forme ou de figure, celui que nos pères ont appelé le loup-garou ».  Quelle magie  !

“Mais la lycanthropie désigne également un trouble mental durant lequel l’individu a la conviction délirante d’être changé en loup. Très tôt ce trouble a été associé à la mélancolie, pour être ensuite rattaché à la manie ou folie agitée. Au début du XXe siècle la lycanthropie est considérée comme un symptôme clinique pouvant être observé dans de nombreux troubles mentaux et organiques. Aujourd’hui encore la littérature internationale rapporte l’observation de plusieurs cas cliniques intéressants. On pourra s’en convaincre en consultant  l’article de Alexandra  Baretta et Luisa Weiner (2009 ) paru dans « l’Information psychiatrique » et intitulé  : »

“La lycanthropie : du mythe à la pathologie psychiatrique »

(Cf. https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2009-7-page-675.htm#:~:text=Le%20terme%20de%20lycanthropie,remontant%20%C3%A0%20la%20p%C3%A9riode%20antique

. )

On notera enfin  que la lycanthropie est aussi impliquée dans le jeu de rôle médiéval  « Donjons et Dragons » où le Lycanthrope est, une créature métamorphe humanoïde issue des légendes et du folklore  des thérianthropes. Selon les règles standards du jeu, la lycanthropie est à la fois héréditaire (l’enfant d’un Lycanthrope en devient un à son tour) et infectieuse (les victimes de morsures de Lycanthropes deviennent eux-mêmes des Lycanthropes du même type que leur agresseur) (Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lycanthrope_(Donjons_et_Dragons)…
 
Mais au-delà du Jeu ,revenons aux réalités de la question  telles qu’évoquées dans les  conclusions  de la Thèse de doctorat de  Julie Trévily déjà mentionnée ci-dessus où cette doctorante  écrivait  : »Nous avons ainsi pu tracer à travers les siècles que le loup-garou est en fait la représentation de l’homme entier, avec ses bons côtés et ses instincts sanguinaires dont on a la preuve dans toute son histoire. Capable du meilleur comme du pire, l’homme doit sans cesse se surveiller. Les intellectuels ont, semble-t-il, essayé d’en faire une question de réflexion, en accroissant démesurément les aspects négatifs liés à l’animal… Le Loup est certainement l’animal que l’homme a eu le plus de mal à détruire, probablement à cause d’une certaine similarité (aussi craintif que courageux, capable d’aimer sa compagne ou de détruire des troupeaux entiers ».

Relevons aussi  le propos de Madeleine Natanson dans  « Loup y es-tu?” : « Nos peurs viennent de la menace qui elle-même vient de notre angoisse, l’un des aspects fondamentaux de notre existence. Le Loup est symbole, synthèse de tous les dangers réels ou imaginaires de l’homme dans sa finitude… « Pour faire énergiquement sa longue et lourde tâche » ainsi que nous le rappelle Vigny dans   « La mort du loup », l’homme n’a-t-il pas besoin du loup ? ». (Cf. https://www.cairn.info/revue-imaginaire-et-inconscient-2008-2-page-21.htm)

En tout état de cause, on voit bien ,l’esprit et l’humour normaliens aidant,  que l’irruption récente de  Lycanthropes bien identifiés en Ille et Vilaine , n’était pas un évènement anodin et qu’il pouvait donner lieu, au-delà des champs scientifiques concernés et de la mythologie, à  des craintes et des tribulations qui sont rapportées ici.

Les visiteurs intéressés ,voire indignés, par cette nouvelle inopinée, pourront en découvrir les tenants et aboutissants en cliquant ici.

André Le Goff raconte : « Notre voyage de Promo »

Selon les traditions normaliennes quimpéroises, le voyage de fin d’études normales intervenait, pour chaque promotion, en fin de cursus après les épreuves du CFEN  (Certificat de Fin d’Etudes Normales) au terme  d’un compagnonnage de trois ou quatre ans.

Il était subventionné  par l’Education Nationale, les élèves-maîtres eux-mêmes  et le « trésor » qu’ils avaient  constitué au cours des activités et manifestations diverses déployées pendant l’année de formation professionnelle.

Il précédait le départ des élèves-maîtres, devenus instituteurs  stagiaires,  vers la vie active dans leur premier poste  d’affectation.

Dans son récit illustré A. Le Goff rapporte ,64 ans après l’évènement, quelques moments forts  de cette expérience collective de quinze jours  qui le mena en Autriche ,à Munich et à… Paris. 
 
Jusqu’à ce jour elle n’avait donné lieu à aucun compte-rendu.

Il est illustré  de documents  photographiques parfois inédits remis en lumière grâce à la complicité de  photographes protagonistes dudit voyage dont le Directeur de l’Ecole Normale lui-même .

 

Les visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant  sur “ Document “ :

Document 1 : Notre voyage de Promo  par A. Le Goff .

Document 2: Voyage de Promo 1958; ENG de Quimper (reportage photographique). 

Nous remercions tout particulièrement Annie le Poëzat-Guigner d’avoir bien voulu mettre à notre disposition un album familial pour en extraire des photos ayant trait à ce voyage , André Le Goff pour sa nouvelle contribution et plusieurs photographes amateurs  pour nous avoir confié  leurs photos soigneusement archivées . 

Bal des norms 58 à l’ENG de Quimper Addenda

Des photos inédites nous sont parvenues depuis la publication ,sur ce site, de l’article original de A. Le Goff dévolu à ce thème cher aux normaliens.

Les visiteurs pourront les consulter en cliquant ici .

Photo 1 :  La belle Dahut tentée par la luxure.

Photo 2 :  Vitraux et colonne décorés.

Photo 3 :  Promotionnaires  faisant du rangement le lendemain du bal.

Tradition normalienne quimpéroise : le Bal des Norms par André Le Goff Addendum

Le bal des normaliens du printemps 1958 a déjà fait l’objet d’un article  de  André Le Goff, mis en ligne sur  ce site. Son récit illustré  n’a pas manqué de rappeler des souvenirs de jeunesse et des questions  aux quelles il apporte ici des réponses :

 

1. Le décor ayant trait à la Légende de la Ville d’Ys réalisé par les artistes de la promotion Etincelle (54-58)  avait été particulièrement apprécié par les invité(e)s.  Il avait été photographié par les rares élèves-maîtres possédant un appareil photo. On a reproduit ici une photo réalisée par Jean Lancien que l’on pourra visualiser en cliquant ici.

 2. Le nom de l’orchestre qui anima la soirée a été retrouvé  : il répondait au nom singulier de  RAG-DOLL*.

 3. Ledit Bal fut ouvert par  Le  Directeur de l‘Ecole normale, J. Le Poëzat-Guigner, aux bras de sa charmante épouse.   

 

* En français   : « poupée  de chiffon » . Rag Doll était l’intitulé de l’ensemble des enregistrements de l’accordéoniste Emile Prudhomme (1913-1974) et son orchestre musette  « Toubillon ». E. Prudhomme était l’accompagnateur d’Edith Piaf.

Tradition normalienne quimpéroise des années 50 : Le Bal des Norms

Il s’agit de l’incontournable bal annuel de l’Ecole Normale d’Instituteurs de Quimper… En d’autres lieux du territoire et d‘Algérie, l’événement avait également cours . Il  s’appelait  le « BEN » et il  a laissé de bons souvenirs chez  les anciens normaliens devenus instituteurs … retraités de longue date.

Il faisait partie de la culture de l’école normale et contribuait à l’émergence de l’esprit normalien, le ciment de la profession d’instituteur. C’était un moment important dans le vie d’élève-maître quelle  que soit son année d’étude  et surtout lorsqu‘il qu’il s’en trouvait organisateur, en année de formation professionnelle. Il était également, selon toute vraisemblance, très attendu dans la vie des normaliennes, invitées naturelles à cette activité… 

La question de savoir s’il s’agissait  pour les uns et les autres d’un rite d’initiation ou d’intégration au sens de Dominique Blanc(URL: https://www.researchgate.net/profile/DominiqueBlanc/publication/30438298_Numeros_d’hommes/links/5eb138b892851cb267742624/Numerosdhommes.pdf)reste ouverte. S’agissait-il d’un prolongement naturel  aux fameux  « mariages pédagogiques »  préparant d’autres mariages  souhaités par l’administration ou plus simplement d’une source de revenus pour abonder le budget du voyage de fin d’études des élèves-maître de 4è année ? 

On sait que, par le passé le Ministre de l’instruction publique, accorda une récompense aux élèves-maîtres ( cliquer sur document 1 ) en leur allouant une dotation pour financer leurs voyages d’études…On ne sait si le principe de cette récompense fut maintenu  au fil des ans et  jusqu’à la période mentionnée ci-dessus . On n’en connaît pas plus le montant…

 Quoi qu’il en soit les visiteurs pourront consulter  en cliquant ici  (document 2) le récit illustré du grand bal des normaliens qui se tint à Quimper au printemps de  1958. Il préoccupa  tout particulièrement son auteur André le Goff. 

 Document 1. Une récompense aux élèves-maîtres.

Document 2. Le bal des Norms  par A. Le Goff.
 
Que notre ami André le Goff soit chaleureusement remercié  pour  cette nouvelle contribution.

A la recherche des anciens directeurs de l’ENG M. UNGERER Homme de la laïcisation de l’Ecole normale de Quimper

Les visiteurs de ce site sont sans nul doute informés des conditions très particulières de la fin de vie de l’école normale congréganiste de Quimper en 1880, aux débuts de la 3è République. Elle défraya tristement la chronique finistérienne.

En rupture complète avec les sombres turpitudes cléricales condamnées sévèrement par toutes les institutions publiques (conseil général du Finistère exclu) intervint en effet  le processus de  laïcisation de l’Ecole normale.

Il fallait, dans le contexte, des convictions laïques affirmées et du courage pour s’atteler à pareille tâche. Elle n’effraya pas M. Ungerer qui nous venait de l’Ecole normale de Laval (Mayenne).

Nous rapportons ici quelques éléments biographiques  sur celui qui fut, au demeurant, le pionnier fondateur de notre Ecole normale  primaire publique et laïque…

Les visiteurs pourront consulter  en cliquant icii, ce qui n’est qu’une première esquisse de la biographie  de ce Directeur « fort avisé » ; c’était le qualificatif utilisé par  la presse locale républicaine de l’époque. 

André le Goff raconte la savate à l’ENG de Quimper en 1958 ou « Autogestion du sport chez les Norms »

Dans la série “André Le Goff raconte”, notre actif contributeur dont la mémoire  reste sans faiblesse   rapporte – dans une nouvelle note illustrée- l’ expérience originale  qu’il vécut  lors de la préparation de la Fête de la Jeunesse et des Ecoles publiques  à Quimper  en 1958 ,à la fin de sa scolarité normale. 

En effet, sous la houlette de l’éminent gymmier de l’époque  (Guy Gandouin) , fut décidé de préparer inopinément  une démonstration de boxe française à présenter, le moment venu, au public quimpérois… La boxe française n’était pas, loin s’en faut, parmi les  hobbies  normaliens de l’époque . Les élèves-maîtres étaient plus enclins à cabosser le ballon rond d’autant  que cela leur permettait de régler quelques  comptes, sur le tapis vert, avec leurs adversaires  protégés de Dieu, pensionnaires  du Likès.

On lira donc avec attention et parfois quelque nostalgie  la contribution de André Le Goff évoquant avec  force détails  une démonstration qui était sans doute une première , dans des lieux où la mise en condition des boxeurs se fit dans la plus grande discrétion…

On rappellera cependant que ladite boxe française  et la ville de Quimper avaient une petite histoire commune puisqu’aux débuts de la 3è République, alors que l’Ecole normale était à peine inaugurée;, fut créée en   1887 la Société de gymnastique La Quimpéroise. Ses objectifs étaient d’enseigner la gymnastique, le tir, les exercices militaires, l’escrime, la canne et la boxe   à des garçons qui seraient  ainsi mieux  préparés au service militaire et   déjà façonnés à la  discipline nécessaire .

 

Le récit de A.Le goff ne précise pas   les objectifs pédagogiques afférents au  numéro de boxe  auquel il apporta son concours étaient en cohérence avec ceux qui prévalaient à la fin du siècle prédédent. Au demeurant  il s’agissait,  sans doute plus simplement,  d’assurer le succès des normaliens à la Fête de la Jeunesse. Ses maîtres ne sont plus là pour témoigner …

 Quoi qu’il en soit, les visiteurs pourront consulter en cliquant sur les  notifications en bleu :

 

Document 1 La note illustrée de André Le Goff

 

  Document 2  . La photo des gymnastes de la Quimpéroise en 1887,

 

  Document 3 . Le programme de la fête de la gymnastique du 12 août 1888.

 

Il est fait mention dans ce dernier document-sans doute pour la première fois-de la boxe française sur la place quimpéroise. On rappellera à ce propos que” la  savate boxe française est un sport de combat de percussion qui consiste, pour deux adversaires équipés de gants et de chaussons, à se porter des coups avec les poings et les pieds. Elle est apparue au xIxe siècle dans la tradition de l’escrime française, dont elle reprend le vocabulaire et l’esprit. Connue dès son apparition sous le nom de « savate » ou « art de la savate », elle a été, tout au long du xxe siècle, désignée par le nom de « boxe française », puis finalement renommée officiellement « savate boxe française » en 2002. C’est actuellement une discipline internationale qui appartient au groupe des boxes pieds-poings. « Savate » en français veut dire « vieille chaussure ». Un homme qui pratique la savate est appelé un tireur tandis qu’une femme s’appelle une tireuse”. Dans le groupe dont les activités sont décrites  par André Le Goff il n’y avait point de tireuses  !…

(D’après Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Savate_(sport_de_combat))

 Que André Le Goff soit chaleureusement remercié pour son nouvel article et son soutien.

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