INVENTORIER

Quand l’on redécouvre, en 2019, que l’Ecole Normale des Filles sise rue de Brest à Quimper (Site de Stang ar C’hoat) possédait une conciergerie…

 Convertie en « maison des gardiens » du domaine -cela ne s’invente pas- puis désaffectée, squattée  et dans un état de délabrement inquiétant, le petit immeuble se trouve actuellement en cours de rénovation.  Ce chantier avait suscité, bien naturellement, les interrogations de journalistes de la presse locale  que l’on pourra découvrir via le lien suivant : 
 
 
    Les visiteurs intéressés par le devenir du patrimoine foncier  des élèves-maîtresses quimpéroises pourront par ailleurs consulter, en cliquant ici, le reportage photographique effectué sur place, en plein mois d’août 2020, par une adhérente qui souhaite conserver l’anonymat. Nous la remercions vivement pour la contribution mise à disposition de l’Association
 
    Il convient de souligner  que cette conciergerie emblématique  sera prochainement un site d’accueil quimpérois pour les enfants placés (dans le cadre  de la loi  de 2007 relative à la protection de l’enfance et des articles  371-5 et 375 du Code civil). Intervenant comme un lieu neutre de rencontre  parents-enfants, elle contribuera  à rétablir ou à restaurer le lien familial entre l’enfant et le parent dont il est séparé au quotidien. 
 
    L’Association ne peut que se féliciter  des choix effectués pour la réhabilitation  de cet immeuble.    
 
                      
F. R.LARHER

L’oeuvre pionnière du Baron Boullé, préfet du Finistère, dans la mise en application de la loi Guizot sur l’instruction primaire sous la Monarchie de Juillet(1830-1848).

Guizot promulgua, le 28 juin 1833, la première grande loi sur l’enseignement primaire public.Elle n’imposait ni la gratuité ni l’obligation, mais contraignait les collectivités à créer trois types d’établissement : une école primaire de garçons dans toutes les communes, une école primaire supérieure dans chaque chef-lieu de département ou dans chaque ville de plus de 6000 habitants et une école normale d’instituteurs dans chaque département…
 
      « Napoléon avait laissé la responsabilité de l’enseignement primaire aux Frères des Écoles chrétiennes » .  François Guizot,  faisant référence à ses origines protestantes et aux textes fondateurs des grands pédagogues protestants du 17è et du 18è siècles,  rendit possible un enseignement laïc en créant les Ecoles normales d’instituteurs… 
      Le cheminement, laborieux  dans nos campagnes finistériennes,dura une bonne douzaine d’années avant d’être interrompu par la promulgation de la loi Falloux (1850). Quoi qu’il en soit, il eut un rôle fondateur grâce à la ténacité bienveillante du préfet de l’époque , le baron Boullé dont il convient- en toute équité- de célébrer la mémoire et l’oeuvre qu’il accomplit .
 
      Celle-ci fit l’objet d’une analyse très détaillée  et d’un article dont l’auteur , Louis Ogès (1886-1977), était  instituteur finistérien, ancien maître d’application. Publié  en 1934 dans le Bulletin  de la Société Archéologique du Finistère, il est intitulé :
 
« L’instruction publique sous le régime de la loi Guizot (1833-1850) »
 
      Il donna lieu à un document, issu d’une reconnaissance optique, de lecture difficile. Les visiteurs pourront consulter en cliquant ici   une version améliorée obtenue  à partir de fichiers  mis à notre disposition par le Service des Archives municipales de la Ville de Quimper. Que M. Le Gall  directeur de ce service et ses collaborateurs soient chaleureusement remerciés pour leur collaboration.
      La matière, particulièrement  abondante,   est présentée  selon le plan suivant :
 
                                                Etat de l’instruction dans le Finistère avant la loi Guizot,
Loi sur l’enseignement primaire, dite loi Guizot (28 juin 1833),  p. 3
Autorités préposées au développement et à la surveillance de l’instruction primaire dans le Finistère, 
A. Le Préfet, p.8
B. Les Comités d’instruction, p.11
C. Les Inspecteurs,  p.16
 Situation économique du Finistère, état d’esprit de la population, le clergé et  l’instruction publique, p.19
Situation des écoles : leur progression de 1833 à 1850, p.26
       Arrondissement de Brest, p.34
       Arrondissement de Morlaix, p.40
       Arrondissement de Châteaulin p.43
       Arrondissement de Quimper, p.44
       Arrondissement de Quimperlé p.47
Résultats d’ensemble, p.49
 
       Le Conseil général et l’instruction primaire, p.55
           Les locaux scolaires, p.60
           L’enseignement,  p. 76
           Les livres,  p.79
          Règlements scolaires, p.84
          Les écoles congréganistes, p.86
       Les écoles privées laïques p.96
Formation professionnelle des instituteurs, p.97
           L’école normale, p.98
.          Les  conférences pédagogiques, p.103
Valeur professionnelle et morale des instituteurs, p.106
 
Situation matérielle de l’instruction, p.117
Enseignement de l’agriculture, p. 123
Cours d’adultes, p.127
Ecoles primaires supérieures, p.132
Les écoles de filles,  p.137
Préparation professionnelle des maîtresses: le Cours normal, p.149
Les salles d’asile, p. 158

Prémices normaliennes quimpéroises sous le régime de la loi Guizot: le Cours normal de la pension ORSIBAL

Plus de 30 ans avant la création de l’Ecole normale d’Institutrices,  la pension pour jeunes filles dirigée par Mme Orsibal dispensait un « Cours normal« à des boursières du Conseil général du Finistère. Celles-ci étaient appelées à devenir, en deux ans, les maîtresses des écoles de filles  existantes ou créées à l’époque. Ledit Cours ne subsistera pas longtemps après promulgation de la loi Falloux (1850).
 
     Les visiteurs intéressés par cette épisode peu connu de l’instauration de l’instruction primaire dans Le Finistère  pourront consulter, en cliquant sur  deux documents relatifs à l’institution Orsibal et à ses résultats en matière de formation.
 
       Document 1 cliquer ici.La pension ORSIBAL de Quimper (Henri Chalm)
 
 
       Document 2 cliquer ici .Le cours normal de l’institution Orsibal  (Louis Ogès)

Les créationnismes contre la liberté

Pour se préserver  de l’emprise des créationnismes et des idéologies obscurantistes, mener  avec pugnacité  le combat scientifique nécessaire…
Les visiteurs indignés par la montée  des obscurantismes et l’asservissement intellectuel qui en résulte pourront consulter à ce propos, en cliquant ici

Les créationnismes contre la liberté, un article de Catherine Kintzler paru dans son blog  revue Mezetulle le 22 juillet 2020. L’auteure y procède à la recension de l’ouvrage  de :
Cyrille Baudouin et Olivier Brosseau;
« Enquête sur les créationnismes. Réseaux, stratégies et objectifs politiques »
(Paris : Belin, 2013).
Dans ce contexte préoccupant, elle invite les lecteurs  à l’autodéfense intellectuelle.  Qu’elle soit remerciée de nous autoriser  à reproduire  son article intitulé :
                    « Les créationnismes contre la liberté« 

Récitation Française – (Livre du Maître)

Au cours élémentaire et dans les petites classes
de  A. SOUCHE
(Librairie classique Fernand Nathan, Paris; 1932)
Un normalien de la promotion CHARLESTON (1927-1930) à l’ENG de Quimper avait confié à sa fille, adhérente à l’ASVPNF, le livre de récitation qu’il utilisait dans sa classe  au début des années 30.  L’ASVPNF ayant obtenu l’autorisation de le reproduire, les visiteurs trouveront en cliquant ici la première de couverture de cet ouvrage remarquable, la préface de l’auteur A. Souché, la table des matières et la quatrième de couverture…

Nos vieux livres d’écolier

L’une de nos adhérentes a bien voulu mettre à notre disposition un vieux livre qui ne manquera pas de rappeler des souvenirs lointains.
Les visiteurs intéressés trouveront en cliquant ici copie de la première de couverture et de quelques pages de l’ouvrage en question :

« Sciences appliquées et Travaux pratiques »

   de E.Grandperrin, L. Guyot et G.Quillet (Librairie A.Colin, 1948). Il était destiné aux élèves des classes de fin d’études(CEP).
On se souviendra que  les auteurs « se sont efforcés de limiter à l’essentiel les faits et objets d’étude ». Quant aux « opérations manuelles (travaux pratiques), seules sont proposées celles qui peuvent être exécutées à l’aide d’un petit outillage familial ». Ceci étant posé, les fondamentaux demeurent…

JULES FERRY

Loi fondatrice du 9 août 1879

Loi fondatrice du 9 août 1879

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