Modernité des combats émancipateurs de Nathalie Le Mel, Communarde déportée en Nouvelle Calédonie.
« Malgré la pandémie, le cent cinquantième anniversaire de la Commune ne manquera pas d’initiatives qui montreront une fois de plus que, loin d’être morte, la Commune reste une source merveilleuse d’inspiration et de confiance pour toutes celles et tous ceux qui se réclament encore des valeurs de la République démocratique et sociale ». Les visiteurs pourront s’en convaincre en suivant les liens suivants :
On rappellera que Nathalie Le Mel était ouvrière relieuse et qu’en septembre 1864, une grève des ouvrières et des ouvriers relieurs éclata à Paris sur la réduction du temps de travail et l’augmentation des salaires. Eugène Varlin et Nathalie Le Mel y jouèrent un rôle dirigeant et cette grève, la première après la Loi sur les coalitions du 25 mai 1864, fut victorieuse. Mais les acquis ne tardèrent pas à être remis en cause par les patrons…
Les visiteurs pourront consulter le discours prononcé par Yvonne Rainero en cliquant ici.
Le 150è anniversaire de la Commune de Paris (18 mars 1871-28 mai 1871)
Il s’agit de célébrer cet évènement révolutionnaire fondateur, le gouvernement insurrectionnel qui en résulta et ses acquis émancipateurs ainsi que la mémoire des 27000 communards massacrés par l’armée versaillaise dite de l’ordre.
On trouvera ici des éléments concernant son déroulement et sa fin tragique en guerre civile associés à ceux ayant trait à la fin d’une guerre impériale perdue face aux Prussiens, à la chute du second empire et à la proclamation de la 3è République.
Il s’agit aussi, puisqu’il est avéré que l’Ecole est, et se fait, à l’image de la société qui la porte, de mentionner quelques unes des contributions de la Commune à cet égard et notamment en matière de laïcité.
Comment ne pas rappeler en effet que, dès le « 2 avril 1871, soit moins d’une semaine après la proclamation de la Commune, alors que des combats font rage à Courbevoie et Neuilly, est promulgué un décret portant sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Le décret voté à l’unanimité stipule : Article 1 : L’Eglise est séparée de l’Etat. Article 2 : Le budget des cultes est supprimé. Article 3 : Les biens dits de mainmorte, appartenant aux congrégations religieuses, sont déclarés propriété nationale. Article 4 : Une enquête sera faite immédiatement pour en constater la nature et les mettre à la disposition de la nation ».
Par ailleurs il sera présenté un certain nombre de données extraites de la presse de l’époque révélant les nouvelles, dépêches et correspondances relatives à l’Insurrection telles qu’elles parvenaient à l’époque au fin fond du département du Finistère, empreintes à l’évidence des choix politiques du journal lui-même et de son correspondant parisien. S’agissant de la presse ancienne numérisée seul un trihebdomadaire « couvrait » les évènements ce qui en restreint la portée … Il a cependant le mérite d’exister, d’être accessible et de révéler, 150 ans après la Commune, le contenu et le sens de l’information rendue disponible à l’époque dans des circonstances exceptionnelles telle qu’elle pouvait façonner l’opinion publique et pour commencer celle de ses lecteurs…
Cependant les lecteurs auront aussi accès à des informations du temps présent notamment concernant la présentation étonnante en 2020 de la mémoire du sacrifice des communards via le classement d’un monument parisien dédié aux partisans de l’ordre et autres cléricaux versaillais…
Au total, les visiteurs de ce site pourront consulter, à ce propos, six documents listés ci-dessous (en cliquant sur les annonces en bleu des documents) :
Document 1. Extrait de la présentation du Centenaire de la Commune de 1871.
Document 2 . Eléments d’histoire de la Commune .
Document 3 . La Commune et l’Ecole.
Document 4 . Le Sacré-Coeur de la honte classé « monument historique « .
Document 5 . Echos de la Commune dans la presse ancienne du Finistère.
Document 6. Caricatures de Pilotell relatives à la Commune .
Yvon Hervé, hussard noir de la fraternité et du bien public !
Quand le Tirailleur du Citoyen défendait ses Idoles !
L’histoire républicaine de la laïcisation de l’école publique et des autres institutions ne s’arrêta pas, comme par enchantement, suite au vote de la Loi de Séparation de 1905. Ainsi, suite à la Grande Guerre et à l’union sacrée qui s’en suivit, la laïcité fut de nouveau attaquée de manière frontale par l’église catholique dès la victoire électorale du Cartel des Gauches en 1924. (cf.
Les illusions de la victoire en France
» L’avenir d’une désillusion : l’État et la République »
Les visiteurs intéressés par l’histoire du devenir de la République française et de celle de ses institutions pourront consulter, en suivant le lien proposé , l’analyse de l’ouvrage de Pierre Birnbaum (2019) par Sabine Prokhoris , analyse parue dans Mezetulle le 25 février 2021.
Pour le Professeur maîtriser sa discipline reste le fondement de sa pédagogie et de son autorité !
Enseigner les faits religieux et leur réfutation à l’école publique laïque en 2022.
Par les temps présents, une telle pratique pédagogique est présentée, notamment dans les medias, comme relevant d’une gageure… lorsqu’elle n’est pas occultée par certains de ceux qui en ont la charge, par l’exercice d’une autocensure. Et pourtant dans notre école publique républicaine la laïcité est la règle intangible depuis 1886 tant pour le contenu de l’enseignement que pour le personnel enseignant.
Pourquoi faut-il en rappeler l’urgence ? S’agit-il de relancer l’enseignement du fait religieux –ou des faits religieux- à l’école ou l’enseignement laïque des faits religieux ou encore l’enseignement du fait religieux à l’école laïque ? On pourrait y ajouter pour tenter de nommer les « choses » … l’enseignement des faits religieux dans les écoles privées, confessionnelles ou pas sans compter l’enseignement du fait religieux -défi pour la laïcité- et leurs réciproques que l’on oublie très généralement de mentionner.
Pour éviter de retomber dans un florilège d’expressions masquant des assertions différentes faut-il rappeler que ce rappel à l’ordre des autorités académiques ne fait que reprendre « ce qui a toujours figuré dans les programmes et confié au jugement éclairé des professeurs des disciplines critiques » (C. Kintzler, 2021 )? S’agirait-il tout simplement d’une incitation forte à éduquer à la laïcité et à la liberté de conscience, à la tolérance et à la fraternité qu’ elle implique ?
Les visiteurs intéressés dont invités à consulter, en cliquant ici un article fondateur de Catherine Kintzler faisant suite à la parution de l’ouvrage d’Aline Girard paru dans la Lettre de Mezetulle du 1er mars 2021. Il est intitulé :
« Enseigner le fait religieux à l’école : une erreur politique ? »,
sur le livre d’Aline Girard ( Minerve, 2021)
On pourra ainsi se rendre compte qu’il ne s’agit pas d’enseigner la laïcité parallèlement au(x) fait(s) religieux ou plus simplement de relier enseignement et fait religieux… Il s’agit bien dans le cadre institutionnel de l’école publique de rappeler sans faiblesse ni concession que l’urgence laïque est effectivement de réinstituer l’école. Il revient alors à celle-ci de s’interroger sur la place que doit occuper le fait religieux dans la pédagogie de la laïcité et de considérer en toute objectivité que les religions sont des objets d’études historique, sociologique, philosophique sans compter leur intérêt comme sources d’inspiration artistique. Il lui revient aussi, en toute impartialité de faire référence à l’irréligieux voire à l’areligieux en affirmant que ces « faits » donnent également accès à la spiritualité et aux questions métaphysiques.
Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous avoir autorisé à reproduire son article de façon à le représenter sur ce site.
Professeur de philosophie à l’ Ecole normale d’Instituteurs de Quimper, philosophe de la sociologie du sport : MICHEL BOUET.
Lien : https://www.cairn.info/revue-le-telemaque-2006-2-page-131.htm
Quoi qu’il en soit et pour ceux qui ont bénéficié des enseignements de M. Bouet on retiendra avec Bernard Jolibert :« qu’il ne suffit pas de parler, de questionner, d’échanger, d’user de raisonnements, voire de douter de tout pour se montrer philosophe, il faut être capable de remettre en question ce qu’on pense (son objet), de se demander comment on le pense (méthode) et de s’interroger sur les limites de sa propre pensée comme être raisonnable (véracité) ». Il s’agissait donc de porter et de mettre en pratique ce message devant ses élèves, pour leur émancipation !
Les visiteurs intéressés par des éléments marquants de la biographie de M. Bouet pourront consulter, en cliquant ici , un document rapportant des points essentiels qu’ils pourront approfondir en suivant les liens proposés.
Selon l’adage; Dieu est réputé être grand, bon, tolérant et laïque … Cependant, parmi ses disciples, les plus grands clercs, prêtres et théologiens ne sont ni les plus clairs ni les plus sages!
Quitte à déplaire une nouvelle fois, réaffirmons qu’à « Marianne » nous défendons la laïcité, rien que la laïcité, toute la laïcité, et que celle-là ne consiste pas à séparer l …
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