Réflexion sur l’air du temps et la laïcité par Guy GEORGES, ancien normalien (EN de Chaumont, Haute-Marne)
Le parcours de G. Georges (1928-2018) fut exemplaire comme pédagogue et syndicaliste enseignant. On pourra s’en faire une première idée dans des extraits de l’article de Luc Cedelle paru Le Monde annonçant le décès d’un acteur majeur de l’éducation nationale ,le 14 février 2018 :
» En 1945, il entre à l’école normale d’instituteurs. A sa sortie, quatre ans plus tard, repéré par le secrétaire départemental du SNI et futur secrétaire général de la FEN, James Marangé, il est détaché à la fédération des œuvres laïques, où se déploient ses compétences de pédagogue, de sportif et de musicien.
Né le 22 octobre 1928, fils d’un ouvrier coutelier et d’une ouvrière gantière, Guy Georges fut, à Chaumont (Haute-Marne) élève du cours complémentaire, filière qui, après l’école primaire, accueillait les bons élèves de la 6e à la 3e. En 1944, alors qu’il va sur ses 16 ans, le jeune homme échappe in extremis à une exécution sommaire par les troupes d’Occupation, qui pratiquent des représailles sur les civils après une action de la Résistance … ».
« C’était un lutteur, plutôt taiseux, plus militant que tribun. Un caractère bien trempé, assumant les aspects conflictuels de la vie syndicale. Intransigeant sur les principes mais se méfiant des incantations, Guy Georges se posait toujours la question du « possible ». La disparition, à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), le 3 février, à l’âge de 89 ans, de ce grand syndicaliste enseignant rouvre les pages d’une histoire toute récente. Guy Georges a été le secrétaire général d’un puissant syndicat qui n’existe plus, le Syndicat national des instituteurs (SNI), lui-même pièce maîtresse d’une imposante fédération aujourd’hui disparue, la Fédération de l’éducation nationale (FEN), au temps où les syndicats représentaient une force qu’ils voudraient bien retrouver aujourd’hui ». « (La mort du syndicaliste enseignant Guy Georges – Le Mondewww.lemonde.fr › Disparitions
L’ancien secrétaire secrétaire général du Syndicat national des instituteurs est mort le 3 février Maisons-Alfort (Val-de-Marne).
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Racines et valeurs normaliennes partagées !
Le dossier des « moeurs laïques » de Mezetulle , Blog-archives de Catherine Kintzler .
De l’Ecole Normale aux Facultés des Sciences de l’Education ou de la vocation à la profession au Québec
DE L’ÉCOLE NORMALE AUX FACULTÉS DES SCIENCES DE L’ÉDUCATION 61 à l’enfant (Arendt, 1972). L’idéologie du pragmatisme soutient que l’enfant ne peut apprendre que ce qu’il a appris à faire, c’est-à-dire
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Tout enseignement véritable est laïque !
« Que tout enseignement véritable est laïque! »
par
Jean-Michel Muglioni médite, une fois de plus, sur l’école et sur l’acte même d’enseigner. Celui-ci, loin de se réduire à une pure et simple exposition de ce que le maître sait déjà, n’instruit les élèves que si le maître réactive en lui-même le moment de découverte « dans le bonheur de voir naître l’intelligence d’abord en soi-même ». Car c’est l’éclosion de la lumière en tout esprit qui est la substance l’enseignement. « Il en résulte une certaine idée de la laïcité de l’école » et que, faute de mettre le savoir au centre de l’école, il ne sert à rien d’y prêcher une morale, fût-elle républicaine.
Pour en savoir plus , suivre le lien ci-dessous :
https://www.mezetulle.fr/que-tout-enseignement-veritable-est-laique/
Un rappel salutaire ; le manifeste de 1989 contre le « Munich » de l’Ecole publique républicaine.
Giordano Bruno (1548-1600) , pourfendeur de l’ignorance et de l’obscurantisme , condamné par la « sainte » inquisition et brûlé vif à Rome.
Giordano Bruno, moine dominicain du XVIè siècle, doué d’une mémoire exceptionnelle et d’une plume talentueuse et acerbe, se fit beaucoup d’ennemis, par ses avancées astronomiques et ses rébellions théologiques. Accusé d’athéisme et d’hérésie , il refusa de renier ses idées et périt sur le bûcher.