M. TRUDEAU, donneur de leçons sur la laïcité et la liberté d’expression à la française.
En Vendée : actes de « repentance ecclésiale » pour les victimes déclarées de violences sexuelles au sein de l’Eglise.
Penser, penser librement pour bien exercer sa liberté d’expression !
La liberté d’expression est un droit garanti par la Constitution de
notre République. Elle permet à tout citoyen d’exprimer librement ses
opinions c’est- à- dire de faire connaître à ses semblables le ou les
produits de sa propre activité intellectuelle. C’est aussi s’octroyer la
possibilité de dire ce qu’il est interdit de dire sachant bien que dire
seulement ce qui est permis, n’est pas l’usage d’une liberté mais l’usage
d’un droit. Un droit pas essence est limité alors que la liberté est infinie.
C’est encore permettre à chacun d’exprimer librement le produit de sa
propre activité intellectuelle par tous les moyens qu’il juge appropriés (
livres , films , journaux, moyens numériques…). Ceci implique donc
la liberté de la presse, la liberté de la communication audiovisuelle et
la liberté d’expression sur le réseau internet, le tout étant encadré par la
loi.
Il s’agit donc d’une de nos libertés fondamentales sur laquelle, on
l’a rappelé récemment, la République ne transige pas. Et pourtant sa
définition dans la perspective d’un exercice démocratique donne lieu à
un florilège d’aphorismes parmi lesquels on retiendra, tant pour leur
clairvoyance que pour leur actualité :
» La liberté d’expression totale, illimitée, pour toute opinion quelle
qu’elle soit sans aucune restriction ni réserve est un besoin absolu pour
l’intelligence, par suite c’est un besoin pour l’âme, car quand
l’intelligence est mal à l’aise, l’âme entière est malade » (Simone Weil)
« Les abus de liberté d’expression sont dangereux pour la santé
morale » (Karine Tuil)
« Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la
liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter » (S. Kierkegaard)
« La liberté d’expression s’arrête où commence la censure de sa
propre pensée » (Marie-France Ochsenbein)
« Si la liberté d’expression se limite aux idées qui nous
conviennent, ce n’est pas la liberté d’expression » ( Noam Chomsky)
« Si l’on ne croit pas à la liberté d’expression pour les gens qu’on
méprise, on n’y croit pas du tout. » (Noam Chomsky) …
Enfin, faut-il le rappeler, la définition de la Déclaration des Droits de
l’Homme du 26 août 1789 reste sans ambiguïté à ce sujet, dans son
article 11. Il y est en effet proclamé : « La libre communication
des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de
l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à
répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ».
Dans ce contexte, au moment où nos libertés publiques se trouvent
mises en question par des actes terroristes relevant de l’islamisme radical, il
est important de revenir tant aux principes mêmes de ces
libertés fondamentales qu’aux modalités de leur apprentissage citoyen et
de leur exercice. Nul doute qu’il y a matière à discussion voire à
controverse s’agissant notamment des limites de l’exercice de ce droit.
Les visiteurs intéressés pourront consulter en cliquant ici un article
dévolu à cette question paru récemment dans Golias News. Que l’éditeur
en chef de cette revue soit remercié pour nous avoir autorisé à reproduire
cette contribution.
Petite chronique finistérienne de l’instruction publique d’avant Loi Goblet, en 1886.
2. Monsieur Goblet à Quimper(10 items p. 3)
3. Rentrée à l’Ecole normale de Quimper(p.12)
4. Le budget des cultes (p. 13)
5. Ouverture du Lycée de Quimper (p. 14)
6. Le budget de l’instruction publique ( p. 17)
7. Cléricaux et instituteurs ( p. 19 )
8. Le pensionnat communal de Landivisiau ( p. 20)
9. Fantaisies cléricales (p. 22)
10. Une promenade au Lycée de Quimper (p.23)
Claude Le Coz , prêtre citoyen de la Révolution, et la gazette quimpéroise de 1866
Claude LE COZ, prêtre révolutionnaire quimpérois !
Décryptage d’une omerta ecclésiale organisée sur les abus sexuels commis au sein de l’Eglise et sur leurs conséquences humaines et sociétales .
Ce site a déjà ouvert ses rubriques aux turpitudes sexuelles perpétrées sur mineurs par les prêtres de plusieurs institutions congréganistes du Finistère, découvertes au moment où la 3e République s’engageait sur la voie de la laïcisation de l’Ecole.
On pourra notamment retrouver le récit des exactions criminelles commises au sein de l’Ecole normale congréganiste de Quimper. Elles eurent pour conséquence la fermeture de cet établissement, la condamnation des auteurs et la création de l’Ecole normale d’Instituteurs (inaugurée en 1884…elle se trouve, en 2020, en cours de cession par le Conseil départemental du Finistère).
On sait désormais que de tels drames sur le plan humain ne se limitent pas, ni dans le temps, ni dans l’espace, aux expériences quimpéroise et finistérienne de l’époque mentionnée. Pour s’en rendre compte on pourra se reporter au rapport parlementaire datant du 28 mai 2019 et traitant des « politiques publiques de prévention, de détection, d’organisation des signalements et de répression des infractions sexuelles susceptibles d’être commises par des personnes en contact avec des mineurs » :
[http://www.senat.fr ›%20…%20›%20rapports%20›%20rapports%20d%27information%0D/]www.senat.fr › … › Rapports › Rapports d’information
(Rapport d’information n° 529 (2018-2019) de Mmes Marie MERCIER, Michelle … infractions sexuelles sur mineurs, déposé le 28 mai 2019).
Les visiteurs intéressés pourront le consulter en cliquant ici.
Que l’auteur et Christian Terras, éditeur en chef des Editions Golias, soient chaleureusement remerciés pour leur soutien s’agissant de la reproduction et la représentation de cette nouvelle contribution au combat contre le cléricalisme et ses effets destructeurs.
Petite chronique finistérienne de l’instruction publique en 1886( suite…)
1. M. Goblet à Montaigu; la République et l’Eglise
2. L’expulsion des princes
3. Le Concordat
4. Les exploits du cléricalisme
5. Les cléricaux et l’enseignement laïque
6. L’évêque de Metz : Dupont des Loges
7. Examen d’admission à l’Ecole normale de Quimper
8. Nouvelles quimpéroises
9. Nominations de professeurs et d’instituteurs dans les écoles du Finistère
En 1885, suite à la perte de ses fonctions ministérielles éminentes, Jules Ferry retrouve son mandat de député vosgien pour se préoccuper de l’agriculture.
Quand une adhérente de l’ASVPNF reçoit les honneurs de la presse !
Yvonne Bouër-Trividic vient de faire rééditer son ouvrage « L’oubli ne sera pas leur second linceul » , recueil de témoignages et de documents portant sur la Résistance à l’occupant allemand nazi pendant la seconde guerre mondiale dans le Cap-Sizun (la pointe sud-ouest du département du Finistère, F-29). Les deux tomes originaux le composant furent achevé d’imprimer sur les presses du Service Imprimerie de l’Université de Rennes1 le 25 mars 2011 (dépôt légal : mars 2011).
Ce sont les parcours des Résistants FTPF de l’ombre qui y sont rapportés et reconstitués. Ces derniers découvrirent trop souvent à leurs dépens, face à leur ennemi, que « lorsqu’il cesse de penser, chaque être humain peut agir en barbare et que c’est dans le vide de la pensée que s’inscrit le mal ».
Notre collègue a pris le soin d’assurer la sauvegarde des éléments ressortant de ses collectes minutieuses au Musée de la Résistance nationale où ils seront de surcroît valorisés et transmis aux nouvelles générations. Sur le chemin d’une mémoire fidèle, son ouvrage réédité y contribuera aussi grandement tout en documentant l’histoire locale. Il est entendu que c’est en donnant aux générations montantes « es clés de compréhension du passé que nous pourrons leur permettre de construire librement leur avenir ».
Les visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant successivement sur les deux liens suivants, les analyses dévolues à cet ouvrage parues dans :
– Le Télégramme du 28 août 2020 :
https://www.letelegramme.fr/finistere/plouhinec/yvonne-trividic-bouer-reedite-l-oubli-ne-sera-pas-leur-second-linceul-28-08-2020-12605188.php
– Ouest-France du 8 septembre 2020 :
Yvonne Trividic-Bouër réédite des exemplaires du recueil An dijonj he rank ket beza ho eil sebeilh, « L’Oubli ne sera pas leur second linceul ». Un travail qui rassemble des témoignages de …
www.ouest-france.fr
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