Israël : la compassion perdue

« Il est certains esprits dont les sombres penséesSont d’un nuage épais toujours embarrassées;Le jour de la raison ne le saurait percer.Avant donc que d’écrire, apprenez à penser.Selon que notre idée est plus ou moins obscure,L’expression la suit, ou moins nette ou plus pure.Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,Et les mots pour le dire arrivent aisément. »   Boileau, L’Art poétique (1669-1674), Chant premier, v. 147-154.

L’intitulé  de la présente insertion sur asvpnf.com ne se prêtait pas nécessairement à faire référence  au propos ciselé de Nicolas Boileau.  Cependant  la gravité  de la question évoquée, la tounure dramatique des évènements à son origine et de ceux qui en ont résulté, les récits que l’on en fait, les reportages, articles, informations nombreuses et diverses, débats télévisés de thuriféraires de chapelles de toutes obédiences, sans compter les billets des tenants des théories complotistes, ceux des colporteurs de fake news, les  propos abrupts  des adeptes des brèves de comptoir et ceux partisans de politologues patentés obligent  à quelque prudence lorsqu’il s’agit  de porter un regard impartial sur les souffrances endurées et sur l’un des plus grands malheurs du monde.

Certains visiteurs de ce site souhaitant garder l’anonymat se sont étonnés de l’absence, dans sa rubrique Actualités, de tout article  en faisant mention alors que l’on s’accorde à dire avec eux que lorsque « la prudence est partout, le courage n’est nulle part ». La réserve qui semblait devoir s’imposer  sur un site dévolu à la laïcité et à sa pratique institutionnelle, à la tolérance et à la fraternité se trouve désormais levée .  Ceci a été rendu  possible par la découverte d’un article fondateur en la matière,article que l’on pouvait accueillir sans ambages pour une mise en ligne.

On y trouvera les observations rapportées  par un auteur vivant de l’intérieur les épreuves imposées par le conflit et animé par un réalisme et une rigueur forçant au respect  et  incitant à l’espérance d’une paix durable  à coconstruire par des protagonistes de bonne foi .

D’autres contributions témoignant du même esprit, quelles qu’en soient l’origine, seront mises en ligne  si véritablement  elles font référence à la vérité de l’Histoire et  à celle des faits laissant le champ libre aux vérités de la raison et à l’amitié entre les peuples.

Pour, l’instant les visiteurs sont invités à consulter avec attention l’article  remarquable de Marc Lefèvre paru le 11 janvier 2024 dans Mezetulle, le blog revue de Catherine Kintzler .  IL est intitulé :

« Israël : la compassion perdue »

  Il est accessible directement  soit en cliquant ici (clic gauche) soit en se rendant à l’URL : https://www.mezetulle.fr/israel-la-compassion-perdue-par-marc-lefevre/

 L’article fait l’objet de la présentation suivante par Catherine Kintzler :  « Marc Lefèvre1 m’envoie ce texte poignant de lucidité sur Israël et le Moyen-Orient. Comment penser après le massacre du 7 octobre, sinon en faisant le tour de la violence, des pièges, des illusions, des « erreurs stratégiques ineptes », des divisions internes, et même d’une énergie qui peut se retourner contre elle-même ? Il n’y a ici, comme il le dit, « ni conseils ni recommandations » mais, au moment le plus amer de l’analyse, les yeux grands ouverts, « juste des interrogations et un espoir » .
 Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de  nous permettre ce nouvel emprunt à son blog revue.

L’immigration: une question économique, ou culturelle et politique?

Suite au vote tumultueux au sein des instances parlementaires de la République d’un nouvelle loi immigration  , Olivier Galland et Gérard Grunberg ont publié dans Telos (9janvier 2024) un article  sous l’intitulé interrogatif  rappelé ci-dessus .

Selon ces deux auteurs, « la loi récemment votée au Parlement sur l’immigration met principalement l’accent sur des questions économiques (les fameux « métiers en tension ») ou financières (le coût supposé des prestations sociales délivrées trop généreusement et trop rapidement, selon la droite, aux immigrés). Nous laissons le traitement de cet aspect de la question aux économistes. Mais est-ce vraiment la question principale ? »

On rappellera ,tant les débats autour de l’examen de ce projet de loi ont été confus pour un citoyen ordinaire, les éléments suivants…. après avoir souligné que seuls le Président de la République et  l’Assemblée nationale sont élus au suffrage universel :

Ledit projet s’intitulait :

« Projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration ».

 

Il concernait :«  les quotas migratoires, le durcissement du regroupement familial et de l’accès à certaines allocations, la régularisation exceptionnelle de travailleurs sans papiers dans certains métiers,les  mesures sur l’intégration, le séjour et les demandeurs d’asile, l’éloignement facilité en cas d’infractions graves… »

Où en est-on ?

Ledit projet  validé par le Conseil des ministres le 1er février 2023 a été déposé au parlement le même jour. Il a fait l’objet d’une adoption définitive le 19 décembre 2023 et transmis au Conseil constitutionnel le 26 du même mois.Il paraît important de rappeler  ledit  Conseil constitutionnel a été saisi du projet de loi le 26 décembre 2023 par le président de la République, la présidente de l’Assemblée nationale et plus de 60 députés. Plus de 60 sénateurs ont saisi le Conseil le 27 décembre 2023. »

 Mais quels étaient les enjeux des débats passionnés ayant eu cours chez nos parlementaires ? On se limitera ici à  l’essentiel  en renvoyant aux différents volets du texte  qu’il appartiendra à chaciun d’approfondir (Cf . https://www.vie-publique.fr/loi/287993-projet-de-loi-immigration-integration-asile-2023 )

Quotas migratoires, regroupement familial, allocations sociales

Des quotas migratoires sont instaurés. Les orientations pluriannuelles de la politique d’immigration et d’intégration devront faire l’objet d’un débat annuel au Parlement, lequel devra voter, pour trois ans, le nombre des étrangers, par catégorie, admis à s’installer en France (hors asile)…..

Connaissance de la langue et nationalité française

Les étrangers qui demandent une première carte de séjour pluriannuelle devront avoir une connaissance minimale de la langue française (niveau A 2). Aujourd’hui, ces cartes de séjour, en général valables quatre ans, sont délivrées à la seule condition d’avoir suivi un apprentissage du français dans le cadre du contrat d’intégration républicain, mais sans obligation de résultat. ..

Titres de séjour

Le délit de séjour irrégulier (avec un visa expiré ou sans titre de séjour) est rétabli. Il sera passible de 3 750 euros d’amende et d’une peine complémentaire de trois ans d’interdiction du territoire. Les conditions de délivrance d’un titre de séjour pour les conjoints de Français et les parents d’enfants français sont durcies (pour une carte de résident, durée de séjour régulier exigée portée de 3 à 5 ans…). La carte de séjour « étranger malade » fait l’objet de nouvelles dispositions… Les étudiants étrangers devront déposer une caution « retour » (dont le montant sera fixé par décret) pour accéder à un premier titre de séjour. Des exceptions sont prévues (modicité des revenus et excellence du parcours scolaire ou universitaire). La caution sera restituée à l’étudiant, sauf s’il n’a pas respecté une décision d’éloignement.

Travail des étrangers

Les travailleurs sans papiers exerçant dans des métiers en tension pourront se voir délivrer à titre exceptionnel, comme aujourd’hui, une carte de séjour « travailleur temporaire » ou « salarié ». Les sanctions contre les entreprises employant des travailleurs irréguliers sont renforcées.

Possibilités d’éloignement renforcées

Le projet de loi entend faciliter l’éloignement des étrangers qui représentent une menace grave pour l’ordre public. Il permettra l’expulsion des étrangers réguliers, même présents depuis longtemps en France ou y ayant des liens personnels et familiaux, condamnés notamment pour des crimes ou délits passibles d’au moins cinq ou trois ans de prison ou « impliqués dans des violences contre des élus ou des agents publics ». Parallèlement, le juge pourra plus largement prononcer une interdiction du territoire  D’autres mesures pour lutter contre l’immigration irrégulière complètent le texte : répression accrue contre les passeurs et les « marchands de sommeil », possibilité de relever les empreintes digitales des étrangers en situation irrégulière sans leur consentement, contrôle visuel possible des voitures de particuliers en « zone-frontière » (et non plus seulement des camionnettes de plus de neuf places)…

Asile et contentieux des étrangers

Le projet de loi prévoit le déploiement progressif de pôles territoriaux dénommés « France Asile », en remplacement des guichets uniques d’accueil des demandeurs d’asile (GUDA). Ils permettront en un même lieu l’enregistrement du demandeur d’asile par la préfecture, l’ouverture de droits par l’Office français pour l’immigration et l’intégration (OFII) et l’introduction de la demande auprès de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). Le projet de loi comporte un dernier titre relatif aux Outre-mer.

On notera pour mémoire qu’en attendant la décision du Conseil constitutionnel, prévue le 25 janvier prochain, associations et syndicats continuent de se mobiliser contre la loi immigration (ou loi Darmanin) votée le 19 décembre dernier. Des manifestations sont organisées dimanche 14 janvier dans les principales villes de la région, comme dans tout le pays.

On soulignera enfin que les associations travaillant dans l’humanitaire et auprès des immigrés, comme les syndicats, n’ont eu de cesse, depuis, de condamner le vote de cette loi et de dénoncer un texte qui « remet profondément en cause les principes républicains d’égalité et de solidarité ». Ceci ne peut qu’interpeller la conscience  laïque qui anime la plupart des visiteurs de ce site.

 L’article d’Olivier Galland et Gérard Grunberg dévolu à cette loi que les visiteurs de ce site  pourront consulter en cliquant ici tombe à point nommé pour  mettre en lumière les déterminants culturels et politiques de cete loi qui n’est pas encore promulguée …

Que notre collègue Olivier Galland soit chaleureusement remercié de nous avoir accordé l’autorisation de reproduire et représenter l’article publié dans Telos en collaboration avec Gérard Grunberg .

Les vœux de L’ASVPNF pour 2024

L’ASVPNF, Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine Normalien du Finistère, a adressé ses vœux  pour 2024 à ses adhérents à ses sympathisants et aux responsables  de plusieurs associations amies.  Les visiteurs de ce site dédié à ladite Association pourront en prendre connaissance en consultant les deux fichiers suivants :

Fichier 1. Message aux adhérents

Fichier 2 . Carte de vœux de l’ASVPNF

Que L.L-C. soit chaleureusement remerciée d’avoir  conçu et réalisé le document illustré.

« Diane et Actéon » : des collégiens offusqués par un tableau… sur la pudeur

ou

L’affaire du Tableau qui heurtait la pudibonderie hypocrite de  bigots  
et d’ idéologues malveillants

 

« Après l’incident au collège Jacques-Cartier à Issou, dans les Yvelines, le ministre de l’Education nationale Gabriel Attal a décidé de réagir. Suite aux réactions des élèves et parents d’élèves après qu’une enseignante a présenté à une classe de 6e le tableau du XVIIe siècle «  Diane et Actéon » montrant cinq femmes dénudées, le ministre a annoncé devant la presse « une procédure disciplinaire à l’endroit des élèves qui sont responsables de cette situation et qui ont d’ailleurs reconnu les faits ». Cf. https://www.20minutes.fr/paris/4066243-20231211-yvelines-spectre-assassinat-samuel-paty-college-apres-presentation-tableau

SelonWikipedia à https://fr.wikipedia.org/wiki/Diane_et_Act%C3%A9on_(Arpin)

Le mythe d’Actéon, tiré des Métamorphoses d’Ovide, relate les mésaventures d’Actéon, élevé par le centaure Chiron et devenu chasseur très habile. Il surprend un jour, au cours d’une chasse, la déesse Artémis (ou Diane) prenant son bain entourée de ses servantes nues comme elle. Furieuse, elle le transforme en cerf. Impuissant, Actéon meurt déchiré par ses propres chiens (limiers, lévriers, dogues et mâtins) qui ne le reconnaissent pas et sont rendus fous de rage par la déesse.

C’est donc la présentation d’une reproduction  dudit célèbre tableau  trônant au Musée du Louvre (Salle 727, aile Denon, niveau 1)pendant un cours de sixième au collège Jacques-Cartier d’Issou ,le 7 décembre 2023, qui a déclenché une nouvelle polémique. Polémique faisant  suite à une plainte d’élèves et de parents d’élèves au prétexte qu’on y découvre ,entre autres, des femmes nues. Cet incident scolaire sans doute assez banal et ses prolongements inattendus  furent à leur tour à l’origine d’une réaction de professeurs avec l’invocation de leur droit de  retrait. Au total  Diane et Actéon finirent par susciter l’intervention du Ministre lui-même.

On consultera à ce propos le passionnant article érudit  de  Catherine Kintzler récemment mis en ligne à son blog revue Mezetulle . Il est intitulé :

 

« Diane et Actéon »  
Des collégiens offusqués par un tableau… sur la pudeur

Il y  apparaît, au-delà des beautés méconnues de la mythologie romaine , les interrogations de la philosophe de la laïcité à savoir :

« Quelle est cette nudité présente sur le tableau du Cavalier d’Arpin Diane et Actéon, dont un professeur de français a proposé récemment l’étude à ses élèves de sixième, déclenchant une énième et très inquiétante lamentation victimaire de « sensibilités offusquées » ? Est-elle un pur objet exhibé ? »

L’article original de Catherine Kintzler est accessible en cliquant ici.

Que Catherine Kintzler soit cordialement remerciée de nous avoir autorisé ce nouvel emprunt.

Turpitudes cléricales et contreturpitudes ecclésiales (suite…)

Nous avons déjà à maintes reprises fait état de notre volonté de faire connaître  pour mieux les condamner les faits délictueux ou criminels se déroulant au sein de l’Eglise catholique et qui furent dénoncés dans le rapport Sauvé (5 octobre 2021). Nous avions aussi pris le pari de révéler les contreturpitudes initiées  par des fidèles de cette confession souhaitant y  remettre de l’ordre  pour éviter l’effondrement  annoncé par la plupart des  commentateurs.
  
Les visiteurs pourront consulter ici un Fichier PDF rassemblant l’essentiel de 9 articles  dévolus à cette approche et aux problèmes de l’actualité internationale ayant eu pour conséquence, entre autres, l’occultation  de ceux de l’Eglise (il est accessible d’ un seul clic gauche).
Que Christian Terras , rédacteur en chef  à Golias, soit très cordialement  remercié de nous autoriser à représenter ici des articles en ligne  dans plusieurs de ses parutions

Le wokisme, un nouvel obscurantisme en marche ?

Les visiteurs  intéressés par ce qui pourrait s’apparenter à une nouvelle religion pourront consulter successivement :
 – Fichier 1  relatif à diverses définitions du wokisme rencontrées  au hasard des medias  et qui ne prétend à aucune exhaustivité en la matière . Il est intitulé : »Le wokisme, un nouvel obscurantisme en marche ? »
– Fichier 2  intitulé  « Wokisme et théorie critique de la race », article de  Thierry Foucart
 
– Fichier 3 intitulé « L’analogie religieuse dans la critique du wokisme « , article de Frédéric Dejean

ASVPNF : Honorer notre devoir de mémoire 11 novembre 2023

Le monument aux Instituteurs  du Finistère morts pour la France qui fut édifié en 1924 dans la Cour d’honneur de notre ancienne Ecole normale, désormais propriété de l’OPAC de Cornouaille, est désormais orphelin.

Les  ex-familiers  et locataires des lieux : élèves-maîtres,maîtres d’école,instituteurs,institutrices, étudiant(e)s, professeur(e)s, autres enseignants-stagiaires et personnels d’encadrement   sont désormais définitivement tenus au large.  « Leur » monument – jamais inauguré –  demeure dans le silence, portant gravés sur ses stèles juxtaposées suite aux guerres du 20è siècle, les  patronymes des Instituteurs anciens normaliens Morts pour la France et ceux de quelques Institutrices ayant péri pour la même cause.

Dans  ses statuts l’Association pour la Sauvegarde et la Valorisation  du Patrimoine Normalien du Finistère (ASVPNF)  se proposait de prendre en compte le devenir de ce Monument devenu Mémorial du fait de l’Histoire. Il représente en effet la seule forme matérielle (et immobilière) de la composante   mémorielle  d’un patrimoine qu’elle entend préserver pour le transmettre aux générations futures.

La démarche qui  découlait de cette option reste  semée d’embûches et son aboutissement  l’objet de controverses dont on aurait pu faire l’économie.

Dans l’attente, l’ASVPNF  honore son contrat moral à l’ égard les Instituteurs finistériens Morts pour La France en assurant le fleurissement  de leur Monument aux moments convenus du calendrier. En l’occurrence relatée ici,  il s’agissait de célébrer le 105è anniversaire de l’Armistice du 11 nnovembre 1918.

Cette célébration  a eu lieu sans tambour ni trompette, grâce à la compréhension de M. le Directeur de l’OPAC de Cornouaille , à la complicité de Mme Yveline Douguet, fleuriste et photographe et à la compréhension   de quelques adhérents de l’ASVPNF dont l’esprit normalien,  forgé en ces lieux, a perduré au fil des ans.

Les visiteurs de ce site pourront consulter , en cliquant ici,  un bref diaporama dévolu à cet évènement. Il a fait l’objet de l’attention de Mme Laurence Cohuet. Qu’elle en soit vivement remerciée.

Pour notre République laïque et fraternelle et Contre l’antisémitisme Sans barguigner, MARCHONS !

À quoi bon tant barguigner et tant tourner autour du pot  déjà interrogeait l’apothicaire de Molière  dans Monsieur de Pourceaugnac en 1669. Il fallait, selon  cet homme avisé «  savoir vitement le court ou le long d’une maladie ».  A  bon entendeur, salut !…

Notre République qui défend  l’universalité,l’indivisibilité et l’interdépendance de tous les humains est manifestement malade ; la résurgence de l’antisémitisme en est le révélateur. Il le fut aussi en d’autres temps.  

Pour ne pas céder à la peur il est essentiel- en pareille circonstance- d’exercer sa liberté d’expression et de le faire savoir  en manifestant dans la rue.

Rappelons cependant que « la liberté d’expression est le droit pour toute personne de penser comme elle le souhaite et de pouvoir exprimer ses opinions par tous les moyens qu’elle juge opportun, dans les domaines de la politique, de la philosophie, de la religion, de morale

Considérée comme une liberté fondamentale, la liberté d’expression est inscrite dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (ONU, 1948, article 19) :

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

“La liberté d’expression a comme corollaire la liberté de la presse, la liberté d’association, la liberté de réunion, la liberté de manifestation mais aussi le respect d’autrui. »

« Elle est souvent restreinte par certaines conditions particulières qui interdisent l’incitation à la haine raciale, nationale ou religieuse ou l’appel à la violence physique contre les individus. Il en est de même pour la diffamation, la calomnie, le négationnisme, l’atteinte à la propriété intellectuelle, l’atteinte au secret professionnel… » cf.  URL.https://www.toupie.org/Dictionnaire/Liberte_expression.htm

On notera aussi, en toute équité, (  cf. https://www.vie-publique.fr/fiches/23886-en-quoi-consiste-la-liberte-de-manifestation )que  « Manifester fait partie des moyens d’expression collective traditionnels dans la vie politique et sociale française. Reconnue comme une liberté fondamentale dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la manifestation est inscrite dans le droit français depuis 1935. Pour prévenir les troubles de l’ordre public, une manifestation doit être déclarée. Cette déclaration préalable précise notamment le parcours de la manifestation et identifie les organisateurs.”

« La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 affirme, dans son article 11, que « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. » Sans que la manifestation soit expressément citée dans cet article, le Conseil constitutionnel, dans sa décision du 4 avril 2019, considère que le « droit d’expression collective des idées et des opinions » découle de cet article 11. En conséquence, le droit de manifester est un droit fondamental »

« C’est le décret-loi du 23 octobre 1935 qui fixe, pour la première fois, une réglementation d’ensemble sur l’action de manifester sur la voie publique. Ses dispositions sont désormais intégrées au code de la sécurité intérieure ».

Sur de telles bases , on ne peut donc tergiverser (sauf avis de vent contraire) pour prendre  la décision de participer à la grande manifestation républicaine du dimanche 12 novembre 2023.

On pourra, dans l’attente, consulter l’article publié à ce propos dans Mezetulle(le 9 novembre) par Catherine Kintzler , philosophe de la laïcité.

Intitulé :

Pour la République et contre l’antisémitisme, marchons ! le 12 novembre, on y va !

Il  y apparaît que : « Le 7 octobre 2023, 1400 personnes ont été massacrées, dont 40 Français, dans les pires tourments, par une organisation terroriste islamiste qui avoue fièrement son projet politico-religieux pour en finir avec l’État d’Israël, les juifs, les mécréants et toute la « communauté de l’infidélité ». 240 personnes sont prises en otage, dont 9 Français.Et il faudrait se tâter, bien réfléchir avant d’aller marcher en se pinçant le nez, le 12 novembre « Pour la République et contre l’antisémitisme » ?  »

Cet article –appel à manifester- est accessible dans ce site en cliquant ici.

 Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous autoriser à reproduire cet article  pour le représenter sur ce site !

Turpitudes et contre-turpitudes cléricales

(Suite, au 24 octobre 2023, d’une chronique sans fin)

 Les visiteurs-citoyens, habitués  des articles dévolus aux tristes aléas  du cléricalisme et aux abus de pouvoir qu’il ne cesse de créer, pourront consulter sur ce site  quatre nouvelles contributions . Elles sont directement  accessibles en cliquant sur Fichiers 1, 2, 3 et 4.

Fichier 1.  Rebondissement dans l’affaire Rupnik . Le protégé du pape par Golias , 12 octobre 2023

URL : https://www.golias-editions.fr/2023/10/12/rebondissement-dans-laffaire-rupnik-le-protege-du-pape/

 

Fichier 2. Suisse : Félix Gmür (Bâle) franchit un cap par Alexandre Ballario, Golias,12 octobre 2023

URL : https://www.golias-editions.fr/2023/10/12/suisse-felix-gmur-bale-farnchit-un-cap/

 

Fichier 3. Missions étrangères : les ennuis continuent par Alexandre Ballario,Golias, 20 octobre 2023

URL. https://www.golias-editions.fr/2023/10/20/missions-etrangeres-les-ennuis-continuent/

 

Fichier 4. L’Eglise face à la pédophilie et aux abus sexuels, Le Dossier de La Croix ,Les derniers articles  (  10 juin 2023- 6 octobre 2023)

 URL : https://www.la-croix.com/Religion/l-Eglise-face-a-la-pedophilie

  Que Christian Terras, éditeur en chef de Golias, soit remercié de nous permettre  trois nouveaux emprunts.

Après l’assassinat du Professeur Dominique Bernard par un intégriste islamiste

L’Association des Professeurs de Philosophie de l’Enseignement Public (APPEP) communique :

 

« Le terrorisme islamiste a de nouveau frappé l’école de la République »

par

 Catherine Kintzler

 Mezetulle,  15 octobre 2023

 URL : https://www.mezetulle.fr/le-terrorisme-islamiste-a-de-nouveau-frappe-lecole-de-la-republique-communique-de-lappep/

“Je reproduis ci-dessous le communiqué publié le 14 octobre par l’Association des professeurs de philosophie de l’enseignement public à la suite de l’attentat terroriste dans un lycée d’Arras. J’y souscris entièrement.” :

 

« L’attentat terroriste d’Arras.

« Alors que les professeurs s’apprêtent à commémorer le 16 octobre le troisième anniversaire de la mort de leur collègue Samuel Paty, le terrorisme islamiste a de nouveau frappé l’École de la République.

« Un professeur de lettres, Dominique Bernard, a été tué à l’arme blanche sur le perron de la cité scolaire Gambetta-Carnot à Arras par un ancien élève de l’établissement qui a également blessé trois autres membres du personnel éducatif, dont un grièvement [1].

« L’Appep tient à exprimer sa solidarité à la famille et aux proches de Dominique Bernard, à ses trois collègues blessés, à l’ensemble des personnels ainsi qu’aux élèves de l’établissement.

« Elle partage la sidération et l’inquiétude légitimes des professeurs. Ce nouvel attentat confirme en effet que l’École publique est une des principales cibles du fanatisme islamiste.

« L’Appep redoute le climat de peur qui risque de s’installer dans les établissements. Comment les élèves peuvent-ils s’instruire lorsque la menace de nouvelles violences plane ? Comment les professeurs peuvent-ils exercer sereinement leur métier quand ils savent qu’ils peuvent être des cibles ?

« L’Appep encourage les professeurs à ne céder ni à la terreur ni à l’auto-censure, et à ne pas s’isoler de leurs collègues. Elle les appelle à poursuivre leur travail de transmission des savoirs et de construction du jugement critique. Elle rappelle à quel point celui-ci est décisif pour lutter contre l’obscurantisme et le fanatisme.

« L’Appep attend du ministère qu’il protège et soutienne les professeurs dans l’exercice de ces missions.

[1] En l’état actuel de nos informations. »

 

Pour sa part l’ASVPNF, tout en souscrivant à tous les  termes de ce message, rappelle que l’Ecole publique laïque (écoles élémentaires,collèges et lycées de France) doit rester un lieu où les professeurs,  les élèves et tous les personnels se trouvent en sécurité, protégés des violences résultant de toutes les formes de cléricalisme, d’obscurantisme et de haine.  Ce n’est qu’à cette question sine qua non que  peut s’accomplir   la mission émancipatrice de cette institution  à savoir la transmission de savoirs scientifiquement avérés et la construction du jugement critique.

Que Catherine Kintzler soit bien sincèrement remerciée  d’autoriser  ce nouvel emprunt à son blog revue Mezetulle.