Le procès en conscientisation et intimidation à l’Université : Tous bons pour la rééducation ? Alerte !…

« Université et recherche : procès en « conscientisation » et intimidation

Suite du programme de rééducation »

  

          Tel est l’intitulé de l’ article de Catherine Kintzler paru dans son Blog-revue Mezetulle le   28 février 2021. « Il  fait suite à celui où, en juin 2020, elle analysait comment une activité académique ayant pignon sur rue, au motif légitime de faire obstacle à d’éventuelles discriminations, s’engage dans une entreprise d’ordre moral reposant sur l’auto-accusation identitaire. 
 
       Le recours à un programme expiatoire de culpabilisation comparable dans ses procédés à celui d’une inquisition ou, plus proche de nous, à celui d’une « rééducation » est désormais banal. Non seulement des objets d’étude et d’intérêt deviennent suspects par eux-mêmes, mais encore et surtout, des personnes sont soupçonnées d’être par nature et de manière inconsciente des opérateurs de discrimination et de domination du fait de leur origine, de leur couleur de peau, de leur « ancrage ». Et mieux vaut ne pas se défendre : toute argumentation est d’avance disqualifiée comme un symptôme de crispation versé au dossier de l’instruction à charge. »

 

         Les visiteurs pourront le consulter cet article  en suivant le lien :

 

https://www.mezetulle.fr/universite-et-recherche-proces-en-conscientisation-et-intimidation/

 

         S’agissant de  « conscientisation » (acte intellectuel de la prise de conscience) et pour simplifier on notera que cet anglicisme aux  origines discutées par les spécialistes,  pourrait recouvrir une « méthode pédagogique par laquelle l’éducateur prend comme support de son enseignement la réalité matérielle et sociale environnant le sujet, de façon à l’impliquer et à le motiver au mieux possible pour son apprentissage. Ladite méthode a été notamment pratiquée, dans le cadre de l’alphabétisation, par Paulo Freire (pédagogue brésilien de  l’alphabétisation pour les opprimés ; 1927-1997).

 

       Que Catherine Kintzler soit cordialement remerciée de nous avoir autorisé à reproduire l’article en question.