Les Femmes et la Commune de Paris (1871)

Tel est l’intitulé du volumineux article publié sur le site internet de l’Association « Printemps 1871 »  à l’adresse suivante: https://printemps1871.wordpress.com/2021/01/11/revue-n1/

Il avait été précédé de conférences sur le même thème tenues:

Le 7 novembre 2018 à Blois  : « Les femmes durant la Commune de Paris (1871)« 

par Françoise Bazire (Rendez-vous de L’Histoire, n°21, Blois, 2018 . Voir son résumé par Remi Burlot à l’adresse: Blois 2018Rendez-Vous de l’Histoire de Blois )

 
Le 28 novembre 2019 à Paris : « L’action des femmes sous la Commune« . On en trouvera le  résumé ci-dessous :

 

“Parler de la Commune de 1871, c’est parler de l’action des femmes. Ce sont elles qui par leur détermination ont permis l’insurrection du 18 mars. Ce sont elles qui, en majorité, fréquentaient les clubs dans cette période de démocratie participative. Leurs questions, leurs interventions furent toujours judicieuses et concrètes. Ce qu’elles ont fait mériterait de paraître dans tous les manuels d’Histoire traitant des débuts de la 3ème République. Ce qu’elles ont écrit compte parmi les plus vivantes chroniques du temps et les meilleures analyses. Ce sont pourtant les grandes oubliées. Nous tenterons, après tant d’années d’incompréhensible amnésie, de leur rendre justice(URL :HTTPS://FAISONSVIVRELACOMMUNE.ORG/LACTION-DES-FEMMES-SOUS-LA-COMMUNE/)

 Selon    Marc Lagana,2018 : Un peuple révolutionnaire : la Commune de Paris 1871Cahiers Bruxellois – Brusselse Cahiers 2018/1 (L), 175 – 1986 : « Les femmes sont présentes durant toute la Commune et jusqu’à la semaine sanglante où elles sont sur les barricades. L’irruption des femmes dans le mouvement social est une expression de la dynamique populaire de la Commune de 1871. Elles mènent une lutte pour l’émancipation et l’égalité. Et elles sont partout dans les luttes : dans les assemblées, les clubs, dans la rue, et sur les barricades. Elles s’organisent ; elles revendiquent ; elles sont dans l’action. Elisabeth Dmitrieff et Nathalie Le Mel créent pour la première fois dans l’histoire des femmes un mouvement féminin de masse, rassemblant un grand nombre d’ouvrières dans « l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés ». L’Union participe à l’émancipation des travailleuses en luttant pour le droit au travail pour les femmes, en s’implantant dans les mairies d’arrondissements et en organisant le travail des femmes. Dès sa création, l’Union des femmes déclare que « le travail de la femme étant le plus exploité, sa réorganisation immédiate est donc de toute urgence ». Entre autres initiatives, l’Union des femmes, avec l’appui de Léo Fränkel et de la commission du travail, élabore un projet de remise en exploitation des ateliers abandonnés et organise des ateliers coopératifs pour fournir du travail aux femmes.

Dans les réunions des clubs, les femmes exigeant la mixité, prennent la parole. C’est ainsi que les femmes jouent leur rôle de citoyennes en traduisant les revendications de toutes et en participant à plusieurs commissions de la Commune, notamment celle du Travail dirigée par Léo Fränkel et celle de l’Instruction publique dirigée par Édouard Vaillant. Les femmes s’engagent dans le combat pour la laïcité. Ce sont elles qui remplacent les religieuses dans les écoles et dans les hôpitaux. Les locaux manquants, elles s’installent dans les églises comme Paule Minck à Saint-Pierre-de-Montmartre. Elles luttent aussi pour une école gratuite et obligatoire, ouverte à tous, filles et garçons ».  On trouvera l’article complet  à l’URL :https://www.cairn.info/revue-cahiers-bruxellois-2018-1-page-175.htm

L’article très documenté de l’Association “Printemps 1871” que les visiteurs pourront consulter  (Document 1) s’articule autour des points suivants  :                                                                
                                                                            
Une femme de la Commune.

Adélaïde de Montgolfier.

Aux armes citoyennes.

L’action des femmes dans la Commune.

Extraits de l’épopée « Le temps des cerises ».

 

Que nos amis de l’Association “Printemps 1871” soient chaleureusement remerciés ne nous avoir autorisé à reproduire leur publication afin de la représenter sur ce site.