Interactions de  la juridiction civile et de la juridiction ecclésiale révélées au public par les attendus et les suites de l’affaire Preynat

Le 30 mai 2020 dernier on apprenait par un communiqué du diocèse de LYON que son tribunal ecclésiastique avait ouvert la voie à l’indemnisation d’une vingtaine de victimes de  l’ex-prêtre Bernard Preynat,condamné en mars 2020 pour agressions sexuelles sur mineurs. Ces victimes de Preynat, d’anciens scouts agressés entre 1971 et 1991, avaient présenté à l’archevêché “une demande de réparation” du préjudice subi.
Le porte-parole du diocèse  indiquait  qu’il reviendra à Bernard Preynat d’indemniser ses victimes. “Cela suivra le même système que la justice civile”, a-t-il ajouté. En cas d’insolvabilité de l’ancien curé, un “autre système d’indemnisation” prendra le relais.(d’après Emmanuel Foudrot, Reuters, huffingtonpost.fr)
        Les visiteurs  pourront prendre connaissance des suites de cette affaire en cliquant ici. Ils y trouveront un article de Pierre Vignon paru récemment dans Golias News intitulé :
      Ils  seront ainsi conduits à découvrir que  par les temps présents  et sous les instances de  la République française  la justice de l’Eglise sert surtout à « couvrir sa propre  hiérarchie et à lui éviter de prendre ses responsabilités » .  Il en résulte entre autres qu’aux  préjudices  identiques des plaignants  pourraient répondre des indemnisations différentes.