Le Code Noir de Colbert – 1685

Il rassemblait  l’ensemble des textes régissant la vie des esclaves noirs dans le royaume de France au 17è et au 18è siècles.
La polémique sur le Code Noir et sur le nom de Colbert a refait surface en France. On se proposait de déboulonner des statues, de les couvrir de graffitis, de débaptiser des établissements publics, en particulier les collèges, les lycées et autres salles de  l’Assemblée nationale dédiés à Colbert… C’était, en réalité, l’homme « qui jeta les fondements du Code Noir, monstre juridique légalisant la traite et l’esclavage ce crime contre l’humanité » et qui « fonda la Compagnie des Indes occidentales, compagnie négrière de sinistre mémoire ».
L’esclavage, interdit dans le royaume de France, fut légalisé par l’édit de mars 1685 dans les colonies : d’abord en Martinique, en Guadeloupe et à Saint-Christophe (actuelle Saint Kitts, île française jusqu’en 1702), puis à Saint-Domingue (Hispaniola, actuelle Haïti) en 1687 et en Guyane en 1704.
Les esclaves étaient acheminés depuis les comptoirs français établis le long des côtes africaines vers le Nouveau Monde dans des navires provenant des ports négriers de métropole, Bordeaux, Nantes ou Le Havre.
Il existe deux versions du Code Noir. La première fut préparée par le ministre du roi et puissant contrôleur général, Jean-BaptisteColbert (1616 -1683). Il fut promulgué en 1685 par Louis XIV, Roi de France de 1643 à 1715. La seconde fut promulguée par son successeur Louis XV en 1724. Les articles 5, 7, 8, 18 et 25 duCode Noir de 1685 ne sont pas repris dans la version de 1724.
Le Code Noir, censé freiner les abus des maîtres à l’égard de leurs esclaves, n’a eu pour effet que de codifier l’esclavage des noirs et la traite, justifiés, en ce temps là, par l’Eglise et les philosophes. « A travers ses soixante articles transpire l’hypocrisie du législateur qui, tout en faisant semblant de considérer l’humanité de l’esclave noir, le présente, sur le plan purement juridique, comme une marchandise soumise aux lois du marché et un bien faisant partie intégrante d’un domaine. »
On sait que l’abolition des traites négrières et de l’esclavage donna lieu  ensuite à un cheminement long et laborieux. On se contentera de rappeler, pour l’histoire récente, deux dates clés qui marquent la volonté politique d’enfin condamner ces crimes contre l’humanité…  Il s’agit de la loi Taubira (2001) et du décret de 2006 instituant la Journée nationale de commémoration de l’abolition de l’esclavage le 10 mai.
Les visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant sur les liens ci-dessous deux représentations  du Code Noir :

Violences à Dijon – Faits rapportés dans la presse et  leçons pour la consolidation de nos institutions républicaines

Les violents  affrontements entre communautés tchétchènes et « maghrébines »  qui ont eu cours à DIJON du 12 au 15 juin 2020 ont largement interpellé les pouvoirs publics, les media et l’opinion publique. Ils ont donné lieu  à de nombreux articles  et  les trois  titres reproduits  ci-dessous sont suffisamment explicites pour justifier l’indignation produite :
    –  Dijon, la paisible, chamboulée par quatre jours de violences.
    –  Dijon : les violences de la « horde sauvage » ne resteront pas impunies.
    –  Violences à Dijon: les interpellations se poursuivent, des armes saisies.
La presse a également fait état de l’appréciation portée sur ces évènements par le dirigeant de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov : pour ce dernier les actes de sa communauté en France avaient été corrects, les autorités locales n’ayant pu y  mettre de l’ordre.
C’est dans ce contexte et en gardant toute la mesure et le recul nécessaires  que les visiteurs du site sont invités à consulter, en cliquant ici, un article à ce sujet écrit par Catherine Kintzler et publié dans son Blog revue  Mezetulle le 26 juin 2020. Il est  intitulé :

Interactions de  la juridiction civile et de la juridiction ecclésiale révélées au public par les attendus et les suites de l’affaire Preynat

Le 30 mai 2020 dernier on apprenait par un communiqué du diocèse de LYON que son tribunal ecclésiastique avait ouvert la voie à l’indemnisation d’une vingtaine de victimes de  l’ex-prêtre Bernard Preynat,condamné en mars 2020 pour agressions sexuelles sur mineurs. Ces victimes de Preynat, d’anciens scouts agressés entre 1971 et 1991, avaient présenté à l’archevêché “une demande de réparation” du préjudice subi.
Le porte-parole du diocèse  indiquait  qu’il reviendra à Bernard Preynat d’indemniser ses victimes. “Cela suivra le même système que la justice civile”, a-t-il ajouté. En cas d’insolvabilité de l’ancien curé, un “autre système d’indemnisation” prendra le relais.(d’après Emmanuel Foudrot, Reuters, huffingtonpost.fr)
        Les visiteurs  pourront prendre connaissance des suites de cette affaire en cliquant ici. Ils y trouveront un article de Pierre Vignon paru récemment dans Golias News intitulé :
      Ils  seront ainsi conduits à découvrir que  par les temps présents  et sous les instances de  la République française  la justice de l’Eglise sert surtout à « couvrir sa propre  hiérarchie et à lui éviter de prendre ses responsabilités » .  Il en résulte entre autres qu’aux  préjudices  identiques des plaignants  pourraient répondre des indemnisations différentes.

Quelle est donc l’urgence pour le jour d’après ?

De nombreux auteurs  posent, de façon lancinante, la question de savoir ce que sera l’après-pandémie provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2 notamment sur les plans sanitaire, social, sociétal, économique et politique. Interrogations légitimes et sans réponse(s), sauf de revenir au point de départ sans tirer de leçons de l’expérience .
D’autres interpellent leurs lecteurs en les incitant à concentrer volonté et  énergie sur  l’urgence qui s’impose à l’humanité.
Les visiteurs intéressés pourront consulter à ce propos , en cliquant ici, un article de  Alain Durand   paru dans Golias News du 11 juin 2020  et  intitulé :

La République,  l’Agriculture et l’Enseignement primaire : les prémices d’un compagnonnage difficile mais nécessaire

Dans un pays où l’agriculture occupait plus de la moitié de la population active, les notions élémentaires  d’agriculture et d’horticulture auraient sans doute dû trouver place dans les programmes de l’enseignement primaire.Mais ce n’est qu’en 1866 que Victor DURUY proposa la création d’un enseignement spécial agricole dans les écoles normales déjà existantes. Il considérait à juste titre que, par l’intermédiaire des instituteurs eux-mêmes instruits en la matière, on pourrait atteindre les élèves des écoles rurales.
       Mais il fallut attendre la 3è République pour que ces projets donnent lieu à des réalisations  plus ou moins heureuses.  C’est ainsi que la loi du 16 juin 1879 organisa l’enseignement  départemental de l’agriculture instituant notamment une  chaire d’agriculture dans chaque département. Les titulaires de ces chaires  étaient chargés de leçons dans les écoles normales primaires. Trois années plus tard on considéra  que les notions élémentaires d’agriculture devaient se trouver en bonne place dans les matières obligatoires de l’enseignement primaire…
L’histoire et  l’état des lieux en la matière ont  donné lieu, en 1884 à un premier article du rédacteur du JournalLe Finistère, puis en 1885 à un long feuilleton en 4 épisodes écrits par Le Milnec  et  insérés dans la rubrique « Variété »(!) du même journal.  Ils ont été transcrits et  restitués ici  sous la forme d’un article unique
Les visiteurs intéressés pourront les consulter en cliquant ici.
Ils ne manqueront pas de reconnaître le long et difficile chemin parcouru  jusqu’à parvenir en 1885. Ils constateront aussi  que les instituteurs ne pouvaient  dispenser, malgré tous les efforts consentis,  un  enseignement professionnel de l’agriculture. Il fallait donc  se garder de l’illusion fâcheuse de l’instituteur professeur d’agriculture, une illusion respectable qui eut cependant un long parcours…

L’instruction du peuple sous divers gouvernements racontée en 1885

Dans les colonnes du  journal républicain quimpérois Le Finistère, le rédacteur rapporte des éléments d’information et d’appréciation sur l’état  de l’instruction du peuple pour les périodes précédant et suivant la Révolution de 1789. On se trouve ainsi mis en présence, tant de faits plus ou moins inédits que d’omissions historiquement dommageables… Mais il ne s’agissait que d’un « feuilleton »  et ceci peut expliquer cela.
Quoi qu’il en soit, les visiteurs intéressés pourront consulter en cliquant ici ledit feuilleton transcrit intégralement (document 1) et, s’ils le souhaitent, compléter leurs connaissances en la matière en retrouvant (document 2) un article relatif à l’oeuvre scolaire de Condorcet (1743-1794) le mathématicien philosophe des Lumières. Ce dernier article de C. Kintzler (2015) est emprunté à son  blog revue. Nous l’en remercions vivement.

Des propositions édifiantes pour les jours d’après pandémie

Après le jour le plus long vinrent, effectivement, des jours heureux tels qu’il ressortaient du Programme du Conseil National de la Résistance issu du Front Populaire de 1936 et adopté le 15 mars 1944. Cependant toute identification entre ces moments particuliers de notre histoire et ceux récents ayant accompagnés la pandémie due au coronavirus SARS-CoV-2 paraît pour le moins hasardeuse.
Ceci étant,des arguments scientifiques  laissent désormais à penser  que, dans certaines limites, on est passé dans le monde  d’après pandémie. Il importe alors  de réfléchir à la crise provoquée, ses origines, ses composantes,leurs prolongements et d’en tirer des enseignements de progrès, fondateurs pour une  société nouvelle.
Dans une telle perspective quelle serait donc la « nouvelle donne » à faire prévaloir pour éviter de nouvelles catastrophes et leurs conséquences sur le plan humanitaire?
Les visiteurs intéressés par des éléments de réponse à cette problématique essentielle pourront consulter, en cliquant ici, un article de François Braize intitulé :
 » Le Jour d’après.
Enrichir nos principes constitutionnels fondamentaux « 
 et publié le 15 juin 2020 dans Mezetulle, le blog revue de Catherine Kintzler.

Quimper-Corentin – le Cythère breton !

Après la sombre période de l’école normale congréganiste de Quimper et les aléas  des débuts de la 3è République, les normaliens  furent accueillis en 1884  dans le « Palais » de la rue de Rosmadec. Sans doute  étaient-ils peu informés du fait que leur école, implantée sur le site de Roz Avel dominant la vallée de l’Odet se trouvait dans une petite cité de caractère dont les charmes avaient déjà séduit des poètes comme Germain Boullé, préfet du Finistère (1836-1848) du temps de la Monarchie de Juillet. Celui-ci rédigea notamment le texte d’une chanson intitulée « Mon avis sur Quimper-Corentin » dont la partition musicale reste à rechercher .
Les visiteurs intéressés pourront en prendre connaissance en cliquant ici.

Lorsque Jules Ferry s’adresse à ses contempteurs pour justifier la politique coloniale de la France

Les visiteurs intéressés  par cette histoire venue de loin qui, tout en nous coûtant fort cher, peut sembler  en contradiction avec l’oeuvre législative et notamment scolaire de Jules Ferry, pourront consulter Le discours de M. Jules Ferry sur la politique coloniale, l’article que publia à ce propos en 1885; le journal Le Finistère. S’y trouvent juxtaposés les commentaires du rédacteur et les citations d’éléments d’un  discours prononcé devant la Chambre des députés.

La succession de l’ex-cardinal Barbarin – le gag sans précédent de  Anne SOUPA ; une affaire à suivre

Différents articles parus sur ce site ont fait état tant des « déviances » du père Preynat à l’égard des jeunes scouts de la paroisse Saint-Luc de Sainte-Foy-lès-Lyon que de la protection dont il bénéficia de la part de  certains prélats de la hiérarchie ecclésiale.
On sait aussi que le cardinal Barbarin n’est plus archevêque de Lyon, le pape François ayant accepté sa démission le 6 mars 2020. La demande correspondante, déposée le 18 mars 2019, fut tout d’abord refusée puisque le procès n’était pas terminé.
Cependant le 30 janvier dernier, le cardinal était relaxé de la poursuite de « non-dénonciation d’actes pédophiles » commis par le père Preynat. Ce dernier est condamné au civil à cinq ans de prison ferme pour avoir agressé sexuellement des mineurs lors de camps scouts depuis le jugement du 16 mars 2020.
Bref sans oublier les traumatismes et les souffrances des victimes, il apparaît  donc que la succession du cardinal Barbarin est ouverte et qu’elle donne lieu à la candidature-surprise d’une femme…
Les visiteurs intéressés par cet évènement qui résulte des  deux précédents pourront consulter en cliquant ici  deux documents :