Décryptage d’une omerta ecclésiale organisée sur les abus sexuels commis au sein de l’Eglise et sur leurs conséquences humaines et sociétales .

Ce site a déjà ouvert  ses rubriques aux turpitudes  sexuelles perpétrées sur mineurs par les prêtres de plusieurs institutions congréganistes du Finistère, découvertes au moment où la 3e République  s’engageait sur la voie de la  laïcisation de l’Ecole. 

On pourra  notamment retrouver le récit  des exactions criminelles commises au sein de l’Ecole normale congréganiste de Quimper. Elles eurent pour conséquence la fermeture de cet établissement, la condamnation des auteurs et la création de l’Ecole normale d’Instituteurs (inaugurée en 1884…elle se trouve, en 2020, en cours de cession par le Conseil départemental du Finistère).

 

On sait désormais que  de tels drames sur le plan humain  ne se limitent  pas,  ni dans le temps, ni dans l’espace, aux expériences  quimpéroise et finistérienne de l’époque mentionnée. Pour s’en rendre compte on pourra se reporter au rapport parlementaire datant du 28 mai 2019 et traitant des « politiques publiques de prévention, de détection, d’organisation des signalements et de répression des infractions sexuelles susceptibles d’être commises par des personnes en contact avec des mineurs » :

[http://www.senat.fr ›%20…%20›%20rapports%20›%20rapports%20d%27information%0D/]www.senat.fr › … › Rapports › Rapports d’information

 (Rapport d’information n° 529 (2018-2019) de Mmes Marie MERCIER, Michelle … infractions sexuelles sur mineurs, déposé le 28 mai 2019).

 
En réalité et comme le souligne A-V. Fossier dans L’Histoire (21 01 2020) « Entre la condamnation du cardinal Barbarin pour non-dénonciation des agressions pédophiles du père Preynat, puis le renvoi de ce dernier à l’état laïc, le travail de la commission d’enquête sur les abus sexuels dans l’Église, et la décision du pape François de lever le secret pontifical qui pesait jusqu’alors sur les procédures canoniques concernant les crimes sexuels commis par des clercs, l’année 2019 fut riche d’une actualité qui, pour être mieux comprise, exigeait le recul qu’offre l’histoire ». Sur ce plan, l’ouvrage de référence de Claude Langlois(2020)intitulé :
 
                » On savait, mais quoi ? La pédophilie dans l’Eglise de la Révolution à nos jours »
 
pose la question  de savoir  pourquoi et comment a-t-on si longtemps protéger les prêtres coupables tout en passant sous silence   traumatismes et douleurs  des victimes.
En la matière, il est urgent  de reprendre sans faiblesse et sans concession le chemin de la vérité   . C’est ce que nous propose Phillipe Ardent dans  le  numéro 639 de Golias Hebdo  (24 au 30 septembre 2020) où se trouve publié son témoignage bouleversant:

 

Les visiteurs intéressés pourront le consulter en cliquant ici.

 

         Que l’auteur et  Christian Terras, éditeur en chef des Editions Golias, soient chaleureusement remerciés pour leur soutien s’agissant de la reproduction et la représentation de cette nouvelle contribution au combat contre le cléricalisme et ses effets destructeurs.