Journée Internationale 2023 des Droits des Femmes

Le 8 mars, le monde entier célèbre la Journée internationale des Femmes. 

Officialisée par les Nations unies en 1977, elle est également appelée par certains pays comme la France, Journée internationale des droits des Femmes. 

Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une «   Journée nationale de la femme» (National Woman’s Day) est célébrée aux USA à l’appel du Parti Socialiste d’Amérique.

À la suite d’une proposition de  Clara ZETKIN en août 1910, l’Internationale socialiste des femmes célèbre le  19 mars 1911 la première « Journée internationale des femmes » et revendique le Droit de Vote des femmes , le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Depuis, des rassemblements et manifestations ont lieu tous les ans.

C’est la Russie soviétique qui est le premier pays à l’officialiser en 1921 en en faisant un jour férié mais non chômé jusqu’en 1965. L’évènement restera principalement cantonné aux pays du bloc socialiste jusqu’à la fin des années soixante.

C’est  en 1977  que les Nations unies  officialisent la journée, invitant tous les pays de la planète à célébrer une journée en faveur des droits des femmes. La « Journée internationale des femmes » fait ainsi partie des 87  journées internationales  reconnues ou introduites par l’ONU. (d‘après https://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_internationale_des_femmes

).

 Il s’agit de militer et d’agir :

 

Pour la fin des inégalités par rapport aux hommes

 

Ce 8 mars 2023, rejoignez ONU Femmes et les Nations Unies pour célébrer la Journée internationale des Femmes placée cette année sous le thème :

 

Pour un monde digital inclusif

Innovation et technologies pour l’égalité des sexes.

 

« On s’accorde à dire que , 37% des femmes n’utilisent pas internet. Bien qu’elles constituent près de la moitié de la population mondiale, l’écart technologique est toujours en leur défaveur : par rapport à la population masculine, elles sont 259 millions  à ne pas avoir accès à Internet.

Elles ne sont  donc pas en mesure de développer les compétences numériques nécessaires et de s’engager dans des espaces numériques, ce qui diminue leurs possibilités de poursuivre des carrières dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques … »

Les visiteurs de ce site pourront consulter en cliquant ici un document liminaire à cet égard… considérant qu’il ne s’agit pas  de  s’exonérer à bon compte de  questions sans doute beaucoup plus terre à terre que celle  mise en avant par l’ONU ce 8 mars 2023

Chronique des turpitudes et contre-turpitudes ecclésiales et cléricales (suite)

Sur ce site on s’est proposé de tenter de rendre compte et de dénoncer, au moyen de coupures de presse et d’articles mis en ligne, les pratiques perverses et dévoyées  commises par les prêtres de  l’Eglise catholique sous le couvert d’emprises dites spirituelles – condamnables par la justice des hommes. Ainsi que déjà mentionné, l’actualité reste très prégnante à cet égard ; les affaires mises à jour aux différents niveaux de la hiérarchie (y compris les plus élevés ) venant enrichir  des dossiers déjà bien chargés.

C’est au point que l’indignation  provoquée par le récit des scandales ayant eu cours au sein de l’Eglise et de ses institions  ne laisse  place que rarement à l’évocation des souffrances et traumatismes causés aux victimes. Que dire   de la mise en lumière des réparations  exemplaires qu’ils méritent  sans compter les sanctions pénales qui devraient être encourues par des « abuseurs » bénéficiant, a priori, de l’absolution divine ? . L’élucidation et l’analyse des  facteurs explicatifs humains et institutionnels ayant conduit à ces dérives   demeurent aussi très ténues  ceci étant à l’aune de la résistance offerte par le système clérical aux abois ! On sait bien qu’une institution qui tolère le mal et parfois même le masque en devient complice…

La présente parution se propose de  verser au dossier trois nouveaux articles  annoncés dans la Newsletter  de Golias Hebdo du 24 février 2023 :

 

 1. Affaire Philippe et Vanier : une secte protégée en haut lieu  
 
par Xavier Charpe et Christian Terras . 
 
Document 1, accessible en cliquant ici.

 

2. Le péché : une obsession catholique
 
par Paul Fleuret.

Document 2 , accessible en cliquant ici

 

3. Délire et perversion au cœur de l’église 
 
par Golias.
 
Document 3 , accessible en cliquant ici.

On retiendra entre autres  que le péché constitue pour le clergé « une manière bien sournoise de conserver le contrôle sur les âmes et les consciences… un pouvoir de vie et de mort sur les fidèles ». Au demeurant il lui permet d’user du spirituel au profit du temporel et de se rendre compte qu’en absence  de péché il n’y a pas d’emprise possible…

Au final on rappellera qu’a contrario  l’Ecole publique laïque, parfois mise en cause dans les discussions suscitées par certains articles mis en ligne par  Golias, a pour  objet l’émancipation des âmes et  des consciences. Sous son auspice, la Raison ne reconnaît aucune tutelle politique ou religieuse , elle y est donc parfaitement autonome…

 

Les difficultés et dérives  des deux institutions adversaires , souvent nommées de la même manière dans les medias,  ne  relèvent  pas du même domaine de l’activité humaine.  Leurs déterminants  tant sur le plan philosophique  que sur le plan  politique  sont essentiellement différents. Il est parfois salutaire de le rappeler  pour que les citoyens ordinaires et émancipés ne cèdent pas en la matière à la « redoutable tentation de l’amalgame ».

Petite chronique des tribulations et turpitudes ecclésiales et cléricales de 2023 (suite)

En la matière comme dans d’autres , la parole  qui apaise l’indignation et la colère est plus forte que le silence. C’est pourquoi nous continuons  sur ce site  à  dénoncer les abus délictuels trop souvent criminels au regard de la justice des hommes commis au sein de l’Eglise catholique tels que rapportés au quotidien dans les medias.

Les journalistes de La Croix considèrent que «   la mission d’informer tout comme le droit du public de connaître la vérité doivent être leur ligne d’horizon ». Ils soulignent aussi que cette mission relève  d’ «  une exigence qui s’impose à nous tous, comme êtres humains simplement : avoir le courage de regarder la réalité en face, pour mieux agir, pour mieux prévenir ».

 C’est ainsi que l’on découvre dans le quotidien  La Croix du 31 janvier 2023 ce titre singulier :

 

        «  Une secte cachée au cœur de l’Eglise »

En réalité il  recouvre deux articles :

 -Le premier de Christophe Henning et Céline Hoyeau est intitulé :

 

« Jean Vanier et les frères Philippe,révélations sur une affaire hors norme »

 Il fait état de  raports de commissions indépendantes mandatées par l’Arche et par les dominicains  publiés lundi 20 janvier 2023. Ils jettent une lumière crue sur ce qui est qualifié de « secte cachéee au cœur de l’Eglise » et  qui a perduré pendant près de quatre vingts ans. Ce travail titanesque éclaire l’histoire de l’Arche et la trajectoire de Jean Vanier en lien avec Thomas Philippe, et les responsabilités des dominicains dans les dérives des frères Philippe. (Cf. https://www.la-croix.com/Religion/affaire-jean-vanier-freres-philippe-secte-eglise-abus-sexuels-arche-enquete-2023-01-30-1201252932)

-Le second  intitulé :

«  L’ordre dominicain n’a pas su saisir ce qui se tramait  avec les Frères Philippe »

rapporte les échanges tenus lors d’un entretien  entre l’historien  Tangi Cavalin et   Héloïse de Neuville. L’Historien vient en effet de publier  aux  Editions du Cerf un ouvrage de700 pages à ce propos :

«  L’Affaire. Les dominicains face au scandale des frères Philippe ».

 On porra consulter à ce propos  l’URL : https://www.la-croix.com/Religion/Scandale-freres-Philippe-pourquoi-dominicains-nont-pas-reussi-maitriser-2023-01-30-1201252896

 

Le Monde du 1er février 2023 reprenait ces informations  sous la plume de Gaétan Supertino et titrait :

« Affaire de l’Arche : deux nouveaux rapports décrivent une « société secrète » au cœur de l’Eglise catholique » . Ce journal indiquait que lesdits rapports   résultaient des travaux de deux commissions indépendantes, mandatées par l’Arche – une fédération d’associations venant en aide à des personnes ayant une déficience intellectuelle – Ils s’intéressent principalement à trois grandes figures du catholicisme contemporain : Jean Vanier, fondateur de l’Arche, mort en 2019, et deux dominicains, Thomas Philippe, « père spirituel » de Jean Vanier et aumônier de l’Arche (mort en 1993), et son frère Marie-Dominique Philippe, connu pour être le fondateur de la communauté Saint-Jean (mort en 2006).Les rapports montrent que les trois hommes constituaient le noyau dur d’un groupe formé autour du centre spirituel de l’Eau vive, fondé en 1945 par Thomas Philippe. Parfois décrit comme une secte, ce groupe est à l’origine d’innombrables dérives, dont les rapports dressent une liste non exhaustive : « Emprise, abus sexuels, délire collectif », etc.

On  devine, ici encore, la gravité de telles révélations qui viennent tristement alourdir les charges   pesant sur l’Eglise catholique de France,ses prêtres et ses institutions. 

De surprise en surprise on trouve aussi dans Golias Hebdo du  3 février 2023 un article de Alexandre Ballario intitulé :

Homosexualité : des diocèses en sens contraire et un pape ambigu

Il ouvre un nouveau chapitre jusqu’ici relativement moins documenté (sur ce site). On y apprend  que « depuis 2018, le diocèse de Metz (Moselle) organise des rencontres d’ouverture et de dialogue afin de « lever les doutes » pour mieux accueillir les personnes homosexuelles, transgenres et leurs familles. Une journée d’échange a eu lieu sous la responsabilité de l’organisatrice, Anne Rizoulières, animatrice laïque en pastorale a laquelle le diocèse a confié cette mission. Interrogée par France 3 Régions pour l’occasion, elle rappelle : « Malheureusement, la doctrine de l’Eglise reste pour l’instant toujours une condamnation des actes homosexuels mais pas de l’homosexualité puisque ce n’est pas un choix. (…) On appelle de tous nos vœux une évolution de l’Eglise. Avec le pape François, le discours de l’Eglise sur les personnes homosexuelles a évolué. Il a rappelé qu’en tant qu’enfants de Dieu, elles faisaient partie de l’Eglise. »

Les visiteurs pourront accéder à l’article soit  en cliquant ici (document 1) soit en allant à : https://www.golias-editions.fr/2023/02/03/homosexualite-des-dioceses-en-sens-contraire-et-un-pape-ambigu/

Viennent ensuite s’ajouter à l’état des lieux , les échos  des indemnisations et réparations initiées suite à la publication du rapport de la Ciase. On pourra à ce propos consulter l’article de Golias Hebdo du 3 février 2023 intitulé :

Eglise : indemnisation des abus, le vrai du faux

Il y est fait état d’ éléments d’explication au sujet des ressources de l’Église et du travail des instances de reconnaissance et de réparation qu’elle a mises en place. «  Sous ce titre, la Conférence des évêques de France entend répondre au reportage de Complément d’enquête diffusé le 19 janvier, intitulé « Victimes de l’Église : l’impossible réparation ».

Le document est accessible en cliquant ici (document 2) ou  en se rendant à l’adresse : https://www.golias-editions.fr/2023/02/03/eglise-indemnisation-des-abus-le-vrai-du-faux

 Ainsi le visiteur sera une fois de plus  enclin à  manifester sa stupeur devant  la gravité ,  l’importance et la diversité des problèmes humains et de société générés par le cléricalisme catholique. Il ne pourra plus feindre d’ignorer ce mal et risquer d’en  devenir complice. Il faut qu’il soit convaincu que sous les auspices de notre République, la justice ecclésiale ne doit pas être au-dessus de la justice et des lois des hommes.

Un cabinet de conseil bien rétribué à l’oeuvre au Ministère de l’Education Nationale

Selon Wikipedia, toujours informé , « Une société de conseil ou cabinet de consulting ou encore un cabinet de conseil est une entreprise qui emploie des consultants qui vendent des avis ou des recommandations sur ce qu’il convient de faire dans une organisation pour en améliorer un aspect. Les services de ces sociétés visent à améliorer le fonctionnement et la performance, actuels ou futurs, d’une organisation publique ou privée : entreprise, association, ministère, collectivité territoriale, syndicat, etc.

On y apprend aussi que « Le secteur du conseil apparaît particulièrement concentré : en 2017, les Big Four (KPMG, Deloitte, EY et PwC) pèsent pour 39% du chiffre d’affaires mondial du conseil, tandis que les 10 des plus grandes entreprises de conseil (les Big 4 ainsi qu’AccentureIBMMcKinsey, le BCG…) comptent pour 56% du chiffre d’affaires mondial du conseil1. » et qu’accessoirement : « De nombreuses réformes engagées en France ont engendré une demande croissante de conseil et d’assistance extérieure dans le Secteur public. Malgré des budgets serrés, la demande s’est développée pour les ministères, mais aussi les hôpitaux et les collectivités territoriales »

Mais il s’avère aussi et il ne pouvait en être autrement que : «  Les sociétés de conseil sont régulièrement accusées de causer du «  burnout » ( ???, ndlr) parmi leurs employés. Elles sont également critiquées pour la qualité, l’utilité ou l’intérêt de leurs prestations (un adage courant veut que le consultant « emprunte votre montre pour vous dire l’heure qu’il est ») ; une étude américaine met en avant que 70 % des plans de transformation échouent. A ce titre, l’existence des sociétés de conseil a même été qualifiée d’arnaque.

Au xxie siècle, les consultants sont également critiqués pour être un exemple de « bullshit job » (cf.David Graeber pour boulot à la con ; sic … ndlr)

En France, un rapport du Sénat pointe un interventionnisme généralisé des cabinets de conseil dans les décisions de l’État. En 2021, les dépenses de conseil de l’État ont dépassé le milliard d’euros ». (Cf.https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_de_consei).

Les questions subsidiaires sont celles de savoir – s‘agissant de nos services publics aussi bien conseillés- ce que sont devenus en pareille galère nos grands fonctionnaires serviteurs de l’Etat recrutés à cette fin et rétribués avec les deniers des contribuables. S’agissant de l’Education Nationale et de son Ecole on voit que l’irruption ( ???) dans le décor, des cabinets de conseil, a conduit (ou est associée) aux difficultés criantes d’une institution que d’aucuns qualifient de sinistrée. Faut-il croire à un manque per se de corrélation entre ces deux observations ?

Puisqu’il s’agit d’expériences – de surcroît très coûteuses- il faut rester dans le doute , avant d’en tirer des enseignements à caractère stratégique puisque c’était bien de cela dont il était question !…

Les visiteurs de ce site pourront déjà ,en attendant la suite, rester informés de réactions et commentaires publiés dans différents medias et qui, dans leur globalité, ne semblent pas de nature à rassurer ni le citoyen ni le contribuable…

Ils sont invités à prendre connaissance en cliquant ici (document 1) d’un article à ce propos publié dans Mezetulle le blog revue de Catherine Kintzler. Il s’intitule :

McKinsey

et

« les évolutions du métier d’enseignant »

Selon l’auteure, « il y a un an, le Sénat interrogeait le directeur associé senior de McKinsey France, « responsable du pôle Secteur public », au sujet d’un contrat commandé par le gouvernement sur « les évolutions du métier d’enseignant » (coût du contrat : 496 800 euros, quand même). Un tweet de Publi Sénat diffusait le 22 janvier 2022 une vidéo où ce responsable, dans sa réponse quelque peu balbutiante à la sénatrice Eliane Assassi, considère comme interchangeables les termes « secteur de l’enseignement » et « marché de l’enseignement ». Grâce à la persévérance d’un citoyen, on peut à présent lire trois des documents constituant le « rapport ». C’est édifiant, mais pas vraiment étonnant. »

 
*Les visiteurs seront d’autant plus édifiés en cliquant ici (document 2) pour découvrir un article de Lilia Ben Hamouda paru dans « Le café pédagogique » le 16 janvier 2023. Il est intitulé :

 
Prime au mérite : le rapport à 500 000 euros de McKinsey

Il y apparaît notamment que :« Près de 500 000 euros pour un rapport qui prône la rémunération au mérite. Très exactement 496 800 euros facturés par le cabinet McKinsey en 2020 au ministère de l’Éducation nationale pour la préparation d’un colloque qui n’a jamais eu lieu. Il s’agissait alors « d’accompagner la Direction Interministérielle de la Transformation Publique dans l’organisation d’un séminaire pour réfléchir à l’évolution du secteur de l’enseignement » avait répondu le directeur du cabinet de conseil américain à l’interpellation de la sénatrice PCF Eliane Assassi dans le cadre de la Mission d’enquête sur l’influence des cabinets de conseil du Sénat en, janvier 2022. Le colloque n’a jamais eu lieu, la crise sanitaire étant passée par là. Le cabinet a fourni un rapport d’un peu plus de 200 pages justifiant une rémunération différenciée des professeurs. Un rapport rendu public le 11 janvier dernier grâce au journaliste Marc Rees qui avait saisi la CADA (commission d’accès aux documents administratifs).

Tout ceci est accablant et ne manque pas d’aggraver les évolutions préoccupantes de notre système éducatif public que nous combattons régulièrement sur ce site.

Pour s’en convaincre, on pourra aussi suivre les liens suivants :

https://www.marianne.net/societe/education/blabla-et-neoliberalisme-a-gogo-ce-que-contient-le-rapport-de-mckinsey-sur-lecol

https://blog.educpros.fr/julien-gossa/2023/01/13/mckinsey-un-demi-million-de-copier-coller/

https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/retour-sur-les-enquetes-du-senat-1re-partie-affaire-mckinsey-la-concentration

https://www.lelibrepenseur.org/le-rapport-de-mckinsey-sur-lecole-ou-le-neoliberalisme-des-la-primaire/

https://www.sudeducation44.org/remuneration-au-merite-le-dernier-rapport-mckinsey/

https://frontpopulaire.fr/politique/contents/mc-kinsey-empoche-un-demi-million-deuros-dargent-public-pour-du-vent_co752820

https://www.snes.edu/article/rapport-mckinsey-sur-le-metier-denseignant-constats-de-carton-pate-mais-vrai-projet-neo-liberal/

Il y en a bien d’autres ; ils sont tous unanimes à condamner une pratique managériale peu compatible avec un fonctionnement démocratique et le progrès social notamment en milieu éducatif.

Pour conclure on reprendra à notre compte la déclaration de l’organisation syndicale mentionnée ci-dessus qui, pointant des problèmes méthodologiques majeurs dans les travaux de McKinsey, souligne : « la réalité et le quotidien des enseignants du XXIème siècle sont absents. Ne sont que très peu ou pas du tout traités : l’impact des effectifs d’élèves sur l’efficacité de l’enseignement ; l’évaluation de la charge de travail et du temps de travail et leurs effets sur la santé; l’(in)adéquation des moyens matériels et leur fiabilité ; les effets des carences de l’organisation du travail comme l’instabilité, les changements permanents, la succession de réformes sans concertation ni évaluation…La crise de recrutement (« rétention des talents » dans le texte) et la dégradation du bien-être enseignant, tout de même évoquée, se voient attribuer comme cause unique l’érosion de reconnaissance sociale de la profession. Et pour expliquer cette dernière un seul facteur est cité : les nouvelles formes d’accès au savoir… »

Bref la coupe est pleine alors que les 500000 euros  sont bien  sortis de notre trésorerie nationale !…

Viendrait-il à quelques uns de nos zélés grands fonctionnaires, technocrates et autres hommes de pouvoir l’idée de mener campagne outre-atlantique pour proposer- moyennant rétribution contractuelle confortable- stratégies de développement pour l’avenir ? La réponse est non ; il s’agirait pour sûr de menées impérialistes inacceptables…

Alors !

Nous remercions chaleureusement Catherine Kintzler et Lilia Ben Hamouda de nous avoir autorisé à reproduire, à partir de leurs sites respectifs, les deux articles présentés ci-dessus.

Chronique des tribulations et turpitudes cléricales de 2023 (suite)

La litanie des abus sexuels et spirituels commis au sein de l’Eglise catholique  ne cesse de s’allonger et les non-croyants ou « mécréants du monde », citoyens ordinaires de la République étonnés de tant d’atteintes à la dignité humaine, n’ont finalement qu’à compter les marches d’une descente aux enfers et tous les maux et souffrances qui lui sont associés. Doivent-ils dans cette triste contemplation faire abstraction des dommages collatéraux que ces dysfonctionnements provoquent aux différents niveaux de notre société et de ses institutions ?   Ce site  a fait le choix de proposer  à la consultation de  ses visiteurs, des articles qui a priori ne peuvent relever de choix partiaux guidés par ce qui pourrait se désigner  par de l’anticléricalisme primaire. Ils sont le plus souvent  écrits par des journalistes proches de l’Eglise, acteurs de progrès du catholicisme français .

 

C’est ainsi que l’on peut découvrir dans le site Cath’lib de René Poujol , dans un article dévolu au devenir tumultueux  des « communautés nouvelles », qu’il est « difficile d’accuser l’Eglise de total immobilisme concernant la pédocriminalité dans ses rangs. Sans doute doit-on lui concéder que la réponse ne pourra être que progressive, au rythme de la prise de conscience des divers acteurs pastoraux et des fidèles eux-mêmes. Il n’empêche : les dispositifs mis en place en termes de reconnaissance et de réparation font déjà apparaître de nombreux « trous dans la raquette ». Et le refus persistant de prendre en compte des abus non directement sexuels, mais spirituels ou de pouvoir, aux conséquences analogues, devient aujourd’hui un vrai scandale. L’actualité est là pour en témoigner, concernant certaines communautés rétives au changement, sur lesquelles aucune autorité ecclésiale ne semble avoir prise. Au point de se demander si les réformer n’est pas une illusion et s’il ne faudrait pas envisager plutôt leur dissolution. »

Les visiteurs pourront  consulter à ce propos l’article complet de René Poujol. Il s’intitule :

 

« Abus spirituels : faut-il dissoudre les communautés nouvelles ? »

 

Il est accessible en cliquant ici (Document 1) ou à l’URL :

 

https://www.renepoujol.fr/abus-spirituels-faut-il-dissoudre-les-communautes-nouvelles/#more-7517

 

Mais on découvre aussi dans la  Lettre de Golias hebdo du 19 janvier 2023, un article de Christian Terras intitulé :

 

« Comment le Vatican a enterré l’affaire Ouellet ? »

https://www.golias-editions.fr/2023/01/19/comment-le-vatican-a-enterre-laffaire-ouellet/

Marc  Ouellet est  l’ancien archevêque du Québec (2003-2010). Il est cité dans une liste rendue publique le 16 août 2022, établie dans le cadre d’une action collective contre le diocèse. Il  est accusé de propos déplacés et « d’attouchements de nature sexuelle non consentis », commis entre 2008 et 2010 sur une jeune agente de pastorale.  Préfet de la congrégation des Evêques à Rome depuis 2010,  il a bénéficié de la clémence du Vatican, qui, après une enquête controversée, estime qu’il n’y a pas matière à poursuivre. Mais ces accusations devraient déboucher à terme sur un procès au civil au Canada….

Les visiteurs pourront consulter un résumé de l’article en cliquant ici (Document 2).

 
Devant le  panorama de telles affaires  on ne peut  s’étonner-en toute bonne foi- de  voir la fonction épiscopale et ses ministres  débordés par les questions institutionnelles au point de conduire à des pertes de vocation, à des  « burn- out » et à des refus d’ordination sacerdotale.  Par ailleurs certains des protagonistes en question se plaignent ouvertement d’être l’objet d’un véritable « bashing »  en matière d’abus sexuels. Ils conviennent cependant, en chargeant les plus anciens parfois évêques encore en activité, de « silences coupables, d’affaires étouffées, de prêtres abuseurs protégés et déplacés » . On trouvera , à ce propos un article de Alexandre Ballario publié dans Golias le 19 janvier 2023. Il est intitulé :

 

« Evêques : les limites d’un constat »

 

 
 On pourra y accéder en cliquant ici (Document 3) ou en se rendant à :

l’URL : https://www.golias-editions.fr/2023/01/19/eveques-les-limites-dun-constat/

 

On voit bien  que si une réforme de fond est nécessaire,  il sera difficile de s’y résigner. On voit bien aussi au final que   « pour restaurer une cloche il faut la refondre entièrement » ; cela ne sera pas facile.  Faut-il  rappeler qu’à cet égard,  Martin   Luther (1483-1546)   écrivait déjà : 

Et en 2022  qu’en reste-t-il ?  Il reste un naufrage avec ses effets collatéraux que les principaux intéressés  et leurs institutions vont avoir à affronter avec probité intellectuelle, un minimum de rationalisme républicain sans vouloir se raccrocher à d’autres formes de cléricalisme notamment en matière de relations à l’enfance et à la jeunesse.

Cependant on découvre déjà dans la presse bien informée des formes inquiétantes de résistance à l’émergence de la vérité dans certains milieux  de l’enseignement confessionnel dit libre . C’est ainsi que Marianne   (n° 1350)du 26 janvier 2023 via la plume de Hadrien Brachet  interpelle ses lecteurs  sur  la (re)naissance de  l’Ecole de La Discorde à  Chanceaux-sur-Choisille en Indre-et-Loire .Cf.  :https://www.marianne.net/societe/education/fraternite-saint-pie-x-quand-larrivee-dune-ecole-integriste-chamboule-une-petite-ville-de-touraine   .                                      

En cette charmante commune de France des chrétiens traditionalistes,  se référant à des principes d’extrême droite, se proposent d’implanter, avec la complaisance coupable d’un édile – sans doute acquis  à leurs idées- un pôle scolaire privé de la Fraternité Saint-Pie-X. Fort heureusement,  il leur reste à vaincre  le collectif « Chanceaux  Laïcité » créé par deux instituteurs à la retraite fermement opposés à l’installation en ces lieux  d’un établissement scolaire « pas comme les autres ».  Pourront-ils compter sur l’Etat (Le Préfet d’Indre-et-Loire en l’occurrence)  qui  fait déclarer « il y a un équilibre à trouver entre la liberté de l’enseignement et la protection de l’enfance ».   Certes un équilibre, mais encore ?…

Faut-il rappeler plus simplement, qu’en France sous les auspices de la République et   depuis l’adoption et la mise en application  des lois scolaires de la 3è République l’instruction est gratuite, obligatoire et laïque !… Ceci au moment où dans lesdites « écoles de la discorde » on ne « distingue pas toujours explicitement les faits historiques des conceptions religieuses » et où  l’on a « recours à la notion de race sans précaution » et où  « l’acquisition et le partage des valeurs de la République, la construction d’une culture civique sont évincés au profit de la construction d’une culture religieuse » !

Peut-on  accepter sans s’indigner  de voir ainsi évincés sans scrupule les principes de notre République indivisible, laïque, démocratique et  sociale ?

Nous assurons le comité « Chanceaux Laïcité » de notre soutien  et appelons tous ceux qui ont des oreilles pour entendre que, s’il n’est pas toujours convenable de tirer sur une ambulance, il est grand temps que les citoyens émancipés de France, défenseurs  de l’Ecole laïque,  se sentent autorisés à stigmatiser et à condamner avec la plus grande rigueur les dérives et abus qui ont cours au sein de l’Eglise catholique  et notamment celle de France…
 
  Que René Poujol et Christian Terras soient cordialement remerciés de nous avoir autorisé à reproduire des articles publiés dans leurs sites respectifs.

Un nouveau scandale clérical au plus haut niveau L’affaire RUPNIK

Selon cath.ch  « neuf religieuses auraient accusé le Père Rupnik d’avoir commis sur elles des abus d’autorité, spirituels et sexuels. Mais il y en aurait peut-être beaucoup plus, qui n’ont pas pu ou pas voulu parler. C’est ce qui ressort notamment des derniers développements concernant le scandale touchant le jésuite slovène. Les premiers éléments indiquaient des abus commis dans les années 1990 et limités à la communauté de Loyola, à Ljubljana (Slovénie), dans laquelle le Père Rupnik était conseiller spirituel. Mais il est probable que l’extension géographique et temporelle des crimes du célèbre artiste ait été bien plus importante.”

 « Cependant, de nouveaux éléments étayent la thèse d’une dissimulation des abus commis par le prêtre-artiste Marko Rupnik sur des religieuses. Le témoignage détaillé d’une victime, paru dans la presse, confirmerait les agissements pervers et blasphématoires du mosaïste, ainsi que l’inaction des autorité ecclésiales (Cf. ath.ch/newsf/affaire-rupnik-nouveaux-indices-de-dissimulation/)

En réalité  selon La Vie  ( 29 décembre 2022 ) l’affaire est emblématique puisque « Au regard de la stratégie employée par Marko Rupnik pour agresser ses victimes, elle  illustre le phénomène de l’emprise et des abus psycho-spirituels dans le cadre ecclésial. Si la question des agressions sexuelles sur mineurs est désormais évoquée, celle des agressions sur majeurs reste un angle mort de la réflexion globale de l’Église sur la lutte contre les violences sexuelles. Il suffit de jeter un œil au droit canonique, dans lequel une victime est qualifiée de « complice » de son agresseur. »

 

Lucetta Scaraffia a décrit ce biais dans La Stampa « L’affaire Rupnik révèle cruellement à quel point les hiérarchies ecclésiastiques ont du mal à comprendre le problème des abus sexuels à l’encontre des religieuses. […] Pour l’institution ecclésiastique, l’abus sexuel sur des femmes adultes, comme les religieuses, n’existe pas : ces cas, en effet, sont catalogués comme des transgressions sexuelles commises par les deux parties, surtout parce que, selon une conception absurde du plaisir sexuel encore en vigueur dans la hiérarchie catholique, on suppose toujours que les victimes de l’abus ressentent aussi du plaisir, et deviennent ainsi complices de la violation du 6ècommandement. » Cf.lavie.fr/christianisme/eglise/comprendre-laffaire-rupnik-en-six-grandes-questions-85968.php

Déjà Le Figaro du 26 décembre 2022, sous la plume de Jean-Marie Guénois abordait la question « des complaisances et des zones d’ombre du jésuite, Marko Rupnick artiste mosaïste, qui commit plusieurs agressions sexuelles sur des religieuses.  Ledit  Rupnik avait été excommunié en mai 2020, mais l’excommunication avait été levée le même mois, vraisemblablement sur ordre du Pape… » (cf.. https://www.lefigaro.fr/actualite-france/marko-rupnik-le-nouveau-scandale-qui-eclabousse-l-eglise-et-le-pape-francois-20221225)

 On pouvait aussi relever le 22 décembre 2022 dans belgicatho  ce titre édifiant :

Avec l’affaire Rupnik, le scandale des abus frappe à Santa Marta

On pouvait noter, dans l’article correspondant, que : « Les graves abus sexuels commis par le Père Rupnik sur les religieuses qui étaient sous sa responsabilité spirituelle, et le grave crime d’absolution du complice, qui lui a valu l’excommunication, sont désormais des faits établis. Mais le puissant réseau de complicité et de protection grâce auquel il reste impuni a désormais atteint jusqu’au Saint-Père : lui seul avait le pouvoir de remettre l’excommunication. Que s’est-il donc passé ? On attend encore des réponses adéquates de la part du Vatican. » Cf. http://www.belgicatho.be/archive/2022/12/22/avec-l-affaire-rupnik-le-scandale-des-abus-frappe-a-santa-marta.html

 Pendant ce temps la Sélection du jour titrait le 29 décembre 2022

 

L’AFFAIRE RUPNIK, UN SCANDALE « URBI ET ORBI »

 l’auteur de l’article, Philippe Oswald   attirait l’attention sur :

« Un scandale sexuel touchant le jésuite et artiste Marko Rupnik embarrasse fort le Saint-Siège. Il est « Urbi et Orbi » : son épicentre est à Rome mais l’onde de choc est universelle. C’est plus qu’une « banale » affaire de mœurs et d’abus spirituels car elle touche sinon un proche du pape François, du moins un jésuite apprécié du Saint-Père comme déjà de Jean-Paul II, en tant qu’artiste internationalement reconnu – et rémunéré comme tel. Surtout, la stratégie de défense de la Compagnie de Jésus s’avère contre-productive » (Cf. https://www.laselectiondujour.com/laffaire-rupnik-un-scandale-urbi-et-orbi-n1782/)

 

Voici un ensemble de données journalistiques qui  met en lumière un autre volet des abus sexuels sur majeures commis au sein de l’Eglise catholique. Il semble de nature à justifier sans ambages  le titre d’un article paru le 13 janvier 2023 dans la Lettre d’information de Golias Hebdo, titre ainsi libellé :

 

L’affaire Rupnik : le scandale au plus haut niveau

Les visiteurs de ce site pourront y découvrir que : « Les révélations et les commentaires en tout sens qui se sont succédé, en ce mois de décembre 2022, sont-ils le premier chapitre de l’affaire Rupnik ? Un scandale d’abus sexuels qui rejoindrait les plus célèbres sur une liste déjà longue. Marko Rupnik est de ces monstres sacrés qu’on n’attaque pas : il a couvert les plus célèbres sanctuaires mariaux de ses mosaïques. Il est un personnage en vue au Vatican où il s’est fait une place jusque dans les dicastères et dans l’entourage personnel du pape. Ce qui vient maintenant au jour est terrible : Marko Rupnik est un prédateur sexuel qui sévit auprès des religieuses depuis plus de trente ans. Il est jésuite et tout montre qu’à ce titre il a bénéficié d’une protection sans faille, au point que sur cette longue période, seuls deux épisodes sont maintenant connus. Autrement dit, l’affaire, si l’omerta continue à être fragilisée, n’en est qu’à ses débuts. »

Ledit article est accessible soit en cliquant ici soit en se rendant à l’adresse : https://www.golias-editions.fr/2023/01/13/laffaire-rupnik-le-scandale-au-plus-haut-niveau/

Que Christian Terras, Rédacteur en chef de Golias soit remercié  de nous autoriser ce nouvel emprunt.

Le feuilleton des ravis de la crèche et autres saintons de service(Avent 2022)

On apprenait récemment,en consultant la presse bien informée (La Croix,21 décembre 2022) que: «En Occitanie les maires RN et leurs crèches de Noël faisaient face à la justice.»
En effet selon Ysis Percq: «Après que le Conseil d’État a rejeté le recours du maire de Beaucaire, le juge des référés a ordonné, mercredi 21décembre, au maire de Perpignan de «retirer la crèche» de la mairie. Le même juge avait ordonné, la semaine dernière, le retrait de la crèche de la cour d’honneur de l’hôtel de ville de Béziers.”Cf.https://www.la-croix.com/France/En-Occitanie-maires-RN-creches-Noel-font-face-justice-2022-12-21-1201247490
On relevait le lendemain dans le même quotidien La Croix un titre pour le moins provocateur en matière de référence républicaine à la laïcité à savoir:Laïcité: une proposition de loi LR pour «préserver les crèches» de Noël. En réalité, il s’avère qu’une vingtaine de sénateurs des Républicains (LR) proposent de modifier la loi sur la laïcité de 1905(loi inconnue ! ndlr) afin de «préserver les crèches». Une initiative qui intervient après des décisions de justice ordonnant le retrait de crèches de Noël installées dans certaines mairies, notamment par des élus du Rassemblement national (RN).Cf.https://www.la-croix.com/France/Laicite-proposition-loi-LR-preserver-creches-Noel-2022-12-22-1201247729
Ainsi,au moyen du «cheval de Troie des crèches» on se propose de contourner la Loi du 9 décembre 1905 de séparation des églises et de l’État (rien de moins … merci Messieurs les Sénateurs de la République laïque). Qu’à cela ne tienne,quand il s’agit de susciter des vocations de contempteurs en matière de laïcité de l’État et de ses institutions on y parvient sans peine.

Pour s’en convaincre,on pourra se rendre aux adresses suivantes (liste non exhaustive):

-https://www.7jours.fr/actualites/noel-emblemes-religieux-neutralite-le-menage-a-trois-rois-mages/-https://www.lavoixdunord.fr/680002/article/2019-12-13/les-creches-de-noel-sont-interdites-dans-l-espace-public-https://www.liberation.fr/politique/elections/creches-de-noel-dans-les-batiments-publics-que-dit-le-droit-20221222_M34UOTOLXNCZ3FVMUTDKKWN2K4/-https://ledrenche.ouest-france.fr/noel-interdire-les-creches-dans-les-mairies-1047/–https://www.lefigaro.fr/actualite-france/creches-de-noel-galettes-des-rois-oeufs-de-paques-faut-il-une-loi-pour-preserver-nos-traditions-20221223

Les visiteurs de ce site pourront consulter une mise au point à ce sujet dans l’article publié le 27 décembre 2022 par Mezetulle,le blog-revue de Catherine Kintzler. Il est intitulé:L’union «des droites» sur la paille de la Nativité: une logique identitaire Catherine Kintzler y fait apparaître que: «Ceux qui appellent de leurs vœux (jusqu’à présent pieux) l’union de la droite LR etdu RN sont enfin exaucés : celle-ci s’effectue sous nos yeux « dans la joie et la paix » d’un seigneur qui n’a jamais complètement digéré la loi du 9 décembre 1905.C’est dans les détails que se glisse la grâce : foin des programmes politiques encombrants, la jonction trouve asile sur la paille qui accueille les crèches de la Nativité dans certaines mairies.

Ce faisant, elle renforce le « wokisme », mais aussi un certain « progressisme » qu’elle prétend combattre.Le dit article pourra être consulté soit en cliquant ici soit en se rendant à l’URL:https://www.mezetulle.fr/lunion-des-droites-sur-la-paille-de-la-nativite-une-logique-identitaire/

Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous autoriser ce nouvel emprunt!

Les voeux de l’ASVPNF pour 2023

Une bonne année 2023 pourrait, en toute hypothèse, réparer les dommages causés par les deux années « terribles » qui l’ont précédée tant pour la vie de  la  société et ses institutions que   pour celle de ses citoyens et de leurs corps intermédiaires  notamment les associations. Encore faudrait-il que les décideurs impliqués aux différents niveaux consentent à entendre les bruits sourds qui montent de nos cités et de nos campagnes…

Pour nous ASVPNF, il s’agit de ceux qui proviennent des souffrances endurées par notre Ecole publique laïque  qui, par le passé, institua la République.Ils correspondent aussi à celui  provenant des dysfonctionnements du « grand malade » du système à savoir le Collège. Ils résultent également des difficultés des élèves  telles que décrites dans le dernier magazine de l’INSERMM (n°55). Celui-ci   attirait l’attention de ses lecteurs sur les souffrances des élèves (de l’école primaire au lycée)  et la  lutte contre la phobie scolaire et  le refus scolaire anxieux. Selon Laelia Benoit, chercheuse à l’INSERM, la phobie scolaire correspond à la situation où « l’ élève, en l’absence de conduite antisociale, présente une vive détresse émotionnelle face à l’école, qu’il évite malgré les efforts raisonnables de ses parents pour l’y ramener » Cf. inserm.fr/actualite/phobie-scolaire-effet-de-mode-ou-realite-profonde.

C’est dans un tel  contexte  évoquant à différents égards celui d’un bateau à la dérive que l’ASVPNF (Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine Normalien du Finistère) a offert ses vœux à ses adhérents ainsi qu’à différents interlocuteurs des collectivités territoriales et du monde académique.

Les visiteurs de ce site pourront consulter  tant le message correspondant que la carte de vœux qui l’accompagnait en cliquant successivement sur Document 1 et Document 2 .

 Document 1.  Message aux adhérents de l’ASVPNF.

Document 2. Carte de vœux 2023  de l’ASVPNF

Une adhérente  de l’Association, souhaitant garder l’anonymat, a conçu et réalisé ladite carte de voeux. Qu’elle soit chaleureusement remerciée pour sa contribution.  

Chronique des tribulations et turpitudes ecclésiales et cléricales de l’église catholique (Avent 2022)

Sous cet intitulé, les visiteurs de ce site pourront consulter , en cliquant ici un document à charge contre les pratiques inacceptables  de  cette institution et de ses prêtres , telles qu’on peut les appréhender en suivant  les publications récentes de media que l’on ne peut suspecter de partialité en la matière.  On parle sans ambages du naufrage  de l’Eglise ; les faits sont accablants.

Turpitudes cléricales autour du célibat sacerdotal

Selon Marcel Metzger (Lettre d’information de Golias Hebdo, 23 novembre 2022) : « Avant le temps du concile Vatican II, des curés, que leur formation au séminaire avait convaincus de la supériorité du célibat clérical, considéraient le mariage comme « un remède contre la concupiscence ». La formule résume un propos de saint Augustin : « Le sacrement de mariage, en donnant la grâce, réprime la concupiscence dans sa racine. » Dans la pastorale, on n’ose plus tenir de tels propos…»

On retiendra ici le propos introductif de l’article  : « Par les temps qui courent, la formule pourrait fort bien être appliquée au clergé de l’Église romaine, après les scandaleuses révélations d’abus sexuels commis par des prêtres, des évêques et même des cardinaux. D’innocentes victimes, en particulier des enfants, ont fait les frais de la concupiscence de ces clercs dévoyés. Tout cela aurait pu être évité si, dans l’Église romaine, on avait pris au sérieux cette maxime de Pascal : « Qui veut faire l’ange fait la bête » .

La question de bon sens que tous les citoyen ordinaires, croyants ou non, se posent :

« Fallait-il donc attendre l’épouvantable débandade actuelle pour se rendre enfin à l’évidence ? »

Les visiteurs de ce site pourront consulter, en cliquant ici, la majeure partie de l’article de Marcel Metzger. Ils y auront « également accès à l’URL : https://www.golias-editions.fr/2022/11/24/pour-un-concile-national/

Il s’intitule :

«  Pour un Concile national »

On rappellera à ce propos  que :

selon Wikipedia :« Un concile (du latin concilium, « assemblée »), ou synode (du grec ancien sun-odos « chemin commun » ), est une assemblée d’évêques de l’Église catholique (latine ou non) ou orthodoxe. Il manifeste une dimension essentielle de toute Église chrétienne : la synodalité ou organisation hiérarchique du corps en vertu de laquelle les prélats chargés du gouvernement de chaque portion de l’Église (évêques) sont susceptibles de se réunir pour prendre l’ensemble des décisions qui engagent la foi et la discipline de tous sous l’autorité d’un primat”. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Concile , pour plus de  détails.

Qui donc prendra-t-il l’initiative d’une telle démarche ?

  On ne le sait… aussi en attendant est-il nécessaire de se tenir informé de la question. On propose ici quelques lectures éclairantes permettant de se construire un point de vue au-delà des opinions .

Ainsi  l’hebdomadaire Marianne  fait état d’un article   intitulé :

Célibat des prêtres :

« C’est tout le système prohibitionniste sur la sexualité qu’il faut repenser »

Propos recueillis par Jean-Loup Adenor

 

 Selon cet auteur : « Alors que l’Eglise est secouée par les accusations d’agression sexuelle contre le cardinal Ricard, les évêques de Beauvais et de Soissons ont recensé 11 nouvelles victimes présumées de violences sexuelles dans leurs diocèses. Et comme à chaque fois que le sujet des abus sexuels commis dans l’église catholique revient dans le débat, la question sur la fin du célibat des prêtres ressurgit. »

Entretien avec Christine Pedotti,

fondatrice de la revue « Témoignage chrétien ».

 

“La fin d’une tradition quasi-millénaire ? La révélation d’un nouveau scandale d’agression sexuelle, concernant cette fois-ci le cardinal Ricard, accusé d’avoir eu une conduite « répréhensible avec une jeune fille de 14 ans », fait à nouveau tanguer l’Église catholique. Parmi les pistes envisagées par les catholiques pour assainir l’institution : mettre fin au célibat des prêtres. Une bonne idée, selon Christine Pedotti, directrice de la rédaction de la revue Témoignage chrétien. Car si elle ne réglerait pas tout, la fin du célibat des prêtres permettrait de réviser la doctrine catholique sur la sexualité, toujours perçue comme « malsaine », d’après elle. (Cf . https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/celibat-des-pretres-cest-tout-le-systeme-prohibitionniste-sur-la-sexualite-quil-faut-repenser )

Les visiteurs pourront aussi (la  recherche est loin d’être épuisée)trouver des références importantes dans l’ouvrage de  Jean Mercier  paru en 2014 :

 

Célibat des prêtres – La discipline de l’Église doit-elle changer ?

– E-book – PDF

« Le célibat des prêtres est-il responsable de la pénurie des vocations qui frappe l’Église catholique ?L’ordination d’hommes mariés permettrait-elle de remédier à ce problème  Jean Mercier répond à ces deux questions qui font l’objet d’un débat souvent passionnel. Reprenant le sujet en amont, avec la volonté de se dégager des idées reçues, il a le souci de dessiner des pistes d’avenir réalistes, hors de toute polémique stérile.Au fil des pages, l’auteur fait le bilan des difficultés et des atouts du célibat sacerdotal, et des défis qu’il a suscités au sein de l’Église depuis deux mille ans. Il présente la synthèse des fondements théologiques et spirituels du célibat et aborde la question essentielle de l’équilibre psychologique et affectif du prêtre. On trouvera surtout ici la première étude de la faisabilité d l’ordination d’hommes mariés, établie en particulier à partir d’un audit totalement inédit de la vie des prêtres mariés (anciens prêtres anglicans ou pasteurs protestants) que compte l’Église catholique, notamment en Angleterre ». On notera que Jean Mercier est journaliste, rédacteur en chef adjoint à La Vie, en charge des questions religieuses et plus particulièrement de l’actualité. (Cf. https://www.decitre.fr/ebooks/celibat-des-pretres-la-discipline-de-l-eglise-doit-elle-changer-9782220066929_9782220066929_9.html)

Que Christian Terras, Rédacteur en chef de Golias, soit cordialement remercié de nous autoriser ce nouvel emprunt !