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Que Pierre Guervinic soit assuré de toute notre amitié et remercié de nous avoir confié ce document singulier.
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Plogastel-Saint-Germain [[plogastɛl sɛ̃ ʒɛʁmɛ̃] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.. La canton de Plogastel-Saint-Germain forme avec les cantons du Guilvinec et de Pont-l’Abbé le Pays Bigouden.. Géographie. Plogastel-Saint-Germain est située à l’ouest de Quimper, en Cornouaille et dans la partie nord du Pays bigouden.
fr.wikipedia.org
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Cette situation laissa la voie libre à un jeune curé, récemment nommé à Plogastel-Saint-Germain, pour lancer l’édification de ce qui pouvait s’apparenter à une véritable cathédrale en remplacement d’une modeste église fraîchement restaurée mais qui ne pouvait satisfaire ses fantasmes de grandeur. C’est en 1880 que la presse locale alertée de cette extravagance et de ses conséquences financières consacra un nombre limité d’articles sous l’intitulé captieux : « Une queue administrative de l’ordre moral« … à Plogastel-Saint-Germain. Une queue qui coûta cher pendant près de 100 ans aux contribuables plogastellois !
Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos , en cliquant sur :
Document 1 dévolu à cette « queue administrative » (deux coupures ) et comportant de plus :
– Les résultats au fameux Certificat d’études primaires au centre d’examen de Plogastel-Saint-Germain en juin 1885 témoignant du rôle émancipateur de l’école publique laïque de la 3è République ,
– Les nouvelles difficultés de l’école publique de Plogastel-Saint-Germain dans l’entre-deux-guerres (1934).
Un ancien élève-maître bretonnant, lauréat du concours d’entrée de 1954, malencontreusement expatrié en Haute Bretagne, a vu apparaître récemment des Lycanthropes (sous-espèce sauvage de Canis lupus ) dans certaines contrées brétiliennes qui lui sont devenues familières au fil des ans. En bon accord avec l’avis autorisé d’éminents zoologues universitaires, il les croyait disparus à jamais. Cependant une Thèse de doctorat en Histoire, dévolue au loup-garou soutenue récemment à l’Université de Rennes 2 (Julie Trévily,2019); voir à l’ URL https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02084034/file/2019theseTrevilyJ.pdf ), témoigne aussi d’un regain d’intérêt pour les Lycanthropes, intérêt probablement associé à la réapparition du Loup gris ( Canis lupus lupus ) en Bretagne.
Et pourtant ceux qui ont été à l’origine de cet article ne hurlaient pas à la lune et limitaient leurs interventions à des propos électoralistes, au demeurant parfois agressifs. Quoi qu’il en soit ils demeuraient impressionnants et les gallèsants locaux le faisaient savoir dans les media.
En réalité les Lycanthropes en question, observés dans leurs biotopes favoris, ressemblaient étrangement à ces malheureux qui ,selon nos ancêtres, se croyaient changés en animaux sans perdre pour cela la forme humaine. Des études récentes ont révélé que le (ou la) Lycanthrope est une personne atteinte de lycanthropie (cqfd) c’est-à-dire qui se prend pour un Loup .
Ceci est relativement gênant, d’autant que l’on a découvert que « les lycanthropes ou loups-garous étaient victimes d’une maladie héréditaire appelée porphyrie, maladie du métabolisme qui peut de nos jours être traitée.C’est une affection caractérisée par la présence, dans l’organisme, de quantités massives de porphyrines, molécules précurseurs de l’hème (partie non protéique de l’hémoglobine). Elle est provoquée par un trouble du métabolisme des dérivés pyrroliques. Le signe commun des porphyries est la présence de porphyrines dans l’urine (porphyrinurie) et dans les fèces(Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Porphyrie). Chez les Lycanthropes ce signe signifiait la présence du sang des victimes…
Au total on retiendra que les investigations universitaires bien menées ont montré plus généralement que' » les Lycanthropes étaient somme toute des créatures humanoïdes ayant la capacité de se transformer en animal ou en homme-animal. Ainsi le Lycanthrope est l’homme loup, ou sachant se faire Loup; et, pour mieux dire, ce nom vulgaire caractérise l’homme qui peut, à son gré, changer de forme ou de figure, celui que nos pères ont appelé le loup-garou ». Quelle magie !
“Mais la lycanthropie désigne également un trouble mental durant lequel l’individu a la conviction délirante d’être changé en loup. Très tôt ce trouble a été associé à la mélancolie, pour être ensuite rattaché à la manie ou folie agitée. Au début du XXe siècle la lycanthropie est considérée comme un symptôme clinique pouvant être observé dans de nombreux troubles mentaux et organiques. Aujourd’hui encore la littérature internationale rapporte l’observation de plusieurs cas cliniques intéressants. On pourra s’en convaincre en consultant l’article de Alexandra Baretta et Luisa Weiner (2009 ) paru dans « l’Information psychiatrique » et intitulé : »
“La lycanthropie : du mythe à la pathologie psychiatrique »
La métamorphose d’homme en loup est une croyance ancienne. Assimilée par l’Inquisition à de la sorcellerie, la lycanthropie a donné lieu à de nombreux procès et mené à de nombreuses condamnations au bûcher. Parallèlement à l’interprétation religieuse de la lycanthropie, plusieurs médecins ont assimilé cette dernière à un trouble mental. Durant l’Antiquité et le Moyen …
www.cairn.info
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Relevons aussi le propos de Madeleine Natanson dans « Loup y es-tu?” : « Nos peurs viennent de la menace qui elle-même vient de notre angoisse, l’un des aspects fondamentaux de notre existence. Le Loup est symbole, synthèse de tous les dangers réels ou imaginaires de l’homme dans sa finitude… « Pour faire énergiquement sa longue et lourde tâche » ainsi que nous le rappelle Vigny dans « La mort du loup », l’homme n’a-t-il pas besoin du loup ? ». (Cf. https://www.cairn.info/revue-imaginaire-et-inconscient-2008-2-page-21.htm)
En tout état de cause, on voit bien ,l’esprit et l’humour normaliens aidant, que l’irruption récente de Lycanthropes bien identifiés en Ille et Vilaine , n’était pas un évènement anodin et qu’il pouvait donner lieu, au-delà des champs scientifiques concernés et de la mythologie, à des craintes et des tribulations qui sont rapportées ici.
Selon les traditions normaliennes quimpéroises, le voyage de fin d’études normales intervenait, pour chaque promotion, en fin de cursus après les épreuves du CFEN (Certificat de Fin d’Etudes Normales) au terme d’un compagnonnage de trois ou quatre ans.
Il était subventionné par l’Education Nationale, les élèves-maîtres eux-mêmes et le « trésor » qu’ils avaient constitué au cours des activités et manifestations diverses déployées pendant l’année de formation professionnelle.
Il précédait le départ des élèves-maîtres, devenus instituteurs stagiaires, vers la vie active dans leur premier poste d’affectation.
Il est illustré de documents photographiques parfois inédits remis en lumière grâce à la complicité de photographes protagonistes dudit voyage dont le Directeur de l’Ecole Normale lui-même .
Les visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant sur “ Document “ :
Document 1 : Notre voyage de Promo par A. Le Goff .
Document 2: Voyage de Promo 1958; ENG de Quimper (reportage photographique).
Nous remercions tout particulièrement Annie le Poëzat-Guigner d’avoir bien voulu mettre à notre disposition un album familial pour en extraire des photos ayant trait à ce voyage , André Le Goff pour sa nouvelle contribution et plusieurs photographes amateurs pour nous avoir confié leurs photos soigneusement archivées .
Des photos inédites nous sont parvenues depuis la publication ,sur ce site, de l’article original de A. Le Goff dévolu à ce thème cher aux normaliens.
Les visiteurs pourront les consulter en cliquant ici .
Photo 1 : La belle Dahut tentée par la luxure.
Photo 2 : Vitraux et colonne décorés.
Le bal des normaliens du printemps 1958 a déjà fait l’objet d’un article de André Le Goff, mis en ligne sur ce site. Son récit illustré n’a pas manqué de rappeler des souvenirs de jeunesse et des questions aux quelles il apporte ici des réponses :
1. Le décor ayant trait à la Légende de la Ville d’Ys réalisé par les artistes de la promotion Etincelle (54-58) avait été particulièrement apprécié par les invité(e)s. Il avait été photographié par les rares élèves-maîtres possédant un appareil photo. On a reproduit ici une photo réalisée par Jean Lancien que l’on pourra visualiser en cliquant ici.
2. Le nom de l’orchestre qui anima la soirée a été retrouvé : il répondait au nom singulier de RAG-DOLL*.
3. Ledit Bal fut ouvert par Le Directeur de l‘Ecole normale, J. Le Poëzat-Guigner, aux bras de sa charmante épouse.
* En français : « poupée de chiffon » . Rag Doll était l’intitulé de l’ensemble des enregistrements de l’accordéoniste Emile Prudhomme (1913-1974) et son orchestre musette « Toubillon ». E. Prudhomme était l’accompagnateur d’Edith Piaf.
Il s’agit de l’incontournable bal annuel de l’Ecole Normale d’Instituteurs de Quimper… En d’autres lieux du territoire et d‘Algérie, l’événement avait également cours . Il s’appelait le « BEN » et il a laissé de bons souvenirs chez les anciens normaliens devenus instituteurs … retraités de longue date.
Il faisait partie de la culture de l’école normale et contribuait à l’émergence de l’esprit normalien, le ciment de la profession d’instituteur. C’était un moment important dans le vie d’élève-maître quelle que soit son année d’étude et surtout lorsqu‘il qu’il s’en trouvait organisateur, en année de formation professionnelle. Il était également, selon toute vraisemblance, très attendu dans la vie des normaliennes, invitées naturelles à cette activité…
La question de savoir s’il s’agissait pour les uns et les autres d’un rite d’initiation ou d’intégration au sens de Dominique Blanc(URL: https://www.researchgate.net/profile/DominiqueBlanc/publication/30438298_Numeros_d’hommes/links/5eb138b892851cb267742624/Numerosdhommes.pdf)reste ouverte. S’agissait-il d’un prolongement naturel aux fameux « mariages pédagogiques » préparant d’autres mariages souhaités par l’administration ou plus simplement d’une source de revenus pour abonder le budget du voyage de fin d’études des élèves-maître de 4è année ?
On sait que, par le passé le Ministre de l’instruction publique, accorda une récompense aux élèves-maîtres ( cliquer sur document 1 ) en leur allouant une dotation pour financer leurs voyages d’études…On ne sait si le principe de cette récompense fut maintenu au fil des ans et jusqu’à la période mentionnée ci-dessus . On n’en connaît pas plus le montant…
Quoi qu’il en soit les visiteurs pourront consulter en cliquant ici (document 2) le récit illustré du grand bal des normaliens qui se tint à Quimper au printemps de 1958. Il préoccupa tout particulièrement son auteur André le Goff.
Document 1. Une récompense aux élèves-maîtres.
Les visiteurs de ce site sont sans nul doute informés des conditions très particulières de la fin de vie de l’école normale congréganiste de Quimper en 1880, aux débuts de la 3è République. Elle défraya tristement la chronique finistérienne.
En rupture complète avec les sombres turpitudes cléricales condamnées sévèrement par toutes les institutions publiques (conseil général du Finistère exclu) intervint en effet le processus de laïcisation de l’Ecole normale.
Il fallait, dans le contexte, des convictions laïques affirmées et du courage pour s’atteler à pareille tâche. Elle n’effraya pas M. Ungerer qui nous venait de l’Ecole normale de Laval (Mayenne).
Nous rapportons ici quelques éléments biographiques sur celui qui fut, au demeurant, le pionnier fondateur de notre Ecole normale primaire publique et laïque…
En effet, sous la houlette de l’éminent gymmier de l’époque (Guy Gandouin) , fut décidé de préparer inopinément une démonstration de boxe française à présenter, le moment venu, au public quimpérois… La boxe française n’était pas, loin s’en faut, parmi les hobbies normaliens de l’époque . Les élèves-maîtres étaient plus enclins à cabosser le ballon rond d’autant que cela leur permettait de régler quelques comptes, sur le tapis vert, avec leurs adversaires protégés de Dieu, pensionnaires du Likès.
On lira donc avec attention et parfois quelque nostalgie la contribution de André Le Goff évoquant avec force détails une démonstration qui était sans doute une première , dans des lieux où la mise en condition des boxeurs se fit dans la plus grande discrétion…
On rappellera cependant que ladite boxe française et la ville de Quimper avaient une petite histoire commune puisqu’aux débuts de la 3è République, alors que l’Ecole normale était à peine inaugurée;, fut créée en 1887 la Société de gymnastique La Quimpéroise. Ses objectifs étaient d’enseigner la gymnastique, le tir, les exercices militaires, l’escrime, la canne et la boxe à des garçons qui seraient ainsi mieux préparés au service militaire et déjà façonnés à la discipline nécessaire .
Le récit de A.Le goff ne précise pas les objectifs pédagogiques afférents au numéro de boxe auquel il apporta son concours étaient en cohérence avec ceux qui prévalaient à la fin du siècle prédédent. Au demeurant il s’agissait, sans doute plus simplement, d’assurer le succès des normaliens à la Fête de la Jeunesse. Ses maîtres ne sont plus là pour témoigner …
Quoi qu’il en soit, les visiteurs pourront consulter en cliquant sur les notifications en bleu :
Document 1 La note illustrée de André Le Goff,
Document 2 . La photo des gymnastes de la Quimpéroise en 1887,
Document 3 . Le programme de la fête de la gymnastique du 12 août 1888.
Il est fait mention dans ce dernier document-sans doute pour la première fois-de la boxe française sur la place quimpéroise. On rappellera à ce propos que” la savate boxe française est un sport de combat de percussion qui consiste, pour deux adversaires équipés de gants et de chaussons, à se porter des coups avec les poings et les pieds. Elle est apparue au xIxe siècle dans la tradition de l’escrime française, dont elle reprend le vocabulaire et l’esprit. Connue dès son apparition sous le nom de « savate » ou « art de la savate », elle a été, tout au long du xxe siècle, désignée par le nom de « boxe française », puis finalement renommée officiellement « savate boxe française » en 2002. C’est actuellement une discipline internationale qui appartient au groupe des boxes pieds-poings. « Savate » en français veut dire « vieille chaussure ». Un homme qui pratique la savate est appelé un tireur tandis qu’une femme s’appelle une tireuse”. Dans le groupe dont les activités sont décrites par André Le Goff il n’y avait point de tireuses !…
(D’après Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Savate_(sport_de_combat))
Que André Le Goff soit chaleureusement remercié pour son nouvel article et son soutien.
L’auteur de l’article dont le titre constitue l’intitulé de la présente parution débuta sa scolarité normalienne quimpéroise en 1954. Il faisait partie de la Promotion Etincelle répertoriée sur ce site. Il rapporte ici certains de ses souvenirs de jeunesse : “C’est l’année qui vit se mettre en place la guerre d’Algérie. Une tragédie à laquelle nous avons été nombreux, à partir de 1958, à participer. A reculons pour la plupart d’entre nous. Alors que les accords d’Evian sont maintenant bien loin, il n’est peut-être pas inutile de rappeler quelques réalités que le temps n’a pas effacées chez certains, bien qu’elles aient mûri depuis. A partir d’un prétexte qui peut paraître futile, j’ai pris la décision de livrer ma réflexion sur le sujet. Sans haine pour personne, alors que le sujet, lui, en a connue tant!”
Cet ancien élève-maître à l’Ecole normale d’Instituteurs de Quimper, stagiarisé à la sortie de l’Ecole en 1958 fut « appelé sous les drapeaux » à la fin de l’année scolaire 1958-1959 . Entre temps, il avait satisfait aux épreuves pratiques du CAP et avait été déclaré instituteur titulaire.
Les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici l’article original de Pierre Guinamant. Qu’il soit assuré de nos sincères remerciements pour sa contribution importante pour la restitution de la mémoire normalienne combattante et de l’amitié tant de ses compagnons d’âme que de ses frères d’arme.