L’oeuvre pionnière du Baron Boullé, préfet du Finistère, dans la mise en application de la loi Guizot sur l’instruction primaire sous la Monarchie de Juillet(1830-1848).

Guizot promulgua, le 28 juin 1833, la première grande loi sur l’enseignement primaire public.Elle n’imposait ni la gratuité ni l’obligation, mais contraignait les collectivités à créer trois types d’établissement : une école primaire de garçons dans toutes les communes, une école primaire supérieure dans chaque chef-lieu de département ou dans chaque ville de plus de 6000 habitants et une école normale d’instituteurs dans chaque département…
 
      « Napoléon avait laissé la responsabilité de l’enseignement primaire aux Frères des Écoles chrétiennes » .  François Guizot,  faisant référence à ses origines protestantes et aux textes fondateurs des grands pédagogues protestants du 17è et du 18è siècles,  rendit possible un enseignement laïc en créant les Ecoles normales d’instituteurs… 
      Le cheminement, laborieux  dans nos campagnes finistériennes,dura une bonne douzaine d’années avant d’être interrompu par la promulgation de la loi Falloux (1850). Quoi qu’il en soit, il eut un rôle fondateur grâce à la ténacité bienveillante du préfet de l’époque , le baron Boullé dont il convient- en toute équité- de célébrer la mémoire et l’oeuvre qu’il accomplit .
 
      Celle-ci fit l’objet d’une analyse très détaillée  et d’un article dont l’auteur , Louis Ogès (1886-1977), était  instituteur finistérien, ancien maître d’application. Publié  en 1934 dans le Bulletin  de la Société Archéologique du Finistère, il est intitulé :
 
« L’instruction publique sous le régime de la loi Guizot (1833-1850) »
 
      Il donna lieu à un document, issu d’une reconnaissance optique, de lecture difficile. Les visiteurs pourront consulter en cliquant ici   une version améliorée obtenue  à partir de fichiers  mis à notre disposition par le Service des Archives municipales de la Ville de Quimper. Que M. Le Gall  directeur de ce service et ses collaborateurs soient chaleureusement remerciés pour leur collaboration.
      La matière, particulièrement  abondante,   est présentée  selon le plan suivant :
 
                                                Etat de l’instruction dans le Finistère avant la loi Guizot,
Loi sur l’enseignement primaire, dite loi Guizot (28 juin 1833),  p. 3
Autorités préposées au développement et à la surveillance de l’instruction primaire dans le Finistère, 
A. Le Préfet, p.8
B. Les Comités d’instruction, p.11
C. Les Inspecteurs,  p.16
 Situation économique du Finistère, état d’esprit de la population, le clergé et  l’instruction publique, p.19
Situation des écoles : leur progression de 1833 à 1850, p.26
       Arrondissement de Brest, p.34
       Arrondissement de Morlaix, p.40
       Arrondissement de Châteaulin p.43
       Arrondissement de Quimper, p.44
       Arrondissement de Quimperlé p.47
Résultats d’ensemble, p.49
 
       Le Conseil général et l’instruction primaire, p.55
           Les locaux scolaires, p.60
           L’enseignement,  p. 76
           Les livres,  p.79
          Règlements scolaires, p.84
          Les écoles congréganistes, p.86
       Les écoles privées laïques p.96
Formation professionnelle des instituteurs, p.97
           L’école normale, p.98
.          Les  conférences pédagogiques, p.103
Valeur professionnelle et morale des instituteurs, p.106
 
Situation matérielle de l’instruction, p.117
Enseignement de l’agriculture, p. 123
Cours d’adultes, p.127
Ecoles primaires supérieures, p.132
Les écoles de filles,  p.137
Préparation professionnelle des maîtresses: le Cours normal, p.149
Les salles d’asile, p. 158