Les visiteurs de ce site ont eu l’opportunité, au cours de ces derniers mois, d’y consulter un certain nombre de pages placées sous l’égide des turpitudes et vaticinations cléricales ayant conduit notamment à des actes pédocriminels répréhensibles commis par les prêtres et prélats de l’Eglise catholique de France. Il importait que les citoyens de notre République laïque soient tenus informés de la gravité des faits, de leur ampleur , des dommages et traumatismes causés aux victimes. Le traitement de ces affaires tant par la justice des hommes de ce pays que par la justice divine venue d’ailleurs méritaient également quelque attention. La question relative au « dédommagement » des victimes et aux « réparations » à leur prodigue, à la charge de l’Eglise et de ses diocèses, a aussi été discutée dans quelques parutions.
Mais au-delà de la période d’offuscation, de tristesse et de honte chez certains et de la scandalisation chez d’autres, il était opportun pour tenter d’émerger de ces sombres turpitudes qui ne manquent pas d’affecter l’ensemble de notre société , de se rassurer au moyen d’un article stigmatisant les méfaits d’un cléricalisme d’un autre temps et orientant vers des horizons refondateurs en la matière.
C’est dans un tel contexte que l’on a pu assister à la parution chez Golias d’un article écrit par Pierre Vignon intitulé :
« Pour les laïcs, l’heure sonne de sortir leur Eglise du pastis »
Publié le 17 novembre 2022 dans la Lettre d’information de Golias Hebdo, il met en exergue le fait que l’Eglise et ses hiérarques tombent sur Scylla en voulant éviter Charybde (Incidis in Scyllam cupiens vitare Charybdim). Pour résumer son propos , Pierre Vignon écrit :
«A chaque fois, c’est encore pire ! Je savais depuis des mois, par des confidences reçues, qu’il y aurait une affaire Ricard, mais j’ignorais son contenu. C’est chose faite depuis le 7 novembre dans l’après-midi. Eric de Moulins-Beaufort, seul, prend la décision de convoquer une conférence de presse d’une vingtaine de minutes, en avance d’un jour sur le calendrier. Il emploie les deux tiers à établir les faits dans l’affaire Santier, avec l’espoir d’une justification, et révèle le communiqué du cardinal Ricard, cause de la subite conférence de presse. En prime, il donne, sans préciser les noms, le chiffre de onze évêques. On n’insistera pas sur la symbolique du chiffre 11 dans un tel contexte1, surtout qu’il est inversé. Ce n’est plus un pour douze mais douze pour un, comme aurait dit Alexandre Dumas un jour de rhume ! »
Les visiteurs pourront le consulter en cliquant ici ou en se rendant à l’URL : https://www.golias-editions.fr/2022/11/17/pour-les-laics-lheure-sonne-de-sortir-leur-eglise-du-pastis/
A chaque fois, c’est encore pire ! Je savais depuis des mois, par des confidences reçues, qu’il y aurait une affaire Ricard, mais j’ignorais son contenu.
www.golias-editions.fr
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L’archevêque émérite de Strasbourg reconnaît à son tour une agression sexuelle
L’auteure souligne que : « Alors que, le 8 novembre, le président de la Conférence des évêques de France, Eric de Moulins-Beaufort, avait lancé un appel aux évêques coupables de violences sexuelles à se faire connaître, Jean-Pierre Grallet a admis « des gestes déplacés envers une femme majeure », ledit J-P Grallet déclarant à sa décharge :« Je me suis égaré et j’ai blessé une personne. Le pardon que je lui ai demandé, je l’exprime aussi à tous ses proches, ainsi qu’à tous ceux qui, aujourd’hui, seront meurtris, sous le choc de cette révélation. »
URL :https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/11/16/l-archeveque-emerite-de-strasbourg-reconnait-a-son-tour-une-agression-sexuelle_6150191_3224.html
On ne manqera pas de rappeler aux citoyens contribuables visiteurs de ce site, que l’ancien archevêque en question exerçait son ministère, du fait de l’histoire particulière de son diocèse, dans un environnement où les relations de l’Eglise et de l’Etat restent régies selon les princpes du Concordat de 1801. Il était de ce fait grassement entretenu par la République, bénéfiant d’un salaire mensuel d’un montant net de l’ordre de 5000€. Ceci ne fait qu’amplifier le scandale causé par son comportement délictueux rapporté par Le Monde.
Au total – et ce n’est sans doute pas le final-on apprend dans La Croix du 16 novembre 2022 que :
L’ex-archevêque de Strasbourg visé par une enquête pénale
pour des faits « de nature sexuelle »
« Mgr Jean‐Pierre Grallet, ancien archevêque de Strasbourg entre 2007 et 2017, a reconnu mercredi avoir eu « des gestes déplacés » envers « une jeune femme majeure » dans les années 1980, des faits pour lesquels une enquête pénale a été ouverte. »Cf. https://www.la-croix.com/L-archeveque-Strasbourg-vise-enquete-penale-faits-nature-sexuelle-2022-11-16-1301242417
Que Christian Terras, Rédacteur en chef de Golias , soit chaleureusement remercié de nous autoriser ce nouvel emprunt.