Libérez le romancier franco-algérien 

Boualem Sansal  embastillé à Alger !

 Suite à son arrestation à l’aéroport d’Alger le 16 novembre 2024 l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été placé en détention par le pouvoir algérien pour atteinte à l’intégrité du territoire national. Il  risque des peines de prison pour « atteinte à l’unité nationale », une procédure pénale étant ouverte contre lui. Celle-ci serait liée à de récentes déclarations faites au média Frontières .

Boualem Sansal est connu,au-delà de son œuvre littéraire « pour ses propos critiques envers toute forme de religion, et l’islam en particulier : la religion lui paraît très dangereuse par son côté brutal, totalitaire ». Selon lui, « l’islam est devenu une loi terrifiante, qui n’édicte que des interdits, bannit le doute, et dont les zélateurs sont de plus en plus violents. Il faudrait qu’il retrouve sa spiritualité, sa force première. Il faut libérer, décoloniser, socialiser l’islam. »

Sansal est connu pour ses propos critiques envers toute forme de religion, et l’islam en particulier ; Il écrit : « La religion me paraît très dangereuse par son côté brutal, totalitaire. L’islam est devenu une loi terrifiante, qui n’édicte que des interdits, bannit le doute, et dont les zélateurs sont de plus en plus violents. Il faudrait qu’il retrouve sa spiritualité, sa force première. Il faut libérer, décoloniser, socialiser l’islam12. » (d’après ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Boualem_Sansal)

  Boualem Salem semble incarner tout ce que « qu’exècrent » les dirigeants de son pays d’orgine. Il défend un projet sociétal  laïque et démocratique,dénonce l’islamisme et n’a jamais renoncé à sa liberté de penser et de parler ».

  A l’instar d’Unité laïque nous condamnons  « l’arrestation brutale de cet homme fragile de 75 ans, dont les seules armes sont sa plume et son humanité et réclamons sa libération ». De nombreuses personnalités ont fait la même démarche ; académiciens, scientifiques, hommes politiques.  Mais au-delà de ces positions respectables, il faut désormais se mobiliser pour mettre en oeuvre des voies diplomatiques, politiques, médiatiques et citoyennes pour « exiger et obtenir la libération de  l’écrivain engagé ». (https://unitelaique.org/index.php/2024/11/28/boualem-sansal-12-jours-en-prison-en-algerie/#more-7710)

Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos l’article de Catherine Kintzler paru dans Mezetulle le 22 novembre 2024. Il s’intitule :

« Il faut libérer Boualem Sansal ! »

 Il est accessible en cliquant ici

Nous remercions Catherine Kintzler qui nous a permis ce nouvel emprunt ;

Pour l’abrogation de la Loi Debré

                            ( loi du 29 décembre 1959)
La demande d’abrogation mise en exergue ici n’est pas une nouveauté sur ce site dédié à la défense de l’école publique laïque et  de ses maîtres.  65 ans après son vote ,elle demeure une loi scélérate même si elle est considérée,  par les tenants de l’école catholique confessionnelle, comme  une des des grandes lois éducatives françaises . 
Mettant en œuvre des fonds publics ,elle était censée régir les rapports entre l’État et les établissements d’enseignement privés. On verra dans ce qui suit que le compte n’y est pas et que seule l’abrogation permettrait d’y mettre de l’ordre. Si ce n’est trop tard , une telle mesure contribuerait à  sauver l’École publique ,la première institution de la République.
 
Aussi  comprendra-ton   aisément que l’on puisse sur ce site, accueillir sans ambages  toute contribution  stigmatisant plus ou moins ouvertement les effets pervers  de cette Loi dite Debré. C’est le cas de la tribune mise en ligne sur le site de « Café pédagogique » ce lundi 25 septembre  2024.
 
Elle s’intitule :
 

« L’argent public doit servir l’intérêt général, pas nourrir une école à deux vitesses « 

 
   Nous l’ avons reproduite afin de la représenter sur asvpnf.com. On pourra y accéder en cliquant ici.
 
Que Djéhanne Gani, rédactrice en chef,  soit remerciée de nous permettre  cet emprunt .

25 novembre 2024

Journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes

 

Nous reprenons ici les termes de la présentation de  cette Journée telle que formulée sur  le net par les services de l’Etat en région Centre -Val de Loire :

« Cinq ans après le Grenelle des violences de 2019, les faits de violences faites aux femmes persistent et tuent encore dans notre société.

C’est par notre mobilisation collective que nous pourrons prévenir ces violences et accompagner les victimes »
 

Le 25 novembre dans l’histoire

Cette célébration de la journée internationale a pour origine l’assassinat le 25 novembre 1960, en République dominicaine, des sœurs Mirabal sur les ordres du dictateur et chef de l’État, Rafael Trujillo, après qu’elles aient subi des violences, au sein de leur famille ou hors du cercle familial (viols, coups et harcèlement sexuel), et des violences commises par l’État (tortures, viols des femmes incarcérées pour des raisons politiques).

Dans la résolution 54/134 du 17 décembre 1999, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. L’ONU invite les gouvernements, les organismes internationaux et les organisations non gouvernementales à organiser ce jour-là des actions pour sensibiliser l’opinion au problème des violences faites aux femmes.

Pourquoi cette journée ?

  • La violence contre les femmes est une violation des droits de l’homme.
  • La violence contre les femmes résulte d’une discrimination à l’égard des femmes, tant dans le droit que dans les faits, ainsi que de la persistance d’inégalités entre hommes et femmes.
  • La violence contre les femmes a de lourdes conséquences et peut empêcher la réalisation de progrès dans certains domaines, comme l’élimination de la pauvreté, la lutte contre le HIV/sida et la paix et la sécurité.
  • La violence contre les femmes et les filles n’est pas inéluctable et sa prévention est non seulement possible mais essentielle.
  • La violence contre les femmes est un problème mondial. Jusqu’à 70% des femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie.

Quelles sont les différentes formes de violences sexistes et sexuelles ?

  • violences au sein du couple
  • violences sexuelles
  • harcèlements
  • outrages sexistes
  • mutilations sexuelles féminines
  • mariage forcé
  • système prostitutionnel
 
Les visiteurs pourront également prendre connaissance et diffuser le  communiqué de la Ligue des droits de l’ Homme publié à cette occasion en accord avec de nombreuses associations et certains partis politiques  :
 

Appel unitaire dont la LDH est signataire. 

« Nous sommes toutes et tous mobilisé-e-s, nous ne céderons pas !

Femmes de tous les continents, nous subissons les violences sexistes et sexuelles. C’est notre lot commun.

Les féminicides, les viols, les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, les violences obstétricales, le contrôle de nos corps, sont des réalités tragiques pour des millions voire des milliards de femmes de par le monde. Les mexicaines, les chiliennes, les argentines, les espagnoles, les algériennes, les polonaises… et partout les femmes se soulèvent depuis plusieurs années maintenant.

En France, il y a eu 142 310 plaintes pour violences conjugales en 2019, soit 16 % de plus qu’en 2018. Le confinement a encore accéléré les violences subies, avec 15 % d’appel en plus dans la dernière période sur le 3919 plateforme d’aide aux victimes de violences sexistes et sexuelles.

Nous ne nous y résignons pas !

Nous, militant-e-s de toutes organisations, collectifs, syndicats, associations sommes féministes, et appelons à participer activement encore ce 21 et 25 novembre partout en France, aux événements, sur les réseaux sociaux, et nous rassembler partout où c’est possible, dans le respect des gestes
barrières, pour revendiquer notamment :

– un milliard pour lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles en France : ce n’est pas un simple Grenelle et quelques places d’hébergements en plus qui suffisent ! Un milliard permettrait de mettre en place l’éducation non sexiste dès les petites classes, d’organiser de vraies campagnes et politiques de lutte contre les féminicides, le harcèlement sexuel au travail, et financer toutes les associations féministes qui oeuvrent depuis des années contre les violences sexistes et sexuelles. Ce milliard est aussi crucial pour l’hébergement dans des centres non mixtes dédiés, spécialisés et sécurisés ;

– la mise à l’abri ou la protection des femmes victimes ;

– la protection des mineures dans la loi (seuil d’âge) et matériellement, face aux violences sexistes et sexuelles ;

– la ratification par la France de la « Convention contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail » de l’Organisation internationale du Travail (de juin 2019 !) : celle-ci prévoit notamment des mesures qui contraignent les employeurs à prévenir et sanctionner le harcèlement sexuel, et à donner des droits aux femmes victimes de violences conjugales et intra-familiales. Les violences sexistes et sexuelles, le sexisme ordinaire doivent cesser sur nos lieux de travail ! ;

– des moyens de financement ambitieux pour appliquer les accords égalité sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, dans la fonction publique ou dans le privé ! ;

– l’arrêt de la mise en concurrence de la gestion de la ligne d’écoute du 3919. Ce gouvernement prévoit ainsi la privatisation de ce service public, ce qui représente un risque majeur de voir la qualité du service rendu aux femmes réduite ;

– la régularisation de toutes les »sans-papières »et leur protection contre les violences sexistes et sexuelles ;

– la lutte contre le proxénétisme, le trafic d’êtres humains, et toutes les violences prostitutionnelles et porno-criminelles.

Le 21 novembre et le 25 novembre, toutes et tous mobilisé-e-s pour la fin des violences sexistes et sexuelles, et tant qu’il le faudra ! « 

Turpitudes et contre-turpitudes cléricales et ecclésiales (Suite du 15 novembre 2024)

Les visiteurs intéressés par cette chronique pourront consulter, en cliquant ici,  une série de 31 articles présentés dans des formes plus ou moins raccourcies qu’ils auront tout loisir de compléter en remontant aux sources.
 
Que Christian Terras, rédacteur en chef de Golias , soit chaleureusement remercié de nous avoir autorisé tous ces emprunts.

Fleurissement du Monument aux Instituteurs du Finistère Morts pour la France (11 novembre 2024)

Il s’agissait de  commémorer le 106è anniversaire de l’Armistice de la Grande Guerre et de célébrer le centenaire de l’édification d’un monument confidentiel désormais orphelin. Tout porte à croire qu’il le restera à jamais; à l’ASVPNF on le regrette vivement. 
Les visiteurs de ce site, dans doute indignés par ce constat, pourront cependant consulter, en cliquant ici, un bref diaporama édité à cette occasion. Nous remercions vivement  Y.Douguet pour avoir mis à notre disposition des photos de sa collection personnelle et Laurence L.C. pour la présentation des images-souvenirs.

Pour ne pas mourir d’enseigner

Rendons hommage

 

à

Samuel Paty  et Dominique Bernard
 
Une minute de silence sera organisée dans les collèges et lycées lundi 14 octobre 2024, afin de rendre hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard .
 
Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos le fichier joint .


« 7 octobre 2024, la France discréditée »

Tel est le titre  du dernier article de Catherine Kintzler publié le 7 octobre 2024  dans son blog revue Mezetulle. Avec son cordial soutien, nous l’avons reproduit pour le représenter  sur ce site. Nous en mesurons toute  la gravité  et reprenons ici le résumé proposé par l’auteure.

 « Le premier anniversaire du pogrom du 7 octobre 2023 fait apparaître, à travers un Président apeuré et une gauche bien pensante prompte à s’incliner devant l’agenda communautariste de LFI, une France discréditée, intimidée par les menées terroristes génocidaires qui visent aujourd’hui la desctruction d’Israël et qui sont une menace pour tous les États démocratiques « 
 
Les visiteurs ne manqueront pas de s’indigner soit pour la formule elle-même soit  pour sa présence sur ce site.  Quoi qu’il en soit ils pourront consulter l’article complet en cliquant ici .
Nous remercions chaleureusement Catherine Kintzler d’autoriser ce nouvel emprunt. 

La Lettre d’Information n°7 de l’ASVPNF

Le site asvpnf.com  est dédié  à l’ASVPNF, Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine Normalien  du Finistère. Cette Association loi de 1901 publie  une lettre d’information annuelle  diffusée à ses adhérents et à ses sympathisants.
Le visiteurs intéressés pourront consulter la lettre d’information n°7 en cliquant ici .

Turpitudes et contre-turpitudes cléricales et ecclésiales

Parmi les désordres croissant du monde  et les violences qui montent, les effets toxiques des cléricalismes ne cessent d’émerger au quotidien dans tous les medias ,y compris ceux du Vatican. Nous tentons ici d’alimenter la réflexion des visiteurs de ce site sur ce problème planétaire en rassemblant les dernières parutions en la matière. Ceci ne peut être exhaustif tant on sait désormais que la dérive est systémique et qu’en la matière la libération de la parole reste  tout particulièrement difficile.
 
 En attendant les éléments complémentaires d’une triste suite interminable, les visiteurs pourront consulter en cliquant icii une série de 17 articles qui ne manquera pas de susciter, pour le moins, leur indignation !…
Que Christian Terras , rédacteur en chef de Golias, soit très sincèrement remercié de nous permettre ces nouveaux emprunts à Golias news.

Qu’attendre de Michel Barnier pour l’école ?

C’est bien évidemment la question du jour…Comme il est avéré que cet homme politique se réclamant de la droite républicaine  a été choisi et nommé Premier Ministre sans programme explicite, on prévoit ici sans barguigner qu’il  fera tout pour ne rien changer.De surcroît il  admettra lui aussi-  sans ambages-  que l’Ecole est la mère des batailles ; une pétition de principe agréable à l’oreille des journalistes sans incidence significative sur les orientations du budget qu’il allouera  à l’Education nationale.
 
Les visiteurs trouveront  sur ce site en cliquant ici , l’article de Djéhanne Gani paru ce  6 septembre  dans le colonnes de Café pédagogique.   suivant le jour de l’arrivée (inopinée ?) de M. Michel Barnier à Matignon et faisant  ressortir  quelques attentes du monde de l’Education .
 
Que D.Gani, rédacteur en chef soit remercié de nous autoriser à reproduire et représenter  son article.