Le visiteur trouvera ci-dessous quelques morceaux choisis de ce document venu de loin…
Le code de l’instituteur en 1751
« Les maîtres auront les cheveux courts et modestes; ils porteront le surplis, la soutane et le bonnet carré pendant le service divin ; ils feront le catéchisme deux fois la semaine ; ils enseigneront le chant aux enfants, les conduiront tous les jours à la messe et les tiendront modestes à l’église. Ils devront donner le bon exemple à leurs écoliers et à la paroisse par une vie réglée. Nous leur défendons de tenir taverne, de jouer en public d’aucun instrument de musique, d’assister aux danses et aux veillées, de fréquenter les cabarets ». Mais ceci n’était que le bon côté du métier…
L’instituteur était tenu, en outre, « de balayer l’église, d’assister le curé dans la célébration des offices, de l’aider à porter les sacrements, de sonner l’Angélus, matin et soir, de porter l’eau bénite le dimanche, de ranger la sacristie et de donner la volée aux cloches en cas d’orage afin de chasser les nuées. »
D’après Le Citoyen, jeudi 26 mai 1927 n° 21, 20è année