Quelques mois avant le 4 septembre 1870, date de proclamation de la 3è République par Gambetta après le Second Empire, Ferdinand Buisson réfugié en Suisse sollicite Victor Hugo lui aussi en exil. Il souhaite obtenir son soutien pour combattre le cléricalisme catholique en France. Il s’agit d’unir leurs volontés et leurs forces pour créer une grande « entreprise » laïque et philosophique . Celle-ci devra oeuvrer pour faire oublier à jamais les rêves pieux du mysticisme, pour instaurer le régime de la liberté et obtenir la suppression du budget des prêtres et la séparation de l’Etat des Eglises.
Cette demande donne lieu à une lettre considérée comme décisive dans l’instauration de la laïcité dans notre pays. On sait, qu’après bien des vicissitudes, F. Buisson deviendra Inspecteur primaire (Jules Simon étant ministre) , Inspecteur général et enfin Directeur de l’Enseignement primaire au Ministère de l’Enseignement public , du temps de Jules Ferry.
Les visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant successivement sur :
Document 1 cliquer ici . Quelques repères sur l’émergence du mot et du concept de laïcité
Document 2 cliquer ici . La lettre de Ferdinand Buisson à Victor Hugo sur la Laïcité (1869),
In: www.persee.fr › doc › r1848_1155-8806_1938_num_35.
2. Une lettre de Ferdinand Buisson à Hugo sur la laïcité , 1S69. — M. Paul Raphael vient d’en publier le texte dans La Lunacre. 11 provient des archives de la famille de V. Hugo. L’allusion à la can¬ didature de Roohefort contre Jules Favre — en mai 1869 — permet de la dater.
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