«Pronote » ou les ambiguïtés d’un « droit à la déconnexion » pour les professeurs .

ou L’ère des professeurs invisibles !

 

Simon Perrier(dans un article paru le 6 septembre 2021dans Mezetulle, le Blog archives de Catherine Kintzler) « s’interroge sur les dispositions du logiciel Pronote dans l’Éducation nationale, qui présente un « droit à la déconnexion » comme une innovation généreuse, soucieuse du confort et de la santé des enseignants débordés par les sollicitations. Il montre comment cette prétendue innovation (déjà bien connue des employés en entreprise) n’a de sens que subordonnée à un devoir de connexion et comment elle nie la libéralité du métier de professeur. Ce faisant, il soulève une question générale qui, traversant l’ensemble du monde du travail, soumet celui-ci à des contraintes de disponibilité accrue. À la faveur du « e-travail », une contractualisation léonine et sournoise permettant le contrôle sans entraves de tous les instants de la vie (« transparence » oblige!) est en passe de se substituer à la définition légale du temps et de la nature du travail. »
  En réalité , « le droit à la déconnexion ne serait donc que l’envers d’un devoir accru à la connexion » et contribuerait à soustraire les professeurs  à leur tâche essentielle qui demeure celle de professer (d’enseigner) devant (et à) leurs élèves et non celle de se consacrer corps et âme à gérer des relations extra-pédagogiques ayant trait à la vie (scolaire) de leurs établissements.
Les visiteurs intéressés pourront consulter l’article original de Simon Perrier à ce propos en allant à l’adresse  :

https://www.mezetulle.fr/pronote-ou-les-ambiguites-dun-droit-a-la-deconnexion-pour-les-professeurs-par-sp/