Chronique des turpitudes et contre-turpitudes ecclésiales et cléricales (suite)

Sur ce site on s’est proposé de tenter de rendre compte et de dénoncer, au moyen de coupures de presse et d’articles mis en ligne, les pratiques perverses et dévoyées  commises par les prêtres de  l’Eglise catholique sous le couvert d’emprises dites spirituelles – condamnables par la justice des hommes. Ainsi que déjà mentionné, l’actualité reste très prégnante à cet égard ; les affaires mises à jour aux différents niveaux de la hiérarchie (y compris les plus élevés ) venant enrichir  des dossiers déjà bien chargés.

C’est au point que l’indignation  provoquée par le récit des scandales ayant eu cours au sein de l’Eglise et de ses institions  ne laisse  place que rarement à l’évocation des souffrances et traumatismes causés aux victimes. Que dire   de la mise en lumière des réparations  exemplaires qu’ils méritent  sans compter les sanctions pénales qui devraient être encourues par des « abuseurs » bénéficiant, a priori, de l’absolution divine ? . L’élucidation et l’analyse des  facteurs explicatifs humains et institutionnels ayant conduit à ces dérives   demeurent aussi très ténues  ceci étant à l’aune de la résistance offerte par le système clérical aux abois ! On sait bien qu’une institution qui tolère le mal et parfois même le masque en devient complice…

La présente parution se propose de  verser au dossier trois nouveaux articles  annoncés dans la Newsletter  de Golias Hebdo du 24 février 2023 :

 

 1. Affaire Philippe et Vanier : une secte protégée en haut lieu  
 
par Xavier Charpe et Christian Terras . 
 
Document 1, accessible en cliquant ici.

 

2. Le péché : une obsession catholique
 
par Paul Fleuret.

Document 2 , accessible en cliquant ici

 

3. Délire et perversion au cœur de l’église 
 
par Golias.
 
Document 3 , accessible en cliquant ici.

On retiendra entre autres  que le péché constitue pour le clergé « une manière bien sournoise de conserver le contrôle sur les âmes et les consciences… un pouvoir de vie et de mort sur les fidèles ». Au demeurant il lui permet d’user du spirituel au profit du temporel et de se rendre compte qu’en absence  de péché il n’y a pas d’emprise possible…

Au final on rappellera qu’a contrario  l’Ecole publique laïque, parfois mise en cause dans les discussions suscitées par certains articles mis en ligne par  Golias, a pour  objet l’émancipation des âmes et  des consciences. Sous son auspice, la Raison ne reconnaît aucune tutelle politique ou religieuse , elle y est donc parfaitement autonome…

 

Les difficultés et dérives  des deux institutions adversaires , souvent nommées de la même manière dans les medias,  ne  relèvent  pas du même domaine de l’activité humaine.  Leurs déterminants  tant sur le plan philosophique  que sur le plan  politique  sont essentiellement différents. Il est parfois salutaire de le rappeler  pour que les citoyens ordinaires et émancipés ne cèdent pas en la matière à la « redoutable tentation de l’amalgame ».