Le monument aux Instituteurs du Finistère morts pour la France qui fut édifié en 1924 dans la Cour d’honneur de notre ancienne Ecole normale, désormais propriété de l’OPAC de Cornouaille, est désormais orphelin.
Les ex-familiers et locataires des lieux : élèves-maîtres,maîtres d’école,instituteurs,institutrices, étudiant(e)s, professeur(e)s, autres enseignants-stagiaires et personnels d’encadrement sont désormais définitivement tenus au large. « Leur » monument – jamais inauguré – demeure dans le silence, portant gravés sur ses stèles juxtaposées suite aux guerres du 20è siècle, les patronymes des Instituteurs anciens normaliens Morts pour la France et ceux de quelques Institutrices ayant péri pour la même cause.
Dans ses statuts l’Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine Normalien du Finistère (ASVPNF) se proposait de prendre en compte le devenir de ce Monument devenu Mémorial du fait de l’Histoire. Il représente en effet la seule forme matérielle (et immobilière) de la composante mémorielle d’un patrimoine qu’elle entend préserver pour le transmettre aux générations futures.
La démarche qui découlait de cette option reste semée d’embûches et son aboutissement l’objet de controverses dont on aurait pu faire l’économie.
Dans l’attente, l’ASVPNF honore son contrat moral à l’ égard les Instituteurs finistériens Morts pour La France en assurant le fleurissement de leur Monument aux moments convenus du calendrier. En l’occurrence relatée ici, il s’agissait de célébrer le 105è anniversaire de l’Armistice du 11 nnovembre 1918.
Cette célébration a eu lieu sans tambour ni trompette, grâce à la compréhension de M. le Directeur de l’OPAC de Cornouaille , à la complicité de Mme Yveline Douguet, fleuriste et photographe et à la compréhension de quelques adhérents de l’ASVPNF dont l’esprit normalien, forgé en ces lieux, a perduré au fil des ans.
Les visiteurs de ce site pourront consulter , en cliquant ici, un bref diaporama dévolu à cet évènement. Il a fait l’objet de l’attention de Mme Laurence Cohuet. Qu’elle en soit vivement remerciée.