Devant l’impéritie notoire de « la puissance publique » face à la catastrophe absolue qui s’est produite dans un département français nous reprenons à notre compte l’article mis en ligne le 4 janvier 2025 par « Entre les lignes entre les mots » et que l’on pourra consulter avec l’accord explicite d’un des responsables de ce site en cliquant ici.
D’ores et déjà on retiendra :
Mayotte :
un drame écrit d’avance
dans ce département-colonie sous-administré.
« Alors que Mayotte ravagée et meurtrie par le cyclone Chido n’est toujours pas secourue comme devrait l’être un département français, nous revenons sur les causes historiques de cette situation dramatique.Le samedi 15 décembre 2024 le cyclone tropical Chido a touché Mayotte, occasionnant des dégâts humains et matériels considérables dont le bilan n’est, à ce jour, toujours pas établi par les services de l’Etat français. Nombre de villages n’ont toujours pas reçu la moindre aide de la France et la population de l’archipel exprime sa colère après les visites tardives et de courtes durées du Président de la République puis du Premier Ministre et de quelques membres du Gouvernement. Ces derniers ont multiplié les postures et déclarations perçues comme relevant du mépris colonial par beaucoup de Mahorais.
François Bayrou a annoncé un plan d’aide baptisé « Mayotte debout » incluant l’interdiction de la reconstruction des bidonvilles où vivaient avant le drame environ 100 000 personnes, sans qu’on comprenne comment ces dernières, particulièrement démunies, seront relogées.
Nous publions ici un choix d’articles exposant les causes historiques du drame vécu aujourd’hui par les habitants de l’archipel. Un drame « écrit d’avance », dans le territoire français le plus pauvre et le plus inégalitaire, du fait de la sous-administration et du sous-équipement chroniques de ce « département colonie » séparé de l’archipel des Comores par la France depuis 1976 pour son intérêt géostratégique. »
« A Mayotte, un drame écrit d’avance », par Rémi Carayol
Mayotte : « le jour où Chido a ridiculisé Wuambushu », par Daniel Gros
Mais ceci ne suffira pas pour contribuer -un tant soit peu- à allèger les effets du malheur et organiser rationnellement la reconstruction de Mayotte.Restons donc vigilants et assurés qu’en ce début d’année 2025 à l’ASVPNF on se lasse tout sauf de comprendre ce qui se passe à sa porte.