Beaucoup de bruits autour d’une expulsion ratée !

On sait que le vendredi 26 août 2022 « le Conseil d’État examinait un recours du ministère de l’Intérieur contre la décision du tribunal administratif de Paris de suspendre l’expulsion de l’imam  Hassan Iquioussen, réputé proche des Frères musulmans. La plus haute juridiction administrative a finalement décidé de confirmer, ce mardi, son expulsion, souhaitée par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin ».

Mais on sait aussi que M. Hassan Iquioussen a disparu le 30 août dernier, date à laquelle le Conseil d’Etat a annulé le jugement du tribunal administratif de Paris qui avait suspendu son arrêté d’expulsion. Les policiers venus le chercher le soir même sont donc repartis bredouilles. On suppose qu’il n’est plus en France. 

 

Depuis, le débat fait rage pour savoir si cet iman a commis ou non une infraction en quittant un territoire dont il était expulsé.

« La question est d’une complexité juridique déroutante » 
selon Me Patrick Berdugo, avocat au barreau de Paris, (qui)corrige quelques idées reçues sur l’expulsion  (et)rappelle qu’il y a une procédure au fond susceptible de rebattre les cartes et apporte un précieux éclairage sur le sujet de la « fuite ».  (7 septembre 2022)”. Cf.l’URL : https://www.actu-juridique.fr/administratif/libertes-publiques-ddh/expulsion-dhassan-iquioussen-imam-ou-quidam-la-procedure-est-la-meme/

 Le même jour on pouvait lire dans la Voix du Nord  :

« Expulsion de l’imam Iquioussen: les discussions avec le Maroc en bonne voie ».

« Le ministre de l’Intérieur a assuré ce mercredi que les discussions avec le Maroc pour obtenir l’expulsion de l’imam Iquioussen vers le royaume étaient en bonne voie. Il aurait eu des échanges avec l’ambassadeur marocain sur la question. »Cf. l’URL : lavoixdunord.fr/1225465/article/2022-09-07/expulsion-de-l-imam-iquioussen-les-discussions-avec-le-maroc-en-bonne-voie-selon

 Cependant  le 12 septembre 2022,  le journaliste marocain  Ali Lmrabet* publiait dans Middle East Eye (édition française)   un article  intitulé:
 
« Imam Iquioussen : une expulsion, un mystère et une énigme »
 
qui ne manque pas de semer perplexité. Cet auteur pose, entre autres, la question  de savoir  :

 Mais où est Hassan Iquioussen ?

 Selon lui, « l’imam marocain est introuvable. La police chargée de le reconduire à la frontière le 30 août ne l’a pas trouvé chez lui, à Lourches, une localité du Nord de la France….Il est caché quelque part. En Belgique, ont suggéré les autorités françaises. Ou peut-être ailleurs, comme spéculent certains observateurs. Dans un État musulman qui lui permet de rester hors de portée d’un mandat d’arrêt européen.”Cf. l’URL :Imam Iquioussen : une expulsion, un mystère et une énigme

*On notera que Ali Lmrabet est un journaliste marocain, ancien grand reporter au quotidien espagnol El Mundo, pour lequel il travaille toujours comme correspondant au Maghreb. Interdit d’exercer sa profession de journaliste par le pouvoir marocain, il collabore actuellement avec des médias espagnols.
 
Pour notre part, nous reproduisons ici l’article intitulé:
 
 « Bon vent … »
 
de François Braize publié dans son Blog  Decoda(na)ges………. prénom Charlie !, article plus précisément dévolu au traitement de cette expulsion par  les instances de la justice française ayant eu à en connaître. Il y apparaît que :

 

 » le Conseil d’Etat a mis bon ordre au délire du Tribunal administratif de Paris qui avait suspendu la mesure d’expulsion vers le Maroc prise par le Gouvernement français à l’encontre de l’imam Iquioussen pour ses propos antisémites et misogynes dégradants réitérés. Au motif de la protection de la vie familiale dudit imam, le TA de Paris avait décidé de suspendre l’expulsion en recevant le recours en référé de l’imam et en lui donnant satisfaction. Ce qui ne manqua pas de provoquer la stupéfaction chez toutes celles et tous ceux qui ont quelques notions du régime juridique républicain français applicable aux étrangers présents sur notre sol. »

 Les visiteurs intéressés pourront le consulter directement  en cliquant iciet y découvrir les voies d’accès à des informations de première main concernant le traitement de cette affaire.

 Que François Braize soit chaleureusement remercié d’avoir autorisé cet emprunt .

Nous n’avons pas été dignes de Salman Rushdie !

Tel est l’intitulé provocateur de l’article de Sylvain FORT publié le 14 août 2022 dans La Règle du Jeu. Il a en effet le pouvoir de susciter l’indignation,  d’ébranler les  auto-convictions confortables , de recentrer la réflexion sur la signification de la liberté d’expression et sur la nature de la démarche susceptible de contribuer à sa sauvegarde lorsqu’elle est menacée.

Nous avions cru nécessaire,  en  toute bonne foi, de condamner  sur ce site (URL : https://asvpnf.com/index.php/2022/08/22/contre-le-fanatisme-pour-la-liberte-dexpression/ )  l’agression sauvage dont fut victime  Salman  Rushdie.

Le texte de Sylvain Fort , qualifié de superbe par Catherine Kintzler, est repris le 25 août 2022 par la philosophe dans son Blog revue MezetulleElle y souligne  que ce document fondateur:  » remet les choses en place et nous appelle à nous relever, à reprendre un peu de dignité et de grandeur. En l’occurrence, l’étroitesse de la « défense de la liberté d’expression » a quelque chose de confortable : non seulement elle permet de s’indigner à peu de frais, mais surtout, et c’est là le point principal, celui qu’engage l’idée même de littérature, elle s’épargne l’effort de la pensée. »

Selon Sylvain Fort  : »Face à la fatwa, Rushdie est resté Rushdie. Tandis qu’il ne cédait pas un pouce de terrain devant l’inadmissible, nos sociétés capitulaient. » . Pour éviter d’autres trahisons, on rappellera ici , afin d’exercer une vigilance active  et éviter le piège de l’autocensure, le propos fondateur de S. Rushdie lui-même, tenu en 1993 : » le roman est la preuve de la démocratie « .  

A l’instar de Sylvain Fort, il faut proclamer en effet   que dans ledit roman  « on n’ aperçoit rien qui doive s’abriter derrière la défense de la liberté d’expression pour éviter les bigots et les dogmatiques ». Il nous recommande aussi, il s’agit de l’entendre, de « lire, lire encore pour échapper au tourment des terreurs faciles et de la peur-réflexe « 

 Les visiteurs de ce site  pourront consulter l’article paru dans Mezetulle soit  en cliquant ici soit en se rendant à l’URL :https://www.mezetulle.fr/nous-navons-pas-ete-dignes-de-salman-rushdie-par-sylvain-fort/

Que Catherine Kintzler ainsi que Sylvain Fort, son auteur invité, soient remerciés de nous autoriser cet emprunt  et de leur soutien.

Contre le fanatisme pour la liberté d’expression

Aucune loi divine, aucun interdit religieux ne doivent  pouvoir  s’imposer  sur le sol de France.  Aucune lâcheté, aucune complaisance, aucun silence complice, aucune autocensure, aucune faiblesse ne doivent intervenir  quand il s’agit de rester vigilant et de se mobiliser contre les fanatismes et notamment ceux qui  condamnent à mort. Nous l’avons déjà proclamé  sur ce site. Nous le réaffirmons  suite à l’agression sauvage dont a été victime Salman Rushdie .  La sauvegarde de nos libertés et  plus particulièrement  notre liberté d’expression ne seront assurées de façon pérenne  qu’à ce prix …

 On rappellera ici un certain nombre de prises de position fortes à cet égard exprimées récemment dans divers journaux.

  Le quotidien La Croix titrait dès le 13 août 2022, au lendemain de l’agression   : 

  

« Salman Rushdie, le symbole menacé de la liberté d’expression qui rêvait d’une « vie normale  » 

« Blessé à coups de couteau ce vendredi 12 août, Salman Rushdie a vécu ces 30 dernières années sous la menace d’une fatwa prononcée par l’ayatollah Khomeiny. Regrettant d’être toujours ramené à cette affaire, il rêvait d’une « vie normale », tout en refusant de taire sa critique des obscurantismes religieux. » (Cf ; https://www.la-croix.com/Monde/Salman-Rushdie-symbole-menace-liberte-dexpression-revait-dune-vie-normale-2022-08-13-1201228754)

Dans l’Humanité du 16 août 2022, sous la plume de Sébastien Crépel, on pouvait lire :

 

« Nous sommes Rushdie »

 

« Il a opposé à la fureur sans fin des fanatiques sa volonté de renouer avec la vie normale. Du moins en apparence, sachant que, pour l’auteur des Versets sataniques, après trente ans d’épreuve d’une clandestinité imposée et d’une protection permanente, aucun retour à la normale n’est possible. Chaque sortie publique est un acte de résistance à la tyrannie et à l’intolérance, un défi à ceux qui ont voulu enterrer vivant Salman Rushdie avec leur fatwa. Partout où il s’exprime, le romancier livre bataille contre l’obscurantisme et l’ignorance avec ses seules armes d’écrivain, mais quelles armes : ses mots, les mots du rire et de la poésie, de la fantaisie et de l’érudition. Ces mots qui font si peur à ceux qui veulent anéantir toute liberté­ de penser et de créer qu’ils ont projeté de les faire taire pour de bon » (URL. https://www.humanite.fr/monde/salman-rushdie/nous-sommes-rushdie-760466)

 On pourra aussi découvrir le propos de la philosophe Anna Bonalume exprimé dans Le Monde du 14 août 2022 :  

 « Ce qu’incarne Salman Rushdie, c’est la liberté d’expression face à l’islamisme et aux fondamentalismes, et il l’a payée à plusieurs titres »

 « La fatwa de l’ayatollah Khomeyni contre l’auteur des « Versets sataniques » a transformé la vie de l’écrivain en cauchemar et fait oublier les qualités de ce roman comme celles du reste de son œuvre ». (URL:https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/08/14/ce-qu-incarne-salman-rushdie-c-est-la-liberte-d-expression-face-a-l-islamisme-et-aux-fondamentalismes-et-il-l-a-payee-a-plusieurs-titres_6138000_3232.html)

  L’article  de Guy Taillefer dans Le Devoir du 16 août 2022 retient aussi l’attention  :

 

« Salman Rushdie, libre penseur »

 Cet auteur souligne : « dans Joseph Anton, une autobiographie (2012), Salman Rushdie écrit que la littérature sert « à augmenter la somme de ce que les êtres humains sont capables de percevoir, de comprendre, et donc, en définitive, d’être ». Lundi, dans The Guardian, dans un ordre d’idées plus politique, l’écrivaine Margaret Atwood fait écho à ces mots, soulignant qu’à faire l’impasse dans nos sociétés sur le respect de la multiplicité des voix, le risque existait bel et bien qu’on finisse « par vivre sous une tyrannie .Tyrannie, le mot n’est pas trop fort. Celle des petits et des grands obscurantismes ». (URL : https://www.ledevoir.com/opinion/editoriaux/745440/salman-rushdie-salman-rushdie-libre-penseur).

Il est  également utile de rappeler en ce moment la mémoire de ceux qui on payé de leur vie, en 2015,  leur farouche engagement pour la défense de la liberté d’expression …  Les journalistes de Charlie Hebdo  s’expriment à cet égard avec beaucoup d’humilité et de lucidité   « La tentative d’assassinat dont a été victime Salman Rushdie rappelle à ceux qui semblaient l’oublier que les libertés fondamentales d’une société moderne, comme celle de créer et de s’exprimer, sont constamment menacées à travers le monde par des idéologies totalitaires.”

Nous rapportons sur ce site la contribution de Charles  Arambourou, admistrateur  de l’UFAL,  relayée par Catherine Kintzler dans son blog revue Mezetulle le 14   août 2022, contribution accessible  à l’URL : https://www.mezetulle.fr/salman-rushdie-victime-dun-attentat-islamiste-laccusation-dislamophobie-peut-tuer/

Elle est intitulée :

 

Salman Rushdie victime d’un attentat islamiste

: l’accusation d’islamophobie peut tuer .

 Nous reproduisons ici le propos introductif de Catherine Kintzler : « Charles Arambourou a rédigé ce texte, publié au nom de l’UFAL sur son site hier 13 août, auquel je souscris entièrement. Je le remercie, ainsi que l’UFAL, de m’autoriser à le reprendre dans Mezetulle. L’écrivain Salman Rushdie, auteur du roman « Les Versets sataniques », avait été condamné à mort pour blasphème par une fatwa de l’ayatollah Khomeini en 1989, et sa tête mise à prix par le régime des mollahs en Iran. Bien que vivant sous protection, il vient d’être agressé au couteau à New York par un fanatique chiite, et gravement blessé. »

Que Catherine Kintzler soit  cordialement remerciée de nous permettre ce nouvel emprunt !

Activités ecclésiales estivales et papales !

38ans après l’essai « triomphal » de Jean Paul II, le pape François vient d’effectuer  ce que La Croix appelle un pélerinage pénitentiel au Canada et notamment au pays Inuit…

Selon Golias News du  29 juillet 2022  « Qu’un pape vienne au Canada pour tenter de rafistoler les relations entre l’Église et les peuples autochtones illustre d’abord l’immense échec de l’Église canadienne sur cette question. Après des années de tergiversations, la rengaine est connue et le malaise reste palpable. Les autorités ecclésiales ont laissé traîner la question pendant longtemps, sous une montagne de prétextes : agenda du pape, limites de leur autorité, besoin de « marcher ensemble » d’abord… ».

 A ce propos La Croix du  30 juillet 2022 titrait  :  
 
                « Génocide », « cancel culture », « sécularisation »

Une sorte de  bilan raccourci mais saisissant du voyage du pape au Canada; rien de moins !  ( Cf.l’URL :https://www.la-croix.com/Religion/Genocide-cancel-culture-secularisation-bilan-pape-Canada-2022-07-30-1201227028

 Pendant ce temps le quotidien québécois Le Devoir du 28 juillet 2022 comparait les significations des deux voyages papaux mentionnés ci-dessus et annonçait à son lectorat :  

 

« Entre deux papes, une Église et son chemin de croix « 

 Cf. l’URL :https://www.ledevoir.com/societe/738603/entre-deux-papes-une-eglise-et-son-chemin-de-croix

 On ne peut éviter de souligner ici la force et la portée de ces intitulés.

Pour en savoir davantage les visiteurs de ce site pourront consulter en cliquant ici l’article portant sur cette question importante de Philippe Vaillancourt   publié dans Golias News le 29 juillet 2022 . Ledit article est également accessible à l’adresse :https://www.golias-editions.fr/2022/07/29/visite-du-pape-francois-un-argument-pour-colmater-lechec-de-leglise-canadienne

  .

 

Il est intitulé :

 « Visite du pape François : un argument pour colmater l’échec de l’église canadienne »

Que Christian Terras, Editeur en chef de Golias, soit remercié de nous autoriser ce nouvel emprunt.

Le règlement intérieur des piscines de Grenoble autorisant le port du “burkini” retoqué par le Conseil d’Etat.

Le port du burkini dans les piscines municipales reste interdit à Grenoble, a tranché le Conseil d’État ce mardi. La plus haute juridiction administrative a donné raison à la préfecture de l’Isère qui s’opposait à une nouvelle disposition controversée de la commune de Grenoble(21 juin 202)

Le juge des référés du Conseil d’État était saisi pour la première fois d’un recours dans le cadre du nouveau « déféré laïcité » issu de la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République. Le juge des référés du tribunal administratif de Grenoble avait prononcé la suspension du nouveau règlement des piscines de la ville de Grenoble qui autorise le port du « burkini ».

Saisi d’un appel de la commune, le juge des référés du Conseil d’État confirme cette suspension : il estime que la dérogation très ciblée apportée, pour satisfaire une revendication religieuse, aux règles de droit commun de port de tenues de bain près du corps édictées pour des motifs d’hygiène et de sécurité, est de nature à affecter le bon fonctionnement du service public et l’égalité de traitement des usagers dans des conditions portant atteinte au principe de neutralité des services publics. (Cf.https://www.conseil-etat.fr/actualites/le-conseil-d-etat-confirme-la-suspension-du-reglement-interieur-des-piscines-de-la-ville-de-grenoble-autorisant-le-port-du-burkini )

Cette annonce du 21 juin 2022 est reprise le  jour même dans la Gazette des communes qui titre, sous la plume de Gabriel Zignani

Burkini en piscine : le Conseil d’Etat retoque le règlement grenoblois

Cet auteur écrit  :”Saisi en appel par la municipalité de Grenoble après la suspension par le tribunal administratif de la délibération du conseil municipal qui visait à permettre le port du burkini dans les piscines municipales, le Conseil d’Etat estime, lui aussi, que ce texte « porte atteinte au principe de neutralité des services publics. » (Cf. https://www.lagazettedescommunes.com/813542/burkini-en-piscine-le-conseil-detat-retoque-le-reglement-grenoblois/

L’information a été largement  relayée  dans différents  medias.

Pour notre part nous avions mis en ligne sur ce site l’article de Charles Arambourou  traitant du burkini paru dans Mezetulle  avant  saisine du Conseil d’Etat (Cf. https://asvpnf.com/index.php/2022/06/10/lirruption-des-burkinis-agitation-et-remous-provoques-dans-les-piscines-municipales/) . Nous accueillons à présent la mise au point de Catherine Kintzler parue dans Mezetulle du 21 juin 2022 et  faisant  suite au communiqué du Conseil d’Etat dont nous venons de faire état ci-dessus . 

 Les visiteurs de ce site pourront consulter en cliquant ici  l’article de Catherine Kintzler  . Il est intitulé :

 

« Burkini »

Communiqué de presse du Conseil d’État :

Le CE confirme la suspension du règlement intérieur

des

piscines de la ville de Grenoble

 

 Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous permettre ce nouvel emprunt. 

Pour mettre un terme à l’agitation sur les plages et aux remous dans les piscines en relation avec le port du burkini !

Selon Simon Olivennes, « lorsque des moeurs antagonistes cohabitent dans un même territoire, seule la loi peut prévenir et empêcher les frictions et conflits en fixant les limites de l’interdit » ( Marianne, n° 1315, 25 mai-1er juin 2022 (URL: https://www.marianne.net/agora/humeurs/oui-au-burkini-et-non-didrissa-gueye-le-maillot-et-le-fond-de-la-piscine)

Encore faut-il, en légiférant et en réglementant éviter de construire des « usines à gaz » ingérables tant pour les agents  que pour les usagers des services publics.

S’agissant du port du burkini dans les piscines municipales  un article a récemment été mis en ligne dans  ce site pour tenter de “clarifier “ la situation. Les lecteurs  et les citoyens intéressés pourront compléter leur information en la matière, en consultant  l’article  suivant intitulé :

 Deux idées fausses sur le Burkini

 par

 Nicolas Cadène

 Vigie de la Laïcité, 1er janvier   2020

 Il est accessible soit en cliquant ici soit en se rendant à l’URL :https://vigie-laicite.fr/deux-idees-fausses-sur-le-burkini/

L’auteur y démontre qu’il est faux de penser  :

 

1. Que la laïcité interdit le burkini sur la plage, 
 
2.  Que l’interdiction du burkini dans des piscines publiques se fonde sur la laïcité. 

 ça va quand même mieux en le disant et ça peut simplifier la vie!

Nous remercions  bien sincèrement la Vigie la Laïcité de nous avoir autorisé à reproduire cet article et à le représenter sur ce site.

Abus sexuels cléricaux; l’église catholique italienne fait de la résistance.

Ainsi qu’il est rapporté  dans La Croix du 24 mai 2022, en Italie on réclame -comme ailleurs –  « Une structure indépendante sur les abus sexuels, l’écoute des victimes, leur indemnisation, une étude historique et sociologique : autant de demandes formulées par des associations de victimes de prêtres italiens à l’Église de leur pays, et appuyées par un livre-choc signé notamment par l’historienne Lucetta Scaraffia (Agnus Dei. Gli abusi sessuali del clero in Italia, non traduit en français). Des demandes qui rappellent furieusement la méthode courageuse choisie par l’épiscopat français, avec la mise en place de la Ciase de Jean-Marc Sauvé. Sauf que jusqu’ici, sur le traitement des abus sexuels, l’Église italienne fait de la résistance. »  Voir l’article de Isabelle Gaulmyn à https://www.la-croix.com/Debats/Abus-sexuels-lEglise-lexception-italienne-2022-05-24-1201216738

Selon Le Monde du  22 mai 2022 , sous la plume de Jérôme Gautheret : « La loi du silence qui pèse en Italie sur la pédocriminalité dans le clergé commence à être sérieusement contestée. Alors que la Conférence épiscopale italienne tiendra, du lundi 23 au vendredi 27 mai, une assemblée au cours de laquelle sera discutée sa politique sur le sujet et désigné son nouveau président, un livre accusateur, à paraître le 26 mai, tente d’expliquer pourquoi la Péninsule est l’un des derniers pays occidentaux où l’Eglise catholique s’oppose avec succès à toute tentative d’enquête approfondie sur ce phénomène. « Ce livre a pour but de les obliger à faire cette enquête », déclare au Monde l’une de ses autrices, l’historienne et journaliste Lucetta Scaraffia. »  Des laïques italiens  dénoncent l’omerta de l’Eglise catholique sur les abus sexuels. Cf.l’URL :https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/22/en-italie-des-laiques-denoncent-l-omerta-de-l-eglise-catholique-sur-les-abus-sexuels_6127162_3210.html

 
 
Les visiteurs de ce site pourront consulter , en cliquant ici , un article à ce propos d‘Alexandre Ballario paru dans Golias news du  8 juin 2022.  Il est intitulé  :

 

 

Abus sexuels : l’Eglise italienne sommée de se réveiller

et fait ressortir que  :  » Le cardinal Matteo Zuppi (66 ans), archevêque de Bologne, a été nommé président de la Conférence des évêques d’Italie (CEI) par le pape François le 24 mai 2022. Une prise de fonction qui intervient alors qu’un mouvement de fond surgit en Italie pour dénoncer le refus de l’Eglise catholique d’investiguer sur les crimes sexuels commis en son sein depuis des décennies. »

Que Christian Terras , Rédacteur en chef de Golias, soit remercié de nous permettre ce nouvel emprunt. 

L’irruption des burkinis; Agitation et remous provoqués dans les piscines municipales.

Selon la Gazette des communes  » le burkini, ce maillot de bain couvrant que portent certaines femmes musulmanes pour nager, devait être  autorisé  début juin dans les piscines de Grenoble. Cette ville vient en effet d’adopter un nouveau règlement des piscines allant en ce sens,  lors de son conseil municipal du lundi 16 mai 2022. Selon l’adjointe aux sports de ladite ville ceci ne peut constituer une atteinte à la laïcité »

 La Gazette des communes   continue ainsi son analyse  : « Qu’importe la longueur du maillot de bain du nageur ou de la nageuse pourvu que ce vêtement soit fait d’un tissu spécifiquement conçu pour la baignade, ajusté, près du corps, et qu’il n’ait pas été porté avant l’accès à la piscine. Voilà en quoi consiste l’évolution essentielle du nouveau règlement . Exit donc le certificat médical qu’il fallait présenter au chef de bassin pour se baigner avec un maillot de bain couvrant…”
Pour conclure  l’adjointe aux sports de  la ville de Grenoble faisait observer : « Je crois que l’impératif d’égalité de traitement des personnes nous oblige à avoir un règlement qui ne soit pas discriminant et qui respecte la loi », : « Les piscines sont soumises aux mêmes règles de laïcité que l’espace public, ainsi nous ne pouvons interdire le port d’une tenue manifestant une action religieuse. »  .  Et  elle termine  en disant  :  » A la faveur du nouveau règlement, il n’y a dorénavant plus d’injonction différenciée selon le genre, et les femmes peuvent se baigner seins nus « . « Cf.  https://www.lagazettedescommunes.com/807414/feu-vert-pour-le-burkini-dans-les-piscines-de-grenoble/)

Cependant selon Richard Schittly dans   Le Monde  du  25 mai, la   » justice  avait suspendu  l’autorisation du port du burkini dans les piscines de Grenoble, car le vêtement n’est « pas près du corps » . Pour le tribunal administratif, il s’agirait d’une entorse à la règle commune autorisée par les autorités municipales pour des raisons religieuses, ce qui remet en cause “ la neutralité du service public ».Cf. l’URL : https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/05/25/le-tribunal-administratif-de-grenoble-suspend-l-autorisation-du-burkini-dans-les-piscines_6127694_3224.html

Dans l’Humanité du 29 mai 2022 on peut également lire à ce propos  l’article de Valentine Zuber historienne , vice-présidente de la Vigie de la Laïcité . Il y est observé que : “Le sujet ne relève pas, pour l’instant, de l’application du principe de laïcité, mais tout au plus de règles d’hygiène et de sécurité s’imposant à toutes et à tous. Face à l’énième débat politico-médiatique mettant en cause ce vêtement qu’est le burkini, la Vigie de la laïcité s’est interrogée sur la manière dont il fallait – ou non – intervenir. Fidèle à sa mission d’expertise et d’éclairage en matière de mise en œuvre du principe de laïcité, elle voudrait simplement rappeler que, d’un point de vue juri­dique, et comme il n’y a pas de police du vêtement en France ainsi que l’a rappelé le Conseil d’État en 2016, rien n’empêcherait a priori le port du burkini dans l’espace public, y compris dans les piscines municipales (la décision du tribunal administratif de Grenoble du 25 mai dernier suspendant l’autorisation implicite du burkini par le conseil municipal de Grenoble paraît en ce sens devoir contredire le droit existant). La régle­mentation en ce domaine ne relève donc pas, pour l’instant, de l’application du principe de laïcité, qui, rappelons-­le, oblige seulement les pouvoirs publics et non les usagers des services publics.” Cf. l’URL : https://www.humanite.fr/en-debat/burkini/que-revele-le-debat-sur-les-regles-vestimentaires-dans-les-piscines-752005

 On voit bien  que le débat est complexe et loin d’être clos.

Pour tenter d’éclairer les visiteurs de ce site, enclins à d’indigner  des accommodements de circonstance  aux principes de la laïcité républicaine, nous leur proposons  l’article de Charles Arambourou paru  le 7 juin 2022 dans Mezetulle ,  le blog revue de Catherine Kintzler . Il s’intitule :

Piscines de Grenoble : savoir de quoi on parle

Il fait apparaître  que  :” Provocation politicienne en période électorale, nouvel épisode de l’apartheid imposé aux femmes musulmanes par les intégristes, ou simple histoire de chiffons sans rapport avec la religion ? L’affaire des « burkinis » dans les piscines de Grenoble donne lieu à des torrents d’encre et d’octets numériques où la raison trouve rarement son compte. D’où un certain nombre d’approximations, voire de simples énormités, proférées par les camps en présence.Or le maire de Grenoble n’a pas « autorisé le burkini dans les piscines de la ville » – il est plus malin ! Le Tribunal administratif n’a pas davantage « interdit le burkini ». Quant à la laïcité, elle ne se limite pas à la loi de 1905, et il n’est pas vrai que dans l’espace public, on puisse « porter la tenue que l’on veut ». Le plus simple n’est-il pas de remonter aux sources et de prendre la peine de lire les règlements et la première décision de justice en cause ? Sans oublier que le Conseil d’État doit se prononcer en appel. »

Les visiteurs  pourront y accéder en cliquant ici ou en se rendant à l’URL : https://www.mezetulle.fr/piscines-de-grenoble-savoir-de-quoi-on-parle/

Que Cathetine Kintzler soit remerciée  d’autoriser ce nouvel emprunt.

Tribulations et afflictions ecclésiales (suite)

Les visiteurs de ce site, enclins à rester informés des mauvaises fortunes de l’Eglise catholique , pourront consulter  cinq documents répertoriés ci-dessous en cliquant, suite à leur(s) choix, sur des items sélectionnés pour l’actualitéde leur matière  et désignés par : DOCUMENT 1, 2…,5.

Document 1 .Abus dans l’Eglise ; coupables ou irresponsables.

https://www.golias-editions.fr/2021/05/06/abus-dans-leglise-coupables-ou-irresponsables/comment-page-1/

Fin mars, les évêques français ont allumé leurs ordinateurs pour se retrouver par écrans interposés et aborder, dans leur petit « entre soi » qui se veut cosmique, la délicate question des abus sexuels commis par le clergé hexagonal. La connexion des écrans n’est pas toujours synonyme de connexion des synapses. Un mois auparavant, l’épiscopat débattait sur la question épineuse de l’indemnisation à accorder aux victimes d’abus. On reste toujours dans cet entre-soi entre professionnels du discernement, les évêques pensent toujours qu’ils savent ce qui est bon pour eux, pour l’Eglise et pour le monde. Ils sont probablement les derniers à le penser.

Document 2 .En finir avec le cléricalisme.

https://www.golias-editions.fr/2020/08/28/en-finir-avec-le-christianisme/

Il s’agit du cléricalisme catholique. Nul doute que ce livre qui vient d’être publié intéressera nombre de catholiques qui ne supportent plus le cléricalisme, axe ancien et central de leur Église. Il retiendra aussi l’attention de non-catholiques pour qui l’organisation et le fonctionnement catholique relève d’une conception de la vie sociale antidémocratique.

 

DOCUMENT 3 .Indemnisation des victimes , ça patine.

https://www.golias-editions.fr/2022/05/26/indemnisation-des-victimes-ca-patine/

Alors que la Commission Reconnaissance et Réparation (CRR), qui s’adresse aux victimes de religieux, a commencé à travailler, l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr), mise en place en novembre 2021 par l’épiscopat pour répondre aux demandes des victimes de prêtres, peine encore à se constituer.

DOCUMENT 4 .Les nouvelles recrues de l’Eglise catholique.

https://www.golias-editions.fr/2022/05/26/les-nouvelles-recrues-de-leglise-catholique/

Plus de dix ans après la constitution apostolique Anglicanorum coetibus de Benoît XVI, promulguée en 2009, quatre évêques anglicans ont pris la décision de quitter leur confession ces derniers mois pour rejoindre l’Église catholique, et visiblement son aile la plus conservatrice.

DOCUMENT 5.L’emprise-Vingt années d’aliénation  spirituelle et sexuelle.

https://www.golias-editions.fr/2020/11/06/lemprise-vingt-annees-dalienation-spirituelle-et-sexuelle/

Comment peut-on, quand on est une femme, jeune certes mais adulte, se laisser séduire et abuser si longtemps (une vingtaine d’années), psychologiquement, spirituellement, sexuellement, par deux religieux beaucoup plus âgés, au nom de « l’amour de Jésus », au nom des « grâces mystiques de Jésus et de Marie » ?

 

Nous remercions  chaleureusement  Christian Terras, Editeur en chef de Golias de nous permettre ces nouveaux emprunts.