Le cléricalisme, ses maladresses et son opposition véhémente aux institutions républicaines furent stigmatisés et combattus farouchement par les républicains . Ils le furent aussi par certains prélats demandant haut et fort de se cantonner au domaine d’intervention ecclésial : celui de l’église catholique en tant que communauté dans le foi animée par « l’esprit saint ». Ils ne prônaient pas la prédominance des idées religieuses du clergé dans l’organisation et la vie publique et politique . Quoi qu’il en fut , il est nécessaire de rappeler qu’en 1885, il reste encore vingt ans de combats à mener avant de parvenir en 1905 à la loi de Séparation des églises et de l’Etat .
Les visiteurs intéressés par les modalités de l’émergence de nos fondamentaux républicains pourront consulter en cliquant ici, deux articles parus dans Le Finistère de 1885 établissant une sorte d’état des lieux du cléricalisme ambiant (et de l’anticléricalisme) tels qu’ils s’exprimaient à l’époque, dans la presse locale.