SAUVEGARDER & VALORISER

La Commune de Paris ; la Semaine sanglante (21mai-28 mai 1871)

« La Semaine sanglante, du dimanche21  au dimanche suivant 28 mai 1871, est l’épisode final de la Commune de Paris, où elle fut écrasée et ses membres exécutés en masse. Elle s’inscrit dans le cadre de la campagne de 1871 menée par le gouvernement de Versailles contre les insurrections  communalistes que connaissent plusieurs grandes villes françaises ». On pourra en trouver un récit en allant à l’adresse :   https://fr.wikipedia.org/wiki/Semaine_sanglante.

On rappellera ici que  selon Hérodote ( https://www.herodote.net/28_mai_1871-evenement-18710528.php) :

“Dix semaines plus tôt, le 18 mars, des Parisiens humiliés par la défaite de leur pays face aux Prussiens, s’en étaient pris aux troupes gouvernementales. Le chef du pouvoir exécutif, Adolphe Thiers, avait déserté sur le champ Paris pour Versailles. Un mouvement insurrectionnel improvisé avait alors assumé le pouvoir dans la capitale sous le nom de «Commune de Paris». Mais dès la signature du traité de paix avec l’Allemagne, le 10 mai, Adolphe Thiers obtient de l’occupant prussien la libération anticipée de 60 000 soldats. Il lance aussitôt contre la capitale 130 000 hommes, dont les anciens prisonniers et beaucoup des campagnards recrutés et formés à la hâte. L’assaut commence le 21 mai, dans le quartier du Point du Jour, à Boulogne. Les Versaillais ont en face d’eux une dizaine de milliers de fédérés déterminés. Ils doivent conquérir les barricades l’une après l’autre. Les combats de rue feront au total 4 000 tués (877 du côté des troupes versaillaises). S’ajoutent à ce bilan les victimes de la répression car, à l’arrière, des « liquidateurs » tuent méthodiquement les suspects. Une vingtaine de «cours prévôtales» jugent hâtivement les hommes et les femmes pris les armes à la main et les font fusiller sur place. Les Communards ripostent en faisant fusiller environ 80 otages. Ils allument aussi des foyers d’incendie. Du fait de ceux-ci et des bombardements, plusieurs monuments illustres partent en fumée. Parmi eux le palais des Tuileries, le palais de Justice gothique, l’Hôtel de Ville hérité de la Renaissance, le Palais-Royal et le palais d’Orsay…

Le bilan total de la Semaine sanglante est d’environ 20 000 victimes, sans compter 38 000 arrestations. C’est à peu près autant que la guillotine sous la Révolution. À cela s’ajoutent les sanctions judiciaires. Les tribunaux prononceront jusqu’en 1877 un total d’environ 50 000 jugements. Il y aura quelques condamnations à mort et près de 10 000 déportations (parmi les déportées qui rejoindront les bagnes de Nouvelle-Calédonie figure une célèbre institutrice révolutionnaire, Louise Michel). L’amnistie  ne viendra qu’en 1879 et 1880”.

 En ce 150è anniversaire de la Commune il est nécessaire de rappeler ce que l’on ne rappelle que discrètement aux anniversaires de ce massacre  qui témoignait de la  véritable haine génocidaire des versaillais exprimée et mise en oeuvre par leur maître à penser, un certain Adolphe Thiers

 

Comme  le souligne Georges Soria dans son ouvrage monumental sur  la “Grande Histoire de la Commune” dans ces journées qui vont du 21 au 28 mai 1871 et dont Paris fut le cadre dantesque, luciférien, il y a deux phénomènes si inextricablement enchevêtrés que leur analyse s’en trouve  singulièrement appauvrie si l’on tente de les approcher séparément . Il s’agit   :

D’une part , la bataille de rue menée plusieurs jours durant par 10000 (?)  20000(?) Fédérés tout au plus ,contre les 130 000 hommes de Mac-Mahon,

D’autre part, l’extermination par les troupes versaillaises d’une masse considérable de civils luttant désespérément  dans leur quartier, derrière leurs barricades,  contre le retour à l’ancien ordre social, corollaire, pour ces combattants de la dernière heure, d’une défaite de la Commune.
 
On soulignera aussi que la révolte des Parisiens résultait de leur claire conscience  que Paris et La France avaient été “vendus à l’encan par Thiers à Bismarck et qu’il existait un synchronisme effroyable entre les opérations militaires et la fin des négociations de paix avec l’Allemagne. Le traité de Paix signé le 10 mai à  Francfort fut ratifié le 18 mai par l’Assemblée de Versailles,sans débat, par 433 voix contre 98 . Dans le même temps Bismarck télégraphiait à Von Molke qu’il “devait prendre des dispositions pour aider le gouvernement de Versailles dans sa lutte contre l’insurrection”.    Tout ceci ne laissait place à aucune équivoque sur la collusion entre Thiers et le Chancelier de fer pour écraser l’insurrection.
  
C’est dans ce contexte singulier que le visiteurs sont invités à consulter sur ce site  :

1. L’article des Amis et Amies de la Commune(https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/commune-1871-ephemeride/1260-commune-1871-ephemeride-21-mai-avant-l-offensive-finale-le-retour-de-la-minorite) intitulé  :

« Avant l’offensive finale ; le retour de la minorité. Chronique d’un massacre annoncé «   
 
                      Il est accessible en cliquant ici (Document 1 )
    
2. L’article de Michèle Audin paru  dans l’Humanité du 21 mai 2021et intitulé : » Commune de Paris ; sur les traces de la semaine sanglante avec Michèle Audin » en allant à l’adresse :

https://www.humanite.fr/videos/commune-de-paris-sur-les-traces-de-la-semaine-sanglante-avec-michele-audin-708053;

 3.   L’article “  Le 21mai 1871 débutait la semaine sanglante” paru dans REBELLYON.info  que l’on trouvera à :

https://rebellyon.info/Le-21-mai-1871-debutait-la-Semaine-18833#:~:text=Retour%20de%20l’ordre%20bourgeois,46.835%20seront%20fait%20prisonnier.es.

4. L’article intitulé “ Les enfants combattants de la Commune (précisions sur deux communards) que l’on consultera à l’adresse  : https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/chronologie-au-jour-le-jour/970-les-enfants-combattants-de-la-commune-precisions-sur-deux-communards

 
 
5.  Une caricature  de Pilotell illustrant le poème “Juin 1871”  de Victor Hugo  en cliquant  sur Document 2

 

6. Une reproduction du tableau de  Léopold  FlamengSur un barricade” en cliquant sur  Document 3

Anastasie : son réveil et ses atteintes aux libertés fondamentales .

« Faut-il brûler les livres ? 
Tour d’horizon d’une nouvelle ère de la censure » 

Tel est le titre de l’article de Jean-Yves Mollier paru le 11 avril 2021 dans Mezetulle, le blog-revue de Catherine Kintzler. L’auteur a écrit de nombreux ouvrages consacrés à l’histoire du livre, de l’édition, de la lecture et de la censure. Il  propose ici  « une réflexion documentée sur les résurgences de la censure un peu partout dans le monde. Après en avoir rappelé les sources au début du XXe siècle et quelques développements ultérieurs, il évoque les ravages provoqués par les “sensitivity readers”, et plus généralement les effets négatifs du communautarisme et de la “cancel culture”. Il analyse ce faisant l’émergence d’une prétendue progressive “censorship”, conséquence du mouvement” Political correctness” et examine l’affaire « Présumés innocents » survenue à Bordeaux en 2000. En conclusion, ce tour d’horizon insiste sur la capacité des réseaux sociaux à lyncher symboliquement ceux qui sortent des sentiers battus. »

Les visiteurs intéressés et sans doute indignés pourront consulter le document à l’adresse :

 https://www.mezetulle.fr/nouvelle-ere-de-la-censure-par-jym/

 Faut-il  rappeler par ailleurs:

  -que 2021 a été annoncée  « année de la censure » par Le Média (https://www.lemediatv.fr/emissions/2021/2021-annee-de-la-censure-jRSLJRkVTSyNrnM9TacoMg), 

  -que le 12 mars 2021 fut  Journée mondiale de la lutte contre la cybercensure( https://rsf.org/fr/journee-mondiale-de-lutte-contre-la-cybercensure-2021-rsf-agrandit-sa-bibliotheque-virtuelle-sur),

 -que les atteintes  à la liberté de la presse sont monnaie courante (https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/la-liberte-de-la-presse-francaise-est-elle-menacee),

-que la censure privée   constitue une menace permanente pour la liberté d’information (La censure privée menace la liberté d’informer – Vœux de J.-L. Mélenchon à la presse – La France insoumise),

-que l’autocensure est devenue une pratique courante  chez les enseignants(Quand les profs s’autocensurent sur la laïcité : « Être enseignant, c’est être seul »).

Au total  on répètera que sans liberté d’expression il n’existe  pas d’information. Il s’agit donc, entre autres, de défendre le droit d’imprimer et celui du  Livre qui en résulte.(https://www.philomag.com/livres/sauver-la-liberte-dexpression)

 
 
Que Catherine Kintzler soit cordialement remerciée de nous avoir autorisé à annoncer sur ce site la contribution de  Jean-Yves Mollier.

Discrimination linguistique sous les auspices de la République française ou L’émancipation républicaine par l’école laïque passait-elle par l’éradication des langues régionales de France?

il s’agit ici d’une question essentielle qui restera pour l’instant sans réponse.  Elle interpelle sur la fonction que l’on peut attribuer a posteriori  à  l’école publique sur ce plan . Est-elle un instrument au service  du pouvoir politique central, conçu pour instituer et imposer les principes fondamentaux de la République tels qu’il émergèrent suite à l’avènement de la 3è République. Des principes, imposés avec une  connotation  d’exploitation et de domination, qui restèrent le credo  au fil des ans et des péripéties de l’histoire à savoir son indivisibilité exprimées  au travers de l’unicité de la souveraineté  et  de l’unicité du peuple français .  Toutefois des velléités se font jour pour reconnaître la diversité des composants de la République ce qui semble pour le moins de bon aloi et, qui sait, de bon augure( Verpeaux ,2014, à l’URL conseil-constitutionnel.fr/nouveaux-cahiers-du-conseil-constitutionnel/l-unite-et-la-diversite-dans larepublique#:~:text=L’indivisibilité%20de%20la%20République%20signifie%20l’unité%20du%20pouvoir,sont%20interprétés%20par%20le%20juge).
Dans un tel contexte, il n’est pas étonnant que  se soient accumulés, au fil des décennies et au gré des activités scientifiques sanctionnées par des actes publiés tant des partisans que des détracteurs des langues régionales, les éléments d’un véritable florilège  d’études, de textes , de rapports, d’articles voire de lois, décrets et circulaires. L’ensemble se prête mal à une restitution synthétique. 
Les documents en faveur de la langue nationale  sont partie constitutive du discours et de la doxa des  pouvoirs en place défenseurs implacables de l’unicité, ceux favorables aux langues régionales résultent de l’activité des chercheurs universitaires consacrant leurs travaux à la linguistique et à la didactique des langues régionales et « minoritaires ». La préservation des patrimoines et cultures correspondants  et  la promotion de l’enseignement « immersif bilingue »-celui qui fut sciemment refusé aux locuteurs « régionaux » du passé- sont également à l’ordre du jour Comme déjà mentionné il en ressort  une multitude de  questions qui déjà en elles-mêmes témoignent d’une vitalité et d’une biodiversité rassurantes attachées à des langues qui demeurent vivantes. On se contentera ici de les énumérer sans les hiérarchiser et  telles qu’elles peuvent émerger des documents accessibles sans encombre. Les visiteurs pourront les consulter via les liens qui leur sont proposés à la suite de cet  énoncé :

 

La discrimination et l’éradication  linguistiques sont-elles des prérequis pour accéder à l’émancipation républicaine?

-Le  combat inégal entre partisans institutionnels de la langue nationale  et contempteurs des locuteurs régionaux doit-il se perpétrer de génération en génération sans espoir de solution rationnelle et bénéfique pour tous ?

– Quelle est le résultat  de ces luttes  sinon une “glottophobie” instaurée et maintenue par une école laïque “férocement et uniformément linguicide”?

– S’agit-il,, en caricaturant  d’un âpre  débat  entre un  « Sourd » défenseur de la langue française nationale  et des « Bègues » locuteurs  de leurs langues régionales respectives ?  Comment instaurer un véritable  dialogue entre les  différentes parties ?

 -Quels sont les enjeux sociétaux et humains associés à la sauvegarde et à la promotion des langues régionales?

 -Que sont devenues les victimes involontaires d’un système organisé d’acculturation dans leurs sociétés, leurs métiers, leurs parcours de vie ?

 -La République aurait elle honte de ses langues régionales ?

-Comment faire respecter la fragilité des langues régionales avant d’assurer leur   promotion ?

-Les langues régionales sont-elles un cadeau empoisonné pour la République et ses institutions ?

 -Les langues régionales  et leurs locuteurs sont-ils des bouc-émissaires tout trouvés  pour la République ? 

 -L’émancipation républicaine des locuteurs régionaux  aurait elle conduit à des  parcours de vie différents si l’appropriation de leurs langues maternelles avait été assurée?

-Quels sont les effets objectifs observés de la spoliation linguistique, patrimoniale et  culturelle ?

-Que penser des pertes d’identité liées à la négation de l’existence des langues régionales   ?

-Quelles richesses insoupçonnées a-t-on occultées en terme de développement humain via l’oubli et le déni des langues maternelles ?
 
-Un plaidoyer supplémentaire  peut-il apporter une modeste  contribution, en 2021,  à la réhabilitation  des langues régionales  et des droits humains qui leur sont attachés?
       
-Les langues régionales pourraient-elles  trouver place, toute leur place, dans les projets visant à conforter notre République laïque et sociale ?

-Le respect rigoureux de la laïcité des institutions et notamment celle ayant trait à l’Ecole  publique n’exige-t-il pas,  par référence au principe de  tolérance,  la prise en compte  des langes régionales, de leurs valeurs culturelles et patrimoniales et de leur diversité ?

-Comment enseigner les langues de France (langues vivantes en cours d’extinction)  et finalement pour quoi faire ?

-Comment peut-on être breton , le rester  et enseigner breton ?

-Comment  préserver et valoriser la richesse culturelle et patrimoniale des altérités y compris celles portées par les langues régionales et leurs locuteurs ,?

-L’apprentissage du Français implique-t-il de ne pas apprendre d’autres langues ou pire de désapprendre celles que l’on connaît, pour ainsi dire,  de naissance ? 

– Doit-on admettre  comme un facteur premier que le statut accordé aux  langues de France dites régionales est le juste reflet de  la considération accordée à leurs locuteurs et locutrices  et à leurs cultures ?

-Ne faut-il pas rappeler à celui qui veut l’entendre que la tolérance et la considération accordées aux langues régionales  devraient constituer des modèles exemplaires pour  construire et exprimer d’autres fraternités largement sollicitées dans les circonstances critiques que nous traversons ?

-Enfin que penser, à l’instar de Phillipe Martel
(2015,https://books.openedition.org/pulm/887?lang=fr ) , du « sacerdoce des hussards noirs de la République, ceux qui ont fait de nous des petits  Français , citoyens dotés de références communes sur tout le territoire, à travers une langue commune et exclusive, le français des dictées » ? S’agissait-il du français de la vie ?

Pour en savoir davantage et peut-être formuler d’autres questions plus pertinentes, les visiteurs pourront consulter les documents suivants, classés  par ordre chronologique en cliquant sur les liens notés en bleu.

 

 

   Sommaire

1.Anatole de Monzie , 1925. Circulaire  sur les idiomes locaux . On ne voit pas  comment le basque et le breton pourraient servir à l’enseignement du Français ! ( cit.  de François Albert)

https://www.persee.fr/doc/inrp_0000-0000_1995_ant_5_2_2076

2. Maurice Deixonne, 1951. Texte de loi   déjà inséré sur ce site.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_Deixonne#:~:text=La%20loi%2051%2D46%20du,des%20langues%20r%C3%A9gionales%20de%20France

3.Article 75-1 de la Constitution française de 1958: les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. Ceci ne constitue pas un droit ou une liberté opposable.

fr.wikipedia.org/wiki/Article_75-1_de_la_Constitution_de_la_Cinquième_République_française#:~:text=L’article%2075-1%20de,constitutionnelle%20du%2023%20juillet

4.Gérard Prémel,1995. Anamnèse d’un dommage ou comment le français est venu aux bretons. Acculturation.

https://www.persee.fr/doc/lsoc_0181-4095_1995_num_72_1_2698

5.Valérie Lachuer, 1998. L’état face à la langue bretonne.   A retenir : “Pour l’unité linguistique de la France, le breton doit disparaître” ( selon A.France) .

https://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100884800

6.Pierre Bouton, 1999.Langue nationale et  langues régionales à l’Ecole : le débat politique de 1925. La circulaire MONZIE .Une école laïque férocement et uniformément linguicide

https://www.persee.fr/doc/mots_0243-6450_1999_num_61_1_2566

7.Regina Jensdottir, 2002.   Qu’est-ce que la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires ? (signée par la France le 7 mai 1999 mais non ratifiée). Protéger les langues non les minorités…

https://www.cairn.info/revue-herodote-2002-2-page-169.htm

8.Jean Bouvier et al., 2003. Langues régionales , langues de France, langues d’Europe. 

 Article de Claire Torreilles. L’aliénation linguistique .

 Article de Andrew Lincoln sur la situation de la langue bretonne  aujourd’hui.

https://books.openedition.org/bibpompidou/1461?lang=fr

9.Philippe Martel,  2007.  L’école de la République et les langues régionales ; ce que nous savons, ce que nous croyons savoir, ce que nous voulons savoir.

https://books.openedition.org/pulm/887?lang=fr

10.Claude Cortier et Laurent Puren,2008. Les instituteurs et les langues régionales. La francisation des élèves alloglottes.  Mise en convergence  difficultueuse.

https://journals.openedition.org/reperes/390

11.Vincent Peillon, 2013.  Eduscol education PDF. Apprendre et enseigner les langues et les cultures régionales dans l’Ecole de la République. Loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République : une assise juridique solide pour l’enseignement des langues et cultures régionales.document 1.

12.Panpi Dirassar, 2013. La langue basque n’est pas en danger…

https://www.enbata.info/articles/la-langue-basque-nest-pas-en-danger/

13. Gwenole Larvol , 2014.Mémoire de Master: Pourquoi parler breton? Enseigner le breton et être breton : pour quoi faire ? Pourquoi parles-tu breton ? Le sens de l’expression en langue bretonne chez les enseignants des filières bilingues et son approche explicite en classe

 https://hal.archives-ouvertes.fr/cel-01846248

14.Pierre Escudé,2014. Les langues sont le lieu des apprentissages.De l’intercompréhension  comme moteur d’activités en classe .  Imposition du français et résistance des langues régionales.

http://www.cahiers-pedagogiques.com/Les-langues-sont-le-lieu-des-apprentissages

15.Hervé Lieutard et Jeanne-Marie Verny,2015. L’école française et les langues régionales (19è et 20è siècles).Célébration vs dénonciation !

https://halldulivre.com/ebook/9782367810751-l-ecole-francaise-et-les-langues-regionales-herve-lieutard-marie-jeanne-verny/

16.Annie Le Houérou, 2016.  Proposition de loi n°4238 relative à la promotion des langues régionales: rapport à l’Assemblée Nationale. Lever les blocages freinant l’enseignement des langues régionales Donner une indispensable visibilité dans les services publics et les médias. Les Langues régionales appartiennent au patrimoine de la France ( Art. 75-1 de la constitution modifié le  23 juillet 2008)

https://www.assemblee-nationale.fr/14/rapports/r4238.asp

 
17.Adhérent anonyme, 2021. Article du Canard enchaîné n°5242 du 28 avril 2021 intitulé :” Loi sur les langues régionales; à y perdre son latin” mis à disposition du rédacteur. document 2.

La laïcisation des écoles communales en marche dans le département de la Sarthe en 1890

Dans son ouvrage récent intitulé  : « Soeur Adèle et le petit Bourgneuf »  notre collègue Bernard Charon,  ancien de l’Ecole normale  de Rouen,  fait le récit d’un évènement dramatique qui eut cours au moment de la mise en application de la Loi Goblet dans un  département où sa grand-mère était institutrice  à Fercé (F-72430).
   
      Les visiteurs pourront consulter ,en cliquant ici , l’analyse  qu’en a réalisée l’Amnépe  (Association des Amis du Musée National de l’Education, des Musées de l’Ecole et du Patrimoine éducatif)  dans  sa Lettre d’information n°25 . 
 
      Que Bruno Douville, webmestre et délégué à la protection des données à cette Association, soit cordialement remercié de nous avoir autorisé à reproduire et représenter sur ce site l’article récemment paru dans la Lettre d’information de son Association. 

La Loi Deixonne et la langue bretonne Leurs places à l’école publique de la 4è République

Votée le 11 janvier 1951, la loi 51-46  relative à l’enseignement des langues et dialectes locaux, dite Loi Deixonne, est la première loi française autorisant l’enseignement des langues régionales de France.  Elle concernait tout particulièrement les institutrices et instituteurs bretonnants en activité à l’époque ainsi que  les élèves-maîtresses  et élèves-maîtres  des Ecoles normales primaires, notamment celles des six  édifiées dans les   trois départements bretonnants. Ces Ecoles  recrutaient (sur concours) des locutrices bretonnes et des locuteurs bretons  ayant vocation tout d’abord à parfaire ( ?) leur connaissance de  la langue française puis à l’enseigner à leurs élèves écoliers. Il ne fait pas de doute que  leur relation particulière  à leur langue maternelle aurait pu et dû susciter quelque intérêt …   

Abrogée le 15 juin 2000, cette Loi ordinaire  de la première législature de la 4è République ne semble  pas avoir  laissé de souvenirs indélébiles chez celles et ceux  qui auraient dû, en toute justice, avoir à en connaître  dans leur métier d’institutrice  ou d’instituteur !  Et pourtant ?…  

C’est le constat amer que  les visiteurs de ce site pourront faire alors que la Loi Molac reprenant les mêmes questions (i.e. la protection patrimoniale des langues régionales et leur promotion),  récemment votée en avril 2021 par surprise à l’Assemblée Nationale, semble  désormais sur le chemin d’une promulgation laborieuse !

Initiée par Maurice Deixonne, la Loi autorisait l’enseignement facultatif de certaines langues régionales : le basque, le breton, le catalan  et l’occitan. Le corse fut écarté car il était soutenu que c’était un dialecte italien. L’alsacien fut de même non prévu dans ce régime d’autorisation. L’article 11 organisait des enseignements à Rennes, Bordeaux, Montpellier, Toulouse, Paris et Aix-en-Provence. Afin de dispenser cet enseignement, il fondait l’institut d’études celtiques à Rennes. Des décrets y ajouteront par la suite le corse ,le tahitien , les langues mélanésiennes. Par ailleurs, le décret n° 70-650 du 10 juillet 1970 permit de prendre en compte les langues régionales dans l’obtention du baccalauréat . Ladite  Loi est aujourd’hui supprimée et intégrée dans différentes parties du code de l’éducation. (d’après Wikipediahttps://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_Deixonne

)

Les visiteurs pourront consulter le texte de la Loi Deixonne et quelques uns de ses attendus en cliquant ici.

L’appropriation d’une langue régionale où l’on se reconnaît

Le vote par l’Assemblée nationale,  en 2è lecture, du projet de Loi  déposé par le député Paul Molac (4è circonscription du Morbihan)  sur la protection patrimoniale des langues régionales et leur promotion a fait grand bruit  dans les medias, le monde de l’éducation et  les milieux parlementaires et suscité des réactions enthousiastes dans les  territoires de France concernés.  Cependant on sait que la chose votée a fait l’objet d’une saisine du Conseil constitutionnel par un « collectif » de députés, sans doute  minoritaires lors du vote mentionné…
 
 A différents égards  les questions qui y sont  en débat  sont de nature à éclairer et enrichir l’essai de restitution du patrimoine  éducatif d’un département tel que le Finistère , tel qu’il s’était constitué  au fil des ans depuis l’avènement de la 3è République sous l’égide des  » hussards noirs »   formés dans les école normales primaires. L’émancipation républicaine dont ces hussards étaient les vecteurs se diffusait  vers les  écoliers locuteurs bretons  et ceux d’autres langues régionales tout en leur  imposant  l’éradication de l’usage leur  langue maternelle dans les écoles publiques et  laïques. 
 
Ce n’est donc que justice que les travaux et épreuves diverses qui ont accompagné la démarche parlementaire menée par Paul Molac et ses confrères trouvent des échos sur ce site. 
 
Les visiteurs pourront consulter à ce propos des éléments relatifs aux travaux préparatoires  menés dans les deux hautes Assemblées dans l’attente du texte de loi définitif. Ledit  texte risque de se faire attendre… puisqu’il vient d’ être soumis  à l’examen du Conseil constitutionnel. Ils auront accès à : 
 
  Document 1 . L’essentiel du projet de loi tel qu’il fut analysé en décembre 2020 par la Commission culture, éducation et communication du Sénat(synopsis) et le rapport complet  correspondant que l’on trouvera à  : http://www.senat.fr/rap/l20-176/l20-1761.pdf

 
  Document 2 . La proposition de loi n° 2548  qui fut examinée à l’Assemblée nationale (y compris l’exposé des motifs )
 
  Document 3 . L’annonce de la saisine  du Conseil constitutionnel .

L’oeuvre scolaire de la Commune de Paris de 1871 Des acquis révolutionnaires occultés par les pouvoirs publics et l’histoire Des sources d’inspiration inépuisables pour les fondateurs de l’école publique de la 3è République

Il est révélateur à cet égard  qu’il faille attendre 2021, l’année du 150è anniversaire de l’Insurrection déjà célébré sur ce site, pour trouver de pareilles observations dans la littérature étrangère  en se limitant à l’instant  à l’abstract  remarquable écrit par   Jean-François  Dupeyron  dont il  faut  d’emblée saluer le courage et la probité intellectuelle et scientifique.   Sortant de la doxa rarement contestée pendant 150 ans, il  écrivait en effet  :

« The official historiography of French republican education has suppressed the pedagogical contribution of the Paris Commune, which was both denied and separated from socialist education and from school projects of the labor movement that prepared it. To bury this historical sequence, a historiographic cliché presented the laws required by Jules Ferry as the (only) matrix of the creation of a republican education supposed to free children from unequal education. Yet, the first and radical republican secularization of school education came from the work of the Paris Commune, from the programmatic request submitted on April 1, 1871 to the new Parisian elected representatives by the Society «L’Éducation Nouvelle». This article presents some aspects of this republican and socialist project and argues for the rediscovery of the overall project and its major concepts («la démopédie», « l’éducation intégrale », « la méthode syndicale et « l’école-atelier »). (In French).  Le texte  de l’article,  écrit en Français, est accessible à l’adresse suivante  :

 https://muse.jhu.edu/article/781072/pdf#:~:text=L’%C5%93uvre%20scolaire%20de%20la%20Commune%20de%20Paris%2C%20en%20tant,par%20les%20programmes%20d’enseignement

On peut même disposer d’un résumé, en français, en allant à  :

https://journals.openedition.org/lectures/43202

 «  Nous le savons, nous l’avons appris et souvent nous l’enseignons : l’école publique est devenue pour la première fois laïque en 1882. Eh bien non ! « La première école publique laïque en France, ce fut celle de la Commune » (p. 161, souligné par l’auteur). Comprendre pourquoi ce fait a été – et est encore – occulté, voilà l’objet du livre de Jean-François Dupeyron. La thèse de l’auteur est que, durant la deuxième moitié du 19è siècle et jusqu’à la Première Guerre mondiale, le mouvement ouvrier élabora le projet d’une autre école, une école indépendante de l’Église mais aussi de l’État. C’est contre cette autre école, voulue par la Commune puis les bourses du travail et la Confédération générale du travail (CGT) (qui était à l’époque « syndicaliste révolutionnaire »), que s’est construite l’école de Jules Ferry. Pourquoi cette « histoire d’une autre école » a-t-elle été occultée ? »

 

  On pourra accéder à une recension  de  cet article singulier  en suivant le lien suivant :

 Jean-Marc Lamarre, « Jean-François Dupeyron, À l’école de la Commune de Paris. L’histoire d’une autre école », Recherches en éducation [En ligne], 44 | 2021, mis en ligne le 01 mars 2021, consulté le 15 avril 2021. URL : http://journals.openedition.org/ree/3461 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ree.3461

Rappelons aussi  la publication en 2020 de l’ouvrage de J-F. Dupeyron :

« A L’ÉCOLE DE LA COMMUNE DE PARIS, L’HISTOIRE D’UNE AUTRE ÉCOLE »(HTTPS://WWW.RAISONETPASSIONS.FR/HOME/113-A-L-ECOLE-DE-LA-COMMUNE-DE-PARIS-9782917645741.HTML)

 https://faisonsvivrelacommune.org/a-lecole-de-la-commune-de-paris-rencontre-avec-jean-francois-dupeyron/

 C’est ainsi que l’on peut être conduit à découvrir dans les items de Google  ce commentaire édifiant  : « L’œuvre scolaire de la Commune de Paris, en tant qu’expression de la volonté révolutionnaire de la République parisienne des travailleuses et des travailleurs, a donc subi une excommunication presque complète, parallèlement à la criminalisation de la Commune dans les récits propagés par les programmes d’enseignement … »
Ce déni historique  de la Commune et de ses acquis est stigmatisé dans un communiqué de l’APHG  publié en  2015.  Les visiteurs pourront  le consulter à  :

 

https://www.aphg.fr/Pour-l-enseignement-de-la-Commune-en-Histoire.

 

 Ils ne manqueront pas alors  de revenir aux sources à cet égard en prenant connaissance de la déclaration des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871https://www.commune1871.org/)

 
en suivant le lien :

https://commune1871.org/nos-actualites/actualites/351-declaration-des-amies-et-amis-de-la-commune-de-paris-1871

On retiendra,  en consultant l’article  de Robert Baker paru en 2006 dans le n°311 du périodique  L’Histoire (  https://www.lhistoire.fr/commune-de-paris-bourgeois-contre-ouvriers   ) que  :

 
 
 

« La Commune est une révolution profondément anticléricale. Prenant modèle sur l’éphémère République de 1795, elle décrète la séparation de l’Église et de l’État et pose les principes de l’école obligatoire, gratuite et laïque. Les communards partagent avec les républicains conciliateurs des grandes villes cette hostilité à l’institution religieuse, quand ce n’est pas à la religion elle-même, parce que l’Église a partie liée avec l’ensemble des forces réactionnaires. L’alliance du trône et de l’autel, l’alliance du sabre et du goupillon, ne sont pas seulement des thèmes pour chansonniers : cela recommençait avec l’Assemblée de Bordeaux, il fallait en finir. »

Les lecteurs sans doute étonnés  par la teneur de  ces annonces   pourront consulter sur ce site ,  en cliquant successivement sur les items notés en bleu   :

 

1.  Un bilan  de l’oeuvre scolaire de la Commune de Paris tel qu’il fut établi  en 1971, lors de la publication par Georges Soria des cinq volumes  de la Grande Histoire de la Commune Document 1

 

2. Un ensemble de  documents  relatifs aux contributions et biographies  de trois  protagonistes emblématiques à différents égards impliqués ou non dans   la révolution scolaire qui eut cours lors  d’une insurrection populaire( réprimée par un massacre)  qui ne dura que 72 jours . Il s’agit de :

 

Document 2  . Edouard Vaillant :biographie  dans le Maitron et  recension de l’ouvrage paru en 2021 de C.Pennetier et J-L. Robert dévolu  notamment à son rôle en tant que  » ministre » de l’enseignement et de la culture pendant la Commune 

 

Document 3 . Louise Michel , l’histoire de sa déportation en Nouvelle Calédonie et un  article relatif  à son histoire d’institutrice anarchiste militante que l’on trouvera à :

https://histoireparlesfemmes.com/2012/12/26/louise-michel/

 

Document 4 . Jules  Ferry  . Le fichier proposé     illustre la construction  d’une sorte de  légende autour de son implication dans les deux sièges  successifs de Paris  alors  qu’il officiait à l’Hôtel-de-Ville de Paris. Les visiteurs pourront aussi  consulter des liens révélant  la déconstruction de cette légende  par des associations ou des personnalités militantes défendant la mémoire communarde :

 

             Lien 1. https://www.contreculture.org/AG%20Ferry.

 

        

            Lien 2 . Michèle Audin, « La Commune à l’épreuve des archives… et du roman », COnTEXTES [En ligne], 30 | 2021, mis en ligne le 18 mars 2021, consulté le 16 avril avril 2021 :

URL : http://journals.openedition.org/contextes/9916 ; DOI : https://doi.org/10.4000/contextes.9916

 

            Lien 3 .   

http://unpoissonchat.canalblog.com/archives/2013/03/29/26771187.html

 
 
 

 

         Au total on retiendra que malgré son caractère éphémère et  grâce à l’absence ou grâce à l’éloignement de Jules Ferry , la Commune développa  en peu de temps et dans les conditions exceptionnelles d’une insurrection  une véritable politique scolaire  sous l’impulsion créatrice   de révolutionnaires tels que Edouard Vaillant et Paul Robin au point  d’installer  dans divers arrondissements de Paris une instruction gratuite, laïque, intégrale et obligatoire en initiant la lutte contre les jésuites et la laïcisation.

              Tout ceci préfigurait largement  ce qui sera l’oeuvre de la 3è République  avec ses lois scolaires fondatrices votées et appliquées dans un contexte social, politique et philosophique  fondamentalement différent de celui qui avait  présidé aux évènements communaux.

 

               Il paraît opportun, en pareille circonstance, de mettre en exergue le principe de l’action de Edouard Vaillant  pour qui  l’Instruction publique  devait « former des  hommes complets capables  de  mettre en oeuvre toutes leurs facultés et de produire non seulement par les bras mais aussi par l’intelligence »… On ne peut enfin, passer  sous silence,  ses projets concernant l’instruction à donner aux femmes.  Présentés avec  humour  dans le Père Duchêne  dans une formule  restée célèbre :  « Si vous voulez avoir des  hommes, il faut réformer les moeurs de la nation. Et pour que les moeurs puissent se transformer, il faut que l’on donne une  bonne et solide instruction aux femmes », ils étaient   hautement prémonitoires  et annonciateurs de luttes  qui perdurent encore,  150 ans après la Commune de Paris.

Regards sur la Commune de Paris : Jean Jaurès

Nul autre que Jean Jaurès  (1859.1914) ne pouvait  mieux  porter  jugement  sur les évènements de  la Commune et leur signification sur le plan social et politique. Il s’opposa à l’amnistie des délits politiques des Communards  telle que demandée par Henri Rochefort (1831-1913) lui-même communard  , déporté au bagne de Nouméa  d’où il parvint à s’évader via l’Australie  et qui termina sa vie comme antidreyfusard .   

      Associé aux lectures proposées on trouvera par ailleurs , un document dévolu  à des   principes fondateurs énoncés par Jean Jaurès,  s’agissant  de l’exercice de la laïcité en milieu scolaire :

        Les visiteurs intéressés trouveront ainsi sur ce site trois documents pour nourrir leur réflexion sur  ces questions .Ils pourront les consulter en cliquant successivement  sur les items ci-dessous  notés en bleu :

      Document 1 : L’article de Jean  Jaurès intitulé  » Hier et Demain »  paru le 18 mars 1907 dans L’Humanité , le jour anniversaire du déclenchement de l’insurrection de la Commune.

         
      Document 2 :  L’article célèbre de Jean Jaurès : « Comment juger les révolutionnaires ? » dédié aux acteurs de 1789 extrait de son Histoire Socialiste de la Révolution française (1901-1908) . 
 
    Document 3 : L’article intitulé  « Jaurès  et la laïcité scolaire »  de Jean-Paul Scot   paru  sur le site   http:// www.jaures.eu   (Rallumer tous les soleils, Jaurès ou la nécessité du combat )

 

      Que Jérôme Pellissier, écrivain , soit remercié de nous avoir autorisé à  reproduire et représenter des articles publiés sur le site  Jaurès – jaures.eu 

SAUVEGARDER L’UNIVERSALITE DE NOTRE LAÏCITE !

 Ne pas laisser la laïcité se qualifier ou se faire séculariser: ne pas réécrire son histoire pour mieux l’affaiblir ! Proclamer l’universalité d’un principe spécifique à la France !

   Pour s’en convaincre les visiteurs de ce site pourront prendre connaissance d’un article  de Charles Arambourou paru dans Ufal INFO n°84, 2021, 18-22.  Cet auteur, « combat les discours qui voudraient enfermer le principe de laïcité en France . Il démontre que la laïcité Made In France est certes une marque de fabrique française mais bien un principe universel « . 

            Notre laïcité serait-elle  une « spécificité » voire une « passion » française telle que suggérée dans un article du Monde (5 décembre 2020) où Valentine Zuber  n’y voit qu’un néologisme français datant du  milieu du 19è siècle. Il  n’est traduit que dans  les autre langues latines et en turc… alors qu’en anglais et en allemand on parle de « sécularisme ». La question peut alors se poser de savoir pourquoi, en la matière,  faire compliqué?…

       Il s’agit donc d’examiner la question et, le cas échéant, de la réfuter. Pour ceci on pourra accéder à l’article original de Charles Arambourou en cliquant ici ou le trouver en suivant le  lien :

 

https://www.ufal.org/boutique#!/Ufal-INFO-n%C2%B084-magazine-Les-enjeux-du-made-in-France/p/310208455/category=0

     Que  Mme  Emmanuelle Billier-Gauthier,  Chargée de projet et développement à l’UFAL Nationale,  soit remerciée  de nous avoir autorisé à reproduire l’article de Charles Arambourou.

Regards sur la Commune de Paris : Victor Hugo

L’attitude de l’écrivain pendant l’insurrection fut parfois jugée ambivalente . Cependant  pour réclamer  l’amnistie des Communards, « la suprême extinction des guerres civiles », que certains refusèrent… il fut un parlementaire véhément.

    

      Ayant suivi depuis Bruxelles où il se trouvait depuis le 17 août 1870, à son retour de  Guernesey, la défaite de Sedan et la capitulation de Napoléon III  , Victor Hugo était de retour à Paris (après 19 ans d’exil) le 6 septembre 1870 au lendemain de la proclamation de la 3è République . Elu  député de la Seine  le 8 février 1871, il ne conserva cette charge que pendant trois semaines.  Au mois de mars suivant, il était de nouveau à Bruxelles lorsqu’éclata l’Insurrection.  Désemparé , il ne lui apporta pas son soutien  tout en condamnant  sa répression sanglante  par les versaillais.  Expulsé de ce fait de Belgique, il fut accueilli au Luxembourg  avant de rentrer définitivement  en France en décembre 1871.

     

      Quatre ans plus tard, il fut élu au Sénat. Au sein de la Haute Assemblée, il   poursuivit un rude  combat pour l’amnistie des communards, amnistie finalement votée le 11 juillet 1880. Le  discours qu’il y  tint le 22 mai 1876, et que rapporte Le Gaulois, illustre l’engagement de l’écrivain (d’après Le Monde , 13 mars 2021). 

 

        Pour plus de détail les visiteurs pourront suivre le lien :

https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/13/victor-hugo-sur-la-commune-l-amnistie-est-la-supreme-extinction-des-coleres-des-guerres-civiles_6072986_3232.html

   Ils sont également invités à consulter, en cliquant ici,  trois fichiers associés  comportant :

     1.La transcription de la lettre de Victor Hugo au rédacteur en chef de l’Indépendance belge, lettre faisant  suite à l’avis d’expulsion que venait  de lui signifier le Roi de Belges. Elle fut reproduite  dans l’Electeur du Finistère du 1er juin 1871.

              2.La transcription du commentaire du Rédacteur en chef de ce journal qui précédait la publication de la lettre de l’écrivain.

             3. Quelques poèmes extraits de l’Année terrible de Victor Hugo ( 1872). 

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