Skol ar Chapel

L’Ecole laïque de hameau de Lesneut
 
(F-29710 , Plozévet)
 
Les Ecoles de hameau qui furent créées à la suite des Lois scolaires de la 3è République ont déjà donné lieu à plusieurs articles sur ce site : (Cf.https://asvpnf.com/index.php/2018/02/12/histoire-fondatrice-des-ecoles-de-hameau-du-finistere-creees-sous-la-3e-republique/ ).  Peu d’entre celles qui furent construites en Finistère, pour faire en sorte qu’aucun enfant de nos campagnes n’ait plus de 3 km à parcourir pour trouver une Ecole accessible, ont fait l’objet de  notes  détaillées sur leur histoire fondatrice au niveau local. C’est ce qui nous conduit à accueillir sur ce site l’étude menée sur l’Ecole de Lesneut  par l’Association Histoire et Patrimoine de Plozévet. Nous lui avons annexé quelques coupures de la presse ancienne numérisée provenant de l’hebdomadaire finistérien Le Citoyen  dans la mesure où ils apportaient un éclairage inédit tant sur les événements associés à l’ouverture et à l’inauguration de ladite Ecole  que sur le contexte d’une guerre scolaire larvée qui ne disait pas son nom.
Les visiteurs intéressés pourront consulter le fichier correspondant en cliquant ici .
Que Mme Gourret de l’Association Histoire et patrimoine de Plozévet soit remerciée d’avoir mis à notre disposition les éléments recueillis sur le patrimoine scolaire de sa commune.  

MAYOTTE dévastée par le cyclone Chido

Le cauchemar
 « Ce samedi 14 décembre, le cyclone Chido a frappé de plein fouet l’ensemble de l’île de Mayotte. Selon Météo France, il s’agit d’un cyclone d’une ampleur inédite depuis plus de quatre-vingt-dix ans pour Mayotte. Stella Bourdin et Davide Faranda, spécialistes des cyclones tropicaux, décryptent ce phénomène extrême en le qualifiant de « scénario du pire » causé par une combinaison entre trajectoire, puissance et infrastructures fragiles. » (Cf. https://theconversation.com/cyclone-chido-a-mayotte-comprendre-le-phenomene-meteorologique-et-son-impact-catastrophique-246056)

Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos,  en cliquant ici,  un article de Djéhanne Gani paru dans Le Café pédagogique du 20 décembre 2024  et dévolu aux témoignages de collègues  enseignants -en congés- dont les établissements d’exercice ont été rasés.
 
Quels projets pour l’après-chido ?
 
Que Djéhanne Gani soit remerciée de nous permettre  ce nouvel emprunt au Café pédagogique.

Turpitudes  et contre-turpitudes cléricales et ecclésiales (suite)

Nous profitons de l’opportunité offerte par un des  visiteurs  de ce site  nous ayant  fait récemment parvenir deux coupures de presse provenant de l’hebdomadaire Franc-Tireur n°162 du 18 décembre 2024 pour rouvrir cette rubrique. Ceci fait suite à la visite du pape  en Corse et à « l’inauguration » de la cathédrale de Paris restaurée. Comme on pouvait s’y attendre  ladite visite a donné lieu à quelques égratignures (Quel euphémisme !) au principe républicain de la laïcité et pour faire suite au souhait de notre visiteur indigné , nous avons reproduit les deux coupures afin de les représenter  ci-dessous . Il est entendu que sur ce site on ne peut accepter- dans un silence complice- de telles atteintes au sens même de  la laïcité constitutionnelle, qu’elles résultent des propos du pape François ou de ceux d’un représentant d’un parti politique dont les édiles siègent sur les bancs de l’Assemblée nationale . Pour nous la laïcité ne se qualifie pas ; elle est ou elle n’est pas et il s’agit de la défendre contre toutes les interventions de  ses détracteurs réactionnaires, quels qu’ils soient!
On aura accès au fichier correspondant en cliquant ici.
 
Que Christian Terras, rédacteur en chef de Golias, soit remercié pour nous autoriser  tous les emprunts  listés ci-dessous .

Les droits humains malmenés ! L’appel des écrivaines et des écrivains

Les visiteurs pourront  consulter  le texte de cet appel en cliquant ici.
 
Intitulé :Exister, Écrire, Résister”, il a été mis en ligne par « Entre les lignes entre les mots » le 10 décembre 2024.
 
Nous l’avons reproduit pour le représenter sur ce site  avec l’aimable autorisation des responsables de « Entre les lignes entre les mots « . Ce site  souligne que « l’Académie des écrivain.es sur les droits humains, portée par l’Université et la Ville de Strasbourg, s’est tenue du 21 au 30 novembre 2024. Durant 9 jours, 9 écrivain·es se sont unis pour rappeler la puissance de résistance de la littérature contre les désordres du monde, mais aussi pour faire état des menaces qui pèsent sur le livre et sur les auteur.rices « .

Pour la journée nationale de la laïcité du 9 décembre 2024

Nous la plaçons tout naturellement sous l’égide  solennel de l’Article premier de la Constitution :

« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »

Comme le rappelait une ancienne première ministre de plein exercice « la laïcité est la  valeur cardinale de notre République, c’est le ciment d’une France unie. Elle préserve le droit de croire ou de ne  pas croire. Il s’agit de la défendre avec intransigeance ».

Rappelons que cette journée du 9 décembre doit son existence à la Loi de 1905 qui fut promulguée à cette  date dont on célèbre aujourd’hui l’anniversaire.

L’œuvre de laïcisation engagée lors de la Révolution « trouva son apogée dans la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État. Celle-ci doit beaucoup à la détermination d’un illustre Nantais,  Aristide  Briand,  qui  en  fut  le  rapporteur.  Loi  de  compromis,  elle  consacra définitivement, par son article 2, la neutralité de l’État vis-à-vis de toutes les religions , tout en proclamant, à son article 1er, la liberté de conscience et la liberté des cultes, garantie par l’État. Ces deux articles résument la laïcité à la française – bien que ce mot soit absent de la loi de  séparation » (In :  François-Xavier  Bréchot, Audience .solennelle rentrée cour administrative d’appel de Nantes, 29 septembre 2023 ; l’article 28 de la Loi du 9 décembre 1905).
On pourra trouver des éléments relatifs aux  moments importants de l’élaboration  de cette loi ayant précédé son  vote   il y a 119 ans  ainsi que ceux qui marquèrent sa mise en application  en se rendant à l’URL : 
 « Les prémices de la loi

La Révolution française avait provoqué un mouvement de laïcisation progressive des institutions. À partir de la Restauration (1814-1830) et plus encore à partir de la révolution de 1848, l’idée d’une séparation des Églises et de l’État, défendue par de nombreux intellectuels et hommes politiques, s’impose face à la position contre-révolutionnaire et antirépublicaine prise par l’Église catholique. La poussée cléricale est particulièrement vive pendant la période de l’Ordre Moral (1873-1876). Mais l’affaire Dreyfus, commencée en décembre 1894, marque une rupture politique majeure dans les relations entre l’Église catholique et la République, tandis que la libre pensée progresse. Elle aura comme effet d’accélérer le processus de séparation.

La loi de 1901 qui fonde la liberté d’association permet de contrôler les congrégations religieuses et notamment de réduire leur emprise sur l’enseignement. Elle aboutira, en 1904, à l’incapacité légale d’enseigner imposée aux congrégations.

L’élaboration de la loi

·         Ferdinand Buisson (1841-1932) © S.H.P.F.

La première proposition de loi de séparation des Églises et de l’État remonte à 1902. Chez les protestants, l’unanimité ne règne pas sur la séparation : les luthériens sont plutôt hostiles ainsi que les réformés libéraux tandis que les réformés orthodoxes, plus proches du « bloc des gauches », sont plutôt favorables ou en tout cas résignés.

En 1903, sous le ministère d’Émile Combes, il est constitué d’une commission « relative à la séparation des Églises et de l’État et à la dénonciation du Concordat ». Elle est présidée par le penseur protestant Ferdinand Buisson. Aristide Briand en est le rapporteur.

D’autres protestants contribuent activement à l’élaboration de la loi : Eugène Réveillaud, député radical, Raoul Allier, Francis de Pressensé et surtout Louis Méjan qui participe à la rédaction de l’avant-projet aux côtés d’Aristide Briand.

Cela leur permet d’influencer la rédaction pour qu’elle autorise les unions d’associations cultuelles au niveau national, ce qui était interdit dans le projet présenté par Émile Combes en 1904. Après la chute du ministère Combes au début 1905, Maurice Rouvier, président du Conseil des ministres, présente un nouveau projet qui rejoint celui de la commission.

Les débats sur la loi sont particulièrement longs et passionnés (48 séances entre mars et juillet 1905) : les députés opposés à la séparation et ceux en faveur d’une séparation très contraignante envers les Églises s’affrontent. Au Sénat, les débats prennent 21 séances entre novembre et début décembre 1905.

 Le contenu de la loi

Cette loi fait suite à celle du 1er juillet 1901, qui présente le même double rôle : libérale pour créer les associations, répressive pour mettre hors la loi ceux qui allaient la refuser (les congrégations religieuses). La loi de séparation (le mot n’apparaît que dans le titre) balance fréquemment entre liberté et répression. Elle comporte 44 articles regroupés en six titres.

Le premier annonce les principes : Article I. La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public.

Suit ce qui constitue la séparation : Article 2. La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du Ier janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimés des budgets de l’État, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes.

Pourront toutefois être inscrites aux dits budgets les dépenses relatives à des exercices d’aumôneries et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons.

Les dispositions du Concordat de 1801 et des Articles organiques de 1802 sont donc abrogées. Chaque Église doit prendre en charge son financement.

·         Les Associations cultuelles

L’organisation de l’exercice du culte est basée sur l’association cultuelle que chaque paroisse doit constituer – de même que chaque consistoire (article 4). Ces associations ont « exclusivement pour objet l’exercice d’un culte » et doivent, dans les communes de plus de 20 000 habitants « être composées d’au moins 25 personnes majeures, domiciliées ou résidant dans la circonscription religieuse. Elles reçoivent des cotisations de leurs membres, des dons et legs ; elles doivent tenir au moins une assemblée générale chaque année, examiner les comptes et les approuver. Les articles 18 à 24 détaillent les obligations et les contrôles des associations cultuelles.

·         L’attribution des biens d’Église

Les articles 3 à 10 concernent les biens des établissements du culte, qui doivent donner lieu à un double inventaire pour distinguer ce qui appartient aux établissements (donc sera en principe attribué aux associations cultuelles) de ce qui appartient à l’État ou aux communes.

L’article 11 prévoit les pensions des ministres des cultes âgés de plus de 60 ans, qui perdent leur salaire, les reversions et allocations à leurs familles.

·         Les édifices des cultes

Les articles 12 à 17 de la loi concernent l’attribution des églises, presbytères, séminaires et facultés de théologie « mis à la disposition de la Nation » par le Concordat et les Articles organiques – cela après l’inventaire prévu. Ces édifices seront mis à la disposition des associations cultuelles, qui devront en assurer l’entretien. Les plus beaux édifices étaient classés « monuments historiques » par la loi de 1887, donc l’État et les communes devaient se charger de leur entretien ; un classement complémentaire était prévu (article 16).

·         Police des cultes

Elle est détaillée dans les articles 25 à 36, et reste en vigueur. Les sonneries des cloches sont réglées par arrêté municipal, de même que les processions ; il est interdit de tenir des réunions politiques dans les locaux servant à un culte ; l’enseignement religieux des enfants de 6 à 13 ans doit être donné en dehors des heures de classe ; tout insigne ou emblème religieux est interdit sur les monuments publics… Des amendes sont prévues pour les infractions, mais aussi pour des menaces exercées sur un individu pour l’obliger à faire partie d’une association cultuelle ou cesser de le faire.

Les derniers articles concernent des dispositions générales, dont l’abrogation des lois et décrets antérieurs : il n’y a plus de cultes reconnus.

L’application de la loi

Dès 1906, les conseils presbytéraux des Églises protestantes constituent des associations cultuelles. Celles-ci reçoivent la propriété des temples protestants à l’exception des temples considérés comme monuments historiques et de ceux déjà propriété d’Églises locales non concordataires. Tel est le cas des Églises libres, déjà indépendantes de l’État.

Dans l’ensemble les protestants de même que les israélites, étaient contents d’une loi de liberté qui les plaçait à égalité avec les catholiques.

Le pape Pie X condamne la loi, considérant qu’il s’agit d’une rupture unilatérale du Concordat de 1801. Il interdit aux catholiques de s’organiser en associations cultuelles. C’est pourquoi, dans la plupart des cas, les églises construites avant 1905 restent propriété des communes et les cathédrales de l’État. Les inventaires des biens ecclésiastiques donnent lieu à des résistances et même des troubles qui se calment après 1908. Clémenceau apaise la situation : les édifices du culte catholique sont mis gratuitement à disposition des catholiques.

Le culte orthodoxe qui, en 1905, n’existait pas en France, a pu se couler dans le moule de la loi.

La loi de 1905 ne s’est pas appliquée en Alsace-Moselle, sous domination allemande à l’époque, qui a gardé, après son retour à la France, un régime concordataire. Non plus qu’en Guyane, à Saint-Pierre et Miquelon et Mayote.

Encore aujourd’hui, au sein de l’Union européenne, la loi de 1905 constitue une particularité française. Dans les autres pays, les Églises, même si elles ne peuvent intervenir dans le domaine de l’État, ne sont pas strictement confinées dans le domaine cultuel : elles peuvent exercer des activités sociales. »

 Tout ceci ayant résisté au fil des ans depuis 1905 ,il était bien normal que la Laïcité de (et à)l’Ecole publique et ses aléas parfois dramatiques soit remise en exergue en cette journée. C’est en ce sens que nous reprenons sur ce site la tribune de Nicolas Cadène publiée sur le site du Café pédagogique le 9 décembre 2024. Elle s’intitule :

 « La laïcité à l’école

est ce qui permet d’y

garantir l’égalité de tous les élèves »

 

 

Pour cet auteur, «  la laïcité  est un principe qui emporte des valeurs, et cette nuance n’est pas sans importance face à l’idéologisation du concept ». Nicolas Cadène est juriste de formation et haut fonctionnaire. Il a aussi été rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité entre 2013 et 2021 et est le cofondateur de la Vigie de la laïcité. Il répond à quelques questions du Café pédagogique sur la laïcité à l’occasion de la journée nationale de la laïcité.

Les visiteurs pourront consulter cet article en cliquant ici .

Nous remercions Djéhanne Gani, rédactrice en chef du Café pédagogique, ne nous permettre cet emprunt.

« Hérétiques »

plateforme de podcasts* français et francophones

 
« On se lasse de tout, sauf de comprendre. » (Virgile) :

 

partis de ce constat nous (dirigeants de Hérétiques, ndlr) essayons de lister toutes les créations et podcasts qui permettent de comprendre le monde qui nous entoure, de développer des compétences, de s’informer ou tout simplement de se divertir.

Pour un meilleur repérage, nous avons segmenté les différents podcasts dans les groupes ci-dessous. Dans chaque catégorie les podcasts sont ensuite triés par date d’ajout, du plus récent au plus ancien. Bonne recherche et surtout bonne(s) découverte(s) !

 

Thèmes abordés : Wokisme, islamisme, technocritique, écologie, politique

Hérétiques pour questionner les dogmes et les mythes, Hérétiques parce que la politique n’est pas la religion, Hérétiques parce que vouloir penser est toujours le début de la dissidence. Nous sommes des militants libertaires défendant les principes de la démocratie directe, de l’athéisme, du féminisme universaliste ou encore de l’internationalisme.

https://podcastfrance.fr/podcasts/politique-economie/heretiques/

 

*Typically, a podcast is an episodic series of digital audio files that users can download to a personal device to listen to at a time of their choosing( un podcast est un contenu audio numérique que l’on peut écouter n’importe où, n’importe quand, grâce à la technologie du flux RSS). En réalité cet anglicisme revient au journaliste  Ben Hammersley  qui  inventa ce mot par hasard (?) (contraction d’iPod et de broadcast : diffusion) plus précisément « podcasting » dans un article de The Guardian en 2004

 
Pour être intelligible on ajoutera que « un flux (ou fil) RSS, acronyme de Really Simple Syndication, est un format de données standardisé qui favorise la diffusion et l’échange de contenus fréquemment mis à jour sur le Web ».   Respirez ;  la pause est ici sans oublier l’iPod qui est un baladeur (?) numérique !

 

Ceci étant posé, voire rappelé pour les initiés, on sera armé pour écouter et tirer le meilleur parti de la vidéo rapportant l’entretien que Catherine Kintzler a accordé récemment à « Hérétiques »   et portant sur le thème :

« Laïcité, athéisme et auto-institution »

Elle revêt  un intérêt  tout particulier pour les visiteurs de ce site qui trouveront toutes les indications utiles pour y accéder en cliquant ici

Nous remercions très chaleureusement Catherine Kintzler de nous permettre ce nouvel emprunt

Libérez le romancier franco-algérien 

Boualem Sansal  embastillé à Alger !

 Suite à son arrestation à l’aéroport d’Alger le 16 novembre 2024 l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été placé en détention par le pouvoir algérien pour atteinte à l’intégrité du territoire national. Il  risque des peines de prison pour « atteinte à l’unité nationale », une procédure pénale étant ouverte contre lui. Celle-ci serait liée à de récentes déclarations faites au média Frontières .

Boualem Sansal est connu,au-delà de son œuvre littéraire « pour ses propos critiques envers toute forme de religion, et l’islam en particulier : la religion lui paraît très dangereuse par son côté brutal, totalitaire ». Selon lui, « l’islam est devenu une loi terrifiante, qui n’édicte que des interdits, bannit le doute, et dont les zélateurs sont de plus en plus violents. Il faudrait qu’il retrouve sa spiritualité, sa force première. Il faut libérer, décoloniser, socialiser l’islam. »

Sansal est connu pour ses propos critiques envers toute forme de religion, et l’islam en particulier ; Il écrit : « La religion me paraît très dangereuse par son côté brutal, totalitaire. L’islam est devenu une loi terrifiante, qui n’édicte que des interdits, bannit le doute, et dont les zélateurs sont de plus en plus violents. Il faudrait qu’il retrouve sa spiritualité, sa force première. Il faut libérer, décoloniser, socialiser l’islam12. » (d’après ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Boualem_Sansal)

  Boualem Salem semble incarner tout ce que « qu’exècrent » les dirigeants de son pays d’orgine. Il défend un projet sociétal  laïque et démocratique,dénonce l’islamisme et n’a jamais renoncé à sa liberté de penser et de parler ».

  A l’instar d’Unité laïque nous condamnons  « l’arrestation brutale de cet homme fragile de 75 ans, dont les seules armes sont sa plume et son humanité et réclamons sa libération ». De nombreuses personnalités ont fait la même démarche ; académiciens, scientifiques, hommes politiques.  Mais au-delà de ces positions respectables, il faut désormais se mobiliser pour mettre en oeuvre des voies diplomatiques, politiques, médiatiques et citoyennes pour « exiger et obtenir la libération de  l’écrivain engagé ». (https://unitelaique.org/index.php/2024/11/28/boualem-sansal-12-jours-en-prison-en-algerie/#more-7710)

Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos l’article de Catherine Kintzler paru dans Mezetulle le 22 novembre 2024. Il s’intitule :

« Il faut libérer Boualem Sansal ! »

 Il est accessible en cliquant ici

Nous remercions Catherine Kintzler qui nous a permis ce nouvel emprunt ;

Face à un pouvoir bien peu légitime l’Ecole doit résister

Nous reprenons, sous cet intitulé, une Tribune du Collectif Langevin-Wallon , publiée le 28 novembre 2024 sur le site du Café pédagogique. Les visiteurs pourront la consulter en cliquant ici.

 Rappelons cependsant que « Le collectif Langevin-Wallon  réunit des professionnels ayant travaillé principalement en éducation prioritaire à tous les niveaux de l’institution scolaire. Il entend défendre une démocratisation sociale et scolaire de l’École en affirmant que cette conception reste l’horizon indépassable de toute réforme. Il porte aussi la conviction qu’il ne peut y avoir de réflexion sur l’éducation que collective. Ils ont  la conviction étayée, raisonnable et raisonnée que l’École est capable de porter la réussite des enfants des milieux populaires si le collectif l’emporte sur l’individuel, si l’intérêt général redevient l’alpha et l’oméga de notre démocratie.Ils  prennent donc la parole dans l’espace public pour donner de l’espoir sur la base de l’expérience féconde de l’éducation prioritaire. Il nous semble important de repartir de l’histoire de notre système éducatif depuis 1945 pour signaler comment les conquêtes passées sont en ce moment, et depuis quelques temps déjà, l’objet d’une déconstruction de plus en plus décomplexée au profit des valeurs portées par une économie libérale qui efface la question sociale dans notre domaine comme dans d’autres

Retenons, pour contribuer à RESISTER, qu’il importe :

1. De s’opposer avec détermination  à toutes les orientations destructrices pour l’Ecole et délétères pour notre Société.

2. De se rendre compte que l’Ecole publique est une institution à défendre et non une institution en crise.

3.  De continuer à  s’impliquer sans faiblesse pour améliorer l’Ecole afin d’assurer la réussite de tous.

Nous remercions Djéhanne Gani, rédactrice en chef,  de nous autoriser ce nouvel emprunt au Café pédagogique .

Ne pas se résigner à penser que

                        Ite missa est
 
  Dans plusieurs articles mis en ligne sur ce site on a appelé instituteurs et professeurs à ne pas pratiquer l’autocensure dans l’exercice de  leur métier pour préserver la liberté d’expression et la liberté d’enseigner dans le respect des fondements laïques de notre République et de l’ordre public. Lorsque les politiques s’en mêlent par clientélisme électoral  les situations se compliquent. C’est ainsi qu’une Présidente de Région  a souhaité faire connaître dans les media un projet  régional (sans doute financé ?) destiné à promouvoir la laïcité au travers des enseignements dispensés dans les lycées de son ressort . 
Toutefois  ainsi que relevé par Catherine Kintzler, Philosophe de la Laïcité et membre du Conseil des Sages de la Laïcité et des Valeurs de la République,  il est apparu que s’agissant de  « sensibiliser les élèves à la liberté d’expression avec un programme pédagogique proposant aux professeurs de travailler sur des caricatures relatives aux religions«   les   caricatures représentant Mahomet étaient exclues du programme « . Ceci suggère  qu’il existerait donc ,sous les auspices du territoire géré par cette femme politique,  des croyants différents des autres. Il convient de les  préserver . 
 
C’est dans ce contexte très schématique et contraire aux fondements de notre  République indivisible et laïque que les visiteurs pourront consulter le propos de Catherine Kintzler sur  cette question. Il a été publié le 21 novembre 2024 dans Mezetulle. Il est intitulé :
 

 

« Valérie Pécresse et les caricatures : une pédagogie de l’intouchable »

On pourra y accéder en cliquant ici ou en se rendant à l’adresse  :
 
 https://www.mezetulle.fr/valerie-pecresse-et-les-caricatures-une-pedagogie-de-lintouchable/
 
Que Mme Catherine Kintzler soit  cordialement remerciée d’autoriser ce nouvel emprunt.