La Liberté guidant Mila

Je suis abandonnée par une nation fragile et lâche” écrit la lycéenne qui a reçu qui a reçu près de 50 000 messages de menaces de viol et de meurtre. La jeune Mila se confie dans un livre qui vient de paraître chez Grasset.  Elle y règle quelques comptes… tout en continuant de vivre un “cauchemar éveillé”.  Pour se documenter on pourra consulter  :

                      Analyses et coupures de presse

1. Essais et documents(Editions Grasset)

Parution :

16 Juin 2021  (Grasset)

Je suis le prix de votre liberté .Mila

A seize ans, harcelée sur les réseaux sociaux parce qu’elle est libre de ses idées, de ses choix, de sa façon d’être, une jeune fille riposte en critiquant l’islam et en se moquant du prophète.

Ce jour-là, Mila plonge dans un cauchemar : en quelques heures, des milliers de menaces de mort, de torture, de viol, déferlent du monde entier, mais aussi de son propre lycée.

Elle est condamnée à vivre cachée, sous protection policière, prisonnière au pays des lumières et de la laïcité.

Finis, l’école, les amis, l’insouciance, les rires.

Aujourd’hui, elle raconte son parcours. Décrit la violence d’une époque intoxiquée aux réseaux sociaux. Dénonce les bourreaux protégés par leur anonymat. Et appelle le pays à ne pas être lâche et fragile  : à ne jamais renoncer.

Si vous croyez au combat sans cesse renouvelé pour nos vies libres, lisez ce livre.

URL:https://www.grasset.fr/livres/je-suis-le-prix-de-votre-liberte-9782246827894

2. Réforme.
Affaire Mila, le livre qui devrait paraître le 23 juin “décrit la violence d’une époque intoxiquée aux réseaux sociaux”.

Mila, une adolescente visée par de nombreuses menaces de mort après avoir mis en ligne des vidéos polémiques sur l’islam, publie en juin un livre où elle revient sur cette affaire, ont annoncé lundi les éditions Grasset.

“Je suis le prix de votre liberté”

“Je suis le prix de votre liberté”, où l’adolescente “raconte son parcours” et “décrit la violence d’une époque intoxiquée aux réseaux sociaux”, doit paraître le 23 juin, a indiqué l’éditeur dans un communiqué à l’AFP.

En janvier 2020, cette lycéenne de Villefontaine, près de Lyon, âgée de 16 ans à l’époque, avait été contrainte de quitter son établissement après avoir publié une première vidéo devenue virale dans laquelle elle critiquait l’islam et le Coran de façon virulente.

Sa revendication au droit au blasphème avait été appuyée par le président Emmanuel Macron qui avait déclaré que “la loi est claire: nous avons droit au blasphème, à critiquer, à caricaturer les religions”.

L’autrice de ce livre, qui a réitéré ses prises de position, vit aujourd’hui sous protection policière. Son avocat Richard Malka la décrit comme “bunkerisée”.

Dix personnes qui s’en sont prises à elle via les réseaux sociaux doivent être jugées le 3 juin devant le tribunal correctionnel de Paris: cinq pour “harcèlement moral en ligne”, quatre pour “menaces de mort” et un pour “menaces de crime”.

Deux autres personnes ont été condamnées en 2020 à des peines de prison pour menaces. D’autres sont mises en examen.

URL:https://www.reforme.net/actualite/2021/05/25/affaire-mila-ladolescente-raconte-son-parcours-

3.   Marianne n°1268 du 2 au 8 juillet 2021

Livre : la liberté guidant Mila

Du courage

Par Rachel Binhas

Publié le 03/07/2021 à 10:00

Vivant recluse, sous protection policière, après s’en être pris à l’islam sur les réseaux sociaux, la jeune Mila se confie dans son récent livre : « Je suis le prix de votre liberté ».

Elle n’a jamais eu la plume servile. Si bien que, depuis plus près d’un an et demi, la jeune lycéenne est sous surveillance policière pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression. Cette lycéenne, tout juste âgée de 18 ans, a vu sa vie basculer le 18 janvier 2020 sur les réseaux sociaux, après s’en être pris à l’islam. Réagissant à des insultes homophobes – Mila est lesbienne –, elle a répondu sans ménager la susceptibilité de croyants à l’épiderme sensible. Les réactions ne se sont pas fait attendre : la jeune fille a reçu, selon son avocat, près de 50 000 messages de menaces de viol et de meurtre. Les insultes avaient beau émaner d’Internet, le danger qui la guette aujourd’hui est bien réel.

URL:https://www.marianne.net/societe/livre-la-liberte-guidant-mila

4.  LyonMag.com

« Je suis le prix de votre liberté » : harcelée pour avoir critiqué l’islam, la jeune Mila va publier un livre.

Régulièrement menacée de morts pour avoir tenu des propos polémiques sur l’islam, la jeune Mila va publier un livre. Intitulé « Je suis le prix de votre liberté », le livre sortira le 23 juin prochain aux éditions Grasset. L’adolescente, originaire de Villefontaine dans le nord-Isère, y « raconte son parcours », et « décrit la violence d’une époque intoxiquée aux réseaux sociaux », indique la maison d’édition.

Cela fait maintenant plus d’un an que la jeune fille est la cible de menaces de mort et de viol pour avoir critiqué l’islam dans une vidéo diffusée sur internet en janvier 2020. Elle avait dû être déscolarisée de son établissement dans le Rhône, puis intégrée dans un lycée militaire. Mila vit toujours sous protection policière. A noter que cinq personnes seront jugées le 3 juin prochain à Paris pour harcèlement moral et menaces de mort.

URL:https://www.lyonmag.com/article/115754/je-suis-le-prix-de-votre-liberte-harcelee-pour-avoir-critique-l-islam-la-jeune-mila-va-publier-un-livre

5.  Ouest-France (25 mai 2021)

Affaire Mila. L’adolescente harcelée sur les réseaux sociaux va sortir un livre. L’adolescente visée par de nombreuses menaces de mort après avoir mis en ligne des vidéos polémiques sur l’islam publiera en juin un livre où elle revient sur cette affaire.

Je suis le prix de votre liberté. C’est le titre du livre de la jeune Mila, à paraître le 23 juin. Ce sont les éditions Grasset qui l’annoncent via un communiqué ce mardi 25 mai. En janvier 2020, cette lycéenne de Villefontaine, près de Lyon, âgée de 16 ans à l’époque, avait été contrainte de quitter son établissement après avoir publié une première vidéo devenue virale dans laquelle elle critiquait l’islam et le Coran de façon virulente. Sa revendication au droit au blasphème avait été appuyée par le président Emmanuel Macron qui avait déclaré que « la loi est claire : nous avons droit au blasphème, à critiquer, à caricaturer les religions » . Mila, qui a réitéré ses prises de position, vit aujourd’hui sous protection policière. Son avocat Richard Malka la décrit comme « bunkerisée ».« Une époque intoxiquée aux réseaux sociaux »

Dans son livre, l’adolescente « raconte son parcours » et « décrit la violence d’une époque intoxiquée aux réseaux sociaux ». Dix personnes qui s’en sont prises à elle via les réseaux sociaux doivent être jugées le 3 juin devant le tribunal correctionnel de Paris : cinq pour « harcèlement moral en ligne », quatre pour « menaces de mort » et un pour « menaces de crime ».

Deux autres personnes ont été condamnées en 2020 à des peines de prison pour menaces. D’autres sont mises en examen.

URL: https://www.ouest-france.fr/faits-divers/harcelement/affaire-mila-l-adolescente-harcelee-sur-les-reseaux-sociaux-va-sortir-un-livre-603c8966-bd4b-11eb-9d87-eb28e77a8992

Apprendre ou réapprendre à enseigner la laïcité à l’école publique en 2021 Revenir aux fondamentaux pour ne point sombrer dans le catéchisme républicain

Le Rapport OBIN, remis récemment au Ministre de l’Education nationale de la Jeunesse et des  Sports pourrait se décliner en un « grand projet » de formation des personnels concernés, eux-mêmes ayant ensuite  la charge de faire vivre et de transmettre  les options fondamentales et les principes essentiels  de la laïcité dans  l’exercice de leurs métiers d’éducateurs…

 

On ne peut à ce propos manquer de rappeler que la laïcité, principe de tolérance à l’origine de toute forme de fraternité, comme le rappelle   Claude  Nicollet   » ne nous a pas été donnée comme une révélation. Elle n’est sortie de la tête d’aucun prophète; elle n’est exprimée dans aucun catéchisme. Aucun texte sacré n’en contient les secrets, elle n’en a pas. Elle se cherche, s’exprime, se discute, s’exerce et, s’il faut, se corrige et se répand « …

 

Elle ne peut s’assimiler à la neutralité  sous-tendue par l’auto-censure. On retiendra  à cet égard la formule choc de Jean Jaurès pour qui « la plus perfide manoeuvre des ennemis de l’école laïque c’est de la rappeler à la neutralité et de la condamner ainsi à avoir ni doctrine ni efficacité…La neutralité serait une prime à la paresse de l’intelligence ».

 

Les enjeux sociétaux  sont importants.

Les visiteurs du site pourront consulter en cliquant successivement sur les items  ci-dessous notés en bleu  deux articles publiés en libre accès sur le site Vigie de la Laïcité  http://www.vigie.laicite.fr.

 Il s’agit de :

Document 1  .  Analyse du Rapport Obin, Laïcité et personnels de l’Education nationale. 

 

Document 2.   Le mot de l’historien  Jean Baubérot ; Clémenceau  défenseur  de la “diversité dans la liberté”.

 

 Que les responsables du site internet de l’Association Vigie de la Laïcité soient remerciés de nous autoriser à réutiliser leurs publications. 

Laïcité , le rapport Obin et la politique Blanquer par François Jarraud . Café pédagogique, 16 juin 2021

Les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici, l’article de cet auteur , référencé dans la rubrique « décrypter l’actualité  » du site internet  en construction de l’Association Loi de 1901 Vigie de la Laïcité cf. https://www.vigie-laicite.fr. L’article en question s’y trouve en accès libre.

On sait depuis peu que l’ancien inspecteur général de l’Education nationale Jean-Pierre Obin a remis récemment  au ministre de l’Éducation nationale un nouveau rapport sur la laïcité à l’école. On sait aussi que   ledit ministre a annoncé à M. Obin qu’il reprenait les principales propositions contenues dans son rapport pour  les intégrer dans un ambitieux plan de formation initiale et continue qui , lancé  dès la rentrée de septembre 2021,  sera appelé à se déployer sur quatre ans…

 

On peut comprendre l’intérêt ret les questionnements suscités par cette perspective tant chez les enseignants et les citoyens ordinaires que dans les medias.

Que les responsables  du site internet  de  l’Association (Vigie de la Laïcité)  soient cordialement remerciés de nous avoir autorisé à reproduire l’article mentionné. 

F. Jarraud est rédacteur en chef de  Café pédagogique  (URL: http://www.cafepedagogique.net/Pages/Accueil.aspx )   et organisateur du Forum des enseignants innovants .     

 

150 ans après , rendre hommage aux martyrs de la Commune de Paris de 1871 déchaîne encore les passions

Selon l’hebdomadaire  Marianne  « une procession catholique d’hommage à des prêtres tués par des membres de la Commune en 1871 a été attaquée par des militants d’extrême gauche, ce samedi 29 mai à Paris. Entre faille du dispositif policier et soupçons de participation de l’extrême droite, ce journal revient sur le déroulé des faits pour lesquels le parquet de Paris a ouvert une enquête pour violences volontaires”.  La question se pose de savoir si ladite procession témoignait essentiellement d’une volonté de provocation réactionnaire (Consulter l’article à :https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/la-marche-pour-les-pretres-tues-lors-de-la-commune-de-paris-etait-elle-une-provocation)

 
 
 

 

Procession, pélerinage, marche de prière ou simple déambulation, l’évènement a suscité un article  très documenté de Charlie hebdo du 28 mai 2021. Il est  intitulé :

 

 » La Commune de Paris commémorée à la sauce catholique »

Ecrit par Natacha Devanda, il révèle que: « La bataille de la commémoration fait rage, aussi bien pour Napoléon que pour la Commune de Paris. En toute discrétion, le diocèse de Paris a décidé de mettre en avant une commémoration des martyrs religieux de la Commune. Dans « une dynamique de réconciliation et sans esprit de revanche. Juré craché ?  » .(URL :https://charliehebdo.fr/2021/05/religions/la-commune-de-paris-commemoree-a-la-sauce-catholique/)

 
 
 

 

On pourra aussi prendre connaissance ici du point de vue exposé dans La Croix du  30 mai 2021  par Laurent de Boissieu : « Une marche de prière organisée samedi 29 mai 2021 par le diocèse de Paris en mémoire à des martyrs catholiques de la Commune de Paris a dû être interrompue en raison d’une contre-manifestation d’extrême gauche qui a donné lieu à des incidents violents. Voir la suite à  :http://www.laicite-republique.org/pourquoi-une-procession-organisee-par-le-diocese-de-paris-a-t-elle-ete-prise-a.html

 
 
 

 

Les  visiteurs pourront compléter leur information sur  cette affaire en consultant sur ce site l’article de Philippe Ardent paru dans Golias news à ce sujet le 12 juin 2021et intitulé : »La marche pour les martyrs de la Commune ;l’histoire qui divise » où tous les martyrs, quels qu’il soient, sont pris en compte dans un propos plein de sagesse et de gravité. Ils y auront accès en cliquant ici ou en se rendant à l’adresse  : https://www.golias-editions.fr/2021/06/10/la-marche-pour-les-martyrs-de-la-commune-lhistoire-qui-divise/ 

 
 
Que Philippe Ardent  auteur de l’article et  Christian  Terras, Rédacteur en chef à Golias (https://www.golias-editions.fr/golias-news/3/) soient chaleureusement remerciés de nous avoir autorisé à reproduire et représenter  cet article important. 

La Lettre aux professeurs sur la liberté d’expression de François Héran revisitée dans le détail par Véronique Taquin

Selon   Catherine Kintzler  (Mezetulle, 19 mai 2021), « Véronique Taquin a lu de près le livre de François Héran Lettre aux professeurs sur la liberté d’expression . Dans cette analyse critique détaillée et documentée, elle met en évidence, notamment, comment F. Héran appelle de ses vœux un droit multiculturaliste (sous forme d’une diversité juridique surplombante) qui, par l’effet d’une législation européenne fantasmée, obligerait la France à réviser le droit laïque et républicain engoncé dans un « particularisme ». Au passage quelques énormités et sophismes sont épinglés, tel le présupposé paternaliste selon lequel les immigrés seraient naturellement brimés par la loi laïque et ne pourraient pas en être, comme les autres, les bénéficiaires – cela en dit long sur une conception de la liberté qui consiste à préserver l’identité et les traditions religieuses figées dans une essence. Une analyse approfondie est également consacrée au retour du délit de blasphème par le biais victimaire des sensibilités offensées, ainsi qu’à la notion infalsifiable de discrimination indirecte. Finalement, pour décider une « nuit du 4 août » à l’envers – événement qui inaugurerait une politique racialiste détruisant le droit national et l’égalité devant la loi – les experts d’un courant identitaire des études postcoloniales seraient-ils plus légitimes que les citoyens ? ». 


Telle se présente l’analyse d’un article fondateur  de Véronique Taquin que tous les visiteurs,  défenseurs de la Laïcité Républicaine à la française, doivent s’empresser de lire et de méditer pour ne pas céder la place  aux  révisionnistes  de la laïcité, aux pourfendeurs des  « privilèges blancs » et autres contre-révolutionnaires préparant  une nuit du 4 août (1789) à l’envers .  Ils pourront le consulter  à l’adresse  :

URL : https://www.mezetulle.fr/liberte-de-croyance-et-liberte-dexpression-selon-francois-heran-par-vt/

« Liberté de croyance et liberté d’expression selon François Héran » par Véronique Taquin, Mezetulle, mai 2021.

Tout ceci et notamment le Livre soumis à la critique renvoient  à la publication des caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo  en février 2006  et au procès y afférent conduisant à la relaxe de l’hebdomadaire en raison de principes  fondateurs  qu’il convient de rappeler : 


« Attendu qu’en France, société laïque et pluraliste, le respect de toutes les croyances va de pair avec la liberté de critiquer les religions quelles qu’elles soient et avec celle de représenter des sujets ou objets de vénération religieuse ; que le blasphème, qui outrage la divinité ou la religion, n’y est pas réprimé, à la différence de l’injure, dès lors qu’elle constitue une attaque personnelle et directe dirigée contre une personne ou un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse ;

Attendu qu’il résulte de ces considérations que des restrictions peuvent être apportées à la liberté d’expression si celle-ci se manifeste de façon gratuitement offensante pour autrui, sans contribuer à une quelconque forme de ­débat public capable de favoriser le progrès dans les affaires du genre humain. »

 Que Catherine Kintzler soit cordialement remerciée de nous avoir autorisé à reproduire cette annonce importante parue dans son blog-revue.

La raison d’Eglise l’emporte sur la Raison au sein de la hiérarchie ecclésiale pour traiter des abus sexuels du clergé hexagonal.

Ce constat amer est celui de Philippe Ardent qui s’en explique dans son article publié le  6 mars 2021 dans Golias Hebdo sous l’intitulé :

 

“Abus dans l’Eglise: coupables ou irresponsables?”

 

 Philippe Ardent écrit en effet : « Fin mars, les évêques français ont allumé leurs ordinateurs pour se retrouver par écrans interposés et aborder, dans leur petit « entre soi » qui se veut cosmique, la délicate question des abus sexuels commis par le clergé hexagonal. La connexion des écrans n’est pas toujours synonyme de connexion des synapses. Un mois auparavant, l’épiscopat débattait sur la question épineuse de l’indemnisation à accorder aux victimes d’abus. On reste toujours dans cet entre-soi entre professionnels du discernement, les évêques pensent toujours qu’ils savent ce qui est bon pour eux, pour l’Eglise et pour le monde. Ils sont probablement les derniers à le penser… « 

Les visiteurs du site pourront consulter l’article cliquant ici ou à l’ URL : https://www.golias-editions.fr/2021/05/06/abus-dans-leglise-coupables-ou-irresponsables/

 Cette perception des faits fait l’unanimité (parfois en termes plus mesurés !) notamment  dans les coupures de presse que l’on pourra découvrir ci-dessous :

Titre de L’Humanité du 3 mars 2021 suite aux travaux d’enquête de la Ciase (Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise  URL :https://www.ciase.fr)

                              «  Eglise ;  les violences sexuelles, ce « crime de masse « 

Le président de la Commission sur les abus dans l’Église catholique a tenu un point d’étape mardi. Le nombre des victimes pourrait atteindre voire dépasser les 10 000.«  Dans ma carrière, j’ai eu des affrontements avec de très hauts personnages de l’État. Mais rien n’égale le fait d’écouter en profondeur le récit de quelqu’un qui a vécu des abus sexuels. »Jean-Marc Sauvé, 71 ans, n’a pas caché combien il avait été secoué par les deux ans passés à la tête de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase), formée à l’initiative de l’institution en 2018, à la suite de plusieurs scandales.

Lire l’article  de Alexandre Fache à l’URL : https://www.humanite.fr/eglise-les-violences-sexuelles-ce-crime-de-masse-700834

 

 Titre de La Croix du  … mai 2021 :

« L’Église face à la pédophilie et aux abus sexuels »

Affaire Preynat, révélations sur Jean Vanier, religieuses abusées… Retrouvez dans ce dossier tous les articles de La Croix consacrés aux abus sexuels dont ont été victimes des mineurs ou des adultes.  (URL :https://www.la-croix.com/Religion/l-Eglise-face-a-la-pedophilie)

 

Titre de Réforme  du  2 mars 2021:

« La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église rendra son rapport dans six mois »

“Le président de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église a rappelé ses axes de travail et qualifié les abus sexuels de « crimes de masse » dépassant largement les rangs catholiques. Ce 2 mars, Jean-Marc-Sauvé, le président de la Ciase a donné un dernier point presse avant la remise de son rapport le 30 septembre prochain. Il rappelle que cette instance, formée en novembre 2018 et constituée de vingt-deux membres, s’applique à accorder « une place privilégiée à la parole des victimes ». Et espère que cette enquête approfondie, concentrée sur les actes perpétrés par les responsables de l’Église catholique depuis 1950, fera figure de pionnière pour apporter justice aux victimes des violences sexuelles dans l’ensemble de la société …”(  Augustine Passilly; URL : https://www.reforme.net/gratuit/2021/03/02/la-commission-independante-sur-les-abus-sexuels-dans-leglise-rendra-son-rapport-dans-six-mois/).

 
 
Que Christian Terras, éditeur en chef de Golias  soit remercié de nous autoriser à reproduire et représenter l’article de Philippe Ardent.

Echos de turpitudes criminelles vaticanes: Meurtres au Saint-Siège, l’affaire Tornay-Estermann.

Vingt-trois ans après les meurtres  perpétrés, non loin des appartements du pape  Jean-Paul II, qui à l’époque  avaient fait grand bruit, la réalité de la culpabilité du jeune garde suisse  Cedric Tornay se retrouve de nouveau à l’ordre du jour suite aux contestations de sa famille.  En d’autres termes la question se pose de savoir si  Cedric Tornay, à l’instar d’un nouvel épisode d’un « Da Vinci code à la Dan Brown » n’aurait-il pas été suicidé (sic !) dans les murs du Vatican le 4 mai 1998 ? 

Selon L’Express  « ce pourrait être le titre d’un film: Meurtres en série au VaticanLe 4 mai 1998, trois personnes sont mortes. De mort violente, dans des circonstances troubles. A ce jour, toujours pas d’explications rationnelles ni convaincantes. Sherlock Holmes, à l’aide! Durant de longues années, cette énigme empoisonne la curie romaine. Crimes il y a eu, c’est une certitude. A l’arme à feu, c’en est une autre. Les victimes? Deux intimes du pape: son chef de la garde suisse, le colonel Aloïs Estermann, 44 ans, promu la veille à ce poste de confiance, et son épouse, Gladys. L’assassin? Le Vatican, lui, n’a aucun doute: le coupable n’est autre qu’un vice-caporal de la garde de 23 ans, Cédric Tornay. Le mobile? La vengeance. Seulement, voilà: impossible d’interroger le suspect. Et pour cause: il s’est suicidé juste après avoir accompli son forfait. » ( L’Express; 27juin 2002,Faits divers du monde: meurtres au Vatican ).

 
Le silence ecclésial  a prévalu depuis, la curie ayant jeté l’omerta sur les faits et l’enquête… Cependant il semblerait qu’en mai 2021  « Le Vatican s’ouvre sur l’affaire Estermann-Tornay  puisque Le Saint-Siège répond pour la première fois à la mère de Cédric Tornay, sous-officier accusé de l’assassinat en 1998 d’Aloïs Estermann, commandant de la Garde suisse. Elle conteste toujours la version officielle, selon laquelle son fils avait tué avant de se donner la mort. » ( https://www.letemps.ch/suisse/vatican-souvre-laffaire-estermanntornay . LeTemps; 5 mai 2021).

 

 

Pour tenter de comprendre, comment la justice de Dieu  n’est pas nécessairement celle des Hommes, les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici, un article de  Frédéric Martel paru le 14 mai 2021 dans Golias news (https://www.golias-editions.fr/golias-news/) où sont soulignées, sans complaisance, certaines incohérences d’un dossier à charge pour la curie romaine .

 
Que Christian  Terras , rédacteur en chef de Golias news soit remercié de nous autoriser à reproduire et représenter ledit article sur ce site.

La Science à l’épreuve de la défiance

Loin de valoriser  et de promouvoir le statut social des chercheurs et de la recherche scientifique notamment dans le domaine médical et celui la santé, la crise sanitaire liée à la pandémie due au  coronavirus  SARS-CoV-2 et à ses variants a révélé, dans de nombreux publics, une défiance  à l’égard non seulement des discours scientifiques mais aussi des institutions publiques . Ceci a atteint son comble dans le « vaccinoscepticisme » qui s’est déchaîné au cours de ces derniers mois sans oublier le niveau exceptionnel d’ignorance qui l’avait précédé s’agissant de la nature et du mode d’action du pathogène responsable de la crise sanitaire. Ceci n’est pas de bon augure pour le monde d’après pandémie où la légitimité de la parole et des actes scientifiques  ne manquera pas de se reposer dans l’opinion politique.

Il ne s’agit pas pour autant de laisser le champ libre aux obscurantistes. A l’inverse il s’agit:

 – de se donner les moyens  d’assurer la vulgarisation des travaux scientifiques en cours par les chercheurs eux-mêmes sans tomber dans les travers de l’expertise au bénéfice des politiques,
 
– de recentrer la communication médiatique sur la nature et le sens de la démarche scientifique,

 – de promouvoir l’implication de la société civile dans la production scientifique,

 – d’éviter que la science ne tombe malade de la politique,

 – de redonner l’esprit critique  aux jeunes générations  par un renouveau de l’enseignement des sciences et des techniques à l’école élémentaire, au collège et au lycée.

 Comment, sur de telles perspectives, ne pas revenir aux préceptes  fondateurs de l’école laïque lesquels « nous montraient la Science, le chemin du Vrai, celui de la Raison  » ? 

Sur le fond  on rappellera  que « le moteur de la recherche, de la quête de compréhension du monde qui est à l’origine de la science, c’est justement une forme de défiance vis-à-vis de nos intuitions immédiates. Il y a, aux prémices de toute recherche, le doute, l’inquiétude, la volonté de faire reculer les frontières de l’ignorance pour accroître notre confiance. La science part donc de la défiance pour chercher à assurer la confiance, c’est-à-dire la croyance ferme » (Ganascia,2018;https://www.larecherche.fr/chronique-%C3%A9thique/la-science-entre-d%C3%A9fiance-et-confiance ).

 

On notera aussi à l’instar de  François Dubet que  « la défiance envers la science et la croyance dans les fake news et les théories complotistes ne sont pas nouvelles. Et comme quelques dirigeants de grands pays démocratiques propagent désormais cette défiance, il n’y a guère de raisons d’être optimiste. Évidemment, la crise du Covid-19 a considérablement durci les opinions et les attitudes.» ( Dubet,2020 ; https://www.amcsti.fr/fr/bulletin/faut-bien-expliquer-choses/)

C’est sur ce thème fondateur de la signification de la science pour le progrès de l’humanité que  le périodique « Recherche et  Santé » de la Fondation pour la Recherche Médicale (2021, 166, 10-11) interpelle ses lecteurs sur la question existentielle  :

 

                        » La vérité scientifique existe-t-elle ? »  
 
Pour tenter d’y répondre, il leur fait leur fait connaître les points de vue de deux  experts :

   Celui de Etienne Klein, physicien et philosophe des sciences, qui stigmatise tant  la confusion entre science et recherche que l’ultracrépidarianisme…

     Celui de Dominique Costagliola, épidémiologiste grand Prix de l’INSERM 2020 , pour qui un phénomène scientifique n’est jamais appréhendé complètement . Il faut avoir l’humilité de le dire et d’en tirer les leçons pour le progrès.

 

 
 Que  Nadia Martini, Responsable des contenus à Recherche et Santé soit cordialement remerciée  de nous avoir autorisé à reproduire et représenter cet article.