Les 80 ans de la SECURITE SOCIALE

Après des jours heureux fondateurs
 
 
La Sécurité sociale : 80 ans au service de la solidarité nationale !

SECURITE SOCIALE – 19.05.2025

En 2025, la Sécurité sociale fête ses 80 ans. Créée en 1945, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, elle incarne depuis 8 décennies une ambition forte : protéger chacun face aux aléas de la vie. Protéger et soigner, faciliter le quotidien, suivre les carrières, soutenir l’autonomie, financer les aides… la Sécurité sociale est au cœur de notre modèle républicain et continue d’évoluer pour répondre aux besoins des citoyens d’aujourd’hui et de demain.

 

Le manifeste d’anniversaire

“À l’occasion de cet anniversaire, les branches de la Sécurité sociale ont rédigé un manifeste collectif, le voici :

Héritée des générations qui nous ont précédés, la Sécurité sociale est le fruit d’une ambition commune : garantir à toutes et tous l’accès aux soins, l’accompagnement aux différents moments de la vie, et la possibilité de vieillir dignement.
La Sécurité sociale est un modèle solidaire au cœur de notre pacte républicain, qui protège sans exclure, qui accompagne sans distinction, qui unit sans diviser.
La Sécurité sociale est un bien collectif qui doit s’adapter aux nouveaux besoins et qu’il s’agit de faire évoluer sans cesse face aux défis économiques, démographiques, écologiques… Nous en sommes toutes et tous responsables.
La Sécurité sociale est plus qu’un droit, c’est un choix de société.
À nous de la préserver et de la transmettre aux générations futures.” 

La Sécurité sociale. Citoyenne et solidaire depuis 80 ans.

Un site dédié pour revivre 80 ans d’histoire…et regarder vers l’avenir

Pour célébrer cet anniversaire, un site dédié a été mis en ligne. Vous y trouverez :
•    les grandes dates de la Sécurité sociale
•    les événements anniversaires organisés partout en France
•    des portraits de collaborateurs
•    des ressources inédites pour comprendre l’évolution et les enjeux de la Sécurité sociale.

Découvrir le site anniversaire https://80ans.securite-sociale.fr/

Les visiteurs pourront en connaître davantage en se rendant à https://sante.gouv.fr/actualites-presse/actualites-du-ministere/article/solidaire-et-citoyenne-la-securite-sociale-fete-ses-80-ans .

On y souligne notamment que  « créée par les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Sécurité sociale est un socle essentiel du pacte républicain. Elle est bâtie sur des valeurs fondatrices : un système solidaire, universel et équitable.

« Fondé sur le principe de solidarité nationale, le système a introduit la notion de redistribution, clé de voûte de notre modèle de protection sociale. L’argent collecté via les cotisations sociales est utilisé pour aider ceux qui en ont le plus besoin (jeunes, familles monoparentales, personnes en situation de handicap, chômeurs…) afin bénéficier à tous, de réduire la pauvreté et de lutter contre les inégalités. En effet, la « Sécu » repose sur un contrat implicite qui lie tous les citoyens : chacun y contribue selon ses moyens et en bénéficie selon ses besoins. »

Les visiteurs sont également invités à consulter, en cliquant ici, l’article à ce propos publié sur le  site du Centre Henri Aigueperse et intitulé :

Les 80 ans de la Sécurité sociale : retour sur le passé, et regard vers l’avenir

 Que le rédacteur en chef du Centre Henri Aigueperse soit remercié de nous permettre la reproduction de l’article mis en ligne sur le site de son centre de recherche.

Addendum : Robert Badinter au Panthéon

Le 9 octobre 2025 dernier , Catherine Kintzler écrivait dans son blog revue Mezetulle :

« Aujourd’hui, Robert Badinter entre au Panthéon. Je republie l’article que j’avais mis en ligne en février 2024, lors de son décès.  Nous devons tous le remercier pour l’abolition de la peine de mort : car aucun justiciable n’est à l’abri d’une erreur judiciaire ».
A son instar nous reprenons ici le texte que notre collègue philosophe avait mis en ligne en février 2024. Il était essentiel que ce document fût porté à la connaissance des visiteurs tant il est juste de faire apparaître que  Robert Badinter, son épouse, et Catherine Kintzler à différents moments de leurs cursus respectifs trouvèrent des sources  et des ressources  fondatrices de Lumière auprès de Condorcet (1743-1794). 

Rappelons  que  le philosophe   proclamait, entre autres :

– « Il ne peut y avoir ni vraie liberté ni justice dans une société si l’égalité n’est pas réelle.
« Toute société qui n’est pas éclairée par des philosophes est trompée par des charlatans. »
Ceci étant les visiteurs pourront consulter en cliquant ici l’article de Catherine Kintzler . Nous la remercions vivement de nous permettre ce nouvel emprunt à Mezetulle

Robert BADINTER  au PANTHEON

                                                             La justice au coeur
 Aux grands Hommes la patrie reconnaissante:le 9 octobre 2025 Robert Badinter sera des leurs.
 
 

Robert Badinter entrera au Panthéon le 9 octobre 2025 date anniversaire de la promulgation de la loi portant abolition de la peine de mort. La France rendra ainsi hommage à une grande conscience républicaine. Le Centre des monuments nationaux, en charge du Panthéon, est fier d’œuvrer à cette reconnaissance décidée par le président de la République au nom de la Nation (https://www.paris-pantheon.fr/agenda/hommage-solennel-de-la-nation-a-robert-badinter-au-pantheon )

 

« Votre nom devra s’inscrire aux côtés de ceux qui ont tant fait pour le progrès humain et pour la France et vous attendent », a déclaré le président de la République lors de l’annonce de l’entrée de l’ancien résistant et ministre de la Justice, Robert Badinter, au Panthéon le 9 octobre 2025, date anniversaire de la promulgation de la loi d’abolition de la peine de mort, dont il est l’auteur.

À cette occasion, le Mémorial de la Shoah rend hommage à cet homme d’exception dont la personnalité fut aussi forgée par une histoire personnelle marquée par la Shoah (https://billetterie.memorialdelashoah.org/fr/evenements/cycle-autour-de-robert-badinter )
Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos deux fichiers :

 Fichier 1.  Eléments de  biographie de Robert Badinter  (Public Sénat)

 Fichier 2 . Robert Badinter au Panthéon ;l’honneur de la Justice et témoignage d’André Henry ( CHA)

La République laïque et les cultes

Reconnaissance, méconnaissance, connaissance ?

En vue de la célébration du 120è anniversaire, le 9 décembre 2025, du vote de la Loi de Séparation des Eglises et de l’Etat il importe que tous les citoyens amoureux inconditionnels de la sauvegarde de notre République  indivisible, laïque, démocratique et sociale soient tenus bien informés du contenu de la Loi, de ses 6 Titres et 43 Articles ainsi que des modalités de son application au sein de nos institutions publiques et de nos collectivités …sans compter sa  non-application dans certains territoires de la République…

 

Rappelons le contexte : «  L’affaire Dreyfus, qui débuta en 1894, provoqua un climat de tension entre les radicaux républicains et la droite catholique. C’est dans cette ambiance singulière que le projet de loi de séparation des Églises et de l’État fut présenté au Parlement. La préparation du projet de loi confiée à la commission Buisson–Briand donna lieu à des débats houleux entre Républicains et Catholiques. On compte 48 séances de discussions entre 1904 et 1905. La  loi de 1905marqua la volonté d’Aristide Briand d’aboutir à une loi de compromis qui permit à la fois l’adhésion des catholiques et des anti-cléricaux ».

Cette loi repose sur deux piliers principaux :

·         la liberté de conscience affirmée à l’article premier ;

·         la séparation des Églises et de l’État.

Avec la loi de 1905, la souveraineté de la Nation s’affirme. La religion officielle ayant longtemps été le catholicisme, l’athéisme n’était pas reconnu. À partir de 1905, l’État n’a plus de religion. Sa neutralité devient donc une garantie pour l’égalité des citoyens. C’est pourquoi, sans faire référence à la laïcité de façon explicite, la loi de 1905 demeure le texte fondateur de la laïcité en France(Cf. https://www.interieur.gouv.fr/actualites/actualites-du-ministere/loi-de-1905-pierre-angulaire-de-laicite-en-france )

Rappelons aussi que c’est la loi du 13 avril 1908  (dite Loi sur la conservation des édifices du culte) qui, dans son article 5, établit que l’État, les départements et les communes sont responsables de l’entretien et de la conservation des édifices dont la propriété leur est reconnue.

La complexité des textes n’autorise ni  la schématisation ni la simplification abusive c’était une loi de tolérance ,elle doit le demeurer avec toute la précision et la rigueur nécessaires. Cest à ce prix  que les « séparés » pourront continuer à coexister dignement et dans le respect mutuel.

C’est à ce titre et aux explications de textes y afférant  que nous  reprenons ici un article de François Braize .  Datant de  2018, il  garde toute sa lucide actualité . Publié  dans Mezetulle, le blog revue de Catherine Kintzler ,il s’intitule  de manière très suggestive « La république laïque et les cultes : reconnaissance,méconnaissance, connaissance ».

Selon Catherine Kintzler  il fait apparaître que : « Après le discours d’Emmanuel Macron au collège des Bernardins le 9 avril (2018) et les nombreux commentaires qui ont suivi, François Braize1 a rédigé cette utile mise au point touchant les relations entre un État laïque et les cultes. La séparation n’implique pas pour l’État l’ignorance des cultes. La « non reconnaissance » des cultes que la loi de 1905 prévoit, et l’obligation de leur être indifférent, n’est cependant ni une « méconnaissance », une non « connaissance », ni même une « ignorance ». Si cela demande une subtilité que les temps ne portent plus guère, c’est oublier le sens et la portée de la loi de 1905 que de penser le contraire. »

Le visiteurs de ce site pourront consulter, en cliquant ici, l’article original de François Braize.

Que  Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous permettre ce nouvel emprunt à Mezetulle

Fermeture de l’INSPE de Vannes au profit de l’Université Catholique de l’Ouest

« C’est un véritable coup de massue qui s’abat sur l’INSPE, ses personnels, la profession tout entière, mais aussi sur l’avenir de notre République laïque. » 

C’est ainsi que les opposants résument la situation avec la menace de la fin de la formation publique des enseignants à Vannes.

A l’ASVPNF on partage leur indignation et on dénonce la méthode insidieuse de déstabilisation et de destruction de l’Ecole publique par l’arrêt de la formation publique des maîtres. En clair ceci équivaut à « déconstruire » le corps enseignant laïque  pour livrer le système éducatif à l’Eglise et à son obscurantisme clérical.

Voici le prolongement normal de  ce qui fut initié lors de la  mise à la casse des Ecoles normales d’Instituteurs et d’Institutrices par Lionel Jospin en  1989. Trente six ans après (la durée  d’une carrière d’Instituteur !), sans coup férir, la formation des maîtres va être assurée-pour le département du Morbihan, d’autres suivront- par un établisement catholique confessionnel qui revendiquera sans vergogne le titre d’Ecole normale en l’affublant  de « supérieure »…si ce n’est déjà fait !

Adieu les  Trois Lois scolaires fondatrices  de la 3è République et rendez-vous au 120è anniversaire de la loi de 1905 dite de Séparation de l’Eglise et de l’Etat.

D’aucuns parlaient récemment de laïcité piétinée alors qu’on se proposait de (re) commencer à prier en classe au lieu d’y émanciper en enseignant la Science et la Raison. L’attaque délibérée contre la formation publique des maîtres par la suppression  des  INSPE constitue  un autre piétinement  de la laïcité bien plus grave que le précédent !

 Force est de constater qu’après avoir péroré sur  « Feu les écoles normales » et avoir posé la question existentielle de savoir comment « tirer un trait  sur l’histoire de l’Ecole normale » on est conduit à dérouler le tapis rouge à l’enseignement catholique confessionnel.  Cherchez l’erreur  et regardez avec lucidité le devenir de la République .et de sa laïcité!
Les visiteurs de ce site,hussards noirs de la République ou non-hussards, pourront prendre connaissance des évènements vannetais motivant cet appel  en cliquant ici.
 
NB.Au moment de cette mise en ligne on apprend que l’INSPE de Quimper fermera ses portes en juin 2027…
 
Que Djéhanne Gani soit remerciée de nous avoir permis  la représentation de son article publié sur le site du Café pédagogique.

A la veille du 120è anniversaire de la loi  de  1905

                   Dénonçons le piétinement de la laïcité par le SGEC
 
 A l’instar du  CNAL nous condamnons fermement et dénonçons les propos scandaleux concernant les nouveaux choix de l’Ecole confessionnelle catholique et rappelons  solennellement notre attachement à l’École publique gratuite,obligatoire  laïque et émancipatrice.
 
Au moment où des âmes bien intentionnées (sic!)  attisent les braises d’une nouvelle guerre scolaire, nous continuons à revendiquer l’abrogation de la Loi Debré et  à proclamer haut et fort que : 
 – L’École n’est pas un lieu de culte .
 
La laïcité est le principe rassembleur et de cohésion de notre République.
 
Les visiteurs de ce site, indignés de voir de nouveau la laïcité piétinée, pourrons consulter, en cliquant ici, le communiqué  et l’appel du  CNAL à ce propos !
 
Que Marie-Laure Tirelle, secrétaire générale du CNAL, soit remerciée de nous autoriser à  reproduire le communiqué mentionné et assurée de la fidélité de notre soutien.

Le SGEC et l’enseignement catholique sous contrat

Proclamer sa Foi pour s’affranchir de la Loi

La rentrée 2025, les projets ministériels relatifs à   l’enseignement « obligatoire » à la vie affective et sexuelle et la nomination d’un nouveau responsable au SGEC ont donné lieu à des dévelopements inattendus, voire saugrenus, dans l’enseignement catholique sous contrat (en référence à la loi Debré dont nous demandons l’abrogation). On envisagerait même organiser des temps de prière en classe ! 

Indigné par ces informations récentes,   nous reprenons ici l’article de Djéhanne Gani publié le 24 septembre 2025 dans le Café pédagogique sous l’intitulé :

« L’enseignement catholique:avec foi ni loi »

 

 Il y apparaît : « Que dit – et ne dit pas – l’Enseignement catholique, (sans) sous contrat ? À l’occasion de sa première conférence de presse, son nouveau Secrétaire général , Guillaume Prévost, a (d)étonné par ses prises de positions. Celui qui conduit plus de 2 millions d’élèves a livré un discours dense, marqué par la volonté de défendre une certaine vision de l’éducation chrétienne – mais aussi marqué par des silences remarqués. Le mot « Bétharram » n’a jamais été prononcé, ni les « violences sexuelles ». Attaché à la liberté d’enseignement, à la relation éducative, l’enseignement catholique, subventionné à 75% d’argent public, revendique ses spécificités, la confiance des familles… et une forme d’indépendance vis-à-vis du ministère. A en oublier son contrat avec l’Etat ?”

On peut en effet s’étonner de ces prises de position. On peut aussi s’interroger sur la signification du silence pesant qui entoure le traitement  des  dossiers mal venus  restés sans réponse et dont les prolongements en matière de devenir de l’enseignement catholique diocésain , sont évidents :

-Le rapport Sauvée de la Ciase,

-Le rapport parlementaire « Spillebout/ Vannier »,

-Le dossier de La Croix : « l’Eglise face  la pédophilie et aux abus sexuels »

Les ignorer serait-il un signe des temps au moment d’un changement de gouvernance au secrétariat général de l’enseignement diocésain ?

L’article complet de Djéhanne Gani est accessible sur ce site en cliquant ici .

La laïcité de combat ne peut être ni discriminatoire ni liberticide:

Source de fraternité, elle est émancipatrice !

Sur ce site les visiteurs,amoureux de la laïcité stricto sensu, ont été récemment invités à méditer sur « La laïcité-combat (qui) « doit être réaffirmée face à des groupes intolérants, religieux ou autres. De la même manière que Saint-Just affirmait « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! », n’est-il pas possible de dire : « Pas de tolérance pour les ennemis de la tolérance ! ». 

 

Cette  cordiale recommandation républicaine (URL : https://asvpnf.com/index.php/2025/09/05/quest-il-arrive-a-la-laicite/) reste d’une actualité criante  au moment où  l’on voit pointer  dans des medias de grande écoute des propos   oxymoriques tels ceux de    « laïcité discriminatoire » ou  de  « laïcité liberticide » qui appellent à la haine et à la violence. La laïcité est inductrice de tolérance, de fraternité et de liberté.

Nous récusons ces  formulations et les provocations   qu’elles véhiculent ce qui  nous conduit à accueillir sur ce site la réponse lucide et salutaire tenue à ce propos par Catherine Kintzler, philosophe de la laïcité, réponse mise en ligne sur son Blog revue Mezetulle le 15 septembre 2025 . 

  

Les visiteurs pourront consulter cet article à charge en cliquant ici.

Il s’intitule :

Les musulmans, « victimes d’une laïcité discriminatoire et liberticide » ?

Sur une chronique de Samuel Fitoussi


 Pour revenir à nos fondamentaux  retenons,à l’instar de Catherine Kintzler, que:

« Le principe de laïcité ne contraint aucun culte plus qu’un autre, n’en favorise aucun, la loi est la même pour tous. Le « ressenti » discriminatoire, variante du retournement victimaire, dépend fortement de la quantité de contrainte qu’exerce un culte sur ses adeptes. » 

 

Que Catherine Kintzler, soit vivement remerciée de nous permettre ce nouvel emprunt à  Mezetulle.

L’irruption de l’intelligence artificielle

à l’Ecole

 

Sur ce site, nous avons déjà dédié une insertion à l’irruption de l’ intelligence artificielle (IA)  dans la vie courante et à sa confrontation nécessaire à l’intelligence humaine (IH). On pourra y revenir en allant à : https://asvpnf.com/index.php/2025/03/30/intelligence-humaine-et-intelligence-artificielle/

On y  découvrira entre autres  que « la génération automatique de textes et d’images conduit à édifier un monde de substitution post-humain exerçant une emprise sur ledit sujet. Simulant la symbolisation alors qu’il n’est fait que de codes de signaux, ce monde ignore les notions de vérité, de réalité, d’authenticité, et le statut de sujet en tant qu’agent critique réflexif, y est constitutivement impensable ». On s’y rendra compte aussi  qu’elle peut conduire à « des leurres atteignant l’utilisateur lui-même  qui se trouve inclus dans le champ de l’emprise et dépossédé subrepticement de son statut de sujet : la perte d’identité se traduit par sa réduction à un profil « customisable » par ce qui est dit de lui – toute personne étant schématisée (et bientôt définie?) par ses traces numériques. »

Sur de telles bases il n’est pas surprenant qu’on ait attiré l’attention des utilisateurs potentiels de l’IA sur ses limites par rapport à l’IH. Ainsi Cathy Alegria (directrice d’études Xerfi)  souligne à Xerfi Canal, la revue audiovisuelle en ligne sur « le monde de l’économie, la stratégie et le management des entreprises » les   dangers de faire rédiger une synthèse par l’IA .Elle note que « face à un long document, la tentation est forte : l’IA semble pouvoir résumer élégamment en quelques secondes un texte qu’un humain mettrait plus d’une heure à lire, et exigerait une autre heure à synthétiser par écrit. Mais cette performance n’est qu’apparente. Elle confond la vitesse de traitement avec la profondeur de compréhension. Synthétiser, ce n’est pas compresser : c’est interpréter, hiérarchiser, arbitrer. »

On trouvera le détail de l’ exposé de C. Alegria en allant à :https://www.xerficanal.com/strategie-management/emission/Cathy-Alegria-Les-dangers-de-faire-rediger-une-synthese-par-l-IA_3754266.html

Passant du monde de l’entreprise à celui de l’Ecole on pouvait  facilement y prévoir les vicissitudes provoquées par l’adoption inéluctale  des applications communes de l’IA générative tant par les élèves que par leurs professeurs. On pouvait aussi deviner l’urgence de maîtriser l’outil tant pour lui-même que pour son intérêt pédagogique et d’interroger  les problèmes  des relations au savoir entre maîtres et élèves qu’il pose. L’irruption de l’IA à l’Ecole peut-elle être perçue comme une possible entreprise de démolition de l’Ecole et comme le levier manquant de la privatisation  complète d’une institution publique et républicaine que l’on dit en péril ?

On verra que l’IA- comprise  comme un outil d’ intelligence augmentée-doit trouver sa place à l’Ecole à condition que l’Institution qui la porte veille à assurer sans tarder les formations pédagogiques pertinentes  y afférent tant pour les maîtres en place que pour ceux en formation professionnelle.

On lira   avec intérêt (en cliquant ici) l’article de Jean-Michel Legaud  publié dans le Café pédagogique  du 5 septembre 2025 sous l’intitulé :

« Le chantier IA de l’Ecole »

Les enjeux et la tâche sont immenses !

Mais pour être productif en la matière il est nécessaire de maîtriser le vocabulaire concerné ! Aussi est-il  suggéré aux visiteurs de se poser la questioon de savoir s’ils parlent IA  et en toute hypothèse de se rendre au lexique pratique de l’intelligence artificielle accessible à : https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/langue-francaise-et-langues-de-france/Agir-pour-les-langues/moderniser-et-enrichir-la-langue-francaise/Nos-publications/50-termes-cles-de-l-intelligence-artificielle .

Que chacun fasse donc connaissance sans tarder de son « chatbot » du jour, c’est-à-dire de son « agent conversationnel » !

Se souvenir afin de mieux combattre

Nous reprenons ici l’intitulé d’un article mis en ligne par le Centre Henri Aigueperse-UNSA Education ( Centre de recherche,histoire,formation) considérant qu’après avoir appelé :

 – à s’opposer au droit à l’ignorance revendiqué ouvertement dans des milieux variés (https://asvpnf.com/index.php/2025/07/30/contre-la-volonte-de-ne-pas-savoir-demystifier-lacetamipride-et-sa-biotoxicite/)

-à défendre la liberté de savoir (https://asvpnf.com/index.php/2025/09/13/appel-de-radio-france/)

…il était essentiel pour les visiteurs de ce site,amoureux de la liberté et de l’émancipation citoyenne, de rester bien informés  et de garder fidèlement en mémoire  les évènements fondateurs de notre  communauté nationale. C’est pour y contribuer  que nous avons réuni dans cette insertion  trois publications récentes du Centre de recherche,histoire, formation précédemment nommé. Elles sont directement accessibles en cliquant sur Fichier 1, Fichier 2 et Fichier 3.

Fichier 1 .   Se souvenir afin de mieux combattre

 Fichier 2 .  10 juillet 1940 : François Camel ou l’honneur des instituteurs

Fichier 3.    Yvonne Hagnauer, une militante au service des enfants

https://centrehenriaigueperse.com/wp-content/uploads/2025/09/lep-1945.png?w=868Au final on se souviendra que le propos d’ Adrien  Lavergne (fichier 1) fut tenu dans la première circulaire d’après Libération intitulée Notre combat  parue dans  L’Enseignement public, journal de la  FGE-CGT. Il y déclarait : «  il nous sera possible, alors d’organiser plus solidement la paix mondiale ; notre jeunesse vigoureuse, active,compréhensive pourra rejoindre les jeunesses des autres nations et travailler au rapprochement des peuples par le rapprovchement des jeunesses. C’est bien un combat que nous avons, que nous aurons à livrer. Un seul mot d’ordre : se souvenir afin de mieux combattre ! ».

A méditer 80 ans après !

Nous remercion chaleureusement Nathalie Meyer et ses collègues du Centre de Recherche, Formation Histoire Sociale (Unsa-Education) de nous avoir permis  ces trois emprunts pour le plus grand profit de nos visiteurs.  Ceux-ci sont très cordialement invités à  se rendre à l’URL https://centrehenriaigueperse.com/ pour mieux connaître les activités de recherche qui s’y mènent.