Robert BADINTER  au PANTHEON

                                                             La justice au coeur
 Aux grands Hommes la patrie reconnaissante:le 9 octobre 2025 Robert Badinter sera des leurs.
 
 

Robert Badinter entrera au Panthéon le 9 octobre 2025 date anniversaire de la promulgation de la loi portant abolition de la peine de mort. La France rendra ainsi hommage à une grande conscience républicaine. Le Centre des monuments nationaux, en charge du Panthéon, est fier d’œuvrer à cette reconnaissance décidée par le président de la République au nom de la Nation (https://www.paris-pantheon.fr/agenda/hommage-solennel-de-la-nation-a-robert-badinter-au-pantheon )

 

« Votre nom devra s’inscrire aux côtés de ceux qui ont tant fait pour le progrès humain et pour la France et vous attendent », a déclaré le président de la République lors de l’annonce de l’entrée de l’ancien résistant et ministre de la Justice, Robert Badinter, au Panthéon le 9 octobre 2025, date anniversaire de la promulgation de la loi d’abolition de la peine de mort, dont il est l’auteur.

À cette occasion, le Mémorial de la Shoah rend hommage à cet homme d’exception dont la personnalité fut aussi forgée par une histoire personnelle marquée par la Shoah (https://billetterie.memorialdelashoah.org/fr/evenements/cycle-autour-de-robert-badinter )
Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos deux fichiers :

 Fichier 1.  Eléments de  biographie de Robert Badinter  (Public Sénat)

 Fichier 2 . Robert Badinter au Panthéon ;l’honneur de la Justice et témoignage d’André Henry ( CHA)

Fermeture de l’INSPE de Vannes au profit de l’Université Catholique de l’Ouest

« C’est un véritable coup de massue qui s’abat sur l’INSPE, ses personnels, la profession tout entière, mais aussi sur l’avenir de notre République laïque. » 

C’est ainsi que les opposants résument la situation avec la menace de la fin de la formation publique des enseignants à Vannes.

A l’ASVPNF on partage leur indignation et on dénonce la méthode insidieuse de déstabilisation et de destruction de l’Ecole publique par l’arrêt de la formation publique des maîtres. En clair ceci équivaut à « déconstruire » le corps enseignant laïque  pour livrer le système éducatif à l’Eglise et à son obscurantisme clérical.

Voici le prolongement normal de  ce qui fut initié lors de la  mise à la casse des Ecoles normales d’Instituteurs et d’Institutrices par Lionel Jospin en  1989. Trente six ans après (la durée  d’une carrière d’Instituteur !), sans coup férir, la formation des maîtres va être assurée-pour le département du Morbihan, d’autres suivront- par un établisement catholique confessionnel qui revendiquera sans vergogne le titre d’Ecole normale en l’affublant  de « supérieure »…si ce n’est déjà fait !

Adieu les  Trois Lois scolaires fondatrices  de la 3è République et rendez-vous au 120è anniversaire de la loi de 1905 dite de Séparation de l’Eglise et de l’Etat.

D’aucuns parlaient récemment de laïcité piétinée alors qu’on se proposait de (re) commencer à prier en classe au lieu d’y émanciper en enseignant la Science et la Raison. L’attaque délibérée contre la formation publique des maîtres par la suppression  des  INSPE constitue  un autre piétinement  de la laïcité bien plus grave que le précédent !

 Force est de constater qu’après avoir péroré sur  « Feu les écoles normales » et avoir posé la question existentielle de savoir comment « tirer un trait  sur l’histoire de l’Ecole normale » on est conduit à dérouler le tapis rouge à l’enseignement catholique confessionnel.  Cherchez l’erreur  et regardez avec lucidité le devenir de la République .et de sa laïcité!
Les visiteurs de ce site,hussards noirs de la République ou non-hussards, pourront prendre connaissance des évènements vannetais motivant cet appel  en cliquant ici.
 
NB.Au moment de cette mise en ligne on apprend que l’INSPE de Quimper fermera ses portes en juin 2027…
 
Que Djéhanne Gani soit remerciée de nous avoir permis  la représentation de son article publié sur le site du Café pédagogique.

Le SGEC et l’enseignement catholique sous contrat

Proclamer sa Foi pour s’affranchir de la Loi

La rentrée 2025, les projets ministériels relatifs à   l’enseignement « obligatoire » à la vie affective et sexuelle et la nomination d’un nouveau responsable au SGEC ont donné lieu à des dévelopements inattendus, voire saugrenus, dans l’enseignement catholique sous contrat (en référence à la loi Debré dont nous demandons l’abrogation). On envisagerait même organiser des temps de prière en classe ! 

Indigné par ces informations récentes,   nous reprenons ici l’article de Djéhanne Gani publié le 24 septembre 2025 dans le Café pédagogique sous l’intitulé :

« L’enseignement catholique:avec foi ni loi »

 

 Il y apparaît : « Que dit – et ne dit pas – l’Enseignement catholique, (sans) sous contrat ? À l’occasion de sa première conférence de presse, son nouveau Secrétaire général , Guillaume Prévost, a (d)étonné par ses prises de positions. Celui qui conduit plus de 2 millions d’élèves a livré un discours dense, marqué par la volonté de défendre une certaine vision de l’éducation chrétienne – mais aussi marqué par des silences remarqués. Le mot « Bétharram » n’a jamais été prononcé, ni les « violences sexuelles ». Attaché à la liberté d’enseignement, à la relation éducative, l’enseignement catholique, subventionné à 75% d’argent public, revendique ses spécificités, la confiance des familles… et une forme d’indépendance vis-à-vis du ministère. A en oublier son contrat avec l’Etat ?”

On peut en effet s’étonner de ces prises de position. On peut aussi s’interroger sur la signification du silence pesant qui entoure le traitement  des  dossiers mal venus  restés sans réponse et dont les prolongements en matière de devenir de l’enseignement catholique diocésain , sont évidents :

-Le rapport Sauvée de la Ciase,

-Le rapport parlementaire « Spillebout/ Vannier »,

-Le dossier de La Croix : « l’Eglise face  la pédophilie et aux abus sexuels »

Les ignorer serait-il un signe des temps au moment d’un changement de gouvernance au secrétariat général de l’enseignement diocésain ?

L’article complet de Djéhanne Gani est accessible sur ce site en cliquant ici .

La laïcité de combat ne peut être ni discriminatoire ni liberticide:

Source de fraternité, elle est émancipatrice !

Sur ce site les visiteurs,amoureux de la laïcité stricto sensu, ont été récemment invités à méditer sur « La laïcité-combat (qui) « doit être réaffirmée face à des groupes intolérants, religieux ou autres. De la même manière que Saint-Just affirmait « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! », n’est-il pas possible de dire : « Pas de tolérance pour les ennemis de la tolérance ! ». 

 

Cette  cordiale recommandation républicaine (URL : https://asvpnf.com/index.php/2025/09/05/quest-il-arrive-a-la-laicite/) reste d’une actualité criante  au moment où  l’on voit pointer  dans des medias de grande écoute des propos   oxymoriques tels ceux de    « laïcité discriminatoire » ou  de  « laïcité liberticide » qui appellent à la haine et à la violence. La laïcité est inductrice de tolérance, de fraternité et de liberté.

Nous récusons ces  formulations et les provocations   qu’elles véhiculent ce qui  nous conduit à accueillir sur ce site la réponse lucide et salutaire tenue à ce propos par Catherine Kintzler, philosophe de la laïcité, réponse mise en ligne sur son Blog revue Mezetulle le 15 septembre 2025 . 

  

Les visiteurs pourront consulter cet article à charge en cliquant ici.

Il s’intitule :

Les musulmans, « victimes d’une laïcité discriminatoire et liberticide » ?

Sur une chronique de Samuel Fitoussi


 Pour revenir à nos fondamentaux  retenons,à l’instar de Catherine Kintzler, que:

« Le principe de laïcité ne contraint aucun culte plus qu’un autre, n’en favorise aucun, la loi est la même pour tous. Le « ressenti » discriminatoire, variante du retournement victimaire, dépend fortement de la quantité de contrainte qu’exerce un culte sur ses adeptes. » 

 

Que Catherine Kintzler, soit vivement remerciée de nous permettre ce nouvel emprunt à  Mezetulle.

Se souvenir afin de mieux combattre

Nous reprenons ici l’intitulé d’un article mis en ligne par le Centre Henri Aigueperse-UNSA Education ( Centre de recherche,histoire,formation) considérant qu’après avoir appelé :

 – à s’opposer au droit à l’ignorance revendiqué ouvertement dans des milieux variés (https://asvpnf.com/index.php/2025/07/30/contre-la-volonte-de-ne-pas-savoir-demystifier-lacetamipride-et-sa-biotoxicite/)

-à défendre la liberté de savoir (https://asvpnf.com/index.php/2025/09/13/appel-de-radio-france/)

…il était essentiel pour les visiteurs de ce site,amoureux de la liberté et de l’émancipation citoyenne, de rester bien informés  et de garder fidèlement en mémoire  les évènements fondateurs de notre  communauté nationale. C’est pour y contribuer  que nous avons réuni dans cette insertion  trois publications récentes du Centre de recherche,histoire, formation précédemment nommé. Elles sont directement accessibles en cliquant sur Fichier 1, Fichier 2 et Fichier 3.

Fichier 1 .   Se souvenir afin de mieux combattre

 Fichier 2 .  10 juillet 1940 : François Camel ou l’honneur des instituteurs

Fichier 3.    Yvonne Hagnauer, une militante au service des enfants

https://centrehenriaigueperse.com/wp-content/uploads/2025/09/lep-1945.png?w=868Au final on se souviendra que le propos d’ Adrien  Lavergne (fichier 1) fut tenu dans la première circulaire d’après Libération intitulée Notre combat  parue dans  L’Enseignement public, journal de la  FGE-CGT. Il y déclarait : «  il nous sera possible, alors d’organiser plus solidement la paix mondiale ; notre jeunesse vigoureuse, active,compréhensive pourra rejoindre les jeunesses des autres nations et travailler au rapprochement des peuples par le rapprovchement des jeunesses. C’est bien un combat que nous avons, que nous aurons à livrer. Un seul mot d’ordre : se souvenir afin de mieux combattre ! ».

A méditer 80 ans après !

Nous remercion chaleureusement Nathalie Meyer et ses collègues du Centre de Recherche, Formation Histoire Sociale (Unsa-Education) de nous avoir permis  ces trois emprunts pour le plus grand profit de nos visiteurs.  Ceux-ci sont très cordialement invités à  se rendre à l’URL https://centrehenriaigueperse.com/ pour mieux connaître les activités de recherche qui s’y mènent.

Le wokisme, l’indifférenciation et la logique inversée de la victime expiatoire 

Ainsi s’intitule l’article d’Olivier Klein mis en ligne le 2 août 2025 sur Mezetulle , le blog revue de Catherine Kintzler.
 
Déjà en 2024, cet auteur pointait les dangers du wokisme  (https://www.oklein.fr/du-danger-du-wokisme/) , soulignant  que « notre civilisation a bien des progrès à faire encore. Mais elle n’a pas, à de nombreux titres, à rougir d’elle-même. Ni à accepter une dérive mortifère. Ni à subir une contre-réaction populiste qui n’apporterait que son bien pauvre double symétrique. Tout autant illibéral, a-scientifique et anti-démocratique.« 
Il avait également noté que  » le wokisme était une maladie sénile de la démocratie ».
Les visiteurs ,souvent indignés par la montée de ce système idéologique venu des Etats-Unis pourront consulter, 
en cliquant ici le récent article  dévolu à la question et où il apparaît que :
 » Olivier Klein  analyse le wokisme, considéré en tant qu’idéologie, à la lumière de la théorie mimétique de René Girard dont il rappelle d’abord les éléments essentiels. La structure mimétique du désir est d’autant plus efficiente et violente que les agents se ressemblent, de sorte que « l’indifférenciation accélère le processus mimétique et son issue violente » ; le groupe échappe à l’auto-destruction par la désignation d’une victime expiatoire. « En visant l’effacement de toutes les différences quelles qu’elles soient, perçues comme discriminatoires », le wokisme accentue le mimétisme, installe la concurrence victimaire, et s’en prend alors à une nouvelle figure du bouc émissaire – l’oppresseur  – ce faisant, il restaure, en l’inversant, la logique sacrificielle. »
 
Que Catherine Kintzler soit remerciée d’autoriser ce nouvel emprunt à Mezetulle.

Qu’est-il arrivé à la laïcité ?

Propositions philosophiques et pédagogiques
  
  A l’ASVPNF, dans le contexte  particulier de la rentrée scolaire 2025, on reprend sans barguigner, le titre du dernier ouvrage de Pierre Hayat récemment disparu, tant pour honorer sa mémoire que pour saluer la lucidité et le caractère salutaire de sa contribution. Elle nous semble  à recommander à tous les amoureux de la LAÏCITE républicaine, inquiets de son devenir tant au sein de l’Ecole publique qu’au niveau des institutions en charge de la vie publique. 
Son ouvrage a fait l’objet d’une recension par Philippe Foussier,recension mise en ligne sur Mezetulle le 2 août 2025   où elle est présentée par Catherine Kintzler ainsi qu’il suit :
 
« L’ouvrage posthume de Pierre Hayat – décédé début 2025 – Qu’est-il arrivé à la laïcité ? Propositions philosophiques et pédagogiques (Kimé, 2025) s’inscrit dans la lignée de ses précédents livres, souvent consacrés à la laïcité et fort utiles à la compréhension du concept. Dans cet ultime volume, l’auteur propose une série de textes inédits et d’autres publiés depuis le début du siècle –« tous réfractaires au simplisme »- qui composent un ensemble touchant à la philosophie et à la pédagogie. En cette période d’instrumentalisation de la laïcité, le travail de Pierre Hayat paraît à point nommé pour écarter les funestes dévoiements opérés par des entrepreneurs identitaires de droite ou de gauche, faux amis mais en vérité vrais ennemis de ce principe.« 
Les visiteurs pourront prendre connaissance du « résumé » dudit ouvrage tel que présenté par  Babelio  en allant soit  à l’URL https://www.babelio.com/livres/Hayat-Quest-il-arrive-a-la-laicite–Propositions-phil/1869838.   soit en ouvrant le Fichier 1 .
 
Ils auront accès  au texte de Philippe Foussier  en consultant  le Fichier 2.
 
Enfin,  considérant que pendant qu’il en est temps encore,les visiteurs intrigués -il en existe encore- pourront prendre connaissance de l’article fondateur de  Jacques Viguier ayant trait à la « laïcité-combat » qu’ils découvriront dans le Fichier 3  . Ceci les conduira, indubitablement, à méditer sur le fait que :

« La laïcité-combat doit être réaffirmée face à des groupes intolérants, religieux ou autres. De la même manière que Saint-Just affirmait « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! », n’est-il pas possible de dire : « Pas de tolérance pour les ennemis de la tolérance ! »
En la matière soyons clairs, déterminés et tous réfractaires au simplisme !
Fichier 1Babelio : qu’est-il arrivé à la laïcité ?
Fichier 2.  Qu’est-il arrivé à la laïcité;recension de Philippe Foussier
Fichier 3. Soliloque iconoclaste sur la laïcité-combat de Jacques Viguier
Que Catherine Kintzler soit assurée de notre cordiale  reconnaissance de nous avoir permis ce nouvel emprunt à Mezetulle .

Contre la volonté de ne pas savoir Démystifier l’acétamipride et sa biotoxicité

On s’adresse ici – à tous les visiteurs, citoyens émancipés de la République et  notamment ceux d’entre eux, décideurs et législateurs, enclins à régler les problèmes au moyen de lois  votées, parfois à la hâte, par la représentation nationale- afin qu’ils prennent en considération quelques commentaires destinés à démystifier l’acétamipride le soi-disant insecticide des jardiniers qui crispe la France par les temps présents. Tous, sans oublier les agriculteurs-utilisateurs, partiellement voire partialement informés des questions posées par son emploi au  champ et ailleurs notamment en matière de santé publique, se doivent d’être placés devant leurs responsabilités face à l’émergence de risques majeurs dont les prolongements politiques et sociétaux se dessinent de jour en jour !

Pour y parvenir, mettre en lumière la problématique de l’acétamipride, le biocide tueur d’abeilles et  de pucerons dont on occulte avec désinvolture les effets potentiels sur la totalité des composantes de l’environnement et sur tous les protagonistes de la chaîne alimentaire y compris l’Homme, devient une priorité sociétale.

Celle-ci ne peut se régler à bon compte, par  la seule  bonne conscience dont on peut être porteur après avoir protesté et  pétitionné contre la Loi Duplomb censée assurer la réintroduction prochaine du pesticide en France. Elle ne peut pas plus s’accommoder du fait que ledit insecticide est autorisé et utilisé dans les grandes cultures des pays voisins avec les effets dévastateurs que l’on connaît. Ce n’est pas parce que ces derniers ont fait le choix de sombrer dans l’abîme que nous devons –sous l’égide du sénateur  Laurent Duplomb et des parlementaires qui ont souscrit à sa démarche –plonger avec eux  comme d’écervelés moutons de Panurge.   

Il s’agit alors de contribuer à mettre un coup d’arrêt définitif à ce qui s’apparente à un scandale,à l’instar de ceux ayant déjà défrayé la chronique dans des domaines connexes  ( chlordecone, glyphosate,  cadmium,etc…) tous  associés à la pratique d’ une agriculture intensive assujettie aux lobbies de l’industrie des produits phytosanitaires et  aux ordres d’un syndicalisme paysan d’un autre temps. Il s’agit de pourfendre, avec toute la probité nécessaire, la liberté de l’ignorance et la propension à la désinformation selon le mode d’un « trumpisme » à la française ;

On ne lève pas impunément les contraintes à l’exercice –en  toute liberté- du métier d’agriculteur en autorisant l’emploi au  champ de l’acétamipride et d’autres néonicotinoïdes  lorsque dans les medias on annonce à l’envi : « Abeilles domestiques en danger ; bébés contaminés !».

On rappellera ici quelques éléments de la doxa qui semblent avoir formaté l’opinion publique en la matière à savoir :

« En 2025, une loi portée par le sénateur Laurent Duplomb est adoptée permettant la réintroduction dérogatoire de l’acétamipride. Cette disposition est réclamée par les producteurs de betteraves sucrières et de noisettes, avançant n’avoir aucune autre solution pour protéger efficacement leurs cultures. La FNSEA et la Coordination rurale dénoncent une « concurrence déloyale » avec les autres producteurs européens et une « porte ouverte aux importations », notamment de noisettes produites en utilisant des pesticides interdits en France. Le texte suscite de vifs débats. La loi fait l’objet d’une pétition réclamant son abrogation,sur le site de l’Assemblée nationale où elle dépasse le cap des 2 000 000  de signatures ».

Notre Association propose dans ce cas  de restreindre la liberté et le droit à l’ignorance et d’inciter à revenir aux fondamentaux de l’émancipation tels qu’enseignés par l’Ecole républicaine à savoir la vérité de la Science et de la Raison et  l’intelligence des leçons de chose .

En clair et sans prétendre être exhaustif dans tous les domaines concernés on souhaiterait pouvoir faire connaître aux visiteurs de ce site  quelques éléments scientifiquement incontournables sur le mode d’intervention de l’acétamipride dans la protection des cultures d’intérêt agronomique et alimentaire et  sur les problèmes de toxicité qui en découlent.

On peut sans grand risque considérer que tous les  niveaux des chaînes trophiques aboutisant à l’homme sont affectés ou risquent de l’être. Nul ne doit se complaire à ignorer la réalité des agressions en cours  dans l’ensemble de la biosphère et tout citoyen responsable  se doit de le dire et de protester contre les termes d’une loi scélérate permettant d’amplifier un scandale  déjà bien enclenché dans notre environnement imm.édiat.

Les visiteurs pourront  à ce propos consulter  deux fichiers 

 

Fichier 1. Manifeste de l’ASVPNF pour une agriculture responsable et une protection de la biodiversité et  contre la réintroduction de l’acétamipride et des pesticides toxiques. 

Fichier 2 . L’acétamipride ; mécanisme d’action sur le système nerveux et effets sublétaux documentés.

Turpitudes et contre-turpitudes cléricales et ecclésiales

                              (suite de juillet  2025)

 

La commision d’enquête parlementaire sur les violences à l’Ecole née du scandale  du collège-lycée privé de Bétharram présidée par Mme Fatiha Keloua Hachi – les co-rapporteurs étant les députés Violette Spillebout et Paul Vannier a rendu, ce jour 2 juillet 2O25, ses conclusions et formulé 50 recommandations…

On sait déjà qu’il y est pointé le « défaut d’action » de François Bayrou à l’époque, ce qui a pu laisser les violences « perdurer ».

On avance qu’à défaut d’action F.Bayrou avait « les moyens d’engager », alors qu’il était « informé » quand il était ministre de l’Education nationale (1993-1997) et président du Conseil général (1992-2001) .Ces violences « ont perduré pendant des années ».

On sait aussi que les rapporteurs évoquent plus généralement « un véritable déchaînement de violences » à Notre-Dame de Bétharram qu’on « ne saurait réduire à des débordements ponctuels ». La violence « était – pour partie au moins – institutionnalisée » dans cet établissement, indiquent-ils, avec « une communauté de notables au soutien indéfectible », dont des « membres du gouvernement ».

Les co-rapporteurs soulignent en outre que Bétharram était « un cas loin d’être unique », avec souvent les mêmes « logiques à l’oeuvre » dans d’autres établissements, dont des « violences institutionnalisées sous prétexte d’excellence pédagogique »….

Sur France inter, ce mercredi, les deux parlementaires sont revenus sur leur travail en dressant un constat alarmant au sein, notamment, de l’enseignement privé. Rapporté par Huffingtonpost   on découvre(https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/affaire-betharram-ce-que-conclut-la-commission-d-enquete-parlementaire-sur-bayrou-et-pour-les-victimes_252096.html) :

– « Je ne pouvais pas imaginer ce que j’ai entendu, les actes de tortures, les enfants que l’on prive de sommeil… Je sors humainement profondément marqué, bouleversé par cette commission d’enquête », a  expliqué l’élu LFI du Val-d’Oise Paul Vannier.

-Mêmes mots ou presque pour sa collègue macroniste Violette Spillebout. « Des violences à l’école ont eu lieu dans toute la France, dans des centaines d’établissements, avec des milliers de victimes. On peut dire que c’était systémique », a ainsi estimé l’élue du Nord, en parlant de violences « encore présentes aujourd’hui, dans des établissements privés et publics. »

-Outre la création d’un fonds d’indemnisation pour les victimes ou la « reconnaissance de la responsabilité de l’État », le rapport parlementaire préconise d’effectuer des contrôles « chaque année » dans les établissements avec internats

-« Pendant des décennies, il y a une accusation, un rayon paralysant, celui de la guerre scolaire, qui a été brandi en direction de celles et ceux qui questionnaient la place particulière des établissements privés sous contrat dans notre pays », a pointé Paul Vannier sur France Inter, en ajoutant : « Cette accusation a conduit des ministres à s’autocensurer (…) la puissance publique était terrorisée, il n’y a eu aucun contrôle pendant 40 ans dans ces établissements ».

Comme on pouvait s’y attendre,les charges sont lourdes ! Quel sera le sort accordé par la puissance publique aux  cinquante recommandations annoncées ? Et les victimes ? Et les coupables ?

On lira avec intérêt l’article à ce sujet publié par Ouest-France ( Bétharram : on vous révèle ce que contient le rapport d’enquête sur les violences en milieu scolaire

Dans cette attente on  continuera sur ce site de pourfendre sans faiblesse ce que nous avons convenu d’appeler les « turpitudes et contreturpitudes cléricales et ecclésiales » afin que la vérité ,toute la vérité des faits soit faite avant que les cléricaux réactionnaires n’en aient fait disparaître les preuves(voir à ce propos le point 13  ci-dessous !)

Ainsi , après l’avertissement qui précède qu’on ne pouvait laisser sous silence, les visiteurs pourront consulter une nouvelle série d’articles ou de liens y conduisant. Ils font état de la mise à jour de nouvelles violences perpétrées au sein de l’Eglise,violences venant alourdir un état des lieux déjà accablant tant pour elle-même que pour la société tout entière.
Les visiteurs de ce site pourront s’en convaincre en consultant le Fichier 1  dans lequel sont réunis quelques pièces à conviction étant entendu que, dans le contexte, d’autres suivront .
Que Christian Terras, rédacteur en chef de Golias soit sincèrement remercié  de nous avoir permis de nouveaux emprunts à Golias News

A propos de la mise en berne du drapeau national sur les bâtiments publics pour les obsèques du pape François.

Ça  va mieux en  le disant et en  l’écrivant (même à contretemps) :  les bâtiments publics sont les temples de la République  et non ceux de la foi. Il n’y avait donc aucune  raison légitime pour que le drapeau  qu’ils arborent fièrement  soit mis en berne pour cet évènemement. La France laïque ne se trouvait pas en deuil !

 Certes comme souligné par Stéphane Duguet (Public Sénat, 23 avril 2025)  « la mise en berne des drapeaux fait polémique jusqu’au Sénat… »

 Il précise dans un article que :

Les drapeaux seront mis en berne samedi à l’occasion des funérailles du pape François. Un choix défendu par certains élus et critiqué par d’autres au nom de la laïcité. François Bayrou lui-même avait critiqué ce choix en 2005.

Les drapeaux hissés sur les bâtiments publics seront descendus à mi-hauteur ou attachés par un ruban noir samedi à l’occasion des funérailles du pape FrançoisUne décision prise par l’Elysée assure-t-on à Matignon qui avait annoncé la mise en berne des drapeaux à l’Agence France Presse.

Mais ce choix ne passe pas auprès de plusieurs responsables politiques de gauche comme Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, Manuel Bompard, coordinateur national de la France Insoumise ou encore les députés écologiste Alexis Corbière et socialiste Jérôme Guedj.

« Obligation d’indifférence »

« Cette décision est honteuse », écrit sur X le sénateur communiste Pierre Ouzoulias, par ailleurs membre du groupe d’amitié France-Vatican. « Je ne me sens pas représenté par la République française quand elle estime de son devoir d’honorer souverain pontife », regrette-t-il auprès de Public Sénat. Pour le vice-président du Sénat, la laïcité impose une « obligation d’indifférence » à l’égard de toutes les religions.

Mais au Palais du Luxembourg la plupart de ses collègues interrogés ne sont pas choqués. « C’est aussi un chef d’Etat », rappelle le sénateur socialiste Rémi Féraud. « La France est laïque mais son histoire est catholique. Je ne crois pas qu’il y ait de mise en danger de la laïcité », ajoute un autre sénateur PS. Dominique de Legge, le président Les Républicains (LR) du groupe d’amitié France-Vatican, est du même avis : « On ne peut pas rendre hommage et regretter un geste qui traduise de façon tangible cet hommage ».

Bayrou opposé à la même décision en 2005

D’autres avancent aussi le fait que ce n’est pas la première fois que la France met ses drapeaux en berne pour un chef d’Etat étranger et une autorité religieuse. « La reine Elizabeth II était aussi cheffe de l’Eglise d’Angleterre que je sache », appuie Loïc Hervé, sénateur centriste. « Le contraire me choquerait » indique même la sénatrice LR Marie Mercier. En revanche, la vice-présidente du groupe d’amitié France-Vatican estime qu’un « deuil national ne collerait pas parce que ce n’est pas une personnalité nationale ».

Ce ne sera d’ailleurs pas la première fois que les drapeaux seront mis en berne après la mort d’un pape. La France l’avait fait après le décès du pape Jean-Paul II en 2005, année du centenaire de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat. A l’époque, cette décision avait été sévèrement critiquée par l’actuel Premier ministre François Bayrou. L’ancien président de l’UDF jugeait que cette décision « ne correspond pas à la distinction qu’il faut faire entre convictions spirituelles et choix politiques nationaux ». Un de ses proches contacté par Public Sénat assure qu’aujourd’hui « ça ne pose un problème à personne, ni au gouvernement ni au président de la République au regard de ce qu’était le pape François tourné vers les plus démunis ».

Pour rendre hommage au pape François, Gérard Larcher, le président du Sénat, a signé le registre de condoléances de la Nonciature apostolique, le lieu de représentation du Vatican en France. « Au nom du Sénat sincères condoléances à la communauté catholique de France et à l’Église universelle » a-t-il écrit sur les réseaux sociaux. Une prise de position officielle au nom de l’institution que déplore le vice-président communiste du Sénat Pierre Ouzoulias : « Je ne lui ai pas donné mandat pour qu’il aille signer le registre de condoléances du pape ».

Tout ceci ne laisse rien augurer de bon lorsque d’aucuns se préparent à  célébrer sans faiblesse ni compromission le 120è anniversaire de la Loi de Séparation des Eglises et de l’Etat.

Il ne s’agissait point de respecter  on ne sait quelle « obligation d’indifférence » mais seulement de continuer à respecter toutes les différences.

Les visiteurs intéressés pourront consulter à ce propos une tribune publiée dans l’hebdomadaire Marianne  reprise sur le site de Unité Laïque.  Ladite tribune est accessible  à l’URL  :