Réalité ou provocation journalistique …rares sont les occurrences de la sorte même si l’assimilation des normaliens aux Hussards noirs de l’Escadron créé et intégré à l’armée de la Révolution en 1793 ou plus précisément aux Hussards noirs de la République chers à Charles Péguy (1913) -en raison de leur tenue -peut donner lieu à des résonances lointaines témoignant d’une discipline quelque peu militaire réglant leurs vies d’élèves-maîtres .
Quoi qu’il en soit c’est ainsi que se trouvent qualifiées leurs écoles du début du 20 siècle dans un article du journal La Marseillaise soigneusement conservé et mis à notre disposition par l’un de nos adhérents. Certes il appelle à la réflexion et les visiteurs pourront le consulter en cliquant ici
Faut-il rappeler en cette circonstance que les adolescents concernés étaient devenus élèves-maîtres , pensionnaires complets de leur école, suite à un concours dont ils avaient été lauréats? Ce concours nécessitait, en fait, « plusieurs années de préparation de la part du candidat qui s’orientait vers lui, très souvent, sur les conseils reçus de son instituteur alors qu’il était encore sur les bancs de l’école primaire. Il devenait ensuite l’objectif visé pendant plusieurs années de cours complémentaire ou, plus souvent, d’école primaire supérieure et nourrissait les espérances de tout l’entourage familial. Celui-ci se situait très fréquemment dans les couches les plus modestes de la population « .
Dans un tel contexte il n’est pas surprenant, qu’ayant pu bénéficier des bienfaits de « l’ascenseur social » lesdits élèves-maîtres étaient d’autant plus enclins à supporter un régime d’études et une discipline sans concession. Ils étaient, au demeurant, soumis aux règles d’un engagement décennal contraignant qu’ils avaient signé avec l’autorisation de leur père