L’attitude de l’écrivain pendant l’insurrection fut parfois jugée ambivalente . Cependant pour réclamer l’amnistie des Communards, « la suprême extinction des guerres civiles », que certains refusèrent… il fut un parlementaire véhément.
Ayant suivi depuis Bruxelles où il se trouvait depuis le 17 août 1870, à son retour de Guernesey, la défaite de Sedan et la capitulation de Napoléon III , Victor Hugo était de retour à Paris (après 19 ans d’exil) le 6 septembre 1870 au lendemain de la proclamation de la 3è République . Elu député de la Seine le 8 février 1871, il ne conserva cette charge que pendant trois semaines. Au mois de mars suivant, il était de nouveau à Bruxelles lorsqu’éclata l’Insurrection. Désemparé , il ne lui apporta pas son soutien tout en condamnant sa répression sanglante par les versaillais. Expulsé de ce fait de Belgique, il fut accueilli au Luxembourg avant de rentrer définitivement en France en décembre 1871.
Quatre ans plus tard, il fut élu au Sénat. Au sein de la Haute Assemblée, il poursuivit un rude combat pour l’amnistie des communards, amnistie finalement votée le 11 juillet 1880. Le discours qu’il y tint le 22 mai 1876, et que rapporte Le Gaulois, illustre l’engagement de l’écrivain (d’après Le Monde , 13 mars 2021).
Pour plus de détail les visiteurs pourront suivre le lien :
Victor Hugo sur la Commune : « L’amnistie est la suprême extinction des colères, des guerres civiles
Le 22 mai 1876, l’écrivain et sénateur prononce un vibrant discours en faveur de l’amnistie des communards, publié deux jours plus tard par le quotidien conservateur « Le Gaulois ».
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Ils sont également invités à consulter, en cliquant ici, trois fichiers associés comportant :
1.La transcription de la lettre de Victor Hugo au rédacteur en chef de l’Indépendance belge, lettre faisant suite à l’avis d’expulsion que venait de lui signifier le Roi de Belges. Elle fut reproduite dans l’Electeur du Finistère du 1er juin 1871.
2.La transcription du commentaire du Rédacteur en chef de ce journal qui précédait la publication de la lettre de l’écrivain.