On rappellera ici que selon Hérodote ( https://www.herodote.net/28_mai_1871-evenement-18710528.php) :
“Dix semaines plus tôt, le 18 mars, des Parisiens humiliés par la défaite de leur pays face aux Prussiens, s’en étaient pris aux troupes gouvernementales. Le chef du pouvoir exécutif, Adolphe Thiers, avait déserté sur le champ Paris pour Versailles. Un mouvement insurrectionnel improvisé avait alors assumé le pouvoir dans la capitale sous le nom de «Commune de Paris». Mais dès la signature du traité de paix avec l’Allemagne, le 10 mai, Adolphe Thiers obtient de l’occupant prussien la libération anticipée de 60 000 soldats. Il lance aussitôt contre la capitale 130 000 hommes, dont les anciens prisonniers et beaucoup des campagnards recrutés et formés à la hâte. L’assaut commence le 21 mai, dans le quartier du Point du Jour, à Boulogne. Les Versaillais ont en face d’eux une dizaine de milliers de fédérés déterminés. Ils doivent conquérir les barricades l’une après l’autre. Les combats de rue feront au total 4 000 tués (877 du côté des troupes versaillaises). S’ajoutent à ce bilan les victimes de la répression car, à l’arrière, des « liquidateurs » tuent méthodiquement les suspects. Une vingtaine de «cours prévôtales» jugent hâtivement les hommes et les femmes pris les armes à la main et les font fusiller sur place. Les Communards ripostent en faisant fusiller environ 80 otages. Ils allument aussi des foyers d’incendie. Du fait de ceux-ci et des bombardements, plusieurs monuments illustres partent en fumée. Parmi eux le palais des Tuileries, le palais de Justice gothique, l’Hôtel de Ville hérité de la Renaissance, le Palais-Royal et le palais d’Orsay…
Le bilan total de la Semaine sanglante est d’environ 20 000 victimes, sans compter 38 000 arrestations. C’est à peu près autant que la guillotine sous la Révolution. À cela s’ajoutent les sanctions judiciaires. Les tribunaux prononceront jusqu’en 1877 un total d’environ 50 000 jugements. Il y aura quelques condamnations à mort et près de 10 000 déportations (parmi les déportées qui rejoindront les bagnes de Nouvelle-Calédonie figure une célèbre institutrice révolutionnaire, Louise Michel). L’amnistie ne viendra qu’en 1879 et 1880”.
En ce 150è anniversaire de la Commune il est nécessaire de rappeler ce que l’on ne rappelle que discrètement aux anniversaires de ce massacre qui témoignait de la véritable haine génocidaire des versaillais exprimée et mise en oeuvre par leur maître à penser, un certain Adolphe Thiers.
Comme le souligne Georges Soria dans son ouvrage monumental sur la “Grande Histoire de la Commune” dans ces journées qui vont du 21 au 28 mai 1871 et dont Paris fut le cadre dantesque, luciférien, il y a deux phénomènes si inextricablement enchevêtrés que leur analyse s’en trouve singulièrement appauvrie si l’on tente de les approcher séparément . Il s’agit :
D’une part , la bataille de rue menée plusieurs jours durant par 10000 (?) 20000(?) Fédérés tout au plus ,contre les 130 000 hommes de Mac-Mahon,
1. L’article des Amis et Amies de la Commune(https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/commune-1871-ephemeride/1260-commune-1871-ephemeride-21-mai-avant-l-offensive-finale-le-retour-de-la-minorite) intitulé :
3. L’article “ Le 21mai 1871 débutait la semaine sanglante” paru dans REBELLYON.info que l’on trouvera à :
https://rebellyon.info/Le-21-mai-1871-debutait-la-Semaine-18833#:~:text=Retour%20de%20l’ordre%20bourgeois,46.835%20seront%20fait%20prisonnier.es.
4. L’article intitulé “ Les enfants combattants de la Commune (précisions sur deux communards) que l’on consultera à l’adresse : https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/chronologie-au-jour-le-jour/970-les-enfants-combattants-de-la-commune-precisions-sur-deux-communards
6. Une reproduction du tableau de Léopold Flameng “Sur un barricade” en cliquant sur Document 3