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Mezetulle , 7 août 2021
« Proposant une réflexion épistémologique qui puise aux meilleures sources contemporaines mais aussi – et il s’en réclame à juste titre – à la grande tradition française de philosophie des sciences de Claude Bernard à François Jacob, de Gaston Bachelard à Georges Canguilhem et à François Dagognet, le livre de Marc Daëron, “L’Immunité, la vie. Pour une autre immunologie”.Paru en 2021 chez Odile Jacob), il s’adresse aussi bien aux spécialistes de l’immunologie qu’à un grand public éclairé qui ne rechigne pas à l’effort intellectuel et qui même en redemande. En l’occurrence, cela en vaut vraiment la peine car on a affaire ici à un ouvrage de référence qui éclairera et fera penser tout lecteur, que ce soit par la minutie d’un savoir sur un objet « pointu » et que l’actualité ne cesse de mettre en lumière, que par l’ampleur et la profondeur de sa réflexion philosophique ». URL :https://www.mezetulle.fr/limmunite-la-vie-de-marc-daeron-lu-par-c-kintzler/.
Suite à la recension qu’elle en a effectuée, Catherine Kintzler écrit : « « Le tour de force du livre apparaît particulièrement dans ce moment. Il n’est pas seulement de s’adresser aussi bien aux spécialistes exigeants qu’aux lecteurs généralistes, il est de ne pas les dissocier, et d’inviter les uns comme les autres à oser aborder sans préjugé ce qu’ils auraient pu rejeter ou négliger – que ce soit par humilité ou par orgueil – comme étant au-dessus ou au-dessous de leur capacité ». Les visiteurs pourront la consulter en en cliquant ici (Document 1).
Quoi qu’il en soit et compte tenu des enjeux et de l’actualité sanitaire, l’approche proposée pourrait se trouver facilitée par quelques rappels :
1. »En biologie et en médecine, l’immunité, est la capacité (naturelle ou acquise) d’un organisme à se défendre contre des substances étrangères et des agents infectieux (bactéries, virus,agents infectieux ).C’est l’une des principales lignes de défenses biologiques. Elle est mobilisée pour combattre l’infection et les maladies infectieuses, ou toute intrusion biologique indésirable, tout en présentant une certaine tolérance immunologique . Celle-ci est nécessaire pour éviter allergies et maladies auto-immunes et empêcher le rejet de l’embryon (du foetus par l’organisme de la mère) ». D’après Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Immunit%C3%A9_(m%C3%A9decine) .
4. Sur ces bases il ne paraît pas inopportun de revenir aux fondements mêmes de l’immunité et de ses « acteurs »au niveau cellulaire chez l’homme, tels qu’ils furent enseignés aux étudiants biologistes (médecins ou pas) en consultant , en cliquant ici(document2) l’introduction d’un cours portant sur ce thème, tel qu’il était considéré comme classique au début des années 2000. L’exposé a certainement donné lieu à des approfondissements depuis !… On y pointe plus particulièrement l’intervention des lymphocytes. En réalité, il s’agit de “leucocytes (globules blancs). Ils prennent l’apparence de petites cellules rondes (d’environ 7 micromètres de diamètre) et possèdent un noyau. On les retrouve dans le sang, la moelle osseuse (où ils sont produits) et des tissus lymphoïdes (rate, ganglions lymphatiques) ».
On notera enfin que les anticorps ou immunoglobulines sont des substances produites par les lymphocytes B pour neutraliser des antigènes. En présence d’antigènes qui leur sont spécifiques les molécules d’anticorps s’y associent et forment des assemblages moléculaires appelés “complexes antigène-anticorps”…
Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous autoriser à reprendre sur ce site l’article en question paru dans son Blog revue.