par
François Larher
A la fin du premier quart du 21è siècle on est enclin, dans certains milieux, à qualifier d’anachronique tout ce qui touche à la 3è République et notamment l’Ecole publique gratuite, obligatoire et laïque qui fut sans conteste son œuvre la plus emblématique et la plus prometteuse pour ses enfants et l’avenir. On admettra ici, il ne pouvait en être autrement, que les acteurs de la Révolution qui s’en suivit furent identifiés à ceux qui furent nommés par Charles Péguy les Hussards noirs de la République, les Instituteurs et les Institutrices formés dans les Ecoles normales départementales.
Peut-on encore en 2025 être surpris et s’enthousiasmer de ce que furent les protagonistes de cette émancipation à l’origine de la transformation complète de notre société et de ses modalités de fonctionnement ?
Peut-on encore en jetant un coup d’œil attentif sur le passé nous donner une raison de plus pour ne pas mépriser le présent et pour ne pas désespérer de l’avenir que le passé nous a préparé ?
C’est le sens de la démarche que propose ici un ancien hussard noir qui, devenu normalien grâce à son Ecole de hameau et son premier Instituteur à la fin de la Seconde Guerre mondiale, entreprit un long cursus d’étudiant à vie qui donna lieu à un parcours scientifique à peine achevé .
Ce cursus fut jalonné d’étapes nombreuses et variées parmi lesquelles l’obtention du diplôme d’études approfondies en sciences végétales fut sans doute la plus marquante et la plus probante pour son bénéficiaire, fils de paysans passé par l’Ecole de hameau, le Cours complémentaire, L‘Ecole normale, l’Ecole de la Faculté des Sciences et enfin par l’Ecole de la vie.
Il était donc bien normal qu’il revienne, en toute humilité, apporter sa contribution sur ce site dévolu à l’histoire de l’Ecole normale et à celle des Instituteurs qui, parfoi, dérivait vers des champs quelque peu insolites tels celui que le visiteur pourra découvrir dans les fichiers suivants .
Son étonnement sera grand de trouver des éléments constitutifs de tout ouvrage scientifique rédigés non pas en français et en anglais approximatif comme il est de coutume, mais en français et en breton. La langue bretonne était et reste la langue maternelle de l’auteur . Indélébile malgré les efforts de l’Ecole de la République, il se devait en pareille circonstance de lui redonner la place d’honneur qu’elle n’aurait jamais dû quitter .
Fichier 1. Propos bilingues relatifs au DEA ( avant- propos, épilogue, lettre d’envoi).
Fichier 2. Texte du mémoire de stage pratique de DEA océrisé et aux normes éditoriales de 2025.