L’auteur de cet article, lauréat du concours d’entrée en 1954, a conservé-comme tous ses camarades de promotion-le souvenir indélébile des rites humiliants et dégradants subits alors qu’il était adolescent. Dans ses mémoires rédigés 43 ans après les faits, il en parle avec beaucoup de précision, de réserve et d’émotion.
Il rappelle fort justement que les bizutés de 1954-1955 ne furent pas d’excellents bizuteurs…pour le grand bonheur de leurs cadets.
Les victimes, contrairement à leurs aînés, avaient en effet collectivement décidé que l’intégration des élèves-maîtres dans le corps social des Instituteurs de l’Ecole publique ne pouvaient résulter de pratiques d’un autre âge. On sait que par la Loi du 17 juin 1998 présentée par Mme Ségolène Royal (ministre) et votée par nos assemblées parlementaires , brimades et bizutages pratiqués en public dans des réunions liées aux « milieux scolaires et socio-éducatifs » constituent des délits punis comme tels.
Les visiteurs du site pourront consulter, en cliquant ici, le document mis à disposition de l’Association par notre Collègue. Qu’il en soit remercié chaleureusement.