Selon L’Univers (n° 5516 du 21 décembre 1882), journal hostile à la mise en application des lois de la République, « la foi était en péril » dans cette charmante bourgade de l’arrondissement de Quimperlé. En effet l’école communale tenue par les Frères s’en allait d’autant plus à vau-l’eau que son directeur connaissait des problèmes de santé peu compatibles avec l’exercice de sa fonction.
Devant les plaintes réitérées des pères de famille, le Préfet du Finistère fut contraint d’intervenir en nommant dans la place un instituteur public. Ceci donna lieu non pas à une insurrection -comme on a voulu le faire croire- mais à plusieurs jours d’émeutes visant la personne de l’instituteur et celle de son adjoint. Fomentées par les cléricaux et exécutées par des moëlanais et moëlanaises sptipendiés elles bénéficièrent de la bienveillance du clergé local.
La presse républicaine et notamment le bihebdomadaire Le Finistère s’en fit l’écho notamment dans ses parutions du 16 et du 20 décembre 1882.
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