Antiracisme, accusation identitaire et expiation en milieu académique

La mort de George Floyd  à Minneapolis a déclenché une  mobilisation mondiale sans précédent.  Il s’agit de tenter d’appréhender les origines de cet évènement exceptionnel et d’en  tirer  des leçons notamment en ce qui concerne les pratiques  des acteurs du monde académique et de ceux de la recherche et de la culture du fait de leurs relations particulières à la société et à la jeunesse.
 
   On rappellera à ce propos les termes de l’article premier de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1948 : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres  dans un esprit de fraternité. » 
      On soulignera aussi   qu’en réponse aux événements et à l’indignation qu’ils ont suscitée ,  la lettre de l’EHESS de juin 2020 présente un nouveau Carnet dédié aux « Perspectives sur l’après George Flyod« .  On y propose une analyse  des  » problématiques de racisme, de luttes sociales et de violences policières » récemment remises au cœur de l’actualité.
 
       Devant le problème de société posé, il est nécessaire de rappeler ici  que l’antiracisme est un principe universel intangible.   Mais  Il ne s’agit pas pour autant  de procéder à de  l’auto-accusation ou  à de l’autoflagellation identitaires en usant de critères discriminatoires. En effet   tout en se réclamant de leur positivité ces derniers conduisent à d’autres formes d’exclusion tout aussi condamnables .
 
        Cette problématique d’une prégnante actualité a fait l’objet d’un article récent de la philosophe Catherine Kintzler dont les visiteurs pourront  prendre connaissance en cliquant ici. Publié le 30 juin 2020 dans le Blog revue  de l’auteure , son intitulé révélateur a été repris pour insertion sur ce site.   
 
        Nous remercions vivement C. Kintzler  d’avoir autorisé cette représentation.