La Loi de Séparation des Eglises et de l’Etat de 1905 ,appliquée avec toute la rigueur nécessaire, résout la question du « Séparatisme » .

Il n’y a pas, au sein de nos institutions républicaines, de vide juridique en la matière. 
 
         S’il s’agit en effet de légiférer pour cadrer  « la volonté attribuée à un groupe humain, géographiquement localisé et possédant une homogénéité ethnique, linguistique ou religieuse réelle ou supposée et une tradition historique commune, de se détacher de l’État dont il fait partie pour constituer une entité politique autonome » (Encyclop. univ. t. 14 1972, p. 884), ladite volonté ne s’est pas fait connaître.
 
        S’il s’agit de dissocier ce qui était lié ou ce qui devait l’être ou de mettre à part en vertu d’un statut particulier un groupe humain ou social , on rappelle que la République est une et indivisible.
 
       Alors faut-il rappeler après A. Camus que  »  mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde et ne pas les nommer c’est  nier notre humanité ».
 
        C’est dans ce contexte confus  que la Fédération Nationale de la Libre Pensée a publié  le 10 septembre  2020 une Lettre ouverte  au Président de la République faisant suite au discours contre les « tentations séparatistes » prononcé le 4 septembre 2020 au Panthéon. Elle donne la mesure de ce que peut contenir ce terme.
 
       Les visiteurs intéressés pourront consulter la Lettre en question en cliquant ici. Le Président national de la Libre Pensée nous a autorisé à reproduire ce document et à l’insérer sur ce site. Nous l’en remercions vivement.