Rosporden , la bourgade sud-finistérienne au bord d’un étang formé par la rivière côtière l’Aven et au pied d’un tertre ( d’une hauteur de 143 m ) sans doute à l’origine de sa toponymie particulière (Roz Preden), n’a pas manqué de marquer l’enfance de notre adhérent A. Le Goff qui y grandit à partir de 1947. Il rapporte ici quelques uns de ses souvenirs et les illustre au moyen de crobars dont il a le secret .
Les visiteurs intéressés pourront les consulter en cliquant successivement sur :
Document 1 Le bord de l’étang.
Document 2 . Photo de Rosporden et de son étang.
Document 3. . Le poignard scout .
Il est rappelé que la commune de Rosporden resta longtemps célèbre pour ses institutrices publiques qui, malgré les lois scolaires de la 3è République, continuaient encore en 1903, à conduire leurs élèves à l’église!… Mais elle l’est aussi pour avoir retenu l’attention de Gustave Flaubert dès 1847 :« C’était jour de marché, la place était pleine de paysans, de charrettes et de bœufs ; on entendait sonner les rauques syllabes celtiques mêlées au grognement des animaux et au claquement des charrettes, mais pas de confusion, d’éclats, ni rires dans les groupes, ni bavardages sur le seuil des cabarets, pas un homme ivre, pas de marchand ambulant, point de boutique de toile peinte pour les femmes, ou de verroterie pour les enfants, rien de joyeux, de heurté, d’animé. Ceux qui veulent vendre attendent résignés et sans bouger le chaland qui vient à eux. Dans la place se promènent des couples de bœufs avec quelque enfant qui les retient par les cornes ».
Rosporden suscita également l’attention de Pierre Loti qui écrivait en 1877 :« Elle est très ancienne cette église de Toulven [Rosporden] ; elle s’élève toute grise dans le ciel bleu, avec sa haute flèche de granite à jours, que par endroits les lichens ont dorée. Elle domine un grand étang avec des nénuphars. ». P. Loti fut un habitué de Rosporden, au point de se faire tailler des costumes bretons qu’il revêtait pour assister aux pardons.
Rosporden fut aussi un lieu de pêche de mulettes perlières dans l’Aven, un noeud ferroviaire important et le site d’activités industrielles florissantes allant des conserveries aux cirages et autres produits MAYOLA en passant par la confection de galoches, l’invention et la fabrication du chouchen ( hydromel breton) .
Que notre ami André le Goff soit chaleureusement remercié pour ses deux nouvelles contributions !