Apprendre à croire sans fanatisme

Déjà  en  2015, J-M.Muglioni posait la question de savoir ce «  Que signifie enseigner sous protection policière ? »Cfhttps://www.mezetulle.fr/que-signifie-enseigner-sous-protection-policiere/
Ceci faisait suite  à sa réflexion «   sur un paradoxe  » révélé par un  fait divers  : on fait appel à la police pour installer la discipline que l’école ne sait pas faire respecter. Mais cela n’installe pas pour autant l’autonomie véritable de la discipline scolaire. Loin d’un rappel à l’ordre, ce recours est l’indice d’un profond désordre. Une fois de plus, l’école, qui a été rendue incapable de se concentrer sur ses missions propres, est renvoyée à son extériorité. »

Ancien enseignant, cet auteur observait qu’ il se trouvait « dans une position que beaucoup ne comprendront pas : parce qu’il soutenait  la nécessité d’un strict respect de la discipline à l’école et qu’il n’admettait pas que l’école se défausse de sa tâche sur les institutions policières et judiciaires, comme cela se passe aujourd’hui et comme il semble que le ministère de l’Éducation nationale l’envisage officiellement dans sa lutte légitime contre le terrorisme. »

 Neuf années plus tard, J-M. Muglioni apprend dans les medias que l’on se propose d’ instituer « une police spéciale » pour assurer la sécurité des établissements scolaires puisque des fanatiques   se sont donnés l’objectif  de détruire l’Ecole et l’institution républicaine et émancipatrice qu’elle représente . Ceci le conduit  à un nouvel appel à tous les défenseurs de l’école publique où  il rappelle que l’instruction libère les hommes de leurs croyances et leur apprend à croire sans fanatisme.

Les visiteurs de ce site pourront consulter  cet article de J-M. Muglioni  en cliquant ici.

Que Catherine Kintzler soit remerciée pour nous autoriser  ce nouvel emprunt à son blog revue Mezetulle.