Il faisait observer que « depuis le 7 octobre 202,les juifs français sont confrontés à une multiplication des agressions et des actes de haine. Mais ce phénomène n’est pas uniquement lié à une nouvelle explosion du conflit au Proche-Orient : en réalité, l’antisémitisme, sous ses différents visages, s’est installé dans notre société. » (On sait que 1676 actes antisémites ont été recensés en 2023 contre 436 en 2022, 60 % portent atteinte aux personnes et non aux biens, et 12,7 % ont eu lieu à l’école )
Ce journal concluait : « Il revient aussi à l’ensemble de la société française de se remobiliser sur ses valeurs fondamentales, de rappeler encore et toujours, en particulier au moyen de l’éducation, que l’antisémitisme, au même titre que le racisme, est inacceptable. Il ne doit y avoir d’antisémitisme ni ordinaire, ni banalisé, ni inexorable. »
Cependant dans le même quotidien, Louise Couvelaire titrait le 21 juin 2024 dernier :
« A Courbevoie, après le viol et l’agression antisémite d’une jeune fille de 12 ans, l’émotion, la colère et la peur »
et pointait ,devant la gravité des faits, « un échec collectif « pour notre société et notre République.
Il est donc d’une urgence extrême, non seulement de revenir à l’éducation à la tolérance et aux bonnes pratiques de la laïcité mais aussi de sévir contre les incitations à la haine ne cessant de s’exprimer aux différents azimuts de l’échiquier politique.
C’est dans ce contexte délétère que nous saluons le billet courageux que Catherine Kintzler vient de publier dans son blog revue Mezetulle sous le titre :
« Un peu de musique contre l’antisémitisme »
Il contribuera, nous le souhaitons vivement, à changer la vie de ceux qui souffrent. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une belle leçon d’humanisme qui renvoie aux Lumières.
Les visiteurs pourront consulter (et écouter) l’article mentionné en cliquant ici.