« Mezetulle remercie Jean Leclercq1 pour cette belle défense et illustration de l’école dans sa mission essentielle : instruire. S’opposant à maintes idées répandues, il plaide pour « une rupture ou un principe de différence quasi ontologique entre l’École et la société ». L’école émancipe dans la mesure où elle ouvre et protège un « espace spécifiquement distinctif qui est celui d’une instruction publique et singulièrement décentrée par rapport à des pratiques utilitaires voire rentables », un lieu à l’abri des pressions déguisées en « valeurs pédagogiques » dont on nous rebat les oreilles depuis des décennies tant en Belgique qu’en France. Or « c’est précisément parce que l’on n’y enseigne pas et que l’on n’y élève pas que l’École devient un autre lieu », celui de la reproduction sociale.
L’Ecole laïque ; sanctuaire de respiration, d’émancipation et d’apprentissage de la République des savoirs.
L’analyse du philosophe Jean Leclercq
Au moment où les dimensions archaïques et rétrogrades de tous les cléricalismes religieux sont quotidiennement mises à jour et stigmatisées dans les medias ,il est salutaire voire refondateur que les philosophes de la laïcité fassent entendre la voix de la lumière de la Science et de la raison. C’est ce qui nous conduit à accueillir avec enthousiasme l’article de Jean Leclercq mis en ligne le 22 avril 2025 dans Mezetulle le blog revue de Catherine Kintzler .On retiendra d’emblée la présentation qu’en fait Catherine Kintzler :
L’auteur ne se borne pas à déployer des arguments et à donner des exemples accablants, il ne s’appuie pas seulement sur une expérience de type professionnel qui aurait quelque chose d’un peu trop tranquille. Il puise les accents les plus forts et les plus émouvants de son plaidoyer dans l’histoire sinueuse de l’enfant « transclasse » qu’il fut, et qui aujourd’hui « […] ne peut pas s’empêcher de repenser à toutes ces situations où il ne fut pas « élevé » comme l’exigeait sa condition d’élève ».
Les visiteurs de ce site pourront consulter, en cliquant ici, l’article de Jean Leclercq intitulé :
« L’enseignement comme émancipation et éducation »
Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous permettre ce nouvel emprunt à Mezetulle.