Hommage de l’ASVPNF

à

Josette CORNEC, Institutrice  finistérienne

(1886-1972)

C’est à l’instigation de Virginie Houadec,ancienne élève-maîtresse de l’Ecole normale de Quimper, étonnée de découvrir en 2025  le rôle pionnier de Josette Cornec en matière d’ éducation  à la sexualité à l’Ecole au moment où l’on se propose (enfin !) de développer l’EVARS  que nous avons pris l’initiative de rendre hommage à cette grande dame de l’Instruction primaire et de l’Ecole Publique dont l’œuvre d’éducatrice   reste trop méconnue !

On rappellera que l’EVARS pour  « éducation à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité » est un enseignement obligatoire  donné au Collège et au Lycée dans le prolongement de l’EVAR  (pour éducatiion à la vie affective  et relationnelle) donnée à   l’Ecole maternelle et à l’Ecole élémentaire  ( Cf. https://eduscol.education.fr/2078/connaitre-les-enjeux-de-l-education-la-sexualite )

 On pouura aussi découvrir à cette adresse  que depuis la loi n°2001-588 du 4 juillet 2001, l’éducation à la sexualité est une éducation obligatoire. L’article L. 312-16 du code de l’éducation précise ainsi qu’elle doit être dispensée dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles par groupe d’âge homogène. Cette disposition s’applique à l’ensemble du territoire, tant dans les établissements publics que dans les établissements privés sous contrat. L’éducation à la sexualité vise principalement le développement de comportements responsables et respectueux de soi et des autres. En cela, elle s’inscrit pleinement dans les missions de l’École qui joue un rôle essentiel dans la construction individuelle et sociale des enfants et des adolescents, en tant que futurs citoyens. 

Les contenus de cette éducation sont désormais encadrés par un programme national construit en deux étapes différenciées et complémentaires : 

·         une éducation à la vie affective et relationnelle pour l’école maternelle et l’école élémentaire, 

·         une éducation à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité pour le collège et le lycée trop longtemps méconnue .

 Selon UNSA education le programme EVARS  constitue un enjeu de société majeur (Cf. https://www.unsa.org/Programme-EVARS-un-enjeu-de-societe-majeur.html)

« le programme EVARS (Éducation à la Vie Affective, Relationnelle et Sexuelle) entre en application dans les établissements scolaires. L’UNSA salue cette avancée, qui dépasse largement le cadre scolaire : il s’agit d’un véritable levier de transformation sociale, au service de l’égalité, du respect et de la protection de toutes et tous.

« L’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle n’est pas seulement une question d’école, elle engage toute la société et contribue à :

·         prévenir les violences sexistes et sexuelles,

·         lutter contre toutes les formes de discrimination, notamment homophobes et transphobes,

·         réduire les risques liés à la santé (grossesses précoces, IST),

·         promouvoir une culture du respect et de la bienveillance.

 

« Dès le plus jeune âge, permettre aux enfants et aux jeunes de comprendre les réalités des rapports sociaux, d’apprendre à reconnaître et rejeter les violences et les stéréotypes, c’est agir en amont pour construire une société plus égalitaire entre les femmes et les hommes, plus protectrice et inclusive.

« Pour l’UNSA, il est fondamental que l’EVARS s’inscrive dans une dynamique collective. Enseignants, personnels de santé, travailleurs sociaux, associations, mais aussi parents et acteurs de terrain : chacun a un rôle à jouer pour garantir une éducation de qualité.

« L’EVARS n’est pas seulement un programme scolaire. C’est une boussole sociétale qui trace un chemin vers une société plus juste, plus respectueuse des diversités et plus protectrice face aux violences :

·         où l’égalité femmes-hommes est réelle et vécue au quotidien,

·         où les discriminations sont nommées et combattues,

·         où chaque individu, quel que soit son parcours, peut s’émanciper dans un climat de respect.

« L’UNSA continuera de porter haut cette ambition, convaincue que l’éducation, lorsqu’elle est partagée et assumée collectivement, peut changer durablement nos manières de vivre ensemble. »

Il était important et salutaire qu’en pareilles circonstances la démarche pionnière de Josette Cornec fût connue et qu’il lui fût rendu hommage sur ce site dévolu à l’histoire de notre système éducatif et à celle de ses maîtresses et de ses maîtres.

Les visiteurs pourront consulter trois fichiers à ce propos :

 
Fichier 1 . Hommage de l’ASVPNF  à Josette Cornec.

Fichier 2.  Josette Cornec institutrice, pionnière de l’éducation à la sexualité  à l’Ecole publique (par Virginie Houadec).

Fichier 3.  Eléments biographiques de Josette Cornec.

Maître Paul Cornec, Avocat au barreau de Paris,  a été très sensible à l’hommage  que nous rendons à sa grand-mère. Considérant qu’elle avait sans conteste le « droit de ne pas être oubliée », nous le remercions très chaleureusement d’avoir soutenu notre démarche.