« Manifeste pour le développement de la mixité sociale et pour la consolidation de la politique d’éducation prioritaire «
Que Djéhanne Gani soit remerciée de nous autoriser ces deux emprunts au site du Café pédagogique.
« Manifeste pour le développement de la mixité sociale et pour la consolidation de la politique d’éducation prioritaire «
Que Djéhanne Gani soit remerciée de nous autoriser ces deux emprunts au site du Café pédagogique.
« Alors que Mayotte ravagée et meurtrie par le cyclone Chido n’est toujours pas secourue comme devrait l’être un département français, nous revenons sur les causes historiques de cette situation dramatique.Le samedi 15 décembre 2024 le cyclone tropical Chido a touché Mayotte, occasionnant des dégâts humains et matériels considérables dont le bilan n’est, à ce jour, toujours pas établi par les services de l’Etat français. Nombre de villages n’ont toujours pas reçu la moindre aide de la France et la population de l’archipel exprime sa colère après les visites tardives et de courtes durées du Président de la République puis du Premier Ministre et de quelques membres du Gouvernement. Ces derniers ont multiplié les postures et déclarations perçues comme relevant du mépris colonial par beaucoup de Mahorais.
« A Mayotte, un drame écrit d’avance », par Rémi Carayol
Mayotte : « le jour où Chido a ridiculisé Wuambushu », par Daniel Gros
Suite à son arrestation à l’aéroport d’Alger le 16 novembre 2024 l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été placé en détention par le pouvoir algérien pour atteinte à l’intégrité du territoire national. Il risque des peines de prison pour « atteinte à l’unité nationale », une procédure pénale étant ouverte contre lui. Celle-ci serait liée à de récentes déclarations faites au média Frontières .
Sansal est connu pour ses propos critiques envers toute forme de religion, et l’islam en particulier ; Il écrit : « La religion me paraît très dangereuse par son côté brutal, totalitaire. L’islam est devenu une loi terrifiante, qui n’édicte que des interdits, bannit le doute, et dont les zélateurs sont de plus en plus violents. Il faudrait qu’il retrouve sa spiritualité, sa force première. Il faut libérer, décoloniser, socialiser l’islam12. » (d’après ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Boualem_Sansal)
Boualem Salem semble incarner tout ce que « qu’exècrent » les dirigeants de son pays d’orgine. Il défend un projet sociétal laïque et démocratique,dénonce l’islamisme et n’a jamais renoncé à sa liberté de penser et de parler ».
A l’instar d’Unité laïque nous condamnons « l’arrestation brutale de cet homme fragile de 75 ans, dont les seules armes sont sa plume et son humanité et réclamons sa libération ». De nombreuses personnalités ont fait la même démarche ; académiciens, scientifiques, hommes politiques. Mais au-delà de ces positions respectables, il faut désormais se mobiliser pour mettre en oeuvre des voies diplomatiques, politiques, médiatiques et citoyennes pour « exiger et obtenir la libération de l’écrivain engagé ». (https://unitelaique.org/index.php/2024/11/28/boualem-sansal-12-jours-en-prison-en-algerie/#more-7710)
Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos l’article de Catherine Kintzler paru dans Mezetulle le 22 novembre 2024. Il s’intitule :
« Il faut libérer Boualem Sansal ! »
Nous remercions Catherine Kintzler qui nous a permis ce nouvel emprunt ;
« L’argent public doit servir l’intérêt général, pas nourrir une école à deux vitesses «
Journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes
Nous reprenons ici les termes de la présentation de cette Journée telle que formulée sur le net par les services de l’Etat en région Centre -Val de Loire :
« Cinq ans après le Grenelle des violences de 2019, les faits de violences faites aux femmes persistent et tuent encore dans notre société.
Cette célébration de la journée internationale a pour origine l’assassinat le 25 novembre 1960, en République dominicaine, des sœurs Mirabal sur les ordres du dictateur et chef de l’État, Rafael Trujillo, après qu’elles aient subi des violences, au sein de leur famille ou hors du cercle familial (viols, coups et harcèlement sexuel), et des violences commises par l’État (tortures, viols des femmes incarcérées pour des raisons politiques).
Dans la résolution 54/134 du 17 décembre 1999, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. L’ONU invite les gouvernements, les organismes internationaux et les organisations non gouvernementales à organiser ce jour-là des actions pour sensibiliser l’opinion au problème des violences faites aux femmes.
Appel unitaire dont la LDH est signataire.
Femmes de tous les continents, nous subissons les violences sexistes et sexuelles. C’est notre lot commun.
Les féminicides, les viols, les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, les violences obstétricales, le contrôle de nos corps, sont des réalités tragiques pour des millions voire des milliards de femmes de par le monde. Les mexicaines, les chiliennes, les argentines, les espagnoles, les algériennes, les polonaises… et partout les femmes se soulèvent depuis plusieurs années maintenant.
En France, il y a eu 142 310 plaintes pour violences conjugales en 2019, soit 16 % de plus qu’en 2018. Le confinement a encore accéléré les violences subies, avec 15 % d’appel en plus dans la dernière période sur le 3919 plateforme d’aide aux victimes de violences sexistes et sexuelles.
Nous, militant-e-s de toutes organisations, collectifs, syndicats, associations sommes féministes, et appelons à participer activement encore ce 21 et 25 novembre partout en France, aux événements, sur les réseaux sociaux, et nous rassembler partout où c’est possible, dans le respect des gestes
barrières, pour revendiquer notamment :
– un milliard pour lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles en France : ce n’est pas un simple Grenelle et quelques places d’hébergements en plus qui suffisent ! Un milliard permettrait de mettre en place l’éducation non sexiste dès les petites classes, d’organiser de vraies campagnes et politiques de lutte contre les féminicides, le harcèlement sexuel au travail, et financer toutes les associations féministes qui oeuvrent depuis des années contre les violences sexistes et sexuelles. Ce milliard est aussi crucial pour l’hébergement dans des centres non mixtes dédiés, spécialisés et sécurisés ;
– la mise à l’abri ou la protection des femmes victimes ;
– la protection des mineures dans la loi (seuil d’âge) et matériellement, face aux violences sexistes et sexuelles ;
– la ratification par la France de la « Convention contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail » de l’Organisation internationale du Travail (de juin 2019 !) : celle-ci prévoit notamment des mesures qui contraignent les employeurs à prévenir et sanctionner le harcèlement sexuel, et à donner des droits aux femmes victimes de violences conjugales et intra-familiales. Les violences sexistes et sexuelles, le sexisme ordinaire doivent cesser sur nos lieux de travail ! ;
– des moyens de financement ambitieux pour appliquer les accords égalité sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, dans la fonction publique ou dans le privé ! ;
– l’arrêt de la mise en concurrence de la gestion de la ligne d’écoute du 3919. Ce gouvernement prévoit ainsi la privatisation de ce service public, ce qui représente un risque majeur de voir la qualité du service rendu aux femmes réduite ;
– la régularisation de toutes les »sans-papières »et leur protection contre les violences sexistes et sexuelles ;
– la lutte contre le proxénétisme, le trafic d’êtres humains, et toutes les violences prostitutionnelles et porno-criminelles.