Pour sauver l’Ecole publique laïque  

Imposer de nouveaux choix politiques 
 
Selon  Djéhanne Gani (Le Café pédagogique ,6 janvier 2025)  : »Avec la nomination d’Elisabeth Borne, 6e ministre de l’Éducation nationale en deux ans, les choses pourraient-elles changer ? Probablement pas. Pire que la colère, c’est presque l’indifférence qui gagne ces nominations tant tout espoir de changement n’est pas attendu ni rendu possible par le président Macron. Quant à la politique éducative, après 6 ministres en 7 ans, et le maintien de cap contre vents et marée, le pilotage élyséen ne laisse que peu de doute sur ce qu’il a fait de son « domaine réservé ». Mais l’éducation n’est-elle pas l’affaire de toutes et tous, de toute une société ? 
Les visiteurs de ce site bien conscients du fait qu’un changement de cap  radical est nécessaire pour sauver le service public de l’École laïque pourront consulter , en cliquant ici, un article de Djéhanne Gani intitulé :
 
« Un vœu : et si 2025 était l’année d’un sursaut citoyen massif pour faire entendre une autre voix « 
 
Nous lui avons associé le texte  d’un manifeste émanant de l’OZP(pour Observatoire des Zones Prioritaires) intitulé :
 

« Manifeste pour le développement de la mixité sociale et pour la consolidation de la politique d’éducation prioritaire « 

 L’OZP fait valoir que :« La mixité sociale est une des conditions de la réussite de tous dans la perspective d’une société plus égalitaire et fraternelle » et souligne que la mixité sociale est inscrite dans le Code de l’éducation. Il formule quelques préconisations et priorités, parmi elles la formation, la stabilité, l’allocation des moyens en fonction de la situation sociale des établissements. »

  Que  Djéhanne Gani soit remerciée de nous autoriser ces deux emprunts au site du  Café pédagogique.

CHIDO ,le révélateur implacable.

Dire, dénoncer, nommer !
 
Devant l’impéritie notoire de « la puissance publique  » face à la catastrophe absolue qui s’est produite dans un département français nous reprenons à notre compte l’article mis en ligne le 4 janvier 2025 par « Entre les lignes entre les mots  » et que l’on pourra consulter  avec l’accord explicite d’un des responsables de ce site en cliquant ici.
 
D’ores et déjà on retiendra  :
Mayotte :
un drame écrit d’avance
dans ce département-colonie sous-administré.

 

« Alors que Mayotte ravagée et meurtrie par le cyclone Chido n’est toujours pas secourue comme devrait l’être un département français, nous revenons sur les causes historiques de cette situation dramatique.Le samedi 15 décembre 2024 le cyclone tropical Chido a touché Mayotte, occasionnant des dégâts humains et matériels considérables dont le bilan n’est, à ce jour, toujours pas établi par les services de l’Etat français. Nombre de villages n’ont toujours pas reçu la moindre aide de la France et la population de l’archipel exprime sa colère après les visites tardives et de courtes durées  du Président de la République puis du Premier Ministre et de quelques membres du Gouvernement. Ces derniers ont multiplié  les postures et déclarations perçues comme relevant du mépris colonial par beaucoup de Mahorais.

François Bayrou a annoncé un plan d’aide baptisé « Mayotte debout » incluant l’interdiction de la reconstruction des bidonvilles où vivaient avant le drame environ 100 000 personnes, sans qu’on comprenne comment ces dernières, particulièrement démunies, seront relogées. 
Nous publions ici un choix d’articles exposant les causes historiques du drame vécu aujourd’hui par les habitants de l’archipel. Un drame « écrit d’avance », dans le territoire français le plus pauvre et le plus inégalitaire, du fait de la sous-administration et du sous-équipement chroniques de ce « département colonie » séparé de l’archipel des Comores par la France depuis 1976 pour son intérêt géostratégique. »

« A Mayotte, un drame écrit d’avance », par Rémi Carayol

Mayotte : « le jour où Chido a ridiculisé Wuambushu », par Daniel Gros

 
Mais ceci ne suffira pas pour contribuer -un tant soit peu- à allèger les effets du malheur et organiser rationnellement la reconstruction de Mayotte.Restons donc vigilants et assurés qu’en ce début d’année 2025 à l’ASVPNF on se lasse tout sauf de comprendre ce qui se passe à sa porte.

MAYOTTE dévastée par le cyclone Chido

Le cauchemar
 « Ce samedi 14 décembre, le cyclone Chido a frappé de plein fouet l’ensemble de l’île de Mayotte. Selon Météo France, il s’agit d’un cyclone d’une ampleur inédite depuis plus de quatre-vingt-dix ans pour Mayotte. Stella Bourdin et Davide Faranda, spécialistes des cyclones tropicaux, décryptent ce phénomène extrême en le qualifiant de « scénario du pire » causé par une combinaison entre trajectoire, puissance et infrastructures fragiles. » (Cf. https://theconversation.com/cyclone-chido-a-mayotte-comprendre-le-phenomene-meteorologique-et-son-impact-catastrophique-246056)

Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos,  en cliquant ici,  un article de Djéhanne Gani paru dans Le Café pédagogique du 20 décembre 2024  et dévolu aux témoignages de collègues  enseignants -en congés- dont les établissements d’exercice ont été rasés.
 
Quels projets pour l’après-chido ?
 
Que Djéhanne Gani soit remerciée de nous permettre  ce nouvel emprunt au Café pédagogique.

Turpitudes  et contre-turpitudes cléricales et ecclésiales (suite)

Nous profitons de l’opportunité offerte par un des  visiteurs  de ce site  nous ayant  fait récemment parvenir deux coupures de presse provenant de l’hebdomadaire Franc-Tireur n°162 du 18 décembre 2024 pour rouvrir cette rubrique. Ceci fait suite à la visite du pape  en Corse et à « l’inauguration » de la cathédrale de Paris restaurée. Comme on pouvait s’y attendre  ladite visite a donné lieu à quelques égratignures (Quel euphémisme !) au principe républicain de la laïcité et pour faire suite au souhait de notre visiteur indigné , nous avons reproduit les deux coupures afin de les représenter  ci-dessous . Il est entendu que sur ce site on ne peut accepter- dans un silence complice- de telles atteintes au sens même de  la laïcité constitutionnelle, qu’elles résultent des propos du pape François ou de ceux d’un représentant d’un parti politique dont les édiles siègent sur les bancs de l’Assemblée nationale . Pour nous la laïcité ne se qualifie pas ; elle est ou elle n’est pas et il s’agit de la défendre contre toutes les interventions de  ses détracteurs réactionnaires, quels qu’ils soient!
On aura accès au fichier correspondant en cliquant ici.
 
Que Christian Terras, rédacteur en chef de Golias, soit remercié pour nous autoriser  tous les emprunts  listés ci-dessous .

Les droits humains malmenés ! L’appel des écrivaines et des écrivains

Les visiteurs pourront  consulter  le texte de cet appel en cliquant ici.
 
Intitulé :Exister, Écrire, Résister”, il a été mis en ligne par « Entre les lignes entre les mots » le 10 décembre 2024.
 
Nous l’avons reproduit pour le représenter sur ce site  avec l’aimable autorisation des responsables de « Entre les lignes entre les mots « . Ce site  souligne que « l’Académie des écrivain.es sur les droits humains, portée par l’Université et la Ville de Strasbourg, s’est tenue du 21 au 30 novembre 2024. Durant 9 jours, 9 écrivain·es se sont unis pour rappeler la puissance de résistance de la littérature contre les désordres du monde, mais aussi pour faire état des menaces qui pèsent sur le livre et sur les auteur.rices « .

Libérez le romancier franco-algérien 

Boualem Sansal  embastillé à Alger !

 Suite à son arrestation à l’aéroport d’Alger le 16 novembre 2024 l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été placé en détention par le pouvoir algérien pour atteinte à l’intégrité du territoire national. Il  risque des peines de prison pour « atteinte à l’unité nationale », une procédure pénale étant ouverte contre lui. Celle-ci serait liée à de récentes déclarations faites au média Frontières .

Boualem Sansal est connu,au-delà de son œuvre littéraire « pour ses propos critiques envers toute forme de religion, et l’islam en particulier : la religion lui paraît très dangereuse par son côté brutal, totalitaire ». Selon lui, « l’islam est devenu une loi terrifiante, qui n’édicte que des interdits, bannit le doute, et dont les zélateurs sont de plus en plus violents. Il faudrait qu’il retrouve sa spiritualité, sa force première. Il faut libérer, décoloniser, socialiser l’islam. »

Sansal est connu pour ses propos critiques envers toute forme de religion, et l’islam en particulier ; Il écrit : « La religion me paraît très dangereuse par son côté brutal, totalitaire. L’islam est devenu une loi terrifiante, qui n’édicte que des interdits, bannit le doute, et dont les zélateurs sont de plus en plus violents. Il faudrait qu’il retrouve sa spiritualité, sa force première. Il faut libérer, décoloniser, socialiser l’islam12. » (d’après ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Boualem_Sansal)

  Boualem Salem semble incarner tout ce que « qu’exècrent » les dirigeants de son pays d’orgine. Il défend un projet sociétal  laïque et démocratique,dénonce l’islamisme et n’a jamais renoncé à sa liberté de penser et de parler ».

  A l’instar d’Unité laïque nous condamnons  « l’arrestation brutale de cet homme fragile de 75 ans, dont les seules armes sont sa plume et son humanité et réclamons sa libération ». De nombreuses personnalités ont fait la même démarche ; académiciens, scientifiques, hommes politiques.  Mais au-delà de ces positions respectables, il faut désormais se mobiliser pour mettre en oeuvre des voies diplomatiques, politiques, médiatiques et citoyennes pour « exiger et obtenir la libération de  l’écrivain engagé ». (https://unitelaique.org/index.php/2024/11/28/boualem-sansal-12-jours-en-prison-en-algerie/#more-7710)

Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos l’article de Catherine Kintzler paru dans Mezetulle le 22 novembre 2024. Il s’intitule :

« Il faut libérer Boualem Sansal ! »

 Il est accessible en cliquant ici

Nous remercions Catherine Kintzler qui nous a permis ce nouvel emprunt ;

Pour l’abrogation de la Loi Debré

                            ( loi du 29 décembre 1959)
La demande d’abrogation mise en exergue ici n’est pas une nouveauté sur ce site dédié à la défense de l’école publique laïque et  de ses maîtres.  65 ans après son vote ,elle demeure une loi scélérate même si elle est considérée,  par les tenants de l’école catholique confessionnelle, comme  une des des grandes lois éducatives françaises . 
Mettant en œuvre des fonds publics ,elle était censée régir les rapports entre l’État et les établissements d’enseignement privés. On verra dans ce qui suit que le compte n’y est pas et que seule l’abrogation permettrait d’y mettre de l’ordre. Si ce n’est trop tard , une telle mesure contribuerait à  sauver l’École publique ,la première institution de la République.
 
Aussi  comprendra-ton   aisément que l’on puisse sur ce site, accueillir sans ambages  toute contribution  stigmatisant plus ou moins ouvertement les effets pervers  de cette Loi dite Debré. C’est le cas de la tribune mise en ligne sur le site de « Café pédagogique » ce lundi 25 septembre  2024.
 
Elle s’intitule :
 

« L’argent public doit servir l’intérêt général, pas nourrir une école à deux vitesses « 

 
   Nous l’ avons reproduite afin de la représenter sur asvpnf.com. On pourra y accéder en cliquant ici.
 
Que Djéhanne Gani, rédactrice en chef,  soit remerciée de nous permettre  cet emprunt .

25 novembre 2024

Journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes

 

Nous reprenons ici les termes de la présentation de  cette Journée telle que formulée sur  le net par les services de l’Etat en région Centre -Val de Loire :

« Cinq ans après le Grenelle des violences de 2019, les faits de violences faites aux femmes persistent et tuent encore dans notre société.

C’est par notre mobilisation collective que nous pourrons prévenir ces violences et accompagner les victimes »
 

Le 25 novembre dans l’histoire

Cette célébration de la journée internationale a pour origine l’assassinat le 25 novembre 1960, en République dominicaine, des sœurs Mirabal sur les ordres du dictateur et chef de l’État, Rafael Trujillo, après qu’elles aient subi des violences, au sein de leur famille ou hors du cercle familial (viols, coups et harcèlement sexuel), et des violences commises par l’État (tortures, viols des femmes incarcérées pour des raisons politiques).

Dans la résolution 54/134 du 17 décembre 1999, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. L’ONU invite les gouvernements, les organismes internationaux et les organisations non gouvernementales à organiser ce jour-là des actions pour sensibiliser l’opinion au problème des violences faites aux femmes.

Pourquoi cette journée ?

  • La violence contre les femmes est une violation des droits de l’homme.
  • La violence contre les femmes résulte d’une discrimination à l’égard des femmes, tant dans le droit que dans les faits, ainsi que de la persistance d’inégalités entre hommes et femmes.
  • La violence contre les femmes a de lourdes conséquences et peut empêcher la réalisation de progrès dans certains domaines, comme l’élimination de la pauvreté, la lutte contre le HIV/sida et la paix et la sécurité.
  • La violence contre les femmes et les filles n’est pas inéluctable et sa prévention est non seulement possible mais essentielle.
  • La violence contre les femmes est un problème mondial. Jusqu’à 70% des femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie.

Quelles sont les différentes formes de violences sexistes et sexuelles ?

  • violences au sein du couple
  • violences sexuelles
  • harcèlements
  • outrages sexistes
  • mutilations sexuelles féminines
  • mariage forcé
  • système prostitutionnel
 
Les visiteurs pourront également prendre connaissance et diffuser le  communiqué de la Ligue des droits de l’ Homme publié à cette occasion en accord avec de nombreuses associations et certains partis politiques  :
 

Appel unitaire dont la LDH est signataire. 

« Nous sommes toutes et tous mobilisé-e-s, nous ne céderons pas !

Femmes de tous les continents, nous subissons les violences sexistes et sexuelles. C’est notre lot commun.

Les féminicides, les viols, les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, les violences obstétricales, le contrôle de nos corps, sont des réalités tragiques pour des millions voire des milliards de femmes de par le monde. Les mexicaines, les chiliennes, les argentines, les espagnoles, les algériennes, les polonaises… et partout les femmes se soulèvent depuis plusieurs années maintenant.

En France, il y a eu 142 310 plaintes pour violences conjugales en 2019, soit 16 % de plus qu’en 2018. Le confinement a encore accéléré les violences subies, avec 15 % d’appel en plus dans la dernière période sur le 3919 plateforme d’aide aux victimes de violences sexistes et sexuelles.

Nous ne nous y résignons pas !

Nous, militant-e-s de toutes organisations, collectifs, syndicats, associations sommes féministes, et appelons à participer activement encore ce 21 et 25 novembre partout en France, aux événements, sur les réseaux sociaux, et nous rassembler partout où c’est possible, dans le respect des gestes
barrières, pour revendiquer notamment :

– un milliard pour lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles en France : ce n’est pas un simple Grenelle et quelques places d’hébergements en plus qui suffisent ! Un milliard permettrait de mettre en place l’éducation non sexiste dès les petites classes, d’organiser de vraies campagnes et politiques de lutte contre les féminicides, le harcèlement sexuel au travail, et financer toutes les associations féministes qui oeuvrent depuis des années contre les violences sexistes et sexuelles. Ce milliard est aussi crucial pour l’hébergement dans des centres non mixtes dédiés, spécialisés et sécurisés ;

– la mise à l’abri ou la protection des femmes victimes ;

– la protection des mineures dans la loi (seuil d’âge) et matériellement, face aux violences sexistes et sexuelles ;

– la ratification par la France de la « Convention contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail » de l’Organisation internationale du Travail (de juin 2019 !) : celle-ci prévoit notamment des mesures qui contraignent les employeurs à prévenir et sanctionner le harcèlement sexuel, et à donner des droits aux femmes victimes de violences conjugales et intra-familiales. Les violences sexistes et sexuelles, le sexisme ordinaire doivent cesser sur nos lieux de travail ! ;

– des moyens de financement ambitieux pour appliquer les accords égalité sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, dans la fonction publique ou dans le privé ! ;

– l’arrêt de la mise en concurrence de la gestion de la ligne d’écoute du 3919. Ce gouvernement prévoit ainsi la privatisation de ce service public, ce qui représente un risque majeur de voir la qualité du service rendu aux femmes réduite ;

– la régularisation de toutes les »sans-papières »et leur protection contre les violences sexistes et sexuelles ;

– la lutte contre le proxénétisme, le trafic d’êtres humains, et toutes les violences prostitutionnelles et porno-criminelles.

Le 21 novembre et le 25 novembre, toutes et tous mobilisé-e-s pour la fin des violences sexistes et sexuelles, et tant qu’il le faudra ! « 

Turpitudes et contre-turpitudes cléricales et ecclésiales (Suite du 15 novembre 2024)

Les visiteurs intéressés par cette chronique pourront consulter, en cliquant ici,  une série de 31 articles présentés dans des formes plus ou moins raccourcies qu’ils auront tout loisir de compléter en remontant aux sources.
 
Que Christian Terras, rédacteur en chef de Golias , soit chaleureusement remercié de nous avoir autorisé tous ces emprunts.