Des outils précieux pour comprendre et pour défendre la laïcité à la française au moment où elle est attaquée de toutes parts !

Il s’agit:

 

          1.  Du numéro  hors série n°2 de Marianne publié le 4 mars 2021. « Entièrement consacré à la laïcité, principe vital de la République française. La laïcité se trouve au cœur des enjeux contemporains. De l’attentat contre Charlie à l’assassinat de Samuel Paty, elle affronte une violence sans précédent, depuis son inscription dans la Constitution en 1946. Or la laïcité n’est pas réductible aux lois qui régissent les relations des cultes et de l’État. Elle fonde l’organisation même de la société française, depuis la proclamation de l’égalité des citoyens, en 1789, et l’établissement de l’état civil, en 1792. Ce que Victor Hugo résume d’un mot fameux : « Je veux l’État laïque, purement laïque, exclusivement laïque. » (d’après Guy Konopnicki, 2021).  Les visiteurs pourront le retrouver à :

 

                              https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/qui-veut-la-mort-de-la-laicite-francaise-decouvrez-le-nouveau-hors-serie-de-marianne

 
 
 

 

 

         2. Du florilège des actions souvent contestées  des deux  responsables de l’Observatoire de la laïcité, au moment où il est mis fin à leurs mandats et où ledit observatoire  risque de disparaître. Présenté et  mis en forme par   Hadrien Brachet il a été publié  par Marianne le 5 avril 2021 sous l’intitulé : “Laïcité et religions”. Il est accessible  via le lien :

 

 

                                    https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions

Sur les publications récentes de Catherine Kintzler dévolues à la laïcité.

Principe de séparation dans l’État de la société civile et de la société religieuse, la laïcité  représente l’ensemble des fondements constitutionnels déterminant  la place des religions dans la société et ses institutions. Elle représente aussi un  choix citoyen émancipateur , un magnifique idéal à proposer à le jeunesse de France et demeure sans conteste  le fondement même de l’organisation de la société française.

        Sur le plan juridique, elle constitue un principe constitutionnel qui sépare le pouvoir politique du pouvoir spirituel  de toutes  les organisations religieuses sans exception. La loi de la République, neutre vis-à-vis des religions, garantit la liberté de culte tant que leurs manifestations respectent l’ordre public. Elle  proclame la liberté de conscience et assure le pluralisme des organisations religieuses.

        Ce principe, constitutif de l’égalité républicaine, est résumé par la formule suivante : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte » et s’applique sur tout le territoire de la République réputée une et indivisible.

     Cependant l’Alsace-Moselle et certains territoires ultramarins bénéficient à cet égard  d’un statut dérogatoire d’origine concordataire et cette situation  peut   donner lieu  à la pratique d’une “nouvelle démocratie citoyenne” par certains édiles locaux –  sans doute mal informés de l’ histoire de leur pays.  

    Sous ce vocable fallacieux l’on peut notamment être tenté d’utiliser  les deniers publics pour subventionner  la construction  de  nouveaux édifices cultuels . Fidèles aux principes intangibles de la laïcité républicaine un certain nombre de medias – à qui nous rendons hommage- n’ont pas manqué de stigmatiser de telles démarches antirépublicaines .       

       Sur le plan  politique et philosophique, la laïcité peut également désigner une volonté d’empêcher l’emprise d’une confession sur la société, en assurant, outre la neutralité de l’Etat, le cantonnement des évènements religieux à la sphère privée

         Jusqu’au début du 20è siécle, l’idée de laïcité représentait avant tout,en pratique, la volonté de réduire l’influence de l’église catholique  sur les institutions, cette influence étant identifiée comme une menace majeure pour les valeurs républicaines. Depuis, les valeurs attachées au principe de laïcité ont été et se trouvent confrontées à des doctrines radicales d’origines diverses et non liées au catholicisme traditionnel. Il peut s’agir d’idéologies totalitaires, de phénomènes sectaires ou de fondamentalisme religieux. Ainsi  la laïcité et sa pratique  s’inscrivent de nos jours dans une perspective beaucoup plus complexe. (d’après  Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/La%C3%AFcit%C3%A9_en_France)

 

       «Aujourd’hui, la laïcité se définit par deux grandes idées : l’autonomie du sujet et la neutralité de l’État, explique Philippe Portier, directeur du groupe Sociétés, Religions, Laïcités / Unité CNRS-EPHE. La première est fondée sur la liberté de conscience et d’opinion, autrement dit sur la capacité de construire son existence indépendamment de l’ordre de Dieu, la seconde sur une extériorisation de l’État vis-à-vis de toute conception religieuse du monde. » (https://lejournal.cnrs.fr/articles/aux-sources-de-la-laicite-en-france)

         On rappellera aussi à cet égard et parmi d’autres,  le propos éclairant de Henri  Pena-Ruiz   : “née de l’idéal républicain universaliste, la laïcité de l’Etat  assure la liberté des croyants comme  celle des incroyants, elle privilégie le bien  commun sur les facteurs de division “

 

       Les principes  mêmes  d’organisation et de fonctionnement de nos institutions donnent lieu, dans les circonstances critiques que nous traversons présentement, à des publications nombreuses et variées. On en  vient notamment  à s’indigner , dans certains  organes de presse, de la nature et du  sens des démarches  de ceux qui “veulent la mort de la laïcité française “  et de considérer que pour mieux les combattre il est nécessaire de bien les connaître.

          Les lecteurs  intéressés par des questions aussi essentielles  et  souhaitant leur   trouver des éléments de réponse   pourront accéder à des textes  écrits par  la philosophe de la laïcité Catherine Kintzler  et publiés récemment dans la presse en ligne ou écrite. Il s’agit de   :

 

1.« Défis de la laïcité, défis à la laïcité », entretien avec Adel Mtimet sur le site Arwiqa-portiques. 22 mars 2021

2.« Réflexions sur l’expression ‘Intégrisme laïque », dans Marianne ,hors-série; Qui veut la mort de la laïcité française ?. 3 mars 2021 

 3.« La dualité du régime laïque »,  dans Le Droit de Vivre ; La laïcité, what else ?, mars 2021. 

        Ils pourront en prendre connaissance  via l’URL :

                 https://www.mezetulle.fr/quelques-publications-recentes-ck-sur-la-laicite/

       Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous avoir autorisé à insérer  ici  l’annonce de ses nouvelles  contributions  publiées dans  le Blog-revue de Mezetulle le 26 mars 2021.

Résister à l’intimidation des nouveaux inquisiteurs !

« IEP Grenoble. À quoi sert le mot « islamophobie » ? Halte à l’intimidation ! »; un nouvel article de Catherine Kintzler 

  

         Pour résister et éviter le piège de la peur et de  l’autocensure, il s’agit de rester informé  sur la nature des manoeuvres engagées et sur leur signification notamment en milieu universitaire…

      Les visiteurs indignés, et ceux qui le sont moins, pourront consulter à ce sujet la mise au point  de Catherine Kintzler  parue le 7 mars 2021  dans son Blog revue. Pour y accéder, il leur est proposé de suivre le lien suivant :

 

    

URL : https://www.mezetulle.fr/iep-grenoble-a-quoi-sert-le-mot-islamophobie-halte-a-lintimidation/

 

     Ils  pourront ainsi se rendre compte que   » À nouveau, l’accusation d’islamophobie frappe. Charb en faisait déjà l’analyse dans son livre posthume Lettre aux escrocs de l’islamophobie.

       Deux professeurs ont vu, ces derniers jours, leurs noms placardés sur les murs de l’IEP de Grenoble sous ce grief qui se veut infamant et par lequel un groupuscule tente, toute honte bue, de déclencher un mouvement qui s’apparente à un lynchage.

    Allons-nous encore longtemps laisser les lieux académiques livrés à de telles intimidations ? Comme l’écrit l’historien Eric Anceau dans un tweet : « tout universitaire qui se respecte, et ce quelles que soient ses idées, devrait se sentir solidaire et soutenir ces deux collègues que je ne connais pas ».

 

     Nous remercions Catherine Kintzler de nous autoriser à représenter sur ce site sa nouvelle contribution appelant au soutien des collègues menacés !

Célébration de la Journée Internationale pour les Droits des Femmes Quimper; 6 mars 2021.

La Journée Internationale des Femmes (selon l’appellation officielle de l’ONU ; en anglais, International Women’s Day ou IWD), également appelée Journée Internationale pour les Droits des Femmes dans certains pays comme la France, est célébrée le 8 mars. C’est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.

 
    Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une « Journée nationale de la femme » (National Woman’s Day) est célébrée aux États-Unis à l’appel du Parti socialiste d’Amérique. À la suite d’une proposition de Clara Zetkin en août 1910, l’Internationale socialiste des femmes célèbre le 19 mars 1911 la première « Journée internationale des femmes » et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Depuis, des rassemblements et manifestations ont lieu tous les ans.

 

 

C’est la Russie soviétique qui est le premier pays à l’officialiser en 1921 en en faisant un jour férié mais non chômé jusqu’en 1965. L’évènement restera principalement cantonné aux pays du bloc socialiste jusqu’à la fin des années soixante, lorsqu’il sera repris par la deuxième vague féministe. C’est finalement en 1977 que les Nations unies officialisent la journée, invitant tous les pays de la planète à célébrer une journée en faveur des droits des femmes.

 

 

 

 

 

     Les visiteurs de ce site et leurs proches sont invités par les « communistes finistériens et leurs sympathisants »  à la célébration de cette journée plus particulièrement dévolue cette année au lien entre les luttes pour l’égalité femmes-hommes et la crise pandémique  qui traverse le monde  sous l’intitulé thématique :   

« Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19« .

   Le rassemblement se tiendra le samedi 6 mars 2021 à 14h30, Place Saint-Corentin, devant l’Hôtel de Ville à Quimper.
 
Les visiteurs pourront consulter en cliquant ici l’invitation reçue par l’Association ainsi qu’un document relatif à Nathalie Le Mel,  finistérienne engagée tant dans la défense des droits de la femme  que  dans l’Insurrection  de la Commune de Paris en 1871.Cette célébration lui est dédiée. Nathalie Le Mel fut déportée en Nouvelle Calédonie en compagnie de Louise Michel.

 

    Que Mme Yvonne Rainero soit chaleureusement remerciée pour nous avoir adressé cette invitation  et pour nous avoir autorisé à la reproduire en vue de son  insertion  sur ce site.

Haro sur le professeur de philosophie, défenseur sans concession de la laïcité et de la liberté d’expression !

 Les visiteurs intéressés pourront  accéder  à  des informations récentes relatives à cette affaire telles que rapportées par les trois périodiques mentionnés , en suivant les liens proposés  :
 
 
 
               1Revue des Deux Mondes  : 15 février 2021
 
 
Haro sur le prof de philo; Didier LEMAIRE un scandale français
                                                                         
                                                                      par
                    
                                                                             Valérie Toranian
https://mailchi.mp/revuedesdeuxmondes/didier-lemaire-scandale-francais?e=7f14426319
 
  
          C’est l’histoire d’un prof de philo au pays de Descartes et de Voltaire, cheveux longs et idées claires, qui, depuis vingt ans, s’obstine à enseigner dans des villes où la République a cruellement besoin de hussards noirs qui portent haut ses valeurs
 
 
 
 
 
 
              2. L’ OBS :  16 février 2021
                         

Didier Lemaire, le prof de philo de Trappes, est-il un provocateur ou un lanceur d’alerte?

 par 

 
Cécile Deffontaines 
 
 
      

https://www.nouvelobs.com/education/20210216.OBS40294/didier-lemaire-le-prof-de-philo-de-trappes-est-il-un-provocateur-ou-un-lanceur-d-alerte.html

 
          Ce professeur de philosophie jusqu’ici inconnu dénonce la colonisation des esprits de ses élèves par l’islamisme radical, à Trappes où il enseignait. Ses propos ont provoqué une polémique politique qui a rapidement dépassé le cadre de la ville.
 
 
            3.  Marianne, Votre Lettre d’actualité : 17 février 2021

Affaire Didier Lemaire :

« Un bon laïque est un laïque mort »

 
Billet par  
 
Samuel  Piquet  
https://www.marianne.net/agora/humeurs/affaire-didier-lemaire-un-bon-laique-est-un-laique-mort?utm_source=nl_quotidienne&utm_medium=email&utm_campaign=20210217&xtor=EPR-1&_ope=eyJndWlkIjoiYzA1MWI3ZGI3YjNlNDU1YzViYjZmMjA0Yzk2MDEyZWMifQ%3D%3D
 

          Les lauriers pour Charlie et Samuel Paty, la boue pour Mila et Didier Lemaire. Lorsqu’on prend parti pour la laïcité, mieux vaut éviter d’être vivant. Didier Lemaire pourrait être un héros, mais comme Mila, il a le mauvais goût d’évoquer des sujets autorisés uniquement au lendemain des attentats.

La défense de la liberté de penser et de celle de la liberté d’expression son corollaire.

Selon   J-P . Olivier De Sardan pour défendre la liberté d’expression « il faut  discuter, expliquer, convaincre ». Il faut aussi savoir écouter et entendre !
        Les visiteurs intéressés par ces questions fondamentales  pour le devenir de nos institutions républicaines pourront consulter un article récent de cet auteur dévolu à cette question en suivant le lien ,
 
 https://www.marianne.net/pour-defendre-la-liberte-dexpression-il-faut-discuter-expliquer-convaincre

        Lien qui  les conduira dans l’hebdomadaire Marianne n°1247 du 5 février 2021.

A Trappes (F-78190) en 2021, un professeur de philosophie défenseur de la liberté de penser et de la liberté d’expression, est protégé dans l’exercice de son métier d’enseignant par la police !

Les  visiteurs  intéressés par cette information- largement relayée dans les medias en ce début de février 2021- pourront consulter en suivant les liens proposés :
 
        1.  Un article publié dans la rubrique Agora de Marianne  intitulé :
 
         

« À Trappes, Didier Lemaire, un professeur sous protection policière »

 

Édito

par Magazine Marianne

Publié le 08/02/2021 à 18:55

            

               https://www.marianne.net/agora/a-trappes-didier-lemaire-un-professeur-sous-protection-policiere

 
 
        2. Le texte de la lettre ouverte  que ce professeur  adressait en 2018 au Président de la République afin que ce dernier « agisse de toute urgence pour protéger ses élèves de la pression idéologique et sociale qui s’exerce sur eux  » et publiée dans L’OBS :
 

L’OBS  1er novembre 2020 : Lettre ouverte

 https://www.nouvelobs.com/societe/20201101.OBS35509/lettre-ouverte-d-un-prof-de-trappes-comment-pallier-l-absence-de-strategie-de-l-etat-pour-vaincre-l-islamisme.html

Lettre ouverte d’un prof de Trappes :

« Comment pallier l’absence de stratégie de l’État pour vaincre l’islamisme ? »

 
  3. Le témoignage recueilli récemment à LCI où le professeur rapporte  sur les propos haineux dont il est l’objet et qui le désignent comme une cible potentielle:
 

« Menacé de mort après avoir défendu Samuel Paty, un professeur témoigne. »

                          Par Idèr Nabili, 7 février 2021

 https://www.lci.fr/societe/temoignage-didier-lemaire-professeur-de-philosophie-a-trappes-menace-de-mort-apres-avoir-defendu-samuel-paty-2177712.html

        4. Le constat de ce professeur faisant état de l’échec des principes fondateurs de la République à Trappes où il enseigne depuis 20 ans et  de l’auto-censure devenue une pratique implicite chez plus de 50% des enseignants, tel  qu’il a été présenté lors d’une interview à Sud Radio :

 

 
                                                                             Sud Radio (Patrick Roger)

  https://www.sudradio.fr/societe/didier-lemaire-je-constate-que-la-republique-a-failli-a-trappes/

 Didier Lemaire : « Je constate que la République a failli à Trappes »

 
Lundi 8 février 2021 à 10:21
 
°°°°°
 
 
        Est-il besoin de rappeler ici  que si effectivement  » la clôture scolaire craque » (Ph . Meirieu), les Ecoles publiques de la République doivent rester « des asiles inviolables où les querelles des hommes ne pénètrent pas » (J. Zay) ?

Défendre ,encore et toujours nos libertés !

Tel est l’intitulé de l’éditorial de Jean-Sébastien Pierre dans  le Bulletin de la Fédération d’Ille-et-Vilaine  de la  Libre Pensée ( n°85 , 4è trimestre 2020).   Avec son accord nous le reproduisons sur ce site tant  il paraît important et urgent de  faire connaître notre opposition  frontale  aux textes organiques potentiellement  liberticides déjà   adoptés  et à ceux en projet aux niveaux parlementaire et gouvernemental . Les visiteurs pourront en prendre connaissance  en cliquant ici.
     
      Il fait référence  au projet de  loi  dit de « sécurité globale » d’une part et de celui  se proposant de   »  conforter les principes républicains » d’autre part . Mais il s’agit aussi  des  décrets du 2 décembre 2020 permettant aux autorités de collecter, conserver et traiter les  données relatives aux actions et aux  opinions des citoyens… sans compter certaines des mesures prises dans le cadre de la Loi d’état d’urgence sanitaire.
 
     Il est rappelé que les dispositions réglementaires  prises  en réponse à des circonstances exceptionnelles sont souvent de nature « à mettre en péril nos libertés les plus élémentaires  » et que déjà, dès 1881, Clémenceau soulignait que « si la République vit de la liberté elle pourrait mourir de la répression ».
 
    Que J-S. Pierre soit chaleureusement remercié de nous avoir autorisé à reproduire son article afin de le représenter sur ce site .    

La proposition de loi relative aux principes de la République : tout faire pour éviter la remise en cause de la loi de séparation de 1905 et les cadeaux royaux de l’Etat aux cultes

La loi de séparation des églises et de l’Etat du 9 décembre 1905  demeure à ce jour (27 janvier 2021) l’un des piliers de nos institutions républicaines. On pourra retrouver   sa version complète sur ce site . 
 
      Il est simplement rappelé  qu’elle fut et reste   « l’aboutissement d’un long processus de laïcisation et de sécularisation engagé depuis la Révolution française. Elle proclame la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et met en place un nouveau régime des cultes ». (https://www.vie-publique.fr/fiches/271400-la-loi-du-9-decembre-1905-de-separation-des-eglises-et-de-letat  ). 

 
 
       La proposition de Loi en discussion dans les assemblées parlementaires depuis     décembre 2020  a été perçue par certains  comme un  « durcissement » de la Loi de 1905 à l’égard des églises…  D’autres, tout aussi concernés par le débat, ont fait savoir que le projet était de nature  non seulement à remettre en cause  les fondements de la Loi de 1905 mais aussi à préparer l’attribution  de  cadeaux somptueux  aux églises de France , toutes confondues. Il importe, compte tenu des enjeux sociétaux et républicains actuels, de le faire savoir  tant aux  citoyens qu’aux parlementaires qui les représentent afin qu’à point nommé les amendements nécessaires puissent être apportés par ceux qui exercent des  fonctions législatives  au sein  de  notre République laïque.
 
        « Deux éléments principaux furent votés en 1905. Ils  furent  déterminants pour la suite du régime républicain et  ils le demeurent pour les questions en débat aujourd’hui:

                   1. La République assure la liberté de conscience et garantit le libre exercice du culte. On a le droit de ne pas croire désormais. Mais ceux qui croient ont le droit de croire, c’est quelque chose qu’on a tendance à oublier !
          
                    2.  L’Etat ne salarie et ne finance plus aucun culte. Sauf dans certains domaines : les aumôneries dans les collèges et lycées, dans les prisons et dans l’armée. Les seules qui restent financées aujourd’hui le sont  dans les régions concordataires qu’on a retrouvées après la Première Guerre mondiale : les départements d’Alsace-Moselle (Haut-Rhin, Bas-Rhin et Moselle) qui appartenaient à l’Allemagne à cette époque ».  (D’après  Maxime Tellier, 2018 ; https://www.franceculture.fr/histoire/la-loi-de-1905-est-elle-toujours-adaptee-a-notre-epoque  ). 

 
          A ce propos il convient  de rappeler   les  « exceptions outre-mer » en la matière . En effet  :
 
             « Si l’application de la loi de 1905 a été étendue à la Martinique, à la Guadeloupe et à la Réunion à partir de 1911, la loi ne s’applique toujours pas en Guyane qui reste sous le régime de l’ordonnance royale du 27 août 1828. Cette situation n’a pas changé quand la Guyane est devenue un département.
              En Guyane, seul est reconnu le culte catholique. Les ministres du culte catholique sont des salariés du conseil général de Guyane. L’évêque a un statut d’agent de catégorie A, les 29 prêtres sont des agents de catégorie B. Dans une décision du 2 juin 2017, le Conseil constitutionnel a jugé que la rémunération des ministres du culte par la collectivité territoriale de Guyane était conforme à la Constitution(!). Sont également appliqués les décrets-lois de 1939, dits décrets Mandel, qui permettent à toutes les sensibilités religieuses de bénéficier d’une aide publique. En effet, en raison de la non-application de la loi de 1905, le régime cultuel issu des décrets Mandel autorise un financement public du culte. Ces décrets créent une nouvelle catégorie de personnes morales de droit public, les conseils d’administration des missions religieuses, pour gérer les biens de ces missions. Placés sous une étroite tutelle de l’Etat, ces conseils d’administration bénéficient d’avantages fiscaux.
             Outre la Guyane, ces décrets-lois s’appliquent aussi dans les collectivités d’outre-mer régies par l’article 74 de la Constitution (Polynésie française, Wallis-et-Futuna, Saint-Pierre-et-Miquelon) à l’exception de Saint-Barthélemy et Saint-Martin, mais aussi en Nouvelle-Calédonie et à Mayotte » ( https://www.vie-publique.fr/eclairage/20210-les-exceptions-au-droit-des-cultes-issu-de-la-loi-de-1905


             De quoi s’agirait-il donc ici ? Selon  Maxime Tellier précédemment cité :  « C’est l’essor de l’Islam sur notre territoire qui incite le gouvernement à vouloir modifier la loi. Et, si je reprends l’expression du gouvernement, le but est d’adapter la loi à la poussée de l’intégrisme islamiste afin que l’ordre public soit conforté ».
 
            Mais alors pourquoi  modifier le contenu d’une loi de tolérance « pilier de la République » qu’il suffisait de faire appliquer partout  pour parvenir à  une loi  d’injonctions notamment par ses articles contestés et contestables  28 et 32 ?
 
            Les visiteurs intéressés et parfois indignés par la tournure des évènements au  niveau parlementaire pourront consulter, en cliquant ici, le communiqué récemment diffusé par l’UFAL (ufal Bretagne) prévoyant, en l’absence d’amendements votés par les parlementaires , l’émergence d’une nouvelle  loi  aux effets négatifs sur  la  laïcité de l’Etat et celle de ses institutions.    
 
     Que Christophe  Hordé , en charge de l’ufal Bretagne, soit cordialement  remercié pour nous avoir autorisé  à reproduire ce document afin de  le représenter sur  ce site.