L’ECOLE MATERNELLE EST-ELLE NECESSAIRE ?

Les visiteurs intéressés par cette problématique  d’actualité pourront consulter l’article original que lui consacre Pierre Guinamant  (Document 1)  ainsi que le  fichier pdf qui lui a été associé (Document 2) en cliquant successivement sur :
          Document 1 : Fichier Word (article original).
 
          Document 2 :  Fichier pdf relatif à l’école maternelle française.

Mémoire normale et esprit normalien

André Le Goff raconte ses espoirs de  Tambour devenu Clairon puis  major et adepte de la plume sergent-major

 

Entretenant fidèlement ses anciennes amitiés normaliennes  notre ami André Le Goff  faisait parvenir à ses correspondants encore vaillants–malgré la rigueur des temps présents-un message hautement prémonitoire daté du 16 janvier 2023 , alors qu’il pérégrinait en terres occitanes.

Intitulé « Pierre Bayle , enfant tambour » il l’avait libellé  en ces termes :  « J’ai dégoté l’article dans le Midi Libre! Je connaissais l’importance du tambour (il donnait les ordres à la troupe ),j’ignorais qu’on le devenait à 11 ans ! La Révolution française avait fabriqué Bara ( un français doit vivre pour elle, pour elle un français doit mourir…). Elle avait oublié Bayle. Il est vrai si qu’il ne se trouvait pas devant des Chouans ! L’Histoire de  la France n’admet pas la pitié ! ». Il était accompagné   de ladite coupure  (document 1) que le visiteur pourra  consulter en cliquant ici.

 L’information fut  valorisée par quelques uns, sensibles aux propos de  notre conteur lanceur d’alerte.  Ils furent enclins  à se documenter sur l’enfant–tambour  dont le sacrifice , alors qu’il avait 11 ans, fut célébré lors de l’inauguration de  l’EPS de garçons de Limoux  en 1911 , 117 ans après sa mort au combat contre les espagnols . En réalité il fut déclaré mort pour la France et cité à l’ordre de l’armée, à titre posthume, par le général Dugommier le 10 novembre 1794…

Pierre Bayle devint   le symbole des anciens Enfants de Troupe et aujourd’hui sa mémoire continue d’être honorée via des sculptures (voir le document 2  en cliquant ici) et les activités de l’Association  « Le Chemin du Petit Tambour »   

 Ceci leur permit de trouver ou de retrouver des informations :

1. Sur l’histoire  de Bara (Jeune tambour des hussards républicains,  exécuté le 7 décembre 1793 pour avoir refusé de crier « Vive le roi! » après son arrestation par les Royalistes. Il préféra mourir en criant « Vive la République! » ) et celles  autres tambours célèbres ( URLhttp://www.appat.org/celeustique/index.php/instruments/instrumentistes/tambours-celebres

).

2. Sur  la richesse singulière  du mot « Tambour »(URL ; https://www.cnrtl.fr/definition/academie8/tambour) et de celle de l’expression « Tambour battant » (URL ; https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/tambour-battant)…au point de réléguer au second plan l’instrument de percussion de nos cliques , fanfares,  orchestres  et autres bagads au sujet duquel André le Goff  nous livre ses souvenirs  d’enfance  rospordinoise.

L’expérience  qu’il rapporte était sans doute formatrice pour le musicien de talent qu’il devint par la suite  dans le cadre de l’Ecole normale de garçons de Quimper.  Major de promotion, il y fut un lanceur d’alerte sans jamais devenir un sergent-major. Sur la fin de sa scolarité avec quelques autres protagonistes, il expérimenta avec beaucoup de bonheur la plume sergent-major  tout en affirmant  sa vocation d’instituteur et de formateur. Certes tout ceci fut mené tambour battant…

Mais ses correspondants ignoraient jusqu’à présent ses activités passées comme Tambour contrarié puis Clairon à la Clique de l’Amicale laïque de Rosporden, le  charmant pays de son enfance…

Aussi chers visiteurs , à vos baguettes et après quelques ras de 3 et flas de gauche (tant qu’à faire) bien maîtrisés , un passage par le rigodon  et la Diane (  batterie de tambour, sonnerie de clairon ou de trompette exécutée à la pointe du jour pour réveiller les soldats ou les marins ) place à la consultation du document 3   en cliquant ici. Il s’y trouve  rapportée la dernière histoire pacifique  et  illustrée de André Le Goff. Elle est intitulée :

Des bouffées d’espoir déçu

Qu’il soit chaleureusement remercié de nous avoir autorisé à la reproduire pour l’insérer sur ce site.

Document1. Pierre Bayle  l’enfant tambour (Extrait du Midi libre)

Document 2.  L’enfant tambour (Statues)

Document3. Des bouffées d’espoir déçues (récit illustré d’André Le Goff) 

La petite histoire des Ecoles communales de filles L’Ecole de Stang ar Bacol

C’est le 18 avril  1863 que Napoléon, « par la grâce de Dieu et la volonté nationale »,Empereur des français, à tous présents et à venir, décrèta : « Avons sanctionné et sanctionnons, promulgué et promulguons ce qui suit :LOI(Extrait du procès-verbal du Corps législatif)Le Corps législatif a adopté le projet de loi dont la teneur suit :

Art. 1. – Toute commune de cinq cents habitants et au -dessus est tenue d’avoir au moins une école publique de filles, si elle n’en est pas dispensée par le conseil départemental en vertu de l’article 15 de la loi du 15 mars 1850.Dans toute école mixte tenue par un instituteur, une femme nommée par le préfet, sur la proposition du maire, est chargée de diriger les travaux à l’aiguille des filles. Son traitement est fixé par le préfet, après avis du conseil municipal.

Art. 2. – Le nombre des écoles publiques de garçons ou de filles à établir dans chaque commune est fixé par le conseil départemental, sur l’avis du conseil municipal.Le conseil départemental détermine les écoles publiques de filles auxquelles, d’après le nombre des élèves, il doit être attaché une institutrice adjointe… »

Les visiteurs trouveront la suite du texte de cette loi en se rendant à l’adresse :

https://www.education.gouv.fr/loi-sur-l-enseignement-primaire-du-10-avril-1867-11000

On rappellera cependant  le libellé des articles 20 et 21 de ladite loi :

Art. 20. – Tout instituteur ou toute institutrice libre qui, sans en avoir obtenu l’autorisation du conseil départemental, reçoit dans son école des enfants d’un sexe différent du sien, est passible des peines portées à l’article 29 de la loi de 1850.

Art. 21. – Aucune école primaire, publique ou libre, ne peut, sans l’autorisation du conseil départemental, recevoir d’enfants au-dessous de six ans, s’il existe dans la commune une salle d’asile publique ou libre.

 

Victor Duruy était ministre de l’Instruction publique à l’époque… Ceci ne réglait pas, loin s’en faut, la question de l’enseignement des filles.  Ainsi    quelques mois avant la déclaration de la Guerre de 1870  Jules Ferry , alors député républicain, déclarait lors d’une conférence :

« Réclamer l’égalité d’éducation pour toutes les classes, ce n’est faire que la moitié de l’œuvre, que la moitié du nécessaire, que la moitié de ce qui est dû ; cette égalité, je la réclame, je la revendique pour les deux sexes… La difficulté, l’obstacle ici n’est pas dans la dépense, il est dans les mœurs. »

Ce n’est qu’à compter des évènements fondateurs de 1870 -1871, que se produisirent des progrès dans l’organisation de l’enseignement des filles alors que s’ouvrait la voie de la 3è République et de ses lois scolaires.

 

En 1870 pendant le siège de Paris ; les maires de Paris, Étienne Arago puis Jules Ferry réunissent une commission mixte de l’enseignement. Cette commission examine entre autres les questions de gratuité, et les réformes à apporter à l’enseignement primaire et secondaire des filles et des garçons. À cette commission siègent les deux premières femmes bachelières de FranceJulie-Victoire Daubié et Emma Chenu

Au moment de la Commune de Paris, côté Communards, le souci  majeur est celui de la nécessité de laïciser l’éducation : deux tiers des filles scolarisées le sont dans des écoles publiques appartenant aux congréganistes, le reste étant dans des écoles dites « libres », le plus souvent laïques, où les professeurs ne prêtent pas un serment d’obéissance à l’Empire. Édouard Vaillant, le délégué à l’Instruction publique, s’attache alors à laïciser les institutrices républicaines .

 

Sous l’impulsion du ministre de l’éducation de la 3è République Jules Ferry, les lois scolaires de 1881-1882 instituent également pour les filles le même enseignement primaire que les garçons, avec une mise à égalité concernant l’instruction. Elles transforment l’école publique, en instituant au niveau élémentaire la gratuité, l’obligation d’instruction de 6 à 13 ans et la laïcité, sans établir de différence entre les filles et les garçons. Ces mesures législatives ont pour effet d’inculquer les bases du calcul, de l’écriture, de la lecture à l’ensemble des filles.  

Cependant on estime qu’à Paris le tiers des ouvrières des années 1920 n’est pas scolarisé jusqu’à la limite imposée de 13 ans. La mixité est prohibée même si la loi Goblet  du 30 octobre 1886, , ouvre la possibilité d’écoles mixtes à classe unique pour les hameaux ou communes de moins de 500 habitants, sous condition d’autorisation du Conseil départemental.

En ce qui concerne la formation des enseignants, le 9 août 1879, la loi Paul Bert fait obligation à chaque département de créer une école normale de filles — comme une école normale de garçons, d’ailleurs —, c’est-à-dire une école pour former des institutrices ! »  (d’après https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27%C3%A9ducation_des_filles_en_France)

 Deux adhérents de notre Association  qui ont souhaité conserver l’anonymat ont mis à notre disposition des photos de leurs archives personnelles datant de 1934  prises dans une école publique de filles de Plonéour-Lanvern (F-29720 ) à un moment où les lois scolaires de la 3è République et la loi de Séparation de 1905 portaient leurs fruits. Elles témoignent de l’état des lieux il y a bientôt 90 ans et du chemin parcouru depuis en la matière. On rappellera ici que les Institutrices présentes sur ces photos  avaient été formées pendant l’entre-deux guerres  à l’Ecole Normale d’Intitutrices de Quimper. On peut aisément imaginer  le  véritable « sacerdoce »  que représentait pour elles  le fait d’exercer leur métier dans une Ecole de Filles telle celle de Stang ar Bacol sise en la Commune de Plonéour-Lanvern.

Que  nos deux adhérents soient remerciés pour leur contribution   reconstituant quelques éléments matériels attachés au prolongement de la vie normalienne  dans  cette école de village .

Le diaporama relatif à l’histoire de  l’Ecole de Stang ar Bacol que l’on pourra consulter en cliquant ici a été mis en forme par Laurence Cohuet. Qu’elle en soit chaleureusement remerciée.

En hommage à Jo Le Du

Le témoignage de Robert Riou

 L’insertion  sur ce site de l’article d’André Le Goff intitulé «  L’ami Jo »  (cf .http://asvpnf.com/wp-content/uploads/2023/03/lami-JO-2-1.pdf)  avait  fait ressortir la complicité normalienne   existant entre l’auteur et  Jo  Le Du.   Tous deux furent  élèves-maîtres de la Promotion  54-58 de l’ENG de Quimper et, très tôt dans leur vie professionnelle , cette complicité trouva son prolongement dans des actions communes  de formation des jeunes  au tennis de table dans le cadre de l’UFOLEP.

Leur collègue Robert Riou,  qui fut lui aussi élève-maître à l’Ecole normale de Quimper pour devenir- chemin d’éducateur faisant- un  connaisseur des vertus pédagogiques de ce sport  a fait  part à A. Le Goff   de  son intérêt et de son  émotion à la lecture de son récit .

Faisant suite  à la proposition d’ A. Le Goff, il  a accepté que sa contribution personnelle   viennne enrichir  l’hommage que nous  voulions rendre  à   Jo le Du .

C’est donc en toute fraternité normalienne  que nous lui donnons accès à la rubrique du cabinet des curiosités normaliennes . Les visiteurs pourront ainsi consulter , en cliquant ici, une nouvelle page contribuant à reconstituer ce qui fut appelé  l’esprit normalien … aux sources de l’esprit de corps des Instituteurs.

  Que Robert Riou soit chaleureusement remercié pour sa contribution illlustrée.

Jean Savina

Hussard de la République

et

Historien autodidacte de la Révolution

 

Jean Savin, fils de cultivateur,  naquit à la ferme de ses parents sise au village de Le Losquet en Plogastel-Saint-Germain le 14 février 1876. Après une scolarité à l’Ecole publique communale de Plogastel , il bénéficia d’une formation primaire supérieure à l’EPS de Douarnenez. Ceci lui permit de passer avec succès les épreuves du concours d’entrée à l’Ecole normale de garçons  de Quimper où il fut, selon toute vraisemblance, élève-maître de 1892 à 1895…Son Ecole  venait d’être inaugurée en 1884,  les Lois scolaires fondatrices  de la IIIè République étaient mises en application (parfois laborieusement) alors que  la Loi qui, 10 ans plus tard,     instituera  la séparation des églises et de l’Etat n’était encore qu’un avant-projet dans le milieux politiques républicains .

Mais qu’importe, à l’instar de Chales Péguy, on peut sans ambage classer J. Savina  parmi les pionniers des « Hussards noirs de la République ». C’est  Péguy le premier qui utilisa cette expression  pour surnommer les  élèves-maîtres de l’Ecole normale d’Orléans venant tour à tour faire l’apprentissage de leur futur métier à l’Ecole annexe(qu’il fréquenta de 1879 à 1885). Elle qualifiait « l’esprit missionnaire qui  animait ces instituteurs, promoteurs de l’instruction obligatoire, gratuite et laïque »

L’ École normale de Jean  Savina comme celle décrite par C. Péguy « semblait un régiment inépuisable. Elle était comme un immense dépôt, gouvernemental, de jeunesse et de civisme. Le gouvernement de la République était chargé de nous fournir tant de sérieux […]. Ces instituteurs étaient sortis du peuple, fils d’ouvriers, mais surtout de paysans et de petits propriétaires […]. Ils restaient le même peuple … » Cf. C. Péguy , Les Cahiers de la quinzaine, 16 février 1913). 

Jean Savina faisait partie  de ces  instituteurs des débuts de IIIè République qui, selon Jules Ferry, faisait partie  d’une nouvelle génération de «  serviteurs de la République sociale ; des instituteurs de la liberté qui doivent l’enseigner à l’école et la répandre en dehors, notamment quand elle est menacée »(Séance parlementaire du 20 juin1894).

Le parcours  hors norme  de l’ instituteur J. Savina devenu  historien de la Grande  Révolution (essentiellement pour son expression libératrice dans les campagnes de Cornouaille) à force de travail  et d’engagement philosophique personnel   a été remis en lumière récemment  par nos adhérents et amis  Anne et  André Le Goff .

Jean Savina était le grand oncle de Anne Le Goff

André  a bénéficié des  suggestions de  Maurice Morlec pour accéder à certains des travaux peu connus  de J. Savina.

Nous avons  pu découvrir des éléments ayant trait à l’implication  de J. Savina dans la vie politique  de la Cité grâce à la compréhension de Bruno Le Gall , conservateur des Archives Municipales de la ville de Quimper .

Que tous ces contributeurs  soient chaleureusement remerciés.

Pour en savoir un peu plus  sur J. Savina et son œuvre  emblématique, les visiteurs de ce site   pourront consulter   les quatre  documents suivants  (Clic gauche  sur Document) :

Document 1 . Jean Savina ; éléments de biographie et liste des  travaux publiés (Mise en page de Laurence Cohuet).

Document 2 . Cahiers de doléances de Moëlan-sur-Mer par Jean Savina  ( document des Archives départementales du Finistère, mis en page par Maurice Morlec).

Document 3 . Instituteurs et écoliers à Quimperlé à la fin de l’ancien régime. Article de Jean Savina publié dans  l’ Echo de Bretagne du 3 avril 1931, transcrit par A .Le Goff et  F.R.Larher.

Document 4 .  Au pays de Quimperlé par Jean Savina . Extrait fondateur choisi par  A. Le Goff.

André Le Goff raconte !

Quand deux anciens normaliens des années 50 se lancent dans l’éducation populaire.

Notre ami André le Goff propose pour mise en ligne sur ce site un nouvel article illustré fournissant l’opportunité de faire connaître l’implication des anciens normaliens devenus instituteurs dans l’éducation populaire notamment dans le cadre de l’UFOLEP pour Union Française des Œuvres Laïques d’Education Physique.«L’UFOLEP est une association loi de 1901première fédération affinitaire multisports de France. Elle est l’un des secteurs sportifs associatifs de la Ligue de l’enseignement, mouvement d’éducation populaire. En prônant le sport«autrement», elle a pour vocation d’en faire un outil citoyen d’éducation, un vecteur d’émancipation et d’épanouissement personnel et collectif.Créée en 1928, au sein de la Ligue de l’enseignement pour répondre aux attentes d’une partie des adhérents de l’époque, l’Union française des œuvres laïques d’éducation physique contribua, sous le Front populaire, à la mise en œuvre de la politique sportive menée par Léo Lagrange. Sa commission scolaire, l’Union sportive de l’enseignement du premier degré(USEP), fut reconnue en 1939 par un décret signé de Jean Zay.Dissoute le17 avril 1942par le régime collaborationniste de Vichy, avec confiscation de ses locaux et de ses biens,

l’UFOLEP poursuivit ses activités dans la clandestinité pour les reprendre au grand jour dès la Libération»
(Cf.https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_fran%C3%A7aise_des_%C5%93uvres_la%C3%AFques_d%27%C3%A9ducation_physique).
L’expérience rapportée ici par André Le Goff est dévolue au tennis de table qui ne devint sport olympique qu’aux Jeux de Séoul en 1988.On rappellera,pour la petite histoire normalienne quimpéroise, qu’à l’Ecole normale de garçons le ping-pong était un véritable «sport national». L’école disposait en effet dans sa salle de jeux d’une table ad-hocet d’un ping foot pour une population d’environ 150 élèves-maîtres…Les places y étaient chères,d’autant qu’elles revenaient en priorité absolue aux vénérés ancêtres et anciens de la maison?Des tournois inter-promotions étaient organisés et donnaient lieu à des joutes mémorables…Quoi qu’il en soit du bon grain y fut semé au point où les deux héros de ce récit, devenus instituteurs dans leurs écoles communales ,surent trouver le temps , l’énergie et la force de conviction nécessaires pour organiser et animer des stages de tennis de table dans le cadre de l’UFOLEP.
Les visiteurs de ce site pourront prendre connaissance du récit illustré qu’en fait André Le Goff en cliquant sur document1. Il y rend hommage à son camarade Jo Le Du, décédé prématurément.

Les visiteurs sont également invités à consulter le dessin du pongiste Jo Le Du,signé par le même A. Le Goff en cliquant sur document 2 .

Document 1.  L’ami Jo par A. Le Goff.

Document 2.  Jo Le Du, pongiste à Moëlan-sur-Mer par A. Le Goff.

 Que notre ami André Le Goff soit chaleureusement remercié pour cette nouvelle contribution.

En hommage à Céletin Perrigault, dit “Tintin”

“ Né le 17 novembre 1921 à La Chapelle-Chaussée (Ille-et-Vilaine) ; instituteur ; militant syndicaliste, secrétaire de la section départementale du SNI d’Ille-et-Vilaine (1963-1972) ; militant communiste, conseiller municipal de Plouyé (Finistère). »

“Sa mère mourut peu après sa naissance. Son père, ferblantier-zingueur-quincailler, d’opinions radicales-socialistes, se remaria vers 1925 et décéda en 1934. Célestin Perrigault fut baptisé et fit sa communions solennelle. Élevé par sa mère adoptive, il fut élève interne au cours complémentaire de Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) et entra à l’École normale d’Instituteurs de Rennes en 1938. En février 1940, il fut sanctionné pour des raisons disciplinaires et déplacé à l’ENI de Quimper (Finistère) où il termina sa scolarité. Titulaire du brevet supérieur, après son stage de janvier 1941 à juillet 1941 à Huelgoat dans les monts d’Arrée, il fut nommé instituteur à Locmaria-Berrien, commune voisine du Finistère…» .

Les visiteurs de ce site, intéressés par le parcours singulier de l’ ex-normalien rennais ( Promotion 1938-1941), exilé à l’ENG de Quimper en 1941 sous l’occupation allemande, pourront consulter sa notice biographique à l’URL : https://maitron.fr/spip.php?article152012,

« Tintin » nous a quittés à l’âge de 101 ans, le 19 janvier 2023. A l’homme exceptionnel qu’il était, les medias ont rendu l’hommage qu’il méritait. Tout en l’honorant sans ambage, il met en lumière son parcours d’Instituteur engagé, de grand défenseur de l’école laïque, de syndicaliste,  d’éducateur et celui de Résistant( Cf. l’article documenté de Pascal Simon paru dans Ouest-France du  20 janvier 2023 (https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/guerre-39-45/video-resistant-communiste-instituteur-tintin-101-ans-d-une-vie-devoue-a-ses-prochains-c2233f68-98f4-11ed-838e-db5cb73079c3                                              ). 

Pour  nous-élèves-maîtres normaliens devenus instituteurs- c’était un grand ami, un « grand ancien ». Nous saluons avec émotion  tant l’Homme que son cursus hors norme.

« Tintin » connaissait nos activités dévolues à l’histoire de nos écoles normales primaires départementales  et à celle des instituteurs et institutrices qui y furent formés.  C’est à ce titre qu’en toute amitié normalienne  il nous fit l’honneur de connaître et de publier un extrait de ses mémoires. On pourra le consulter à  http://asvpnf.com/index.php/2018/02/09/peregrinations-finisteriennes-dun-normalien-de-rennes-pendant-les-annees-de-plomb-1940-1945/ . Un article lui fut également dédié au moment où il fut décoré de la Légion d’Honneur . Cf.   http://asvpnf.com/index.php/2018/08/10/celestin-perrigault-dit-tintin-ancien-normalien-de-rennes-et-de-quimper-decore-de-la-legion-dhonneur-pour-son-implication-dans-la-resistance/                  .

La saga des frères Le Goff, Normaliens quimpérois des années cinquante

Aura normalienne ou pas, attractivité du métier d’Instituteur ou pas, vocation d’éducateur ou pas, il n’était pas rare que des élèves-maîtres,  « frères de sang »,  se côtoient à l’Ecole normale, l’aîné guidant discrètement son cadet dans un parcours parfois semé d’embûches.  C’est ainsi que  les frères Le Goff ,enfants d’Instituteurs, les frères Eliès  , les frères Nédélec, les frères Meunier, les frères Perherin ont déjà retenu l’attention sur ce site . On pourra à ce propos se rendre aux  URL suivantes :

http://asvpnf.com/index.php/2022/04/03/traditions-normaliennes-quimperoises-lorigine-singuliere-des-surnoms-des-protagonistes-de-la-carte-de-cote/    

 http://asvpnf.com/index.php/2018/02/12/promotion-comete-1956-1960/                                                          

 http://asvpnf.com/index.php/2018/02/12/promotion-perherin-yves-1945-1948/

 D’autre fratries normaliennes quimpéroises sont certainement  restées dans l’anonymat…

L’histoire singulière de André et Henri Le Goff a déjà donné lieu à un article que l’on pourra consulter à l’URL :

http://asvpnf.com/index.php/2019/09/01/quand-les-freres-le-goff-anciens-eleves-maitres-de-leng-de-quimper-assistaient-a-la-distribution-des-prix-au-lycee-la-tour-dauvergne-de-la-meme-ville/                                   .
Au moment où les deux frères assistent à une Distribution des prix au Lycée La Tour d’Auvergne  de Quimper, le premier est déjà normalien alors que le second est lycéen. Cependant dès le premier octobre 1956, ils se retrouvent tous les deux pensionaires de l’ENG de la rue de Rosmadec…

Dans le présent article , tout en témoignant avec émotion sur le parcours atypique de son frère cadet aujourd’hui décédé, André le Goff fait le récit d’ aventures normaliennes étonnantes survenues à un moment particulier de la vie de la Promotion Comète  (1956-1970) dont il était protagoniste.

Les visiteurs pourront consulter le récit illustré qu’en fait  le frère aîné  sous l’intitulé :

 

« Comète  une promotion amputée »
 
 
Les visiteurs  de ce site pourront le consulter en cliquant ici.

Que André Le Goff  soit chaleureusement remercié pour cette nouvelle contribution.

Daniel Courtin, la fin d’un mythe

Tel est l’intitulé  du dernier article  de la série  « André Le Goff  raconte » où notre ami, contributeur régulier à la vie de ce site internet, renvoie les visiteurs à la découverte illustrée de  souvenirs normaliens résultant de la contestation de la légitimité de la guerre d’Algérie (1954-1962) par des élèves-maîtres  de l’Ecole normale de Quimper. 

Reconstitués 66 ans  après les faits , ils ne manquent pas de susciter  nostalgie et interrogations. Ils mettent en lumière l’implication  de  normaliens quimpérois aux choix politiques bien affirmés, dans la lutte contre les « évènements pacificateurs » qui se  déroulaient à l’époque  en Algérie. Tous étaient bien conscients par ailleurs que leur tour viendrait pour être « appelés sous les drapeaux »  et venir grossir les rangs de l’armée du contingent!   

D’aucuns  en effet  y furent impliqués parfois durement  et en revinrent souvent marqués à vie. Toutefois  la culture de l’oubli aidant, l’un des protagonistes concernés, retraité de longue date,  a dû  intervenir  récemment sur ce site  pour rappeler  que la guerre d’Algérie a bien eut lieu !(Cf. https://asvpnf.com/index.php/2022/03/10/la-guerre-dalgerie-a-t-elle-eu-lieu/)

L’insurrection armée du peuple algérien commença le 1er novembre 1954  en Grande Kabylie et dans les Aurès. Il est rappelé que le  12 mars 1956, l’Assemblée nationale de la République française vota les pouvoirs spéciaux au gouvernement présidé par le socialiste  Guy Mollet. La décision de recourir à l’armée marqua un tournant dans le dispositif répressif du « maintien de l’ordre » . On fit appel au contingent : 450 000 soldats français (contre 25 000 combattants algériens).  L’auteur de l’article mentionné ci-dessus comme le rédacteur de la brève note qui lui est associée  étaient à ladite époque élèves -maîtres à l’Ecole normale d’Instituteurs de Quimper .

Les visiteurs de ce site pourront consulter  en cliquant sur document 1  l’article illusté de André Le Goff , puis sur document 2 la note de Yves Cam relatifs à cette période troublée de l’histoire normalienne

Ils pourront également constater que l’arrestation de deux élèves–maîtres et l’incarcération qui s’en suivit  signifiaient sans ambages les effets  immédiats des pouvoirs spéciaux  sur la discipline à l’école normale et la remise en cause  du principe fondateur de l’Ecole-sanctuaire par les forces de l’ordre.

Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos l’article de André Pachod : « De l’école-sanctuaire à l’école sans murs », Recherches en éducation [En ligne], 36 | 2019, mis en ligne le 01 mars 2019, consulté le 14 décembre 2022. ( URL : http://journals.openedition.org/ree/946 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ree.946 )

L’auteur  y discute dans le détail la question  de la sanctuarisation de l’Ecole , toujours à l’ordre du jour en 2022. Ils y relèveront  entre autres que : « L’école-sanctuaire, sanctuariser l’école, la sanctuarisation de l’école : ces trois expressions, qui n’ont pas de fondement juridique ni de réalité historique, précisent une école marquée par des frontières opérant quatre fonctions entremêlées : séparer des territoires, protéger un espace, réguler les accès, accéder à l’essentiel… ».

Document 1.  Daniel Courtin, la fin d’un mythe (par André Le Goff)

Document 2. Souvenirs de la guerre d’Algérie à l’ENG de Quimper ( par Yves Cam)

 
Que notre ami André Le Goff soit chaleureusement remercié d’avoir ouvert ce chapitre oublié de notre histoire normalienne  et suscité le témoignage de Yves Cam.
 

Pierre Hénaff, doyen d’âge de l’ASVPNF, écrit à Jean-Marc Jancovici

Pierre Hénaff, élève-maître à l’ENG  de Quimper (Promotion  » En Avant » ; 1942-1943) pendant les années  de plomb et le régime de Vichy qui supprima les écoles normales d’un trait de plume, a déjà publié plusieurs articles sur ce site  (Cf. https://asvpnf.com/index.php/2022/04/03/pierre-henaff-raconte/                                  et https://asvpnf.com/index.php/2020/11/15/la-reponse-indignee-et-pleine-dhumanisme-de-notre-doyen-pierre-henaff-a-la-decapitation-sauvage-de-samuel-paty/  )… 
Dans la présente lettre adressée à Jean-Marc Jancovici (ingénieur consultant/energie) -créateur  en 2004 de ce ce qui est désigné depuis cette date par « bilan carbone »  et auteur d’ouvrages portant sur le changement climatique (Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Jancovici      )- P.Hénaff  fait le récit  d’observations et d’expériences personnelles. Celles-ci  émaillent le parcours d’un  éducateur autodidacte  et lui semblent de  nature à remettre en cause  certains des propos et convictions  tenus  par son correspondant.   

A la question de savoir  s’il était un scientifique ledit correspondant indiquait sans ambages, sur son propre site internet : « La réponse est non : je ne suis rattaché à aucun laboratoire, je n’ai aucun titre conféré par une instance scientifique reconnue (comme « chargé de recherches au CNRS », ou « directeur de recherches au CNRS »), je n’ai pas fait de thèse et je ne publie pas d’article(s) dans des revues scientifiques à comité de lecture. Mon métier est plus modestement « ingénieur ».(cf. https://jancovici.com/faq/ ).

Quoi qu’il en soit, les interrogations de Pierre Hénaff appelaient des réponses ou commentaires  qui tardent à lui parvenir. Ce silence le conduit à  solliciter la parution de sa Lettre sur ce site ayant vocation à  restituer, via des éléments matériels et immatériels, l’esprit et le patrimoine  normaliens du Finistère. Considérant que le contenu de ladite Lettre pouvait être  enrichissant tant pour le projet  lui-même que  pour les protagonistes ayant porté ce patrimoine émancipateur, nous l’accueillons bien volontiers. Les visiteurs ce ce site pourront le consulter en cliquant ici.

Que Pierre  Hénaff soit assuré de toute notre amitié normalienne et chaleureusement remercié pour sa nouvelle contribution.