Pour se souvenir et échanger… des photos inédites de l’ENF de Vannes !
La supplique métaphorique d’un défenseur sans concession du patrimoine normalien
Impliqué depuis bientôt 70 ans dans la défense de l’outil irremplaçable de formation des instituteurs publics constitué par les écoles normales primaires (dont on se débarrassa en 1989, ignorant ce par quoi il fallait les remplacer) et dans les infructueuses démarches en cours pour sauvegarder et valoriser le patrimoine éducatif correspondant, un ancien normalien adhérent à l’ASVPNF propose à la réflexion des visiteurs de ce site un texte illustré dont il est l’auteur.
Il est intitulé :
Supplique d’un enseignant pour la survie d’un monument.
Force est de constater que toutes les autres formes de recours, de médiation et de procédures démocratiques mises en oeuvre pour convaincre de l’utilité sociétale des revendications associatives formulées à ce propos n’ont généré, à ce jour, que des réponses évasives ou dilatoires de la part des pouvoirs publics et des collectivités territoriales concernés.
Pour quelqu’un qui connaît l’auteur, le titre par lui-même comporte déjà une dose d’humour car notre ami n’est pas un habitué des prétoires, ni des églises : sans doute est-ce la chanson de Brassens qui l’a inspiré…Le sérieux et l’émotion qui se dégagent du récit sont atténués par la légèreté de ce que Max appelle son crobar. Son travail n’apparaît donc, ni comme un pamphlet, ni comme une prière : c’est une simple demande de justice. Doit-on rappeler que « la mémoire est la sentinelle de l’esprit » ?
Les visiteurs de ce site pourront consulter le document correspondant en cliquant ici.
Que l’auteur, répondant au pseudonyme Max ar Gov, soit remercié pour sa contribution porteuse d’espoir pour la défense d’un patrimoine en cours de dispersion, d’oubli voire de déni.
Pierre-Jakez Hélias : l’anniversaire oublié
Un adhérent de notre Association souhaitant garder l’anonymat nous fait parvenir la reproduction d’un dessin de Pierre Quiniou représentant notre ancien professeur de Français , Pierre Hélias, à l’Ecole Normale d’Instituteurs de Quimper . C’est à sa demande que la reproduction dudit dessin, accessible dans le blog Langue-bretonne.org de Fañch Broudic ( parution du 18 août 2020; http://www.langue-bretonne.org/archives/2020/08/18/38485482.html
C’est le 13 août 1995 qu’est décédé l’auteur du Cheval d’orgueil et de Marh al lorh en version bretonne. Ce best-seller l’a fait connaître du grand public bien au-delà de la Bretagne et au-delà de la France elle-même.
www.langue-bretonne.org
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),se trouve insérée sur ce site. On pourra la consulter en en cliquant ici.
Dans la série André Le Goff raconte ; deux nouvelles illustrées pour soutenir le moral, en pleine pandémie de coronavirus (2020-2021).
Pour résister au présent et se projeter dans l’avenir , dans les circonstances critiques que nous traversons, rien ne vaut un travail de mémoire sur son propre passé … C’est la démarche que nous propose notre ami André Le Goff via deux nouveaux récits illustrés , un genre dont il a le secret.
Les visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant sur les items notés en bleu :
1.Document 1 . « La procession« , l’évènement était, pour l’auteur, un véritable « tralala » en son nouveau pays de Rosporden (F-29140) aux traditions religieuses et cornouaillaises bien ancrées. Jusque la Révolution, Rosporden était une trève de la Paroisse d’Elliant, une « petite ville relevant du Roi »…On pourra s’imprégner de l’ambiance locale en suivant le lien : http://www.bretagneweb.com/photos-29/29-rosporden.htm
clocher, abside et portail de l’Église – classÉ le 12 aoÛt 1914 – cimetiÈre entourant l’Église, avec son mur de clÔture et le calvaire incorporÉ À ce mur – classÉ le 20 mars 1940
www.bretagneweb.com
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Que notre ami A. Le Goff soit chaleureusement remercié de nous avoir autorisé à reproduire et représenter ses deux dernières contributions .
En hommage à Madame BOUET(1928-2021) ancienne professeure d’éducation physique et sportive à l’Ecole normale d’Institutrices de QUIMPER (F-29000)
D’anciennes élèves-maîtresses de l’ENF de Quimper, normaliennes des années cinquante du siècle dernier, ont souhaité faire connaître les émouvants témoignages qu’elles avaient rédigés suite à la disparition de leur professeure d’éducation physique et sportive, en les publiant sur le site de l’ASVPNF.
Ils soulignent des qualités humaines et professionnelles exceptionnelles révélées et affirmées tout au long d’un parcours éducatif et pédagogique inscrit dans le domaine du sport , toutes trouvant leur fondement dans les principes universels de l’Olympisme. Leur professeure participa en effet, en 1948, sous le patronyme de Monique Yvinou, aux Jeux Olympiques d’été de Londres comme membre de l’équipe de France de Gymnastique.
Les valeurs cardinales de l’Olympisme ; excellence, amitié et respect (voir les liens ci-dessous) furent, à l’évidence, les déterminants de toute la vie active de Madame Bouet, vie dédiée tant à l’enseignement et à la formation des futures éducatrices qu’étaient les normaliennes qu’à l’encadrement et l’entraînement bénévoles des gymnastes du club “ La Quimpéroise Gymnastique”(Association Loi de 1901). Ledit club bénéficia de ses compétences , son engagement , sa fidélité et de son dévouement exemplaire jusqu’à l’âge de 85 ans !
(1)http://educationalapaixao.org/Fr/mod%208/sm1/approfondissement/valeurs%20de%20l’olympisme.pdf
(2) https://olympians.org/woa/olympism/?langid=2
Les visiteurs intéressés pourront consulter en cliquant ici un fichier rassemblant les items suivants :
1. Coupure de presse du Télégramme (8 février 2021),
2. Réaction des “Oldest Olympians” (19 février 2021),
3.Témoignage de Yvette Le Gars, épouse Quintric,
4.Témoignage de Anne Marie Corcuff, épouse Le Goff,
5. Les normaliennes championnes d’académie en 1958,
6. Les normaliennes championnes de France en 1959,
7. Epilogue : une vie bien remplie !
Que les anciennes collègues et amies qui se sont investies dans la rédaction des témoignages soient chaleureusement remerciées pour leurs contributions. Le soutien d’anciens normaliens pour la mise à jour et l’exploitation d’ illustrations inédites a été très précieux .
Francois Ménez, professeur de lettres et poète à l’Ecole normale d’instituteurs de Quimper .
Prémices de la célébration du centenaire de la Révolution à Quimper…
Les élèves-maîtres en formation professionnelle à l’école d’application Jules Ferry de Quimper étaient affublés du surnom de « P’tits boucs » par les écoliers de « La Jules »!
Lauréat du Prix Raymonde Destreicher décerné par l’Académie Nationale de Médecine en décembre 2020, le physicien Albert Le Floc’h fut élève-maître à l’ENG de Quimper en 56-60.
Qu’il soit tout d’abord chaleureusement félicité avec son collègue Guy Ropars pour la distinction dont ils font l’objet. Elle est, pour le premier, le couronnement d’un parcours universitaire exemplaire où sa confiance inébranlable dans les vertus de la Science -telle qu’elles lui furent enseignées à l’école normale- n’a jamais été démentie .
Mais comment les deux chercheurs sont-ils passés de la physique des LASERS à la recherche sur la DYSLEXIE qui correspond à un trouble de l’apprentissage du langage écrit et notamment de la lecture? La dyslexie n’est pas une maladie, c’est un handicap. Elle fait partie, avec la dysphasie, la dyspraxie ou la dyscalculie, des troubles spécifiques des apprentissages. Ce trouble peut concerner des enfants normalement scolarisés ne présentant ni problème sensoriel (audition, vision), ni déficience intellectuelle, ni lésion neurologique. En revanche, ces enfants souffrent d’un trouble du langage écrit avec un retard de lecture d’au moins 18 mois. La dyslexie peut entraîner, au delà des difficultés d’apprentissage de la lecture, des problèmes sociaux, de comportement ou d’anxiété.
La question se pose donc de savoir comment une telle expérience et ses accomplissements dans le domaine de la physique sur les lasers pouvait-elle être mise à profit pour aider les enfants dyslexiques d’âge scolaire. A l’évidence la démarche scientifique impliquait un cheminement difficile dans un environnement déjà largement investi tant par la recherche en sciences médicales ( ophtalmologie, génétique , neurologie … ) que par la recherche en sciences de l’éducation.
Il s’agit selon Franck Ramus , chercheur au CNRS, d’affronter un enjeu majeur de société puisqu’aussi bien : » la dyslexie développementale est un trouble spécifique des apprentissages qui touche environ 3 à 7% de la population, et qui est défini comme un trouble spécifique de l’apprentissage de la lecture, ne pouvant être expliqué exclusivement par une faible intelligence, une scolarisation inadaptée, ou des troubles sensoriels ou neurologiques avérés. Les recherches antérieures ont montré que les personnes dyslexiques ont des déficits cognitifs spécifiques, qui ont une base cérébrale et une composante génétique. »
Le cerveau dyslexique – DYSBRAIN Le cerveau dyslexique. Le projet vise à mieux comprendre les bases cérébrales et génétiques de la dyslexie développementale, en utilisant l’IRM à très haut champ magnétique et les techniques de pointe de séquençage du génome.
anr.fr
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) « vise à améliorer significativement notre compréhension de la dyslexie aux niveaux cognitif, cérébral et génétique, et à essayer d’élucider les mécanismes par lesquels des gènes influencent le développement et l’architecture cérébrale, de telle manière à engendrer des déficits cognitifs qui perturbent l’apprentissage de la lecture. Pour ce faire il utilise les méthodes de la psychophysique, la magnétoencéphalographie, l’IRM à très haut champ magnétique et les techniques de pointe de séquençage du génome. »
L’approche réalisée par Albert le Floch et son collègue Guy Ropars, si elle ne permet pas d’idendifier les composantes cérébrales du dyslexisme ( ce n’en était sans doute pas le but) elle a conduit à mettre en évidence, au moyen d’un fovéascope que seule l’imagination créatrice d’un physicien peut concevoir , des structures rétiniennes particulières intervenant dans l’expression des troubles observés à l’apprentissage de la lecture. Ceci conduisait à l’observation majeure d’une asymétrie droite-gauche des centroïdes de la tâche de Maxwell des fovéas chez des adultes avec et sans dyslexie. Pour confirmer et étayer cette découverte, il resterait sans doute à mener les expériences complémentaires chez des « échantillons » d’enfants d’âge scolaire.
C’est dans le prolongement de cette découverte majeure que A. Le Floc’h et G. Ropars eurent l’idée lumineuse de moduler la lumière pour « tromper le cerveau et faire en sorte qu’il soit capable de faire le bon choix » lorsque ceci s’impose comme dans le processus de la lecture (ou et) celui de l’orthographe. C’était la voie d’accès toute tracée à la « lampe magique » pour aider les enfants dyslexiques à apprendre à lire et aux applications industrielles correspondantes.
Les visiteurs intéressés par cette belle page d’histoire qui vient de s’écrire à notre porte pourront accéder, en cliquant ici, à un ensemble de liens permettant d’illustrer ces étapes décisives dans une découverte dont l’importance pour notre société et l’ensemble de l’humanité n’échappera à personne.
On rappellera enfin avec Franck Ramus que » quand bien même on résoudrait le problème des enfants dyslexiques, cela ne résoudra pas le problème plus général de l’illettrisme, qui n’est effectivement pas médical, mais largement social et pédagogique, et sur lequel beaucoup de travail reste à faire « .
Souvenir de l’Ecole normale de Quimper (2è partie du 20è siècle )
École normale, IUFM, Espe puis Inspe : la rédaction invite celles et ceux qui sont passés par l’école des instituteurs de Quimper à témoigner de leur vie d’étudiant, côté cour ou …
www.letelegramme.fr
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