SAUVEGARDER & VALORISER

De l’Ecole Normale aux Facultés des Sciences de l’Education ou de la vocation à la profession au Québec

Le meilleur des système de formation des maîtres, s’il en est un, ne vaut que par  les hommes et les femmes en charge de sa mise en oeuvre.  La force d’une telle évidence  exige cependant  qu’avec humilité l’on tire le meilleur parti  de toutes les expériences du passé d’où qu’elles viennent ,  étant entendu  que la solution miraculeuse n’existe pas . On peut tenter cependant de s’en approcher. C’est le sens à donner à l’article faisant l’objet de cette insertion ayant trait  à  l’évolution de la formation des maîtres au Québec pendant le 20è siècle .
      On rappellera  » que Georges Compayré, philosophe de l’éducation et professeur d’école normale à l’époque de Jules Ferry, concevait l’éducation à la fois comme un art et une science. L’éducation est un art en tant qu’il se développe aux mains des maîtres qui l’exercent, « qui le fécondent par leur initiative, par leur dévouement, qui y mettent chacun l’empreinte de leur esprit et de leur coeur» (cité dans Laprevote,1984). C’est en définitive sur les qualités exemplaires du maître que repose son bon enseignement: le goût de la connaissance, la sûreté d’un esprit juste et bien cultivé, une curiosité toujours en éveil et une faculté d’invention et de création. » (D’après D. Thibaut)
       L’éducation est aussi une science en tant qu’elle se préoccupe d’élaborer au sein d’une théorie des règles de pédagogie que le professeur induit des résultats de son expérience (pédagogie, didactique). Les indices de la vocation pour l’enseignement que les maîtres des écoles normales devaient d’abord déceler puis développer chez leurs élèves pour l’enseignement ont été oubliés en sciences de l’éducation. Les qualités liées à la vocation (esprit cultivé, curiosité intellectuelle) ne peuvent être développées que par l’étude des matières et des disciplines. Mais, pour bien enseigner une matière, il faut bien la posséder et pour cela «avoir baigné dans la science». (D’après D. Thibaut)
      Les visiteurs intéressés pourront consulter à ce propos  l’article de Dominique Thibaut, étudiante  du  Département de Sociologie à  l’Université Laval (Erudit, Les Presses de l’Université de Montréal , Canada ; 1996), en suivant le lien reproduit ci-dessous:  
          https://www.erudit.org/fr/livres/culture-francaise-damerique/culture-institution-savoir/000459co.pdf


      Alternativement ils auront accès au fichier PDF en cliquant ici.

Tout enseignement véritable est laïque !

Les visiteurs intéressés  pourront accéder , en suivant le lien proposé , un article récent de Jean-Michel Muglioni publié dans Mezetulle , le blog-revue de Catherine Kintzler (26 novembre 2020). Il est intitulé :
 
   

 « Que tout enseignement véritable est laïque! »

par 

 Jean-Michel Muglioni

 

         Jean-Michel Muglioni médite, une fois de plus, sur l’école et sur l’acte même d’enseigner. Celui-ci, loin de se réduire à une pure et simple exposition de ce que le maître sait déjà, n’instruit les élèves que si le maître réactive en lui-même le moment de découverte « dans le bonheur de voir naître l’intelligence d’abord en soi-même ». Car c’est l’éclosion de la lumière en tout esprit qui est la substance l’enseignement. « Il en résulte une certaine idée de la laïcité de l’école » et que, faute de mettre le savoir au centre de l’école, il ne sert à rien d’y prêcher une morale, fût-elle républicaine.

          Pour en savoir plus , suivre le lien ci-dessous :

          https://www.mezetulle.fr/que-tout-enseignement-veritable-est-laique/

Un rappel salutaire ; le manifeste de 1989 contre le « Munich » de l’Ecole publique républicaine.

Le 2 novembre 1989, le Nouvel Observateur publia dans ses colonnes  un article des philosophes  E. Badinter, R. Debray, A. Finkielkraut, E. de Fontenay et C. Kintzler  intitulé:
 
                   « L’affaire du foulard, Profs ne capitulons pas ! ».
 
         Il faisait  suite aux dispositions prises par Le Ministre de l’époque en charge de l’Education Nationale  pour gérer le problème du port du voile islamique  dans les établissements publics relevant de son autorité. Pour les signataires  de  cet appel solennel, elles relevaient d’une véritable capitulation témoignant d’une confusion coupable entre discipline et discrimination à l’Ecole. 
 
        Hautement prémonitoires les propos tenus se révèlent -31 ans plus tard- d’une actualité saisissante  au regard   de la décapitation sauvage de Samuel Paty le 16 octobre 2020 par un terroriste islamiste  et  des « incidents  » survenus lors de l’hommage qui lui fut rendu dans toutes les écoles publiques  de France le 2 novembre 2020. Ils renvoient aussi  à la gravité de ses évènements eu égard à nos institutions républicaines et  à leur pérennité.
 
        Les visiteurs intéressés  pourront consulter  ce texte fondateur en cliquant ici.

Giordano Bruno (1548-1600) , pourfendeur de l’ignorance et de l’obscurantisme , condamné par la « sainte » inquisition et brûlé vif à Rome.

Giordano Bruno, moine dominicain du XVIè siècle, doué d’une mémoire exceptionnelle et d’une plume talentueuse et acerbe, se fit beaucoup d’ennemis, par ses avancées astronomiques et ses rébellions théologiques. Accusé  d’athéisme et d’hérésie , il refusa de renier ses idées et périt sur le bûcher. 

 
      Il fut le premier à imaginer l’univers comme infini et « peuplé » d’innombrables mondes, ouvrant ainsi la voie à la conception moderne de l’espace .  Philosophe cherchant à s’émanciper des vieux dogmes, il apparaît comme un des précurseurs de la liberté d’expression.  Par son combat incessant  contre le fanatisme religieux, il fut aussi l’un des fondateurs  de la laïcité.
 
     Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos , en cliquant successivement sur les 4 documents notés en bleu un article de Jean Rocchi spécialiste de la biographie de Giordano Bruno, paru dans Ufal  INFO ; 2020, 82, 50-53.
 
    Que Christian Gaudray, président UFAL nationale , soit sincèrement remercié  de nous avoir autorisé à reproduire ce document .
 
                   Document 1 . Page 50,
 
                   Document 2 . Page 51,
 
                  Document 3 . Page 52,
        
                   Document 4 . Page 53.
 

 

Refonder la Gauche française de progrès social en évitant les traquenards réactionnaires !

D’aucuns se  complaisent à entretenir la confusion et le doute sur la signification sociale et politique du « terme » GAUCHE lorsqu’il est  utilisé pour désigner l’ensemble des citoyens de France se réclamant  du rationalisme,  du progressisme , de l’universalisme et souvent de l’anticléricalisme . En réalité  ces réserves sont celles  des contempteurs de  ce qu’il convient de continuer à appeler la DROITE. 
        Selon Stephanie Roza, auteure de l’ouvrage « La gauche contre les Lumières » (Fayard, 2020) analysé ici par  Damien Pernet , il existerait  « un débat plus ancien quant à la séparation entre une gauche, qui désignerait avant tout la gauche parlementaire, celle qui originellement siégeait « à gauche » dans les Assemblées révolutionnaires, et le mouvement ouvrier, qui ne recouperait pas nécessairement cette tradition plus institutionnelle. Du point de vue  de ce dernier, la gauche a pu être perçue comme celle qui trahissait toujours la classe ouvrière ». 
 
         S. Roza précise par ailleurs « qu’elle ne partage pas la lecture qui dissocie radicalement la tradition de gauche parlementaire et la tradition ouvrière, et plus généralement les différents courants de l’émancipation sociale et politique qu’ils soient anarchistes, socialistes, communistes » . Elle note aussi que les luttes pour l’émancipation et l’avènement de la République  et de ses institutions telles l’Ecole  ont été menés en commun faisant référence à l’héritage des Lumières.
 
         Les visiteurs intéressés et attentifs à toute démarche visant à refonder la  Gauche française autour de l’héritage  de Jean Jaurès  pourront consulter  l’article de D. Pernet en cliquant sur Document 1, Document 2, Document 3. et Document 4. Il est intitulé :
 
            « La gauche  contre les Lumières « .
      
        Il a paru dans le n°82 de Ufal INFO (2020, 14-16). Il lui  est adjoint un lexique  salutaire par ces temps propices au dénigrement, à la fracturation et à la fragmentation de la GAUCHE.
 
         Que Christian Gaudray, Président UFAL Nationale, soit chaleureusement remercié de nous avoir autorisé à reproduire cet article  

L’école républicaine fabrique des égaux.

Tel est l’intitulé de  l’article de Damien Pernet paru dans le n°  82 de Ufal INFO  (juillet, août, septembre 2020 , 11-13). L’auteur s’y attache, faisant notamment référence à Condorcet, à montrer la valeur institutionnelle et civique  de l’Ecole Publique sous-tendue par la Laïcité. Des fondamentaux qu’il était nécessaire et salutaire de formaliser et de  rappeler par les temps présents .
 
     Les visiteurs intéressés pourront en prendre connaissance en  en cliquant successivement sur les 3 fichiers correspondants . 
 
     Que Christian Gaudray , président UFAL Nationale,  soit  chaleureusement remercié de nous avoir autorisé à reproduire  ce document afin de l’insérer sur ce site.  
                      

George Floyd, une émotion mondiale

Tel est l’intitulé du billet de  Jean-Frédéric Schaub publié dans  la lettre de l’EHESS  de juin 2020 (Nouveau carnet de l’EHESS : Perspectives sur l’après-George Floyd) que nous avons été autorisé à reproduire et à représenter sur le site de notre Association.
 
      Dans ce carnet  « chercheuses et chercheurs, de l’EHESS et d’ailleurs, analysent les problématiques de racisme, de luttes sociales et de violences policières, que la mort de George Floyd aux États-Unis a contribué à remettre au cœur du débat public« .
 
      Les visiteurs  pourront consulter, en cliquant ici, l’article fondateur de J-F. Schaub à ce propos . Nous le remercions vivement pour sa contribution.

Conférences et exposés (III) de Robert Lazennec, ancien élève-maître de l’ENG de Quimper –  » L’école du temps de Jules Ferry; la France pédagogise »

R. Lazennec a bien voulu mettre à disposition de l’Association les illustrations  de ses interventions dans des colloques et manifestations dévolues à la défense de la laïcité républicaine. Qu’il en soit^chaleureusement remercié . La  nouvelle séquence proposée aux visiteurs  sera accessible en cliquant ici .  Elle concerne   l’école primaire du temps de Jules Ferry telle qu’elle  fonctionnait aux débuts de la 3è République après la promulgation des lois scolaires de 1881, 1882 et de la loi Goblet de 1886 .
            
       » La France pédagogise , constatait  en 1882 Félix Pécaut, directeur de l’École normale supérieure de jeunes filles de Fontenay-aux-Roses, au moment où se construisait  l’école républicaine. Ce faisant, il soulignait que les réformes entreprises étaient non seulement institutionnelles (gratuité, obligation, laïcité), mais aussi pédagogiques. 
        Le vent de la rénovation souffle en effet sur l’école de Jules Ferry ; il a même commencé à souffler avant Ferry, dès la fin du second Empire et le ministère de Victor Duruy. Selon la nouvelle pédagogie, l’élève doit être actif, sa curiosité doit être éveillée et sollicitée, son désir d’apprendre entretenu ; l’enseignement doit cesser d’être verbal, abstrait, mécanique et, comme le disaient souvent les responsables de l’époque, « scolastique ». Tels sont les thèmes dominants, conjugués de mille et une manières, d’un discours dont la modernité ne manque pas de surprendre le lecteur actuel. Ainsi, en lisant certains articles du monumental Dictionnaire de pédagogie et l’instruction primaire dirigé par l’influent directeur de l’enseignement primaire Ferdinand Buisson, on croit reconnaître des prémonitions de la pédagogie Freinet des années 1950″ 
 
                D’après  Pierre Kahn :   La leçon de choses à l’école de Jules Ferry ;In   LES GENIES DE LA SCIENCE N° 27 , mai 2006 (Pour la Science).
 
       La présentation  et les  commentaires de l’auteur de ce diaporama   manqueront  aux visiteurs !  Cependant  compte tenu du  bilan fondateur de  Jules Ferry en matière d’instruction publique républicaine, ils seront conduits  à constater que pour y parvenir il fallait de nouveaux instituteurs, des instituteurs de qualité, convaincus, respectés et soutenant la République. Ceux-ci furent formés dans les écoles normales primaires et furent les pionniers de  la République jusqu’aux lieux les plus reculés de nos campagnes.  Diffusant l’éducation civique et morale, le sens de la discipline et du patriotisme, ils eurent à lutter  contre une opposition cléricale  cristallisée sur l’oeuvre scolaire de Jules Ferry avec le soutien  des anticléricaux  républicains.

Antiracisme, accusation identitaire et expiation en milieu académique

La mort de George Floyd  à Minneapolis a déclenché une  mobilisation mondiale sans précédent.  Il s’agit de tenter d’appréhender les origines de cet évènement exceptionnel et d’en  tirer  des leçons notamment en ce qui concerne les pratiques  des acteurs du monde académique et de ceux de la recherche et de la culture du fait de leurs relations particulières à la société et à la jeunesse.
 
   On rappellera à ce propos les termes de l’article premier de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1948 : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres  dans un esprit de fraternité. » 
      On soulignera aussi   qu’en réponse aux événements et à l’indignation qu’ils ont suscitée ,  la lettre de l’EHESS de juin 2020 présente un nouveau Carnet dédié aux « Perspectives sur l’après George Flyod« .  On y propose une analyse  des  » problématiques de racisme, de luttes sociales et de violences policières » récemment remises au cœur de l’actualité.
 
       Devant le problème de société posé, il est nécessaire de rappeler ici  que l’antiracisme est un principe universel intangible.   Mais  Il ne s’agit pas pour autant  de procéder à de  l’auto-accusation ou  à de l’autoflagellation identitaires en usant de critères discriminatoires. En effet   tout en se réclamant de leur positivité ces derniers conduisent à d’autres formes d’exclusion tout aussi condamnables .
 
        Cette problématique d’une prégnante actualité a fait l’objet d’un article récent de la philosophe Catherine Kintzler dont les visiteurs pourront  prendre connaissance en cliquant ici. Publié le 30 juin 2020 dans le Blog revue  de l’auteure , son intitulé révélateur a été repris pour insertion sur ce site.   
 
        Nous remercions vivement C. Kintzler  d’avoir autorisé cette représentation.  

Violences à Dijon – Faits rapportés dans la presse et  leçons pour la consolidation de nos institutions républicaines

Les violents  affrontements entre communautés tchétchènes et « maghrébines »  qui ont eu cours à DIJON du 12 au 15 juin 2020 ont largement interpellé les pouvoirs publics, les media et l’opinion publique. Ils ont donné lieu  à de nombreux articles  et  les trois  titres reproduits  ci-dessous sont suffisamment explicites pour justifier l’indignation produite :
    –  Dijon, la paisible, chamboulée par quatre jours de violences.
    –  Dijon : les violences de la « horde sauvage » ne resteront pas impunies.
    –  Violences à Dijon: les interpellations se poursuivent, des armes saisies.
La presse a également fait état de l’appréciation portée sur ces évènements par le dirigeant de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov : pour ce dernier les actes de sa communauté en France avaient été corrects, les autorités locales n’ayant pu y  mettre de l’ordre.
C’est dans ce contexte et en gardant toute la mesure et le recul nécessaires  que les visiteurs du site sont invités à consulter, en cliquant ici, un article à ce sujet écrit par Catherine Kintzler et publié dans son Blog revue  Mezetulle le 26 juin 2020. Il est  intitulé :

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