Chronique hivernale des turpitudes ecclésiales récentes (à suivre !)

A l’heure où l’indemnisation des crimes de pédophilie perpétrés au sein de l’église catholique est à l’ordre du jour, suite à la publication du  rapport Sauvé, il s’agit pour certains  d’avoir la simple humilité de reconnaître des faits  accablants  qu’ils n’attendaient pas… Ce n’est pas si facile car on risque d’avoir à se séparer de quelques  trésors ou  bijoux  de famille ! 

En attendant J-M. Sauvé ne sera pas reçu par le pape; l’évènement  est sans doute un marqueur suprême  d’obscurantisme et assurément  d’infaillibilité pontificale… 

Aussi face aux contre-offensives (attendues) des prélats et autres cléricaux des plus ardents, poussés dans leurs retranchements, il s’agit de rallumer les Lumières  et de laisser parler la Justice des hommes en optant enfin  pour la voie de la Science et  de la Raison aux dépens de celle des délires.et des ténèbres.

Ainsi que l’on verra ici , les réserves financières et immobilières mobilisables à cet effet  sont pour le moins considérables.  Si comme le dit un des auteurs mentionnés   « Il y a de quoi voir venir »,  pourquoi donc  résister et tergiverser alors que tant de victimes souffrent ?

Les visiteurs de ce site pourront consulter, pour rester informés à ce propos,  quatre articles révélateurs publiés récemment dans Golias News . Présentés de façon chronologique, ils sont accessibles en cliquant successivement  sur les items notés “Document 1…4”.

 Document 1 .Prêtres selon le modèle du chaste bourgeois du XIXe siècle.

Document 2 .Rapport Sauvé : la droite de l’Église à l’abordage.
 
Document 3.Immobilier : les cachoteries du diocèse de Paris.
 
Document 4.Communautés religieuses ; la galère pour ceux qui partent.

Que   Christian Terras, rédacteur en chef de Golias, qui nous a autorisé à reproduire ces articles fondateurs, soit chaleureusement remercié pour sa compréhension .

Lendemains de la Journée de la Laïcité du 9 décembre 2021

Comme il l’a déjà été mentionné sur ce site, il ne s’agissait point de masquer la célébration de l’anniversaire du vote de la Loi de Séparation des églises et de l’Etat du 9 décembre 1905. Cette Loi reste intangible notamment dans ses deux premiers articles et  malgré ses 17 modifications répertoriées.  Dans ce cadre, on sait que le Président de la République reçoit régulièrement les représentants des religions et des Eglises et qu’il n’accorde pas cette faveur aux  représentants des associations historiques de la laïcité. Ce constat ne cesse de donner à réfléchir.

Les dites associations  pouvant  être reçues par le Ministre de l’Intérieur, elles sont  donc reléguées  à être des  “partenaires” du maintien de l’ordre public. Ceci étant rappelé, les visiteurs de ce site ont pris connaissance de la création récente d’un Comité Interministériel  de la Laïcité. Installé par le Premier Ministre, ledit comité devait présenter un premier bilan d’activités à l’occasion de la Journée de la Laïcité. A ce jour, la publication de ce bilan reste attendue.

 

Et pourtant  on a parlé  “laïcité” dans beaucoup de communes de France , on a même planté à cette occasion des “arbres de la laïcité”.  Etait-ce vraiment le moment opportun pour des plantations de ce type? Dans certains départements on annonçait l’organisation d’ “une journée pour faire vivre la laïcité” alors que la laïcité se vit et se construit au quotidien. Une telle  approche  institutionnelle et occasionnelle  de la laïcité pourrait renvoyer à un message subliminal selon lequel  cette “agitation passagère” serait de nature à  redonner quelque tranquillité  à notre société. Une société encline ,il est vrai,  à considérer qu’elle se trouve menacée par une immigration non maîtrisée et qu’en toute hypothèse la réaffirmation et le renforcement  de sa laïcité pourraient  conforter ses structures et leur fonctionnement. En réalité, la laïcité que l’on construit et que l’on met en pratique à l’école et dans les autres institutions de la République unique et sociale est celle de “l’acceptation de toutes les opinions et de tous les comportements qui savent respecter l’autre”’(Albert Jacquard). Une telle acceptation ne s’acquiert pas en un jour !

 

C’est dans ce contexte que les visiteurs pourront consulter quelques échos de la Journée de la Laïcité du 9 novembre 2021  en se rendant aux adresses suivantes. Elles sont proposées  à titre indicatif :

 

1:https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/une-journee-de-la-laicite-2021-fortement-marquee-dans-les-ecoles-en-normandie-2372125.html

2:https://www.vie-publique.fr/questions-reponses/277613-quatre-questions-sur-le-9-decembre-journee-de-la-laicite#:~:text=Tous%20les%20ans%2C%20une%20journ%C3%A9e,sein%20de%20la%20fonction%20publique.

3.https://7084e331-f642-4e01-99d5-7f9a8c018c76.filesusr.com/ugd/8cdd55_290ca633f4b14d0f813ba6f5df994339.pdf

4.Laïcité à l’école : « On ne doit pas avoir une politique basée sur le ressenti ou le ressentiment des élèves »

Eglise : sonner le tocsin plutôt que le glas !

Un tel intitulé,  repris pour son actualité et  sa singularité car porteur d’espérance pour les visiteurs de ce site déterminés plus que jamais à lutter contre le cléricalisme et à faire triompher les valeurs de la République, introduit un nouvel article à charge disponible  dans la presse des Editions Golias.

 

Fondées pas le chrétien progressiste Christian Terras , il s’agit  « d’une maison d’édition indépendante publiant ouvrages et titres de presse. Ses publications sont d’inspiration chrétienne. Son titre fondateur est la revue Golias Magazine, lancée en 1985″. D’aucuns ont sans doute  constaté la place privilégiée accordée sur ce site aux articles qui y sont publiés. D’autres ont pu s’en étonner et l’ont fait connaître.

 

Qu’ils se rassurent, c’est en connaissant et en stigmatisant les  effets des menées cléricales  de tous ordres de l’Eglise catholique  mis à jour  par des journalistes, eux-mêmes  chrétiens progressistes , que  les défenseurs de la laïcité républicaine   pourront , avec plus d’efficience,  sauvegarder  ses institutions et notamment son Ecole publique laïque.

 

Dans le cas présent, il s’agit aussi de découvrir  comment,  aux différents niveaux de la hiérarchie ecclésiale, l’on va gérer (les) ou s’accommoder(des) effets du  cataclysme provoqué par la publication du rapport Sauvé. Les visiteurs pourront  à ce propos, faire de nouveaux constats en consultant l’article au titre évocateur noté ci- dessus qui fut   publié dans Golias News le  18 novembre 2021, en cliquant ici. Ils pourront également y accéder (ainsi qu’à ses  commentaires révélateurs) en se rendant à l’URL  : https://www.golias-editions.fr/2021/11/18/eglise-sonner-le-tocsin-plutot-que-le-glas/

                      

Que Christian Terras soit  très cordialement remercié de nous permettre ce nouvel emprunt .

La Commune de Paris 1871 et la liberté de la presse

Selon Wikipedia   : »La Commune de Paris de 1871 est la période pendant laquelle le plus de journaux furent créés. Si la liberté de la presse fut restreinte, si de nombreux journaux furent supprimés, la Commune n’empêcha jamais la parution de nouveaux journaux. Ainsi, les journaux supprimés pouvaient reparaître sous un nouveau titre le lendemain. L’historien Quentin Deluermoz note : « La liberté de la presse, mise en place dès septembre 1870, est encouragée par la Commune, puis largement limitée fin avril : les titres les plus anticommunards sont alors interdits ». Les ouvriers et les bourgeois parisiens qui firent la Commune, comme leurs ancêtres de la Grande Révolution, comme leurs pères ou eux-mêmes en 1848, étaient guidés dans le choix de leurs quotidiens par le renom et le talent du journaliste qui en signait l’article principal.On peut distinguer deux types de journaux pendant cette période, le Journal officiel ainsi que les autres quotidiens plus ou moins célèbres. »  Voir l’URL  :https://fr.wikipedia.org/wiki/Journaux_de_la_Commune_de_Paris
  Cependant on ne  peut manquer de mentionner   la responsabilité  d’une certaine  presse dans la répression des communards et à ce propos  on pourra consulter   la  tribune  de Vincent Ortiz  parue dans Acrimed (juin 2018).  A l’instar de cet  auteur,on soulignera aussi que : »Le massacre de la Commune a (donc) instauré une scission durable entre les élites républicaines (modérées), parlementaires, journalistes et intellectuels d’une part, et le mouvement ouvrier et populaire de l’autre. Le rôle de la presse et des intellectuels sous la Commune n’y est pas pour rien. La presse, qualifiée de « figariste », était d’ailleurs l’une des cibles favorites des Communards ; les locaux du Figaro et du Gaulois ont été saccagés par des ouvriers parisiens durant la brève existence de la Commune. Cette scission entre les élites médiatiques et le peuple a-t-elle jamais été résorbée? »… Pour en savoir plus se rendre à l’URL :https://www.acrimed.org/La-responsabilite-de-la-presse-dans-la-repression

En réalité, comme  le soulignent   les » Amies et Amis de la Commune de Paris 1871« , « La presse a été au cœur de l’expérience communarde. L’interdiction de 6 journaux d’extrême gauche (le Vengeurle Cri du peuplele Mot d’ordrele Père Duchênela Caricature et la Bouche de Fer ( le 11 mars 1871) est une des raisons qui poussent au soulèvement. Elle a été décidée par le gouverneur militaire de la capitale, le général et sénateur de l’Empire Joseph Vinoy. Il prend par ailleurs prétexte de l’état de siège persistant (les troupes allemandes campent encore aux portes de Paris) pour décréter que « la publication de tous nouveaux journaux et écrits périodiques, traitant de matières politiques ou d’économie sociale, est interdite jusqu’à la levée de l’état de siège ». (cf. l’URL :https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/commune-1871-ephemeride/1187-commune-1871-ephemeride-31-mars-la-presse-pendant-la-commune .)
Pour notre part nous avons révélé sur ce site  quelques aspects des  activités  de la presse locale de cette époque et notamment des articles dévolus à la Semaine sanglante. Pour aller plus avant et grâce au soutien de Michèle Audin, nous reproduisons  quatre des derniers articles qu’elle a fait paraître   dans son Blog ,  courant octobre et novembre 2021 . Il s’agit de  :
 
1.   Octobre 1871, où en est la presse ? (URL : https://macommunedeparis.com/2021/10/18/octobre-1871-ou-en-est-la-presse/ ) ou cliquer sur Document 1)

 
2.  Au moins les enfants et les femmes, le Docteur Robinet  dans Le Radical.(URL:https://macommunedeparis.com/2021/10/26/au-moins-les-enfants-et-les-femmes-le-docteur-robinet-dans-le-radical/) ou cliquer sur Document 2 )

3. L’heure de la modération est venue lit-on dans Le Rappel qui reparaît . (URL :https://macommunedeparis.com/2021/10/30/lheure-de-la-moderation-est-venue-lit-on-dans-le-rappel-qui-reparait/) ou cliquer sur Document 3 )
 
 
4. 20 novembre 1871, Le Père Duchêne  en  conseil de guerre. (URL.  https://macommunedeparis.com/2021/11/19/20-novembre-1871-le-pere-duchene-en-conseil-de-guerre/ ou cliquer sur Document 4 )

 Que Michèle Audin soit chaleureusement remerciée de nous avoir autorisé à reproduire et représenter quatre articles récemment insérés sur son Blog  « La commune de Paris » ( https://macommunedeparis.com/) .

Au coeur des grandes turbulences de l’église catholique et du sens du message christique

Au cours des semaines  qui ont suivi  la publication du rapport Sauvé sur les travaux de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) ,  nous avons tenté de rapporter sur ce site des éléments témoignant  de la gravité des turpitudes révélées,   de leur caractère systémique et de leurs implications  non seulement sur l’honorabilité  et la crédibilité d’une institution   réputée respectable mais aussi  sur les fondements d’une société toute entière.    Les convulsions pathétiques (?)  du   cléricalisme    clanique sévissant au sein  de  l’église catholique  sont-elles  désormais  à l’ordre du jour ?
 
Venu de loin , sans jamais  se départir  des canons de la justice divine et ne pouvant accepter affronter les réalités de  la justice des hommes  (celle de la République) , ledit système  a enfin été mis à jour dans toute sa violence et son pouvoir d’aliénation . Les  turbulences  ainsi déclenchées  au sein de l’institution  et bien au-delà  révèlent   l’ exploitation  sectaire des strates les plus vulnérables de notre société incluant notamment  les femmes et  les enfants.

 

Pour mieux s’en rendre compte et s’en persuader, les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici ,un article particulièrement documenté à cet égard , mis en ligne le 12 novembre 2021 sur le site de Golias news. Il est  intitulé :
  
« Bien des drames auraient pu être évités sans l’adhésion de la masse »

Il est accessible à l’URL : https://www.golias-editions.fr/2021/11/12/bien-des-drames-auraient-pu-etre-evites-sans-ladhesion-de-la-masse/

 

Les visiteurs pourront y prendre connaissance d’une interview de Judith Keller, psychanalyste et  spécialiste  de la clinique des groupes, par Golias hebdo et des commentaires « explosifs »  qu’il a suscités auprès de lecteurs avertis …

 Que Christian Terras, rédacteur en chef , soit remercié de nous autoriser à reproduire cet article fondateur. 

Nouvelle activité culturelle au Comité Trégor-Argoat des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871

L’Histoire singulière de la mathématicienne Sofia Kovalevskaïa 
 Conférence par Hervé Chuberre .
 
   Le 5 novembre   2021,  à La médiathèque de Lannion (F-22300), Hervé Chuberre – Professeur à l’ENSSAT  de cette ville-  prononçait une conférence sur la vie et l’oeuvre de  la communarde et éminente mathématicienne russe S. Kovalevskaïa.                     
Comme indiqué par le conférencier : «  il s’agit d’une immense figure russe des mathématiques du XIXe siècle,  féminine  de  surcroît :  Sofia  Kovalevskaïa3 (1850-1891),  née  Korvin- Kroukovsky (ou Kroukovskaïa4). Elle est la première femme au monde à être docteure en  mathématiques ! Son  doctorat  est  délivré « in  absentia » par  l’Université  de Göttingen car Sofia n’y a jamais étudié puisque les universités allemandes étaient fermées aux femmes ! Elle a en réalité écrit sa thèse en 1874 à Berlin sous la direction de Karl Weierstrass, une des figures emblématiques des mathématiques du XIXe siècle : brillant mathématicien quasi autodidacte ayant commencé comme professeur dans le secondaire.« 
 Les visiteurs intéressés par l’histoire de cette figure singulière de la  Commune de Paris et au-delà du toujours célèbre   » théorème de Cauchy-Kowalevski »*  pourront consulter,  en cliquant ici, l’article correspondant écrit par H. Chuberre et publié dans Revue d’Histoire   (  Hervé Chuberre, 2021 : « Sofia Kovalevskaïa,mathématicienne et brancardière  de la Commune « .  Mouvement ouvrier, Luttes de classes et révolutions-Revue d’Histoire , 2021, 2, 89-95). 
 
* Théorème d’analyse à plusieurs variables stipulant qu’une équation aux dérivées partielles bien posée admet une solution unique pour un ensemble complet de conditions initiales…
 
 
Que Denis Orjol et Hervé Chuberre  soient chaleureusement remerciés pour nous avoir autorisé à reproduire  ce document original particulièrement documenté .

Abus et cléricalisme

Plus d’un mois après la parution du Rapport  Sauvé alors que la Conférence des évêques de France  en débat à Lourdes , Golias news publie  le 4 novembre  2021,sous la plume de Alain Durand , un nouvel article à charge pour la hiérarchie ecclésiale et  son cléricalisme  . Il y apparaît qu’il « n’est plus possible de penser que les abus dans l’Eglise seraient des faits relevant essentiellement de la responsabilité de ceux qui les commettent. Les abus sont liés à la façon dont est structurée l’institution ecclésiale, ils ne peuvent être imputés sans plus aux seules personnes individuelles. Pour le dire en un mot, les abus sont liés à la structure cléricale : la crise actuelle est systémique « .   Ceci paraît aujourd’hui (5 novembre 2021)hautement  prémonitoire eu égard la reconnaissance par l’Eglise catholique de sa responsabilité institutionnelle s’agissant du caractère systémique des violences commises en son sein  par les prêtres pédophiles.  
 
  L’article de A. Durand faisant suite à une publication de Hervé Legrand  sur ce thème    dans  « Revue des sciences philosophiques et théologiques  » est accessible  à l’adresse :

https://www.golias-editions.fr/2021/11/04/abus-et-clericalisme

 Les  visiteurs pourront également  le consulter  en cliquant ici.
 Que Christian Terras, rédacteur en chef, soit remercié  de nous avoir autorisé à reproduire cet article pour le représenter sur ce site

Maîtriser notre langue nationale !

Les langues régionales ont  récemment suscité  des débats animés notamment au niveau parlementaire.  Pendant ce temps qu’en est-il donc advenu  de notre langue nationale?

Il est de bon aloi de rappeler notamment sur ce site que la maîtrise de la langue française se trouve au coeur de tous les apprentissages de la construction de la pensée et de la citoyenneté et que la prévention et la lutte contre l’illettrisme  demeure une  cause nationale. En clair on peut rappeler le propos du Ministère de l’Education nationale  à cet égard :

« Savoir lire, écrire et parler le français conditionne l’accès à tous les domaines du savoir et l’acquisition de toutes les compétences. La langue française est l’outil premier de l’égalité des chances, de la liberté du citoyen et de la civilité : elle permet de communiquer à l’oral comme à l’écrit, dans diverses situations ; elle permet de comprendre et d’exprimer ses droits et ses devoirs. »

 Encore faudrait-il connaître ce qui peut être exigé des  locuteurs pour  s’assurer qu’ils maîtrisent la langure française !… Peut-on en première approximation  évoquer : “la capacité à lire et comprendre des textes variés, la qualité de l’expression écrite,la maîtrise de l’expression orale, l’apprentissage de l’orthographe et de la grammaire,l’enrichissement quotidien du vocabulaire “ . Tout un programme, au demeurant classique  !

 On pourra  à ce propos consulter   l’article de  Gérard Vigner paru en 2011    et accessible à  l’URL : https://www.cairn.info/revue-le-francais-aujourd-hui-2011-2-page-21.htm

Par ailleurs on ne manquera pas de souligner que”l’orthographe, la grammaire, la syntaxe se doivent d’être irréprochables dans le monde professionnel” !

 Mais au delà des exigences  du « monde de la formation et du travail “on fera  aussi mention ce qu’il est convenu d’appeler la langue de bois  … telle que présentée par exemple  dans Wikipedia : “L’expression « langue de bois » désigne un cliché rhétorique péjoratif, visant à disqualifier un discours adverse en affirmant que son argumentation est tissée de formules stéréotypées”. “La langue de bois est quelquefois appelée ironiquement la xyloglossie, du grec xylon, bois et glossa, langue. C’est un discours parlé ou écrit convenu, figé, incantatoire, délivrant un message coupé de la réalité, n’apportant aucune information nouvelle ou intentionnellement truqué, voire manipulatoire.”L’origine de « langue de bois » est russe. L’expression « langue de chêne » était utilisée avant la révolution pour qualifier la bureaucratie du tsar. Elle est devenue « langue de bois » pour le discours idéologique de l’URSS. En France, la langue de bois est souvent associée à la façon de parler des énarques.C’est une forme d’expression employée par les hommes politiques, les responsables d’entreprises, les technocrates,… dans le but de : masquer une absence d’information précise, éviter de répondre à des questions embarrassantes, ne pas attirer l’attention sur un argumentaire défaillant, ne pas choquer un interlocuteur, dissimuler une vérité désagréable tout en feignant de la décrire, cacher des objectifs réels inavouables, faire adhérer à une idée en donnant l’impression de s’intéresser aux préoccupations du plus grand nombre,imposer une idéologie ou une vision du monde.”

 

URL :https://www.toupie.org/Dictionnaire/Langue_de_bois.htm

 

On notera aussi l’irruption depuis Orwell du néoparler et de sa déclinaison française… la novlangue :

La (ou le) novlangue (en anglais « Newspeak »), ou néoparler depuis une nouvelle traduction de 2018, est la langue officielle d’Océania, inventée par George Orwell pour son roman d’anticipation 1984 (publié en 1949).C’est une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l’expression des idées potentiellement subversives et à éviter toute formulation de critique de l’État, l’objectif ultime étant d’aller jusqu’à empêcher l’« idée » même de cette critique.Hors du contexte du roman, le mot novlangue est passé dans l’usage, pour désigner péjorativement un langage ou un vocabulaire destiné à déformer une réalité, ou certaines formes de jargon. Si le mot est au masculin dans la première traduction française du roman par Amélie Audiberti, il est souvent employé au féminin (la novlangue, calqué sur la langue) dans le langage courant. (Wikipedia :https://fr.wikipedia.org/wiki/Novlangue)

Ceci nous conduit immanquablement à :

L’argot  :

Un argot est un « langage ou vocabulaire particulier qui se crée à l’intérieur de groupes sociaux ou socio-professionnels déterminés et par lequel l’individu affiche son appartenance au groupe et se distingue de la masse des sujets parlants ».

C’est un sociolecte qu’il faut distinguer du jargon, qui est propre aux représentants d’une profession ou d’une activité commune se caractérisant par un lexique spécialisé.

Selon certains, la fonction première de tout argot serait de chiffrer la communication, afin qu’un non-initié ne la comprenne pas (https://fr.wikipedia.org/wiki/Argot)

 

Le globish :

Le globish (mot-valise combinant global, « planétaire », et English, « anglais ») est une version simplifiée de l’anglais n’utilisant que les mots et les expressions les plus communs de cette langue. C’est le jargon utilisé par des locuteurs de diverses autres langues quand ils veulent communiquer en anglais.Parfois appelée aussi broken English (« anglais hésitant », « mauvais anglais » ou « anglais d’aéroport » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Globish)

 

Le sabir :

Un sabir désigne une langue née du contact entre des locuteurs parlant des langues maternelles différentes placés devant la nécessité de communiquer. Le sabir est par définition une langue véhiculaire et non maternelle, produit du mélange de plusieurs langues maternelles, et donc un pidgin, mais particulièrement pauvre (voir la différence entre un pidgin, un créole et un sabir). Les sabirs ont ainsi un lexique sommaire, limité aux besoins immédiats des locuteurs, et une syntaxe simplifiée par rapport aux langues d’emprunt.Historiquement, le terme sabir désigne la langue utilisée dans les milieux du commerce pour communiquer en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, mélange de plusieurs langues méditerranéennes.( https://fr.wikipedia.org/wiki/Sabir)

 

Le gazouillis  :

Le site de microblogage Twitter est à l’origine de tout un nouveau vocabulaire, à l’orthographe variable et, à ce jour, sans équivalent français. Peut-on utiliser ces anglicismes ? Comment les écrire ? La question est complexe…Seuls les deux dictionnaires de référence généralistes les plus usuels, ainsi que Wiktionnaire, enregistrent les nombreux mots issus de l’usage du site Twitter. Ils n’ont pas encore d’équivalents français officiellement recommandés.

« Gazouillis » :Twitter [ˈtwɪtɚ]5 (litt. « gazouillis » en anglais) est un réseau social de microblogage géré par l’entreprise Twitter Inc. Il permet à un utilisateur d’envoyer gratuitement des micromessages, appelés tweets ou gazouillis, sur internet, par messagerie instantanée ou par SMS. Ces messages sont limités à 280 caractères.

Pour ce qui est de tweet, le Petit Robert fut le premier à le faire entrer dans sa nomenclature sous sa forme anglaise dans son édition 2012. Il l’atteste en 2009 et indique : mot anglais « gazouillis », sans mentionner l’orthographe « twitt ». Il introduit alors, en sous-entrée, tweeter, verbe intransitif, dans le sens de « poster des tweets ». C’est dans son édition 2013 qu’il modifie l’étymologie en précisant «tweet, marque déposée par la société Twitter Inc. ».

 Voir par exemple :https://paulcarnet.wordpress.com/2017/03/28/gazouillis-ou-tweet/

Langue véhiculaire : selon Wikipedia,  il s’agit d’une langue ou d’un dialecte servant systématiquement de moyen de communication entre des populations de langues ou dialectes maternels différents, tout particulièrement lorsqu’il s’agit d’une langue tierce, différente des deux langues natives. Elle se distingue de la langue vernaculaire, communément utilisée au sein d’une population, sachant qu’une langue peut être à la fois véhiculaire et vernaculaire (par exemple l’anglais à l’international et au Royaume-Uni).

Langue vernaculaire : c’ est la langue locale communément parlée au sein d’une communauté. Ce terme s’emploie souvent en opposition avec les termes de langue véhiculairestandardclassique ou liturgique (d’après Wikipedia ).

 La liste de  ces “variantes”  de la  langue française,  est loin d’être exhaustive  car à l’évidence  notre langue est vivante  et  sollicitée sans cesse par des  évolutions voire des révolutions pacifiques … l’essentiel restant  de pouvoir  communiquer  et échanger avec l’autre et au mieux  de se faire comprendre. 

Sans doute  est-iI salutaire -en la matière- de pouvoir revenir aux  sources,   celles dont l’Académie française est dépositaire . Voir par exemple,  sans compter les items sur la féminisation de notre langue ou l’écriture dite inclusive, les adresses suivantes  :

-https://www.academie-francaise.fr/la-langue-francaise/le-francais-aujourdhui

https://fr.wikipedia.org/wiki/Acad%C3%A9mie_fran%C3%A7aise

 – https://www.academie-francaise.fr/dire-ne-pas-dire

 

 Quoi qu’il en soit et en pareil contexte,  on comprendra aisément le propos  et l’indignation de la philosophe Catherine Kintzler qui, dans son Blog Mezetulle, interpelle les visiteurs  au moyen d’un article paru le 31 octobre 2021. Il est  intitulé  :

Vous avez dit « maîtrise de la langue » ?

Cent-t-euros ou cent-z-euros ?

Les visiteurs pourront  le consulter en cliquant ici ou en allant à l’adresse :

https://www.mezetulle.fr/vous-avez-dit-maitrise-de-la-langue/

Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous autoriser à reproduire ledit article en vue de son insertion sur ce site.

 

De nouvelles activités au Comité Trégor-Argoat des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871

Dans le cadre de la célébration du centcinquantenaire de la Commune ledit comité nous tient régulièrement informé de ses réunions et débats. Ici il met à notre disposition les textes et supports numériques de deux conférences récentes tenues à :

 

1.  Locmaria-Plouzané (F-29280)  par   Colette Godest ; exposé dédié à

 L’Histoire de Elisée Reclus (1830- 1905).

Géographe et militant anarchiste français E.Reclus fut communard , pédagogue et un écrivain prolifique. Membre de la Première Internationale  il participa au journal  Le Révolté (d’après Wikipedia :https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lis%C3%A9e_Reclus

)

 
 
 

 

 Les visiteurs pourront consulter, à son propos, les deux fichiers  mis à notre disposition en cliquant sur  :

  Document 1 . pdf

  Document 2 . pptx

 
2 Guingamp (F-22200) au Centre culturel breton par Philippe Ethuin sur le thème  :

                                                 »  Et si la Commune avait triomphé

Anticipations, fictions et uchronies ayant pour mise en scène la Commune de Paris »

 Selon l’auteur, « l’hypothèse d’un possible triomphe de la Commune conduit des écrivains à imaginer des textes de genres variés (théâtre, roman, nouvelle) proposant des visions soit cauchemardesques, soit utopiques mais les auteurs ne posent jamais un regard neutre sur les évènements. Dès avant la Commune, après 1848 et en opposition au Second empire, des écrivains ont proposé des anticipations qui semblent annoncer l’insurrection de 1871. Après la Commune, des mémoires antagonistes se font face au XIXe siècle. Aux XXe et XXIe siècles, le regard change et les genres rétrofuturistes s’emparent du thème communard. »

 Les visiteurs pourront en prendre connaissance en cliquant sur :

 Document 3 . pdf

Que Denis Orjol, Trésorier et Gestionnaire des contenus internet de l’Association mentionnée ci-dessus soit chaleureusement remercié de son soutien et  d’avoir autorisé ces emprunts.

Un an après la mort de Samuel Paty : Ne pas renoncer !

Les visiteurs pourront consulter à ce propos,en cliquant ici, un texte fondateur écrit par  Vincent Olive, professeur d’Histoire-Géographie et d’EMC. Ils ne pourront que saluer la proposition d’une démarche de combat dans laquelle  l’Ecole « paraît plus que jamais le meilleur rempart contre la barbarie, à condition qu’elle tienne toutes ses promesses… »

 Mais cette démarche  devra être menée de pair avec celle conduisant à faire “bouger les lignes de la  vénérable institution  constituée par  l’Ecole”, en lui accordant plus de moyens et de considération, et en y  assurant le respect  non seulement  du savoir et de l’autorité des professeur(e)s mais aussi de leur intégrité physique.

 Que Christian Terras, rédacteur en chef aux  Editions Golia, soit vivement remercié de nous autoriser à reprendre sur ce site   l’article de V. Olive publié dans  Golias News du 16 octobre 2021  (https://www.golias-editions.fr/2021/10/15/un-an-apres-la-mort-de-samuel-paty).